Claude Mbuyi a été élu, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2025, président du CNJ -Conseil National de la Jeunesse-, au terme d’une assemblée générale organisée dans la commune de Nsele, à Kinshasa. Il succède à William Mukambila, dont le mandat est arrivé à échéance, depuis août 2024.

Ingénieur agronome de formation et ancien secrétaire exécutif du bureau sortant, le nouveau président du CNJ dirigera l’organe pour un mandat de trois ans. Au cours de sa campagne, il a promis de défendre "sans relâche l’insertion socio-économique digne de la jeunesse congolaise".

Ces élections se sont tenues à l’issue des assises convoquées par la ministre de la Jeunesse, du 28 au 30 août. Les participants ont adopté deux textes clés : le règlement intérieur et le manuel des procédures administratives et financières du CNJ, avant de procéder au renouvellement du bureau.

Prosper Buhuru 



Ce lundi 1er septembre 2025, à Kinshasa, il y a eu une double cérémonie d’hommage en mémoire de deux officiers supérieurs des FARDC -Forces armées de la République démocratique du Congo-, tombés au champ d’honneur. Le général major Peter Cirimwami Nkuba, ancien gouverneur militaire du Nord-Kivu, a reçu les honneurs de la Nation, aux côtés du colonel Alexis-Lewis Rugabisha, tué en opération dans le Sud-Kivu.

La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte du Palais du Peuple, à Lingwala, en présence du Président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi. Le couple présidentiel a personnellement présidé cette double cérémonie officielle empreinte d’émotion et de solennité.

Le Président de la République s’est incliné devant les cercueils des deux officiers, saluant leur mémoire. Avec son épouse, il a pris un moment pour réconforter les familles endeuillées, marquant ainsi l’implication personnelle du chef de l’État dans cet hommage national.

De nombreuses personnalités civiles et militaires ont pris part à cette commémoration : ministres, députés, sénateurs, officiers des FARDC, membres du Gouvernement, diplomates, ainsi que les proches des deux défunts. Tous se sont réunis pour rendre un hommage «mérité» à ces hommes qui ont donné leur vie pour la patrie.

Le général Peter Cirimwami a été décoré à titre posthume par le Président Félix Tshisekedi. Il a été élevé au rang de lieutenant général trois étoiles, tandis que le colonel Alexis-Lewis Rugabisha a été promu général de brigade à titre posthume. Les deux officiers ont également été admis dans l’Ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba.

Le chef d’état-major général des FARDC a procédé au dépôt des insignes de grade sur les deux cercueils, dans un geste militaire hautement symbolique, salué par l’assistance.

Le président de l’Assemblée nationale a, lui aussi, déposé une gerbe de fleurs en hommage au général Cirimwami, suivi du président du Sénat, puis de la Première ministre Judith Suminwa, qui a déposé une gerbe au nom du Gouvernement, entourée de plusieurs membres de son équipe.

L’ambassadeur du Burundi, présent à Kinshasa, a également tenu à déposer une gerbe, marquant la solidarité régionale envers les familles endeuillées et les Forces Armées congolaises. La PNC -Police nationale congolaise- s’est également jointe à la cérémonie, pour honorer la mémoire du défunt général.

Après cette étape officielle, les corps ont été levés du Palais du Peuple, en direction du cimetière «Le Repos du Soldat», situé dans la commune de N’Sele, où se sont poursuivies les obsèques, marquées par l’inhumation du général Peter Cirimwami dans un mausolée érigé en son honneur et inauguré le même jour.

Parallèlement, le colonel Alexis-Lewis Rugabisha a reçu des hommages militaires, en tant qu’officier supérieur tombé au front dans le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu. Cette reconnaissance conjointe a mis en lumière la bravoure et le sacrifice de ces deux hommes morts dans l’exercice de leurs fonctions.

Le décès du général Peter Cirimwami avait été annoncé publiquement le vendredi 24 janvier 2025 par le général Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC. Grièvement blessé en opération, il avait été évacué vers Kinshasa, où il a succombé à ses blessures, malgré les efforts médicaux engagés.

Officier respecté, Peter Cirimwami laisse derrière lui une carrière exemplaire, marquée par le courage, la discipline et un profond sens du devoir. Ses contributions ont marqué les efforts militaires de la RDC dans les zones les plus sensibles du territoire.

Au cours de sa carrière, il a occupé des postes stratégiques au sein des FARDC, notamment dans les opérations militaires de lutte contre les groupes armés dans l’Est du pays. Il a également joué un rôle clé dans la stabilisation des zones de conflit.

En octobre 2023, il avait été nommé gouverneur militaire du Nord-Kivu, dans le cadre de l’état de siège, en remplacement du lieutenant général Constant Ndima.

Gloire Balolage 



La RDC -République démocratique du Congo- a perdu, ce lundi 1er septembre 2025, l’une de ses figures les plus emblématiques du monde des médias. Le Professeur Émérite Paul Malembe Tamandiak, considéré comme le père de la presse congolaise, est décédé à l’âge de 88 ans, aux Cliniques universitaires de Kinshasa, des suites d’une longue maladie.

La triste nouvelle a été confirmée à l’ACP -Agence congolaise de presse- par son fils aîné, Louis-Paul Malembe. Le professeur Malembe Tamandiak était hospitalisé depuis plusieurs semaines, et avait passé près d’un mois dans le coma, avant de rendre l’âme en ce premier jour du neuvième mois de l’année.

Fondateur de l’UNISIC -Université des sciences de l’information et de la communication-, anciennement ISTI puis IFASIC, Paul Malembe Tamandiak laisse derrière lui un héritage inestimable dans le domaine de la formation journalistique en RDC. Il a formé la grande majorité des journalistes congolais en activité aujourd’hui, marquant plusieurs générations par son savoir, sa rigueur académique et sa vision de la presse.

Né en 1937, le Professeur Malembe a consacré sa vie à l’enseignement, à la recherche et à la promotion de l’éthique journalistique. Son engagement pour une presse professionnelle et responsable en RDC lui a valu le respect aussi bien dans les milieux académiques que dans les cercles médiatiques et institutionnels.

La disparition de cette grande figure survient à un moment où les défis liés à la liberté de la presse, à la qualité de l’information et à la formation des journalistes restent plus que jamais d’actualité en RDC.

Serge Mavungu 



Les secrétaires des clubs de l’Entente urbaine de football de Kinshasa (Eufkin)-Lukunga, en République démocratique du Congo (RDC), ont été outillés, à la pratique de dix-sept lois de jeu, en prévision du championnat 2025-2025 de cette entité, au cours d’une formation, organisée, samedi, à Kinshasa, capitale du pays. 

« Dans le but de faciliter le bon déroulement du prochain championnat de l’Entente urbaine de football de Kinshasa (Eufkin)-Lukunga, raison pour laquelle, nous avons organisé cette formation, en vue d’apprendre aux secrétaires sportifs de cette structure, la pratique de dix-sept lois de jeu et leurs modifications apportées, afin d’éviter les incompréhensions pendant la compétition », a déclaré, Nestor Mvuenzolo, secrétaire provincial adjoint de la Ligue de football de Kinshasa (Lifkin).

« Pour y arriver, tous les secrétaires sportifs, qui ont assisté à cette formation doivent à leur tour, faire comprendre à leurs joueurs et supporteurs, ces nouvelles modifications apportées dans les 17 lois de jeu, afin que nous arrivions à améliorer l’organisation du championnat de l’Eufkin-Lukunga, en particulier et celle des autres entités de la ville de Kinshasa, en général », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il sied de noter que 72 secrétaires sportifs de différents clubs de l’Eufkin-Lukunga, ont pris part, lors de ces assises, que se sont déroulées, au siège de cette entité sportive, située, au stade des Martyrs de Kinshasa, capitale de la RDC.

Pour rappel, le démarrage du championnat 2025-2026 de l’Eufkin-Lukunga est annoncé pour la première semaine du mois de septembre de l’année en cours.

ACP/C.L./CC

 


Le volleyball club la Loi a décroché, ce samedi 30 août sont ticket pour la finale de la coupe du Congo chez les dames, en battant l’équipe de Canon de N’djili 3 sets 1 au terrain du gymnase de la police nationale congolaise.

L’équipe de la Loi a renversé la vapeur dans ce duel intense après avoir perdu le premier set 23-25 pour battre avec autorité les N’djiloises 3-1, (25-15, 25-23, 25-18). La joueuse Tetila Monge avec une performance remarquable a été élue MVP du match.

Une victoire qui permet à l'équipe de la Loi de se qualifier pour la finale. Elle sera confrontée aux Aigles du Congo lors de cette dernière épreuve. Ce sera ce dimanche 31 août au gymnase de la police nationale congolaise.

Lors des autres rencontres chez les messieurs, le VC Green Team, champion de Kinshasa, a été victorieux (3 sets 0) contre les Aigles du Congo, avec des scores de 25-18, 25-20, 25-20. Et le VC Garde Républicaine, tenant du titre s’est incliné 1 sets 3 face au VC Espoir de Kinshasa. Un des affrontements les plus intenses de la soirée entre ces deux clubs de la capitale. Dans un match à suspense en quatre sets qui s’est joué jusqu’à la fin, les espoirs ont remporté le premier set 26-24, avant de s’incliner au deuxième sets (24-26), puis de revenir dans le match pour empocher le troisième 25-22 et finalement arracher la victoire au quatrième sets 25-16.


Fiston MOKILI



Le journaliste Tuver Wundi, correspondant de l’ONG Journaliste en danger (JED) à Goma et directeur provincial de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), a été libéré vendredi soir après avoir été détenu depuis mercredi 27 août dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR) à Kinshasa, a annoncé JED.

« Tuver Wundi (…) recouvre sa liberté ce soir, mais reste à la disposition des services », a indiqué dans un communiqué Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de JED.

L’ONG avait exprimé son inquiétude après deux jours sans nouvelles du journaliste, aperçu pour la dernière fois mercredi au bureau de JED à Kinshasa, avant de disparaître. Son épouse avait signalé que ses deux téléphones sonnaient sans réponse et ses proches avaient fait part de leur inquiétude.

Selon une source officielle citée par JED, M. Wundi était « en train d’être débriefé par les services ».

Originaire de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu actuellement en partie occupé par les rebelles du M23/AFC, le journaliste séjourne depuis plusieurs semaines dans la capitale. Il avait déjà été détenu plusieurs jours par les services de renseignements des rebelles après la prise de Goma en mars 2025.

JED a déploré cette privation de liberté et a demandé aux autorités congolaises de préciser les motifs de son interpellation.

actualiye.cd/CC



Le commissaire principal Junior Mboso Kazadi, qui a récemment annoncé sa démission dans une vidéo devenue virale, a été interpellé pour violation des textes régissant la Police nationale congolaise (PNC).

L’annonce a été faite, ce jeudi 28 août 2025, à Kinshasa par le porte-parole de la PNC, le commissaire divisionnaire adjoint Julien Mavungu, lors d’un point de presse.

« Séance tenante, je vous informe que l’officier mis en cause a été appréhendé et se trouve à la disposition de la Direction des renseignements généraux de la police nationale», a-t-il déclaré.

Julien Mavungu a ajouté que « l’officier est placé sous interrogatoire serré », à l’issue duquel « sera décidé le sort disciplinaire ou pénal qui lui sera réservé, au regard de toutes les dispositions légales ».

Il a également précisé que « le commissaire principal Junior Mboso n’est pas éligible à une démission volontaire selon les textes en vigueur au sein de la police nationale ».

Dans sa vidéo, l’officier avait dénoncé des pratiques internes au sein de la PNC, mais aussi la libération récurrente de criminels arrêtés par la police, avec la complicité présumée de certains juges.

MD



La ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a signé le vendredi 29 août un protocole d’accord avec Expertise France pour la mise en œuvre du projet « Pour Elles : Sport et Culture ».

Ce programme, d’un montant global de 11,5 millions d’euros, est financé par l’Agence française de développement (AFD), la Banque mondiale et la Banque de Développement. Il sera déployé sur une période de quatre ans et portera principalement sur la réhabilitation et l’aménagement de terrains de proximité dans plusieurs communes de Kinshasa.

L’initiative vise à faciliter l’accès des filles et des jeunes femmes aux activités sportives et culturelles, en mettant à leur disposition des espaces adaptés et sécurisés. Elle s’inscrit dans une démarche de promotion de l’égalité des chances, d’inclusion sociale et de valorisation des talents par l’éducation, le sport et la culture.

Selon le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, ce partenariat traduit la volonté du gouvernement congolais de renforcer les infrastructures locales tout en encourageant la participation active des jeunes femmes dans des domaines souvent limités par des contraintes sociales et culturelles.

Nancy Clémence Tshimueneka



Félix Tshisekedi a reçu ce samedi à Kinshasa Jean-Philippe Anvam, représentant de Monacosat, principal opérateur satellitaire de la principauté de Monaco, pour faire le point sur le projet d’acquisition par la RDC d’un satellite, a rapporté la présidence congolaise.

Accompagné des ministres Augustin Kibasa de l’Économie numérique et José Mpanda Kabangu des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), M. Anvam a présenté l’état d’avancement du projet destiné à réduire la fracture numérique en RDC.

« Réduire la fracture numérique en RDC grâce au déploiement d’un satellite congolais est une initiative qui ambitionne de faciliter l’accès à internet à haut débit sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales et enclavées où les infrastructures de télécommunication demeurent insuffisantes », a souligné M. Anvam.

Le représentant de Monacosat a ajouté que l’acquisition du satellite permettra de renforcer la cybersécurité, de développer l’enseignement à distance, d’améliorer la télémédecine et de stimuler la croissance de l’économie digitale. Selon M. Anvam, cité par la présidence congolaise, une banque a déjà mobilisé les fonds nécessaires, estimés à 400 millions de dollars américains.

Le projet satellitaire s’inscrit dans le cadre d’un protocole d’accord signé en novembre 2024 entre la RDC et la Principauté de Monaco. « Dans le cadre de la coopération numérique, les ministres des PTNTIC et celui de Monaco ont signé un protocole d’accord avec Monacosat portant sur la mise en œuvre d’un projet satellitaire », rappelle le communiqué officiel. La collaboration vise à éliminer la disparité d’accès aux outils numériques dans les zones rurales et difficiles d’accès.

« Considérant la position géostratégique de la RDC en Afrique centrale, et sa possibilité de générer davantage de valeur économique en se positionnant en tant que fournisseur des capacités satellitaires pour ses voisins régionaux, Monacosat se réjouit de voir ce projet se matérialiser pour le développement du pays et de l’Afrique », ajoute la source.

Le projet a pour objectifs de numériser les services publics, d’améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la communication dans les domaines de la santé et de l’éducation, et de couvrir les zones rurales. « Cette coopération vient rattraper le retard d’implémentation du backbone national estimé à près de 50 000 kilomètres », souligne le communiqué.

Le ministre Kibasa Maliba a promis de mettre tout en œuvre pour assurer le suivi du projet et la constitution d’une équipe dédiée à son bon aboutissement.

En juin 2025, le président Tshisekedi avait insisté sur la nécessité d’accélérer les projets de connexion satellitaire, tels que l’accord avec Monacosat ou le déploiement de Starlink, dans le cadre du plan national du numérique Horizon 2025, afin de contourner les contraintes d’infrastructures physiques et combler le retard accumulé dans le secteur numérique.

actualite.cd/CC



La boxeuse professionnelle congolaise Daniella Muleketsi, pensionnaire du club « NYAMA Boxing Promotion » de Goma, a remporté une victoire éclatante samedi 30 août 2025 face à la Tanzanienne Sabrina Mbwewe. Ce duel très attendu s’est déroulé au terrain paralympique de Goma, lors d’un gala international de boxe qui a rassemblé des athlètes de RDC, Tanzanie, Ouganda et de la région.

Le combat dans la catégorie super-moyens a tenu en haleine le public pendant six rounds de trois minutes chacun, où les deux pugilistes ont livré un match d’une grande intensité. Daniella, classée 11e au niveau mondial et 2e du continent africain dans sa catégorie, a su imposer sa technique et sa puissance pour s’imposer face à sa rivale tanzanienne.

Ce gala d’envergure, organisé par Nyama Boxing Promotion, a également mis à l’honneur la boxe amateur et handisport, avec notamment des combats opposant des athlètes en fauteuil roulant, une grande première dans la région.

La performance de Daniella Muleketsi, qui a débuté sa carrière professionnelle il y a un an et compte déjà cinq victoires, confirme son statut d’étoile montante de la boxe féminine en République démocratique du Congo. Soutenue par son entraîneur Gaël Assumani, elle incarne l’espoir d’une nouvelle génération sportive dans l’est du pays.

Le gala a également été l’occasion de rassembler les clubs locaux de Goma, dont Virunga Boxing Club, Club les Volcans, Club Tigre, Club Phacochère et Nyama Street, ce dernier étant dédié spécifiquement au suivi des enfants de la rue, montrant ainsi l’engagement social de Nyama Boxing Promotion.

En s’imposant face à Sabrina Mbwewe, Daniella porte haut les couleurs du Nord-Kivu et de la RDC sur la scène continentale, inspirant une nouvelle vague de jeunes boxeuses congolaises à rêver grand.

radiookapi.net/CC

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