Le bourgmestre de la commune de Ngaba, Aimé-Francis Lolinga, était dans la nuit de ce mercredi 16 Octobre 2024, dans les rues de sa municipalité, afin de prendre part à l'opération de salubrité.

S'inscrivant dans la logique du leitmotiv du Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, sous le slogan Kinshasa ezo bonga, la population de Ngaba, accompagnée du numéro 1 de sa municipalité, n'a pas abdiqué. Vêtu des salopettes comme tenue de travail, le bourgmestre Lolinga s'est montré déterminé à marquer d'une emprunte indélébile sa juridiction, avec un coup de bèche contre toute ordure qui détruit l'environnement de la commune de Ngaba. "J'ai toujours préféré travailler la nuit, parce qu'il y a moins de circulation et on peut travailler tranquillement. Cela, pour éviter les débordements des gens avec tous les marchés pirates. Cela nous permet de faire un travail efficient", a déclaré Aimé-Francis Lolinga.

Même si "Kinshasa ezo Bonga" est un concept comme tous les autres que la ville province a connus par le passé, le numéro 1 de Ngaba estime que la différence devra résider au niveau des actions à mener sur le terrain.

"Kin ezo bongo est un slogan comme il y en a eu tant d'autres. Le travail reste le même. Notre travail est de faire de notre mieux pour que notre milieu soit assaini. Le plus important est qu'avec le nouveau Gouverneur, on se sent soutenu. Voilà pourquoi nous avons commencé par curer la rivière Yolo, qui sépare Lemba de Ngaba. On ne peut que féliciter ces initiatives encourageantes", précise Aimé-Francis Lolinga.

Interrogé sur les stratégies mises en œuvre pour la réussite de l'opération, Aimé-Francis Lolinga soutient qu'il ne "va pas inventer la roue. Nous, on a toujours travaillé la nuit, parce qu'on considère qu'en ce moment-là, on peut vraiment bien travailler et évacuer directement les immondices".

L'insalubrité étant devenue un fléau qui inquiète plus d'un dans la commune de Ngaba, les mamans vendeuses du marché pirate près de la maison communale se sont, elles aussi, lancées aux côtés de leur bourgmestre, pour l'encourager à ne pas baisser les bras. 

"Je remercie notre Bourgmestre, et nous l'encourageons dans sa volonté de redorer l'image de la commune de Ngaba par le salongo. Avec lui, c'est l'amour de notre commune. Voilà pourquoi, main dans la main, nous sommes en ce lieu pour lutter contre l'insalubrité à Ngaba. Cette fois-ci, nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout. Nous n'avons peur de rien. Pour preuve, nous voici à presque minuit, sous la belle étoile, luttant contre l'insalubrité qui est devenue un fléau pour la ville de Kinshasa, connue jadis, Kinshasa la belle", a soutenu maman Junette, participante au salongo initié par la commune de Ngaba.

Notez que la commune de Ngaba fait partie des municipalités marécageuses de la ville-province de Kinshasa. D'où, la nécessité de pérenniser les opérations de salubrité.

Don Benjamin Makolo



La Chambre basse du Parlement a procédé, jeudi 17 octobre 2024, à l'installation officielle de ses différentes commissions mises en place, et ce, sous la conduite du Premier-vice président de l'Assemblée nationale, Isaac Jean Claude Tshilumbayi. 

En effet, le Bureau de l'Assemblée nationale a procédé à l'installation effective de ses dix commissions permanentes, dont les membres des Bureaux respectifs ont été investis par la longue plénière intervenue du mercredi 16, à 13h jusqu'au jeudi 17 octobre 2024, à 4h du matin.

Le Premier Vice-président de l'Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi a installé les Bureaux de trois commissions, notamment la commission Économique, financière et contrôle budgétaire, qui sera dirigée par le Député national Guy Mafuta Kabongo.

Cette commission a un rôle très important à jouer pendant cette session budgétaire, en vue de doter le Gouvernement de la République d'un Budget conséquent, pour lui permettre de faire face à plusieurs besoins d'État.

Juste après l'ECOFIN, le Premier Vice-président a installé la commission PAJ, qui a une grande responsabilité face aux impératifs politiques du pays.

Il s'en est suivi l'installation de la commission des Droits de l'homme que dirige l'opposition parlementaire.

Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli Esengekeli a, quant à lui, installé le Bureau de la commission Suivi et évaluation, qui a pour objectif de faire les suivis des travaux parlementaires, afin de s'assurer de leur mise en application.

Vient ensuite l'installation de la commission des Affaires étrangères, pour clôturer, enfin, par l'installation de la commission Défense et Sécurité, où lui-même, le Rapporteur de cette chambre, est membre. Le président de cette commission, le député national Rubins Mikindo Muhima a expliqué que ce sont les impératifs sécuritaires qui font partie des matières à traiter par sa commission.

Le 2è Vice-président Christophe Mboso a, pour sa part, installé les commissions Environnement et Ressources naturelles et Aménagement du territoire, Infrastructures et NTIC.

La Rapporteure Adjointe, elle, s'est chargée de l'installation des commissions Sociale et Culture ainsi que l'Égalité de chances, Famille et Enfant. 

Il importe de souligner que, c'est un pari gagné pour le Bureau Kamerhe, qui vient, enfin, de doter l'Assemblée nationale de ses organes pour son bon fonctionnement dans la production législative et le contrôle parlementaire.

radiookapi.net/CC



Le chanteur Innoss'b et son groupe musical vont se produire, ce vendredi 18 octobre 2024, à l'Institut français de Kinshasa, "Halle de la Gombe". Le spectacle va débuter à 15h00, heure locale.

Celui qu'on appelle affectueusement "Tigre" tient à offrir à plus de 1.000 personnes, un spectacle de qualité dans cette salle historique de l'académie française, et exhorte ses fanatiques au respect de l'heure.

Innoss'b va relever le défi de l'Institut français de Kinshasa, 5 mois après son concert VIP, au Capitole de l'hôtel Rotana. Plusieurs artistes ont répondu présents à ce rendez-vous, entre autres Koffi Olomide, Claudia Bakisa, et Herman Amisi.

Pour rappel, le natif de Goma a dévoilé, vendredi 29 mars dernier, un EP intitulé "Calcul", sur toutes les plateformes musicales de téléchargement et de streaming. L'EP contient 5 titres. Il s'agit, entre autres, de "Chantier", "Bango te", "Bilan zéro", "Sete", et "Number one", en collaboration avec le chanteur nigérian "Reekado Banks".

Gratis Makabi



Les activités reprennent timidement au marché Kitutu, à Goma (Nord-Kivu), deux semaines après le naufrage du MV Merdi sur le lac Kivu.

Ce jeudi 17 octobre, les activités ont tourné au ralenti dans ce lieu de négoce alors qu’il a toujours été mouvementé.

Les étals sont moins fournis, les marchands restent profondément marqués par cet événement douloureux.

Mariam Mirindi, responsable du secteur agricole au sein du marché, explique les raisons :

« Depuis le naufrage, nous avions du mal à trouver des marchandises. Les gens craignent de prendre le lac. Avant, chaque boat était bien chargé des produits vivriers, mais aujourd’hui, nombreux n’ont pas encore repris leurs activités. Donc nous avons du mal à trouver la marchandise comme avant ».

Pour sa part, le secrétaire de l’administrateur du marché de Kitutu, Bahati Prince, a indiqué que seuls quelques armateurs sont actifs sur le lac depuis le naufrage :

« Avant le naufrage, on enregistrait même plus de six bateaux, mais comme aujourd’hui, nous enregistrons seulement deux bateaux qui sont arrivés. Et les boats qui nous ravitaillaient en différents produits vivriers, ici au quai, c’était plein. Mais aujourd’hui, on est en train d’enregistrer 9 alors qu’ils arrivaient a 30 ; la raison est que les propriétaires sont toujours en deuil ». 

Face à la pénurie de produits, certains marchands n'ont d'autre choix que de s'approvisionner au Rwanda. C’est pourquoi ils réclament avec insistance la réouverture de la route Goma-Minova.

Il faut rappeler que les victimes du naufrage étaient à la fois leurs fournisseurs et leurs clients.

Les marchands de Kituku luttent pour garder le moral et continuer à survivre malgré les conséquences du naufrage.

radiookapi.net/CC



Les médicament antirétroviraux, qui traitent les patients atteints de VIH-SIDA, restent accessibles malgré l'insécurité et les déplacements forcés des populations, dans les régions de Beni, Lubero et Butembo, dans la province du Nord-Kivu. La disponibilité de ces médicaments essentiels offre un immense soulagement aux séropositifs de cette région du Nord Kivu.

Contrairement à d'autres régions où les ruptures de stock d'antirétroviraux constituent un problème majeur, à Beni, Butembo et Lubero, l'approvisionnement en médicaments est relativement stable. Plusieurs centres de santé sont régulièrement ravitaillés, ce qui permet aux patients séropositifs de suivre leur traitement sans interruption. Voici le témoignage d'une femme, sous traitement antirétroviral depuis 14 ans : 

 « J'étais devenue très affaiblie, je ne pesais plus que 25 kg. En 2010, quand j'ai appris que j'avais le VIH/SIDA, j'ai commencé le traitement antirétroviral. Les médicaments sont toujours disponibles. Aujourd'hui, je suis un exemple vivant : je suis forte, je peux travailler. » 

Cet accès régulier aux traitements est le résultat des efforts constants des autorités sanitaires, bien que la guerre ait rendu la région difficile d’accès. Un autre patient raconte son expérience : 

 « Aujourd’hui nous sommes en 2024 , bientôt 20 ans que je vis avec le VIH . J’avais 38 Kg quand j’ai commencé à prendre les ARV , actuellement j’ai 55 Kg que j’avais perdu à cause de l’état maladie du VIH . Les médicaments sont disponibles dans toutes les structures ou je suis pris en charge ».

L'accès constant aux traitements antirétroviraux permet à de nombreux patients de retrouver force et espoir, bien qu’ils doivent faire face à une autre bataille : la stigmatisation et le rejet social. 

radiookapi.net/CC



Les délégués des syndicats des enseignants du ministère de l'éducation nationale prendront part aux travaux de la Commission Économie et Finances lors de l'examen du projet de loi des finances de l'exercice 2025 à l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite par Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement,  lors de l'examen du projet de loi portant reddition des comptes de l'exercice 2023 et le projet de loi des finances rectificative pour l'exercice 2024.

"Je voudrais donc informer les enseignants qui nous suivent que leurs syndicats seront représentés à la Commission Ecofin pour qu'ils voient ce qu'on appelle la contrainte budgétaire. Ils ne sont pas les seuls secteurs de la vie nationale. Il y en a beaucoup, à l'époque, on avait fait venir l'Apukin et les magistrats", dit Vital Kamerhe.

Cette annonce faisait suite à sa rencontre avant la plénière avec la ministre d'État de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu. 

"Les enseignants se plaignent sérieusement et il était question que vous et nous, soyons encerclés ici aujourd'hui. C'est très sérieux parce que les enseignants pensent que c'est à la ministre de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté de changer leurs salaires", a indiqué Kamerhe.

La rentrée scolaire pour l’année 2024-2025 a été lancée depuis le 2 septembre dernier. Cependant, dans plusieurs provinces, à Kinshasa y compris, des mouvements de grève persistent malgré la récente signature des accords de Bibwa entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Les grévistes estiment que le montant ajouté aux salaires des enseignants à la suite de ces accords est insuffisant. Près d'un mois après, sur instruction de la première ministre Judith Suminwa, la ministre d'État chargée de l'éducation nationale Raïssa Malu avait trouvé un accord avec les syndicalistes réticents du dernier accord de Bibwa et ces derniers avaient appelé à la reprise des cours. Malgré ces appels, dans certains coins du pays, les cours n'ont toujours  pas repris.

Clément MUAMBA



Devant l'Assemblée nationale, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présenté un bilan détaillé de l'exécution du budget du pays pour l'année 2023. Si le budget affiche des résultats proches des objectifs fixés, la situation économique reste marquée par des défis significatifs, comme l'inflation élevée et la dépréciation de la monnaie locale.

Le budget 2023 a montré une exécution solide, avec des recettes atteignant 91,22 % des prévisions. La RDC a réalisé 29 607 milliards de francs congolais (soit environ 13,10 milliards de dollars). Côté dépenses, l'exécution a frôlé les 96,49 %, avec 31 316 milliards de francs congolais dépensés sur un budget prévisionnel de 32 456 milliards, soit 13,86 milliards de dollars. Ces chiffres témoignent d'un contrôle des dépenses, essentiel pour maintenir la confiance des bailleurs de fonds internationaux et des partenaires économiques.

Les comptes spéciaux ont quant à eux surperformé avec un taux de réalisation de 164,83 %. Ces comptes ont généré 2 672 milliards de francs congolais, soit 1,18 milliard de dollars, contre une prévision initiale de 1 615 milliards. 

En termes de croissance, la RDC a continué d'afficher un taux respectable de 8,6 % pour 2023, une dynamique stable par rapport aux 8,9 % enregistrés l'année précédente. Cependant, cette croissance se heurte à une inflation moyenne de 23,33 %, qui affecte directement le pouvoir d’achat de la population congolaise. Le taux d’inflation en fin de période, de 33,9 %, souligne les pressions persistantes sur les prix, en partie dues aux effets prolongés de la dépréciation du franc congolais. Cette monnaie a chuté à 2 259 francs congolais pour 1 dollar contre 2 008 francs l'année dernière, réduisant la valeur des revenus et des épargnes dans un contexte d'importations coûteuses.

Si les recettes fiscales internes ont atteint 87,04 % des prévisions (soit 19 832 milliards de francs, ou 8,78 milliards de dollars), certains domaines montrent des signes de faiblesse. Les recettes douanières, en légère surperformance à 101,33 %, suggèrent une croissance des importations ou une meilleure efficacité des contrôles. En revanche, les recettes non fiscales ont été moins performantes, atteignant seulement 77,67 % des objectifs, ce qui pourrait refléter des défis dans les secteurs non pétroliers ou des insuffisances dans le recouvrement de certaines redevances.

Les budgets annexes, avec une réalisation de 86,77 %, montrent une résilience qui se traduit par des dépenses de 470 milliards de francs (environ 208 millions de dollars). Ce taux de réalisation reflète aussi une capacité d’ajustement dans l’exécution des programmes annexes.

Pour les recettes spéciales, les comptes spéciaux ont généré des recettes atteignant 164,83 % des prévisions. Cela pourrait indiquer une intensification des efforts dans ce domaine, contrastant avec une baisse des performances observées ailleurs, notamment dans les recettes fiscales hors secteur pétrolier.

Les performances budgétaires de la RDC sont encourageantes, mais elles se heurtent aux réalités économiques. Le ralentissement mondial impacte l’économie congolaise, et l’inflation reste un problème majeur. Pour maintenir le cap, le gouvernement doit s’appuyer sur une gestion plus efficace des ressources et sur des réformes structurelles.

Les défis sont nombreux, mais le Ministre des Finances, en présentant ces chiffres, a mis en avant l’engagement du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance. Alors que la RDC poursuit son programme de développement pour les 145 territoires, la résilience économique demeure au cœur de la stratégie gouvernementale, avec le soutien du Fonds Monétaire International et d'autres partenaires.

actualite.cd/CC



La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a annoncé vendredi lors du Rebranding Africa Forum à Bruxelles que le Rwanda a accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4 000 de ses militaires déployés en RDC. Cette déclaration marque une avancée notable dans les tensions qui opposent les deux pays, malgré les affrontements persistants dans l'est de la RDC, a t-elle ajouté.

« Nous avons aujourd'hui une stratégie, celle de la montée en puissance de notre armée pour défendre notre territoire, tout en poursuivant un processus diplomatique car nous voulons la paix », a déclaré Mme Suminwa.

Elle a précisé que, parallèlement à ce retrait des troupes rwandaises, la RDC poursuit son plan de neutralisation des milices FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), une tâche que, selon elle, l'armée congolaise mène depuis plusieurs années.

« Ce n’est pas moi qui le dis, mais des rapports certifiés de l’ONU : il y a des soldats rwandais en RDC. Et à partir du moment où le Rwanda nous agresse, c’est à lui de retirer ses troupes de notre territoire », a-t-elle ajouté.

À Kinshasa, la ministre d'État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a quant à elle adopté un ton plus mesuré en soulignant que des progrès ont été réalisés dans les discussions avec le Rwanda, mais qu’il est « encore trop tôt pour parler d'un accord ».

actualite.cd/CC



La fermeture de certaines stations services et de longues files d'attente à longueur des journées avant d'être servi à la pompe à Kinshasa étaient au centre d'une séance de travail ce jeudi 17 octobre 2024 entre le VPM, ministre de l'économie nationale Daniel Mukoko Samba et le Groupe Professionnel des Distributeurs des produits pétroliers (GPDPP) conduite par son président, Franck Beausaert, Directeur Général de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR SA).

Cette séance de travail qui intervient près de deux semaines après l'entrée en vigueur de la mesure gouvernementale relative à la baisse du prix de carburant, était une occasion pour les pétroliers de rassurer le gouvernement qu'il n'existe pas de problème de pénurie des produits pétroliers. 

"Nous avons discuté des problèmes qui concernent notre secteur, le problème d'approvisionnement, le problème du prix mais aussi le problème de manque à gagner qui nous préoccupe profondément. Cette rencontre a permis de nous éclairer et de nous rassurer pour que nous puissions continuer à travailler main dans la main comme nous l'avons toujours fait en vue de l'approvisionnement régulier du pays et il n'y a pas de problème de pénurie comme d'aucuns ont voulu le dire", a rassuré Franck Beausaert, DG de SOCIR SA.

Et de poursuivre :

"C'est le principe de l'offre et de la demande. Lorsque nous avions une baisse des prix à la pompe, la demande a fortement augmenté et donc aujourd'hui les logisticiens sont en train de travailler de manière à ce que cette situation soit vite résorbée. Je pense qu'il n'y a plus de problèmes, il n'y a jamais eu de problèmes de pénurie, c'est juste un problème de réorganisation, c'est une conséquence positive à la suite de la baisse des prix".

De son côté, Baba Diallo, Directeur Général de TotalEnergies RDC et vice-président du GPDPP est revenu sur les raisons à la base de longues files d'attente mais aussi la fermeture de certaines stations services.

"Les queues que vous avez notées sur les stations services sont liées au fait qu'il y a eu un engouement suite à cette baisse des prix d'une part et d'autre part d'autres stations services ne vendaient pas. Donc il y a eu un report de consommation sur les stations services des membres du GPDPP également il y a eu une complexification au niveau de livraison de la SEP lorsqu'il y a eu beaucoup plus d'afflux, plus d'augmentation de volume, donc plus d'opérations au niveau de la SEP. À ce jour, je pense qu'il y a beaucoup moins de files si non il n'y en a plus", a indiqué le DG de TotalEnergies RDC.

Assurances du gouvernement au sujet de manque à gagner

Au cours de la même occasion, Daniel Mukoko Samba a rassuré les pétroliers de la volonté et la  détermination du gouvernement à régler la question relative au manque à gagner.

"Nous avons reçu des assurances du gouvernement que tout sera réglé dans les meilleurs délais. Donc nous sommes plutôt confiants, nous avons toujours travaillé main dans la main avec le gouvernement, nous pensons que ce n'est pas le moment que les uns ou les autres abandonnent les promesses tenues. Nous aurons des réunions de certification dans les prochains jours, ce n'est qu'à l'issue de ces réunions que nous connaîtrons les chiffres exacts de manque à gagner", a précisé Franck Beausaert.

Au sujet de la baisse du prix du carburant, les pétroliers estiment que le gouvernement ne doit pas être attentif seulement aux doléances du consommateur final.

"Nous pouvons que saluer une telle mesure parce qu'elle permet à ce que la population puisse réaménager son panier des ménages, donc ça nous réjouit mais aussi nous demandons que le gouvernement regarde non seulement le consommateur final mais qu'il regarde aussi les entreprises qui l'accompagnent dans cette mesure", a plaidé le DG de SOCIR SA et président du GPDPP.

Le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 francs congolais pour l’essence, soit une baisse de 13%. Il en est de même pour le gasoil qui passe de 3 435 à 2 979,73 franc congolais, une réduction de 13% également. Cette réduction du coût de carburants à la pompe fait suite aux arrêtés signés mercredi 2 octobre par le VPM, ministre de l'économie nationale, Daniel Mukoko Samba.

Cette baisse s'inscrit également dans la droite ligne des “mesures urgentes" prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère. Ce dossier, présenté lors de la huitième réunion du conseil des ministres par Mukoko Samba, contient une série de mesures quantitatives urgentes envisagées pour contrer la vie chère en RDC et, de ce fait, renforcer le pouvoir d'achat.

Clément MUAMBA



L’artiste congolais Gims vient d’annoncer la sortie imminente de son prochain single. Intitulé « Ciel », ce nouveau titre sera disponible dès le 18 novembre prochain sur l’ensemble des plateformes de streaming et de téléchargement.

Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur qui pourront bientôt découvrir cette création inédite. Avec « Ciel », Gims signe son retour va étoffé son répertoire déjà riche en tube et confirme qu’il prépare de nouveaux projets après le succès attendu de « Ciel ».

Révélé au grand public avec la Sexion d’Assaut puis avec ses opus solo, l’artiste originaire de Kinshasa sait surprendre et renouveler son style à chacune de ses sorties. Avec ce single au nom évocateur, il devrait une nouvelle fois faire voyager son public grâce à ses flows uniques et sa plume aiguisée.

Les mélomanes sont donc impatients de pouvoir enfin apprécier « Ciel » dès le 18 novembre, prochaine étape d’un parcours déjà couronné de nombreux succès pour l’enfant du Congo.

Ordi Mande

Page 78 of 687

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles