Les Léopards de la RDC et les Palancas Negras d’Angola ont partagé sur le sur score de zéro but partout, mardi 17 octobre, à l’Estádio do Bonfim, à Setubal, à moins de 40 Km de Lisbonne (Portugal).

Ce match amical a permis aux deux pays d’affuter leurs armes pour la phase finale de la CAN 2024, prévue entre janvier et février en Côte d’Ivoire.

Dans cette compétition, la RDC évoluera dans le groupe F avec le Maroc, la Zambie et la Tanzanie. L’Angola, elle, est logée dans le poule D avec l’Algérie, le Burkina Faso et la Mauritanie.

Après la première mi-temps, les Congolais ont commencé à appuyer sur l’accélérateur en vue de faire la différence au marquoir.

A la 52e minute de jeu, Sébastien Desabre a opéré un double changement. Théo Bongonda a pris la place de Meschack Elia alors que Silas Katompa a remplacé Jonathan Okita.

Au moins 22 minutes plus tard, le technicien français a sorti William Balikwisha au profit de Jackson Muleka tandis que Cédric Bakambu a pris la place de Chico Banza.

Malgré tous ces changements, les Congolais n’ont pas pu trouver la moindre faille du coté angolais.

Le défenseur congolais Gédéon Kalulu a terminé cette rencontre avec un carton jaune.

Les 22 acteurs ont évolué dans un stade presque vide faute de supporters.

La RDC et l’Angola se sont rencontrés au moins 14 fois. Les Congolais l’ont emporté à 7 reprises et ont fait 4 matches nuls et concédé 3 défaites. 

radiookapi.net/CC



Les internationaux congolais Fiston Kalala Mayele, Siadi Baggio et Ben Malango n'ont pas effectué le déplacement de Lisbonne au Portugal lundi 16 octobre avec les Léopards, faute de visa. Ils ont été remis à la disposition de leurs clubs respectifs.

Selon la FECOFA, les joueurs étaient détenteurs d'un visa territorial, uniquement pour l'Espagne, où ils étaient en stage depuis le lundi 09 octobre, pendant cette période de trêve internationale de la FIFA.

Mayele et Baggio étaient les derniers à rejoindre la tanière des Léopards à Murcia, à la suite de l'obtention tardive de visa à l'ambassade d'Espagne à Kinshasa.  

Cette dernière n'avait pas d'ailleurs répondu favorablement aux demandes de visa de Phamphil Mihayo et Robert Kidiaba, tous deux entraîneurs adjoints des Léopards. 

A Lisbonne, les Léopards A de la RDC vont faire face aux Palancas Negras d'Angola, ce mardi 17 octobre dans un match amical international. 

La RDC a déjà concédé un nul 1-1 face à la Nouvelle Zélande, le vendredi dernier.

radiookapi.net/CC

 

 



Dodo Kamba se considère toujours président de l’Église de réveil du Congo (ERC). Lors d’un point de presse lundi, il a qualifié d’illégale la procédure ayant conduit à sa destitution. 

Le week-end dernier, un groupe de pasteurs a annoncé la déchéance de Dodo Kamba à la suite d'une assemblée générale, et l'a remplacé par le pasteur Paul David Olangi. 

"Je ne suis pas au courant de quoi que ce soit, je n'ai jamais été saisi sur cette question. Selon la loi, l'assemblée générale est convoquée par le représentant légal des confessions religieuses. S'iI y a une assemblée générale pour le compte de ERC, c'est moi qui devrais la convoquer. Un autre article de la loi dispose qu'une assemblée ne peut se convoquer qu'en cas d'une crise, et c'est la majorité des membres effectifs qui peuvent convoquer cette assemblée générale. Jusqu'à  vendredi ou samedi, je n'ai reçu aucune correspondance pour me dire qu'il y a crise", a-t-il déclaré.

Il a ajouté: "Et  la seule personne qui peut attester qu'il y a majorité des membres effectifs ou que le quorum est atteint, c'est l'officier du ministère de la justice, en plus de cela, même si la majorité a été atteinte, il faut s'assurer que tous les membres effectifs ont reçu l'invitation pour participer à cette assemblée générale. Donc ça ressemble à une aventure".

Dodo Kamba est accusé "d’utilisation abusive de la réputation confessionnelle, de clientélisme, de démagogie, de cupidité, d'égoïsme et d’exclusion comme mode de gestion" à la tête de l’ERC. Il avait remplacé à ce poste Sony Kafuta.

Ivan Kasongo



Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon prévoitde passer une semaine en RDC fin octobre. Il y rencontrera leprésident Félix Tshisekedi et compte se rendre dans l'est dupays pour évoquer le conflit en cours au Nord-Kivu.

Jean-Luc Mélenchon a prévu de se rendre en République démocratique du Congo (RDC) à partir du 24 octobre, accompagné des trois députés insoumis Mathilde Panot, Carlos Martens Bilongo et Arnaud Le Gall. L'ancien candidat à la présidentielle compte rester une semaine à Kinshasa, où le
président congolais, Félix Tshisekedi, lui accordera une audience. Il souhaiteaussi prononcer un discours au Palais du peuple devant les sénateurs et les députés congolais et envisage une prise de parole devant le mausolée de Patrice Lumumba, ainsi qu'une conférence à l'Université de Kinshasa
(Unikin).
Après la capitale congolaise, le patron de La France insoumise (LFI) devraitse rendre deux jours à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Peu au fait des enjeux stratégiques du continent africain, où LFI pâtit d'un manque d'analyse, Jean-Luc Mélenchon entend faire de ce déplacement une pierre angulaire de sa politique étrangère. Mais aussi démontrer sa constance au pouvoir congolais. Ce dernier avait apprécié que LFI soumette en juillet une résolution à l'Assemblée nationale condamnant le soutien du Rwanda de Paul Kagame au groupe rebelle du M23, qui occupe toujours une partie du Nord-Kivu.


Martens Bilongo à la manœuvre


Cette initiative au Palais Bourbon avait été portée par le député Carlos Martens Bilongo, président du groupe d'amitié France-RDC, qui s'est rendu à
deux reprises à Kinshasa cette année, dont une fois en mars lors du déplacement d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'État français est critiqué au sein du pouvoir congolais pour sa proximité avec son homologue rwandais, notamment sur le plan diplomatique et sécuritaire. Des critiques partagées et amplifiées par LFI, qui, avec la bienveillance de Kinshasa, cherche à provoquer le débat dans  les instances françaises sur la situation dans l'est de la RDC.

africa intelligence/CC



La République démocratique du Congo et la République de l'Ouganda conviennent de la suppression des droits d'entrée pour l'octroi de visa en vue de favoriser la libre circulation des personnes.

C'est la résolution phare de la 8ème session ordinaire de la grande Commission mixte entre les deux pays qui s'est tenue dans la ville de Kinshasa du 12 au 14 octobre 2023. 

Selon le communiqué conjoint sanctionnant ces assises, les deux parties ont, durant les travaux, reconnu que la géographie, la culture et l'histoire commune leur imposent des obligations, particulièrement en matière des concertations permanentes, pour l'intérêt de leurs peuples respectifs. 

Les délégués de la RDC et de l'Ouganda, indique la même source, ont aussi examiné les questions liées à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, au rapatriement des réfugiés, à l'administration publique et à la coopération décentralisée entre les entités territoriales décentralisées frontalières de deux pays. 

Par ailleurs, ce communiqué rapporte que les deux parties ont discuté des possibilités de coopération dans les domaines notamment de l'administration publique et de la lutte contre la corruption.

"Les travaux se sont déroulés dans un esprit de paix et de compréhension fraternelle", souligne ledit document.

À l'en croire, les deux parties ont convenu aussi de la mise sur pied endéans 3 mois d'un Comité mixte permanent de suivi en vue de la mise en œuvre des recommandations issues de cette 8ème session de la grande Commission mixte, mais également de se retrouver à Kampala pour la 9ème session. Ce Comité rendra rapport trimestriel, précise ce communiqué.

Il faut noter qu'à ces travaux, la délégation congolaise a été conduite par le ministre de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwsi, et celle de l'Ouganda par la ministre des Affaires de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, Rebecca A. Kadaga. 

Prince Mayiro



Le naufrage d’une baleinière à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, a fait plusieurs morts et des disparus dans la nuit du vendredi au samedi 14 octobre 2023.

Jusqu’à présent, le bilan n’est pas encore communiqué par le gouvernement provincial. Cependant, certaines personnes sur place à Mbandaka parlent de près de 100 morts et 120 disparus.

Joint par 7SUR7.CD, un journaliste de la radio-télévision Libérale a renseigné que l’embarcation se rendait à Bolomba, un territoire situé à 250 km de la ville de Mbandaka.

« Il s’agit de MB Mapamboli. Il a commencé à chavirer seulement 30 minutes après avoir quitté le port de Bankita en partance pour le territoire de Bolomba. Le capitaine a tenté de se rediriger vers la rive mais il n’a pas pu. L’embarcation est jusqu’à présent sous l’eau, certainement avec plusieurs corps à l’intérieur », nous a-t-il renseigné.

Il sied de noter qu’il est interdit depuis 2012 aux embarcations en RDC de naviguer la nuit sauf sur « autorisation expresse du commissaire fluvial ou du chef de poste ».

La circulaire signée par l’ancien ministre des transports Justin Kalumba menace de retirer « immédiatement » le permis d’appareillage en cas de surcharge, d’embarquement de passagers en surnombre et de défaut de gilets de sauvetage suffisants dans une embarcation et rend obligatoire le contrôle des manifestes des unités flottantes dans chaque port.

Bienfait Luganywa



Le procès opposant le ministère public à l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo et ses co-accusés dans l’affaire de détournement des fonds publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo reprend ce lundi 16 octobre à la Cour Constitutionnelle.

Lors de l’audience du 25 septembre dernier, le Procureur général avait dénoncé « des manœuvres dilatoires » ainsi qu’un manque de volonté de l’ancien chef du gouvernement sous Joseph Kabila de ne pas collaborer avec la justice.

De leur côté, les avocats de Matata Ponyo avaient présenté aux juges, le certificat médical accordant un repos médical à l’ancien Premier ministre congolais.

« Tout compte fait, Matata Ponyo doit se présenter impérativement devant son juge naturel peu importe son état de santé », avait argué le procureur général près la Cour constitutionnelle.

Candidat à la présidentielle de décembre 2023, Mapon qui séjourne à l’étranger et ses co-accusés sont poursuivis pour détournement des fonds publics destinés à la mise en œuvre du projet parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Matata est aussi soupçonné d’avoir détourné les deniers publics alloués à la construction du marché international de Kinshasa en complicité avec l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).

Persi M



La cour militaire de Kinshasa/Gombe a renvoyé, ce lundi 16 octobre, le procès de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, au vendredi 20 octobre 2023.

Salomon Kalonda est poursuivi pour trahison et incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi. Il est absent de deux dernières audiences en raison de son état de santé dégradant. Il se trouverait actuellement hospitalisé dans un établissement de la capitale.

Lors de la prochaine audience, la cour militaire statuera sur plusieurs demandes. D’une part, elle rendra sa décision sur la requête de la défense qui a sollicité un rétablissement complet de leur client avec la poursuite des audiences.

D’autre part, la cour va également statuer sur la demande du ministère public de mener une contre-expertise sur l’état de santé du prévenu Salomon Kalonda.

La cour militaire a renvoyé le dossier au 20 octobre pour prendre en compte l’état de santé de Salomon Kalonda et statuer sur les différentes requêtes présentées par la défense et l’accusation. L’issue de cette affaire sera suivie de près.


La lenteur du gouvernement congolais a poussé la Confédération Africaine de Football (CAF) a changé la date et le lieu du match qui va opposer le Tout-puissant Mazembe à l'Espérance de Tunis, comptant pour la première édition de l'Africa Football League.

Prévue le samedi 21 octobre à Lubumbashi, cette rencontre va se jouer finalement le dimanche 21 à Dar es Salaam, en Tanzanie.

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D'après le club lushois, cette modification de date et lieu est dûe aux manœuvres du gouvernement central de la République Démocratique du Congo.

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Le Tout-puissant Mazembe est le seul club de football congolais retenu pour participer à la 1ère édition de Super Ligue Africaine. Outre le champion de la RDC, 7 autres clubs prendront part à cette compétition réservée aux plus grandes écuries du continent noir. Il s'agit de Al Ahly d'Égypte, Espérance de Tunis, Wydad Athletic Club de Casablanca, Mamelodi Sundowns d'Afrique du Sud, Simba SC de la Tanzanie, Horoya de la Guinée et Petro Luanda.

D'après les résolutions trouvées à l'issue de la 44ème Assemblée générale de l'instance panafricaine de football, tenue en Tanzanie, 100 millions de dollars américains seront distribués aux équipes participantes, et le champion aura la cagnotte de 11,6M$.

Notons que l'objectif affiché de ce tournoi est de créer un écosystème qui permettra de promouvoir et développer le football africain à tous les niveaux sur le continent au travers d'investissements, de sponsors, de fonds de développement, et d'une amélioration des infrastructures.

Gratis Makabi

 


Le chef d'État Major Général (EMG) des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le lieutenant-général Christian Tshiwewe a, lors d'une parade organisée ce lundi 16 octobre, rassuré de la montée en puissance de l'armée congolaise avant d'insister sur ses missions régaliennes

À l'en croire, les FARDC ont à ce jour près de 15 brigades déjà équipées pour en finir une fois pour toute avec la guerre d'agression dans l'Est de la RDC. 

"Aujourd’hui c’est notre troisième parade, nous devons faire un rappel de nos missions principales en tant que FARDC, premièrement c’est de protéger notre patrie, deuxièmement c’est de protéger notre population. Si je me suis tenu débout ici c’est pour vous rappeler que nous avons la mission de protéger notre pays car nous sommes en guerre. Mais j’ai la joie immense est de vous informer que la montée en puissance de notre armée est effective,... », a-t-il fait savoir.

Il a par ailleurs salué la bonne conduite des FARDC, y compris sa collaboration parfaite avec la population. À cette occasion, il invite ces dernières à renouveler leur loyauté envers le commandant suprême Félix Tshisekedi avec comme cheval de bataille : "Ne jamais trahir le Congo."

Stentor 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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