Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo et siège des institutions connaît une augmentation significative" des cas de choléra, particulièrement depuis fin avril et début mai 2025 intégrant la catégorie des provinces les plus touchées. La situation demeure préoccupante, avec une propagation touchant plusieurs zones de santé que compte la ville de Kinshasa.
Le député national Tony Mwaba Kazadi a réagi à la lettre ouverte de l’ancien ministre Thomas Luhaka, qui critiquait l’Accord de Washington signé entre la RDC et le Rwanda. Tout en assumant pleinement sa prise de parole dans un contexte de guerre, Tony Mwaba défend l’accord comme un outil diplomatique stratégique.
Au-delà des aspects juridiques, le député dénonce un discours qu’il juge déséquilibré et politiquement orienté, pointant l'absence de toute condamnation claire du rôle du Rwanda dans l'agression armée que subit la RDC. Il accuse Thomas Luhaka de fragiliser l’unité nationale et d’adopter une posture qui, sous couvert d’objectivité intellectuelle, pourrait servir des intérêts politiques.
Pour Tony Mwaba, la véritable urgence est de fédérer toutes les énergies autour d’un objectif commun : restaurer la paix et préserver la souveraineté du pays. Il appelle à sortir de la logique de dénonciation stérile pour privilégier des contributions constructives, affirmant que le plus grand danger pour le Congo n’est pas l’ennemi extérieur, mais la division de ses propres fils et filles.
Tony Mwaba rappelle que la Résolution 2773, adoptée à l’unanimité le 21 février 2025 par le Conseil de sécurité, exige explicitement le retrait immédiat des troupes rwandaises (RDF) du territoire congolais. Selon lui, l’Accord de Washington ne contredit en rien cette résolution ; au contraire, il en constitue une déclinaison concrète sur le terrain. « Il ne s’agit nullement d’un bradage, mais d’un acte de diplomatie intelligente, conforme au droit international et adapté au rapport de force du moment », écrit-il.
Le député reproche à Thomas Luhaka une prise de position unilatérale, pointant exclusivement la responsabilité du gouvernement congolais, tout en gardant le silence sur les exactions du Rwanda et du M23.
"Excellence, vous n’avez cessé dans votre lettre de mettre en cause les efforts du gouvernement sans jamais rappeler et c’est là une omission qui ne saurait passer inaperçue le rôle du Rwanda comme agresseur. Vous critiquez avec vigueur la RDC, son gouvernement, ses choix diplomatiques, ses institutions, mais pas une ligne sur Kigali, ni sur Paul Kagame, ni sur les atrocités commises par le M23 ou le soutien rwandais dénoncé dans les rapports onusiens successifs," dit-il.
Il estime que cette posture, présentée comme de l’“honnêteté intellectuelle”, ressemble davantage à une démarche politique opportuniste, surtout dans un contexte de guerre où l’unité nationale devrait primer sur les clivages partisans.
Contrairement à l’analyse de Thomas Luhaka, Tony Mwaba affirme que l’Accord de Washington est un pas en avant sur la scène diplomatique : Il maintient la pression internationale sur le Rwanda à travers un cadre formel. Il fixe un calendrier clair pour les engagements mutuels.
Il implique des garants de poids comme les États-Unis et le Qatar. Il confère une légitimité nouvelle aux revendications sécuritaires de la RDC. Pour le député, il s’agit d’un outil de paix, et non d’un acte de faiblesse.
"Il ne s’agit donc nullement d’un “bradage”, mais d’une diplomatie intelligente, cohérente avec les textes contraignants du droit international public, mais adaptée au rapport de force actuelle, et centrée sur la paix effective", a-t-il indiqué.
En conclusion, Tony Mwaba invite l'ancien ministre à prendre part à la dynamique de paix plutôt que d’enrayer les efforts en cours par des attaques publiques contre son propre pays. « Le véritable ennemi du Congo, ce n’est ni le Rwanda ni le M23. C’est la division de ses fils et filles », écrit-il, en appelant à une synergie patriotique pour faire front à l’agression extérieure.
Serge Mavungu
Les Léopards dames de la RDC menacent de boycotter leur premier match face aux Lionnes de la Teranga, prévu ce dimanche 6 juillet, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2025.
Selon des sources sur place, les joueuses congolaises ont refusé de s’entraîner la veille de cette rencontre inaugurale du groupe A, pour protester contre le non-paiement de leurs primes de qualification.
La CAN féminine 2025 se déroule du 5 au 26 juillet au Maroc. La RDC évolue dans le groupe A aux côtés du pays hôte, du Sénégal et de la Zambie.
En cas de boycott, la RDC perdrait le match par forfait et s’exposerait à de lourdes sanctions de la part de la Confédération africaine de football (CAF), notamment des amendes et une possible exclusion des prochaines éditions.
radiookapi.net/CC
Le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a réagi, samedi 5 juillet sur les ondes de Radio Okapi, a la récente sorti médiatique du président rwandais, Paul Kagame. Il estime que les mensonges répétés de ce dernier sur la présence de ses troupes en RDC « commencent à toucher à leur fin ».
Une semaine après la signature de l’accord de paix RDC-Rwanda à Washington, le président rwandais a critiqué ouvertement le régime de Kinshasa sur plusieurs dossiers et nié la présence de ses troupes sur le sol congolais.
Patrick Muyaya regrette que Paul Kagame cherche, à travers sa sortie médiatique, à détourner l’attention des Congolais, qui attendent la mise en œuvre effective de l’accord de paix :
« Ses mensonges répétés commencent à toucher à leur fin. Comment vous pouvez constamment nier les activités illicites dans l’Est de la RDC, alors que nous avons été a table et nous avons signé l’accord (de paix RDC-Rwanda, le 27 juin à Washington sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique)? On ne peut pas signer l’accord lorsqu’on n’a pas été engagé dans un conflit ».
Le chef de l’État rwandais n’a aucune leçon de démocratie à donner, a-t-il poursuivi, tant que son pays ne garantit pas la pluralité politique, ni la liberté médiatique et non plus le respect des droits de l'homme.
Cinq axes principaux
Sous l’égide du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, l’accord de paix RDC-Rwanda a été conclu le vendredi 27 juin à Washington (USA), pour mettre fin à un conflit vieux de trois décennies entre les deux pays. Il a été signé par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères, et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais.
Le texte avait été paraphé le 18 juin 2025 à Washington par les experts congolais et rwandais et comprend cinq dispositions principales :
- le respect de l’intégrité territoriale
- la cessation des hostilités
- le désengagement
- le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques
- la création d’un cadre d’intégration économique régional, dans lequel Kinshasa et Kigali s’accordent à lancer ou à renforcer leur coopération.
Deux femmes congolaises se sont illustrées cette semaine dans le domaine du sport, chacune dans un registre distinct. À Kinshasa, Me Belinda Luntadila a été nommée présidente du Comité de normalisation de la Fédération congolaise de football association (Fécofa) par la FIFA. Elle devient ainsi la première femme à diriger cette instance depuis sa création. En France, la basketteuse internationale Mariana Muadi Bulabula a prolongé son contrat avec Montbrisson (D2), après une saison remarquée.
Belinda Luntadila : une première à la tête de la Fécofa
Juriste de formation, avocate au barreau de Kinshasa/Matete et membre du Conseil de l’ordre, Me Belinda Luntadila Nzuzi a été désignée le 3 juillet par la FIFA à la présidence du Comité de normalisation de la Fécofa. Sa mission principale consistera à conduire la fédération vers une assemblée générale élective d’ici au 31 décembre 2025.
Déjà active au sein des instances internationales, notamment comme membre de la Commission juridique de la FIFA et présidente du panel d’experts électoraux de la Fécofa, Me Luntadila a été choisie pour son expérience en matière de gouvernance, de droit sportif et d’encadrement des processus électoraux. Sa nomination intervient dans un contexte de réforme institutionnelle et de transition au sein de la fédération congolaise.
Mariana Muadi Bulabula : une saison prolongée à Montbrisson
En France, l’internationale congolaise Mariana Muadi Bulabula a officialisé la prolongation de son contrat avec le club de Montbrisson, en deuxième division. Recrutée l’an dernier, la joueuse de 29 ans s’est imposée dès sa première saison comme l’une des pièces maîtresses de l’effectif. Elle a notamment terminé meilleure rebondeuse du championnat, avec une moyenne de 15,3 points, 11,3 rebonds et 1,1 passe décisive par match.
Formée au sein de clubs congolais tels que V.Club et la CNSS, l’athlète a également évolué en Afrique de l’Est et de l’Ouest avant de rejoindre l’Europe. Son apport a permis à Montbrisson d’atteindre pour la première fois la finale de montée. Le club a confirmé sa volonté de poursuivre l’aventure avec elle pour la saison 2025–2026.
Regards croisés
Les parcours respectifs de Me Belinda Luntadila et de Mariana Muadi Bulabula témoignent d’une présence féminine de plus en plus affirmée dans le paysage sportif congolais, tant au niveau institutionnel que sur le terrain.
Si la première occupe désormais un poste clé dans la gouvernance du football national, la seconde poursuit son développement sportif dans un championnat européen compétitif. Ces trajectoires illustrent, chacune à leur manière, les dynamiques en cours autour de la place des femmes dans le sport, entre responsabilité, performance et reconnaissance.
Nancy Clémence Tshimueneka
Face à ce tableau préoccupant, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a appelé à une mobilisation nationale "lucide" et "résolue" sous la coordination de la première ministre, il a instruit le gouvernement à travers le ministère de l'intérieur, de l'environnement, des ressources hydrauliques et électricité, de la santé, des affaires sociales, de la communication et des médias en concertation avec son cabinet et le gouvernement provincial de Kinshasa à prendre sans délai les mesures suivantes :
"L'activation immédiate du plan de contingence en associant étroitement la division provinciale de la Santé ; le déploiement rapide des équipes médicales, des stocks des intrants essentiels et des centres de traitement mobile dans les zones les plus affectées, la désinfection systématique des points d'eau, les marchés, des écoles et autres lieux de forte fréquentation, la distribution massive d'eau potable, des kits d'hygiène et des produits de traitement d'eau dans les quartiers vulnérables, le renforcement de la surveillance épidémiologique, du dépistage communautaire et de la communication de proximité afin de sensibiliser les populations de lutter contre les rumeurs et de favoriser une adhésion collective aux consignes sanitaires", rapporte le compte rendu de la 50e réunion du conseil des ministres.
D'après le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement, Félix Tshisekedi recommande également "la coordination renforcée avec les partenaires techniques et financiers en particulier ceux de l'OMS, de l'UNICEF, Médecin Sans Frontière et les agences humanitaires pour mobiliser un soutien logistique, financier et opérationnel à la hauteur de la gravité de la situation. Il dit attendre "un rapport particulier sur l'évolution de la situation de la part du ministre ayant dans ses attributions la Santé, Hygiène et Prévoyance Sociale.
D'après le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, l'épidémie de choléra frappe actuellement dans la ville province de Kinshasa exposant gravement la santé des concitoyens en particulier dans les quartiers les plus défavorisés. En ce moment de détresse, il a adressé toute sa solidarité aux familles endeuillées ou touchées par la maladie et il a rendu un hommage appuyé au personnel soignant, aux équipes de première ligne et aux agents communautaires qui avec courage et abnégation s'emploient à sauver des vies.
"Cette flambée épidémique n'est pas seulement une urgence sanitaire, elle est le symptôme d'un enchaînement des vulnérabilités accumulées notamment avec les inondations récentes qui ont gravement détériorée les infrastructures d'assainissement, contaminer les sources d'eau potable et déplacer de milliers de personnes les exposant à des conditions de promiscuité et d'insalubrité qui favorisent la propagation du choléra", a fait savoir Félix Tshisekedi dans sa communication.
Le dernier bulletin épidémiologique fait état d'une progression alarmante. "Rien que pour la semaine du 23 au 29 juin 2025, 4 nouvelles zones de santé ont enregistré des cas de choléra portant à 25 le nombre total des zones touchées sur les 35 que compte la capitale Kinshasa. Nos capacités hospitalières et funéraires sont sous fortes tensions et la menace d'une épidémie généralisée notamment dans les camps des sinistrés se dessinent" a fait remarquer le Président Félix Tshisekedi dans le compte rendu de la réunion.
Les zones de santé de Limete, Makala et Kokolo sont les plus touchées. Entre-temps, les prestataires font face au manque de moyens logistiques et d'intrants pour la prise en charge dans plusieurs centres de prise en charge. La République démocratique du Congo (RDC) est frappée par l'épidémie de choléra et plus de 30 000 cas ont été recensés depuis le début de l’année 2025.
Clément MUAMBA
Après l'accord de Washington entre Kinshasa et Kigali, un nouveau cycle de négociations entre les délégués du gouvernement congolais et ceux de la rébellion de l'AFC/M23 va bientôt commencer à Doha sous la médiation du Qatar.
Massad Fares Boulos, conseiller principal pour l'Afrique du département d'État des États-Unis qui l'a annoncé, émet le vœu de voir ce nouveau cycle de discussions aboutir à la signature de l'accord de paix en vue de mettre fin aux hostilités dans l'Est de la RDC.
" Comme vous le savez, les pourparlers de Doha se déroulent maintenant depuis plusieurs semaines. En ce moment même, ils sont prêts pour commencer un nouveau cycle de négociations et nous espérons que ce cycle là est une fin qui soit positive et que ce soit le dernier cycle de négociations. Les deux parties c'est-à-dire le M23 et le gouvernement de la RDC se sont mis d'accord déjà pour une version finale d'un accord qui, nous l'espérons, sera fin prêt durant cette réunion à venir qui se déroulera probablement cette semaine ", a déclaré ce proche de Donald Trump et de Marco Rubio jeudi 3 juillet sur France 24.
Pour Massad Fares Boulos, cette prochaine étape connaîtra également la participation de plusieurs officiels. À l'en croire, ils ont reçu des assurances de la part de Kigali pour un atterrissage apaisé dans ces discussions.
" Et cette fois-ci, les pays seront représentés par des officiels avec plus d’importance de la part des deux parties. Nous allons participer comme lors des sessions précédentes. Nous avons le soutien plein et entier du Rwanda, du Président Paul Kagame pour nous assurer que ce soit un succès ", a-t-il fait savoir.
La RDC et le Rwanda ont signé, vendredi 27 juin, sous les auspices des États-Unis, un accord de paix. Cet accord vise à mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC, qui a fait des milliers de morts et déplacés. Cet accord, que l'administration Trump ne cesse de célébrer, a pour soubassement la déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays. Il comprend des dispositions sur « le respect de l'intégrité territoriale et l'arrêt des hostilités » dans l'est de la RDC marquée par les offensives menées par la rébellion de l'AFC/M23 soutenue par le Rwanda.
Dans le même registre, cet accord comprend également des dispositions sur « le désengagement, le désarmement et l'intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques », ainsi qu'un « mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité ». Si Washington a « mené les négociations entre Kinshasa et Kigali, le Qatar va s'occuper « des négociations entre le gouvernement congolais et le M23 ».
Clément MUAMBA
Jean-Florent Ibenge rejoint officiellement la formation de Azam FC (D1 Tanzanie). La nouvelle a été annoncée par le club sur ses réseaux sociaux.
C'est un nouveau challenge qui démarre pour le technicien congolais qui arrive dans une équipe ambitieuse et qui est surtout en quête d'un positionnement efficace. L'ancien entraîneur de V.Club sait qu'il est très attendu et qu'il va être obligé de relever un vrai défi. Il arrive dans un championnat en plein essor depuis quelques saisons et qui a placé deux clubs en finale en Coupe de la Confédération lors de trois dernières saisons.
Il y a quelques jours, il n'avait pas renouvelé son contrat avec Al Hilal Omdurman où il aura passé trois saisons. Le technicien congolais est arrivé en août 2022 en provenance de la Renaissance de Berkane (D1 Maroc). Il est arrivé avec pleines d’ambitions et le club lui a offert les moyens nécessaires pour bâtir une équipe compétitive. Ce qu’il a réussi à faire bien évidemment en allant chercher le titre dès sa 1ère saison. Mais c’est de la 2ème saison que tout va basculer avec la situation politique au Soudan qui va faire baisser l’équipe. Mais malgré cela, il est resté pour respecter son contrat en dépit des nombreuses sollicitations dont il est l’objet comme toujours.
Cette saison, pour garder l’équipe en forme, elle a intégré le championnat mauritanien et tout s’est bien passé avec un titre d’honneur de champion mais surtout une très bonne participation à la phase des groupes de la Ligue Africaine des Champions avec un quart de finale au bout.
Michel TOBO
Le Basketball Club Hatari a décroché son ticket pour les demi-finales de la phase des playoffs du championnat de la Ligue provinciale de baseball de Kinshasa (Liprobakin) chez les dames, en dominant (71-27) le BC Raphaël ce samedi 5 juillet sur le parquet du gymnase du stade des Martyrs. Cette équipe avait déjà remporté le match aller en s'imposant 79-37.
Les blancs, jaunes et noirs, emmenés par Mbombo K, ont réalisé une prestation remarquable en inscrivant 15 points et 12 rebonds pour cette manche retour, ce qui les rapproche encore plus de la finale de ce tournoi. Elles n'ont pas forcément eu à puiser dans leurs énergies pour éliminer le BC Raphaël et confirmer leur position dans le dernier carré.
Les Hatariennes ont largement dominé leur sujet, qui s'est retrouvé submergé avec des scores de 6-25, 6-14, 11-16 et 4-16. Cette victoire permet à l'équipe d'Hatari d'atteindre les demi-finales de ce tournoi.
Elle affrontera le BC V.Club lors de cette demi-finale pour essayer de se hisser jusqu'au dernier carré de cette compétition.
Fiston MOKILI
Deux incidents sécuritaires distincts ont troublé la quiétude des habitants de Goma ce jeudi matin 3 juillet, plongeant plusieurs quartiers de la ville dans l’inquiétude. À Himbi, des commerçants ont été braqués par des hommes armés non identifiés, tandis qu’à Kyeshero, les rebelles du M23/AFC ont mené une vaste opération de bouclage près du marché public de Kituku, interpellant plusieurs personnes.
Braquage matinal à Himbi
L’incident s’est produit vers 7h20 sur l’avenue du Musée, plus précisément sur l’axe dit « Entrée Président – Musée ». Des hommes armés ont pris pour cible au moins deux cambistes et revendeurs de carburant, qu’ils ont dépouillés de leur argent et de leurs téléphones portables sous la menace d’armes à feu.
Les assaillants, non identifiés, ont ensuite pris la fuite en tirant plusieurs coups de feu en l’air pour semer la panique, selon des témoins. Aucun blessé n’a été signalé, mais les riverains restent sous le choc.
Parallèlement, dès 6h00 locales, des éléments du M23/AFC ont encerclé les abords du marché public de Kituku, dans le quartier Kyeshero. Selon des sources locales, une dizaine de personnes, en majorité des hommes, ont été interpellées durant cette opération, présentée par les rebelles comme une réaction face aux cas croissants d’insécurité et à la présence présumée d’hommes armés dans la zone.
Les détenus ont d’abord été conduits vers un site d’identification, où des cadres de base ont été sollicités pour attester ou non de leur identité. La plupart des interpellés ont été relâchés, mais au moins cinq personnes ont été transférées dans un lieu de détention par les forces rebelles.
Des incidents en série qui inquiètent
Ces événements interviennent dans un climat sécuritaire déjà tendu à Goma et ses environs, marqué par la présence du M23/AFC dans plusieurs localités du Nord-Kivu. Des organisations de la société civile ont exprimé leur inquiétude face à la fréquence des bouclages, ainsi qu’au manque de transparence sur le traitement réservé aux personnes arrêtées.
La population, quant à elle, continue de vivre dans la crainte, appelant à un retour rapide des autorités étatiques dans ces zones et au renforcement de la protection des civils.
radiookapi.net/CC
La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a procédé à la nomination d’une nouvelle équipe à la tête du Comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa). La décision a été communiqué ce jeudi 3 juillet aux concernés.
Cette nouvelle équipe sera désormais dirigée par madame Belinda Lutundila Nzuzi comme présidente et sera assistée de monsieur Honoré Loango Baendafe comme vice-président, qui était membre de la précédente équipe et de madame Lisette Mavungu comme membre. Ils remplacent respectivement Dieudonné Sambi Nsele Lutu (président), Guy Kabeya Muana Kalala (vice-président), Sabin Mashini (membre). Cette équipe a maintenant jusqu’au 31 décembre de cette année la mission d’organiser les élections au sein de cette instance.
Pour rappel, la FIFA a mis la Fécofa sous tutelle depuis le 23 avril 2023 après le départ de Constant Omari Selemani pour tenter de remettre de l’ordre dans cette instance. Ce comité aura pour principale mission, hormis de gérer les affaires courantes de la Fécofa, veiller au bon déroulement du processus électoral déjà enclenché jusqu’à l’élection du nouveau comité exécutif.
Michel TOBO