Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont défendu samedi l’un de leurs officiers supérieurs, contesté par des groupes armés supplétifs dans l’Est du pays, alors que la ville d’Uvira (Sud-Kivu) connaît depuis plusieurs jours des tensions marquées par des journées « ville morte » et des tirs sporadiques.

Depuis mardi 2 septembre, Uvira, deuxième ville du Sud-Kivu, est paralysée par des actions menées par des Wazalendo, censés appuyer l’armée congolaise face à la rébellion de l’AFC/M23. Ces groupes contestent la présence en ville du général Olivier Gasita Mukunda, commandant adjoint de la 33ᵉ région militaire, en charge des opérations et des renseignements depuis janvier.

Intervenant à Kinshasa, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, a rejeté ces critiques. « Même quelques personnes à moralité douteuse l’ont accusé d’avoir fait tomber Bunagana, Rutshuru, Goma, Masisi, Kavumu… vous avez suivi cette déclaration assez irresponsable comme moi. Le général Olivier Gasita est un officier connu avec certitude par la hiérarchie de notre armée. Depuis plus de 25 ans, il n’a jamais travaillé au Nord-Kivu ni au Sud-Kivu. Il n’a été nommé qu’en janvier pour assumer les responsabilités de commandant adjoint chargé des opérations et renseignements de la 33ᵉ région militaire », a-t-il déclaré.

Le porte-parole a insisté sur le caractère national de la fonction militaire : « Un officier n’appartient pas à des communautés. Il est au service de la nation toute entière. Que les gens de mauvaise foi ne nous rabaissent pas dans des considérations identitaires et communautaires. Un militaire communautaire n’existe pas. »

Le général Ekenge a par ailleurs confirmé que l’officier contesté restait en poste. « Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a aucune ordonnance présidentielle qui le décharge de ses fonctions. Il est et reste commandant adjoint de la 33ᵉ région militaire. Il a été rappelé comme tous les autres commandants, des investigations ont été menées. Il est rentré. Ceux sur qui des problèmes étaient posés sont restés à Kinshasa. Lui n’a pas été interpellé parce qu’on ne lui reprochait rien. »

Le porte-parole a également défendu le rôle joué par le général Gasita dans d’autres provinces : « Allez à Yumbi, allez à Bolobo et dites du mal du général Gasita, vous serez lapidés. C’est l’homme qui a ramené la paix à Yumbi. C’est lui qui a ramené l’autorité de l’État dans cette partie du pays. »

Selon lui, les critiques actuelles relèvent d’une manipulation. « Ceux qui s’en prennent à lui tombent dans le piège tendu par l’agresseur. Des officines de l’ennemi ont créé cette histoire pour opposer les forces armées aux Wazalendo. Certains ont été manipulés pour semer le désordre. Mais l’ennemi profite de cette distraction. Ressaisissons-nous », a-t-il averti.

Les tensions à Uvira s’inscrivent dans un contexte de rivalités persistantes entre l’armée et ses supplétifs Wazalendo depuis la chute de Bukavu aux mains de l’AFC/M23 en février dernier.

Clément Muamba



Lors d’un point de presse tenu samedi 6 septembre 2025 à Kinshasa, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Sylvain Ekenge, a réagi au récent rapport de l’ONU sur les violations des droits humains dans l’Est du pays.

« Je n’ai pas relevé de passages dans ce document où les FARDC sont directement accusées de violations des droits humains ou de crimes de guerre. L’attention se porte principalement sur le M23 et les Wazalendo. Les FARDC sont mentionnées uniquement en raison de leur collaboration avec les Wazalendo. Toutefois, collaborer avec eux ne signifie pas que nous les contrôlons, et les crimes commis par les Wazalendo ne sauraient être attribués aux FARDC », a-t-il déclaré.

Publié le 5 septembre par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), le rapport met en lumière la gravité des violations commises depuis fin 2024 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, sur une période allant jusqu’en juin 2025. Il conclut que toutes les parties au conflit – le M23 soutenu par les Forces de défense rwandaises (RDF), les FARDC et leurs alliés, dont les Wazalendo – ont commis des actes graves susceptibles de constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Les exactions documentées incluent des exécutions sommaires de civils, des tortures, des disparitions forcées, des viols généralisés, des pillages et des déplacements forcés de populations, avec des milliers de victimes, majoritairement des femmes et des enfants.

Le rapport accuse particulièrement le M23 d’une campagne systématique d’intimidation, évoquant des crimes contre l’humanité tels que meurtres, privations de liberté, tortures et esclavage sexuel, notamment lors de la prise de Goma en janvier 2025. Concernant les FARDC et les Wazalendo, il pointe des exécutions délibérées de civils après des affrontements, ainsi que des violences sexuelles et des pillages lors de retraites militaires en janvier et février 2025.

Le document insiste aussi sur la responsabilité de la RDC pour les actes commis par ses forces et leurs alliés, dès lors qu’ils agissent sous sa direction ou son contrôle. Il souligne par ailleurs l’absence de protection des civils, y compris dans des écoles et des hôpitaux ciblés.

En réponse, le général Ekenge a réaffirmé la position des FARDC, qui se désolidarisent des abus attribués aux Wazalendo, et a appelé à distinguer clairement collaboration militaire et responsabilité directe.

Clément Muamba



Riverains et responsables du Parc national des Virunga (PNVi) veulent enterrer la hache de guerre. Ils se sont réunis jeudi 1er août à Kasindi-Lubirigha, cité frontalière de l’Ouganda située à 90 kilomètres de la ville de Beni. 

La rencontre visait à mettre en place des mécanismes de résolution pacifique des conflits autour des limites du parc, notamment au niveau des quartiers Congo ya Sika et Mapathi. 

Les représentants de toutes les couches de la population, les responsables du parc ainsi que les services de l'administration foncière et de sécurité ont pris part à ce dialogue communautaire, organisé par la société civile, en collaboration avec les autorités locales.

 "Comme on a essayé de mettre les fils électriques pour séparer le parc national des Virunga et l'espace occupé par la population, ce qui nous manquait c'est la règlementation réelle de cette situation", a expliqué Arnold Paluku Muvoya, représentant des personnes du troisième âge et l’un des participants.

Avec cette séance de dialogue pour la résolution pacifique des conflits fonciers dans cette partie de Congo ya Sika et de Mapathi, a-t-il espéré, le clame va y être restauré. Selon lui, cette séance de dialogue est pertinente et utile pour la vie de cette population.

"Ma recommandation est que la population soit attentive pour fournir toutes les informations possibles sur les conflits fonciers aux services compétents", a poursuivi Arnold Paluku Muvoya.

radiookapi.net/CC



Le pont Bundwe jeté sur le fleuve Congo dans le territoire de Bukama (Haut-Lomami) s’est affaissé depuis lundi dernier au passage d’un camion surchargé des marchandises. Le trafic est interrompu sur la route nationale numéro 1 à cet endroit et la traversée de la population se fait par pirogue, a indiqué samedi 6 septembre l’administrateur du territoire de Bukama.

L’autorité du territoire précise que ce pont est important car il relie les provinces du grand Katanga à ceux du grand Kasaï. 

radiookapi.net/CC

 
 
 


Junior Makabu a conservé sa ceinture WBC Africa après sa victoire, par abandon au troisième round, face au Ghanéen Dodzi Kemeh la nuit de vendredi 05 à samedi 06 septembre au stade des Martyrs à Kinshasa.

Makabu a commencé timidement le combat devant un public acquis à sa cause Avant la fin du premier round, l’ancien champion du monde a sorti son crochet gauche sur son adversaire. Au deuxième roud, Kemeh n’a pas fléchi, il a donné quelques coup à Makabu. Cependant, Junior est resté stable tout en donnant , lui aussi, des coups au Ghanéen.

C'est au troisième round que le léopard Junior Ilunga Makabu a déployé la puissance de son crochet gauche, enchaînant plusieurs coups sur la tête de Dodzi Kemeh. L’arbitre siffle la fin du troisième round.

A la reprise du quatrième, pendant que Makabu se tenait prêt à en découdre avec lu, Kemeh n’a pas réussi à se relever. Son staff a continué à lui administrer des soins. Hélas, l’homme a tout simplement abandonné.

Avec fierté, Makabu a ainsi conservé sa ceinture WBC Africa, gagnée en décembre 2024 à Kinshasa. Cette victoire permet à Junior Makabu de se classer troisième au raking mondiale. Il est désormais éligible au championnat du monde pour reconquérir la ceinture de champion du monde WBC, qui est vacant.

Le boxeur congolais avait entamé sa préparation par un camp d’entraînement en Roumanie, à la recherche d’un sparring-partner de qualité, avant de poursuivre son travail en Afrique du Sud sous la supervision de son coach congolais, Charles Kisolokele.

Le dernier combat de Junior Makabu remonte au 21 décembre 2024, lorsqu’il avait battu l’Égyptien Wagdy Attia par KO au 3ᵉ round, au Gymnase Jumelé du Stade des Martyrs à Kinshasa.

Avant cette victoire, Makabu avait perdu son titre mondial WBC des poids lourds-légers face à Noel Mikaelian, lors d’un combat disputé à Miami, aux États-Unis, le 4 novembre 2023.

 

radiookapi.net/CC



Plusieurs députés nationaux ont, dans une déclaration faite à Kinshasa vendredi 05 septembre, recommandé au Président de la République de suivre de près la situation actuelle qui prévaut à la chambre basse du parlement. Cette recommandation fait suite aux tentatives de pétition visant le Président de l'Assemblée nationale et ses membres du bureau

Dans leur note, ces députés dont le nombre n'est pas connu font remarquer les risques d'une telle initiative au moment où le pays traverse une période critique au plan sécuritaire. Cette initiative, disent-elles, est de nature à compromettre les efforts du Chef de l'État visant le rétablissement de la paix et de la sécurité sur toute l'étendue de la RDC.

Ces députés dénoncent dès lors une instrumentalisation de certains de leurs collègues députés par des réseaux qui ne visent qu'à déstabiliser le pays. " À tous les députés nationaux de privilégier l'intérêt supérieur de la nation et d'œuvrer pour faire échouer toute initiative de nature à fragiliser la cohésion nationale, Aux forces politiques et sociales d'appuyer sans réserve les efforts de paix et de cohésion nationale", peut-on lire dans le document rendu public.

Enfin, les signataires de ladite déclaration expliquent que les griefs reprochés au Bureau de l'Assemblée nationale sont liés particulièrement à la situation conjoncturelle du pays et ne leur sont pas forcément imputables.

 Grevisse Tekilazaya

 


Un désaveu pour Thabo Mbeki. À la veille de l’ouverture du forum censé rassembler les acteurs de la crise congolaise en Afrique du Sud, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) ont annoncé qu’elles n’y prendraient pas part.

Outre les deux confessions religieuses, l’opposant Martin Fayulu a lui aussi décliné à son tour l’invitation, dénonçant un « flou » organisationnel. Autant de refus qui confortent la position du pouvoir de Félix Tshisekedi, déjà vent debout contre ce rendez-vous jugé « inopportun» par le gouvernement Suminwa.

– Les Églises claquent la porte –

Dans un communiqué conjoint, la CENCO et l’ECC ont confirmé leur absence à la conférence prévue du 3 au 6 septembre sur le sol sud-africain. Les deux organisations, pourtant considérées comme des acteurs centraux du dialogue congolais, estiment que cette initiative extérieure ne saurait se substituer au processus endogène déjà engagé à Kinshasa sous leur impulsion. La non participation des Églises risque d’affaiblir la crédibilité d’un forum que ses promoteurs voulaient inclusif et rassembleur.

– Fayulu dénonce un « flou » et appelle à un dialogue interne –

Peu avant, c’est Martin Fayulu qui a jeté un pavé dans la mare. Dans une correspondance adressée à la Fondation Thabo Mbeki, le leader ECIDE avait motivé son refus par un manque de transparence : « À seulement deux jours de cette rencontre, il apparaît que plusieurs éléments fondamentaux demeurent non communiqués : la liste des participants, les thématiques abordées, l’agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires. Ce flou suscite une certaine perplexité », écrit l’opposant.

Le leader de Lamuka invite, au contraire, les organisateurs à appuyer le processus initié à Kinshasa par les autorités religieuses congolaises. Selon lui, seule une solution « endogène, pacifique et inclusive » peut sortir le pays de ses crises récurrentes.

– Tshisekedi voit sa ligne renforcée –

Ces prises de position rejoignent celle du gouvernement congolais, qui avait déjà rejeté l’invitation de l’ancien président sud-africain. Le porte-parole de l’exécutif, Patrick Muyaya, avait rappelé que ce forum était « inopportun », tout en mettant en cause la personnalité même de Thabo Mbeki, accusé de complaisance envers les agresseurs de la RDC.

Félix Tshisekedi lui-même, lors du congrès de l’Union sacrée tenu samedi dernier à Kinshasa, avait fustigé de telles initiatives « orchestrées par des Congolais inféodés à des agendas étrangers ». Le président avait insisté sur la nécessité de privilégier un dialogue enraciné dans le pays et porté par les forces vives locales.

– L’Envol choisit Pretoria –

Par la voix de son secrétaire général, maître Rodrigue Ramazani, le parti de l’opposition a confirmé sa participation au forum de Pretoria.

« L’Envol y sera, les participants sont connus, le lieu est connu, le sujet est connu, l’agenda est connu. Nous ne trouvons aucun inconvénient d’aller en Afrique du Sud pour rencontrer des Congolais et discuter du Congo », a affirmé M. Ramazani. Prenant ses distances avec le pouvoir, il ajoute : « L’Envol n’étant pas lié par un deal caché avec le président Tshisekedi, nous ne céderons pas à ses caprices. Nous répondrons toujours présent à toute invitation favorisant la paix, l’unité nationale et l’inclusivité ».

 Chrioni Kibungu



La vedette internationale de la musique Nathalie Makoma, originaire de la République démocratique du Congo (#RDC), a signé son retour dans la musique gospel avec un nouvel album intitulé « Nandimi » (je crois), après une brève carrière solo dans la « Pop music », a annoncé la chanteuse sur son compte officiel.

« Ce concert-évenement au Dôme de paris, s’inscrit dans une tournée internationale du groupe Makoma sous le label français « The Lion Records ». Il constituera le point de départ d’une nouvelle étape de ma carrière après plusieurs années consacrées à la pop music. Dieu m’appelle pour que je retourne chanter pour lui et j’ai dit Oui. I am a strong est la chanson qui figurera dans mon album gospel intitulé Nandimi», a expliqué Nathalie Makoma dans une vidéo.

Membre fondatrice du groupe Makoma en 2000 avec ses frères et sœurs, Nathalie Makoma s’en était séparée en 2004 pour poursuivre une carrière solo à Londres. Réconciliée en 2025 avec les autres membres originels du groupe Annie, Pengani, Martin et Douma Makoma elle a indiqué aborder cette nouvelle aventure avec maturité et reconnaissance envers ses fans.

« Le concert de Paris ouvrira une série de productions prévues dans plusieurs capitales du monde, signe du grand retour de Nathalie Makoma sur la scène gospel internationale», a-t-elle conclu.

ACP/C.L./CC



Après la vague de pétitions ayant visé le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et son bureau, c’est désormais au tour des sénateurs d’être dans la tourmente.

Selon le sénateur UDPS Afani Idrissa Mangala, plus de 70 signatures ont déjà été recueillies pour une pétition dénonçant la “gestion opaque” du bureau du Sénat, dont fait partie le Premier ministre Sama Lukonde.

Ce document est prévu pour être déposé le 15 septembre prochain, dans un contexte de tensions politiques croissantes en République démocratique du Congo (RDC).

“Nous avons constaté de nombreuses irrégularités et un manque de transparence dans la gestion du Sénat. C’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer cette pétition”, a expliqué le sénateur Mangala.

Les signataires de ce texte accusent notamment les membres du bureau sénatorial, dont le Premier ministre Lukonde, de prises de décisions opaques et d’utilisation abusive des deniers publics.

Cette nouvelle salve de pétitions visant les plus hautes instances parlementaires intervient quelques mois seulement après la mobilisation contre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Ces nouvelles accusations à l’encontre du Sénat risquent d’aggraver encore davantage la crise politique en RDC, alors que le pays fait face à de nombreux défis sécuritaires et économiques.

Le dépôt de cette pétition le 15 septembre prochain sera donc très attendu, tant les enjeux de transparence et de bonne gouvernance sont cruciaux pour l’avenir du pays.
 
mbote/CC


La ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté a, au cours d'un breifing press co-animé le jeudi 4 septembre 2025 avec le ministre de la Communication et médias, réagi à la polémique sur la note circulaire ordonnant le maintien des filles enceintes à l'école.

D'après Raïssa Malu, son ministère a simplement voulu éviter une peine de plus à la fille victime, mais aussi respecter la loi.

« Ce qu'a voulu rappeler la note circulaire du ministère, ce que nous ne pouvons pas appliquer de double peine, nous voulons respecter la loi. La constitution dit qu'il faut une éducation pour tous. Nous ne pouvons pas mettre à l'écart nos filles par ce qu'elles seraient tombées enceintes. Maintenant, il faudrait des mesures d'accompagnement. Nous avons mis en place une commission qui soit diversifiée, interministérielle, avec les partenaires pour les accompagner. Il faut qu'il y ait une éducation à la sexualité, il faut que nous luttions contre les violences basées sur le genre pour que ce phénomène s'arrête. Nos filles doivent être à l'école et y rester le plus tard possible », a-t-elle expliqué.

Cette mesure n'est pas un hasard. La ministre de l'Éducation nationale l'a justifiée par des données statistiques relevant de l'abandon scolaire par les filles et aussi par  l'enquête démographique de santé récente.

« On sait que 30 à 40% des filles abandonnent l'école après le primaire et c'est justement la grossesse qui est citée comme étant la cause d'abandon scolaire. L'enquête démographique de santé 2023-2024 nous dit qu'une femme enceinte de 15 à 19 sur 5 soit 20%  ont déjà été enceinte à cet âge là , soit 25% en milieu rural et 13% en milieu urbain. Ce qui est encore plus dramatique, c'est au niveau du risque vital. Sur l'ensemble des décès maternels enregistrés, 29% concernent les adolescentes. Ça signifie que sur l'ensemble des femmes qui décèdent parce qu'elles sont enceintes, on a 29% qui sont des adolescentes. Si je vous partage ces statistiques, c'est parce que nous ne voulons précisément pas que nos adolescentes tombent enceintes », a-t-elle fait savoir.

S'appuyant toujours sur ces données, Raïssa Malu a également noté que la plupart de ces grossesses arrivent après les viols ou des violences, dont les auteurs sont adultes.

Quant aux écoles qui se sont opposées à cette note depuis sa publication, la ministre de l'Éducation nationale a tenu à préciser que ces établissements scolaires étaient consultés au préalable avant la mise en circulation de ce document. Elle a ajouté que des mesures d'accompagnement sont mises en place pour encadrer ladite note circulaire, notamment la réforme des programmes d'éducation à la vie courante qui vont être testés cette année scolaire.

Ce programme, qui va s'exécuter avec le concours du ministère de la Santé, cible 10 provinces, notamment Kinshasa et Kasaï. Il va se concentrer sur une éducation sexuelle complète et une éducation à la santé sexuelle et reproductive.

Christel Insiwe

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