Les élèves d’au moins cinq écoles situées sur l’avenue de l’IAB, ont eu du mal à rejoindre leurs établissements scolaires ce samedi matin. Les câbles électriques de l’entreprise Energie du Kivu (ENK) tombés par terre présentent un danger pour ceux qui empruntent cette avenue.
Face à cette situation, les responsables des établissement scolaires situés dans cette zone, demandent à cette entreprise de distribution d’énergie électrique de réparer ces câbles qui représentent un danger permanent pour les écoliers.
Une panique générale a régné ce samedi matin sur l’avenue de l’IAB dans la vile de Beni, où des fils moyenne tension du courant de ENK se sont retrouvés une nouvelle fois par terre. Des milliers d’élèves de cinq établissements fréquentent ce passage qui demeure la route secondaire reliant le quartier Matonge au marché central de Kilokwa.
Face à cette situation, les autorités scolaires recommandent aux techniciens d'ENK de prendre des dispositions pour la sécurité les élèves et autres riverains.
Dennis Tunda Mwanamolo est le directeur du complexe scolaire Institut de l’Avenir de Beni. Il insiste sur le danger que représentent ces fils pour les enfants:
« Les enfants sont trop agités, des fois ils ne font pas attention, cela constitue un grand risque car cela a fait beaucoup de temps à ce niveau. On ne savait à quel saint se vouer. Mais pour nous en tout cas c’est un danger permanent. Pour protéger les enfants, nous voulons que ENK puisse bien surveiller les fils. Et dès qu’il y a un handicap sur cette ligne, que ces techniciens soient souples pour venir relever ça surtout que nous sommes dans un milieu scolaire »
Alertés, les techniciens de l'entreprise ENK sont intervenus pour écarter tout danger.
C’est pour la troisième fois en un mois, que les câbles électriques de cette société se retrouvent par terre à ce même endroit.
Pour sa part, le chargé de communication d'ENK, Philémon Katembo, indique que bientôt, les techniciens vont procéder au remplacement des poteaux amortis sur cette avenue qui sont à la base de ce risque.
radiookapi.net/CC
Le député provincial honoraire de la ville de Kinshasa, Mike Mukebayi, désapprouve les manœuvres des juges de la Cour d'appel, pour sa détention au CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-, ex- prison centrale de Makala. Aperçu dans une vidéo aux côtés de ses avocats, ce proche de l'opposant congolais Moïse Katumbi a dénoncé le retard que prennent les juges de la Cour d'appel de Kinshasa- Gombe, pour se prononcer sur son dossier.
«Vous trouvez normal de me retenir encore deux semaines, sous prétexte que la République ne s'est pas présentée. En réalité, c'est moi qui paie la faute de votre grève. Rester en prison au Congo, est devenu donc, normal», regrette l'opposant Mukebayi.
La Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a, vendredi 10 janvier, renvoyé de deux semaines l’audience qui devait se tenir ce même jour pour l’instruction, les plaidoiries et, en principe, le jugement final. Le report de la session a été motivé par la nécessité de notifier officiellement la République, partie civile dans l’affaire, afin qu’elle comparaisse, renseignent des sources judiciaires.
De son côté, la défense a sollicité à la première présidente de la même juridiction, un rabattement de délai, afin d’accélérer la procédure. Cette requête, selon elle, constitue un test sur la sincérité des engagements pris par le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba.
Grevisse Tekilazaya
Le célèbre artiste musicien congolais Koffi Olomide et son groupe musical vont se produire à l'hippodrome de Vincennes, samedi 19 juillet 2025. Le spectacle va débuter à 17h00, heure de Paris.
Au cours d'une émission télévisée, le patron de Quartier latin international a fait savoir qu'il va livrer un concert historique, dans cet endroit mythique de l'Hexagone, et a indiqué que la billetterie sera ouverte, mardi 14 janvier prochain.
Koffi Olomide tient à relever un nouveau défi, 14 ans après son dernier concert en France, et 25 ans après son spectacle mémorable à l'AccorHôtels Arena, ex Paris Bercy.
Inauguré en mars 1863, hippodrome situé à Paris, au 12e arrondissement, dans le bois de Vincennes, compte 35.000 places assises. Il est consacré aux courses hippiques, en particulier au trot, attelé ou monté, et peut accueillir jusqu'à 80.000 personnes en cas d'un grand événement.
La légende de la musique congolaise est le premier artiste africain à se produire à Paris Bercy, le 19 février 2000. Il a joué plusieurs fois le Zénith et l'Olympia de Paris.
Gratis Makabi
Les artistes musiciens Fabregas et Deplick ont presté, samedi 11 janvier 2025, à Grenoble, dans le cadre de la tournée Inséparable. Le showcase a débuté à 22h00' du samedi 11 janvier et a pris fin à 06h00' du matin de ce dimanche.
Ces deux chanteurs ont fait plaisir aux mélomanes de cette ville française, et profité de l'occasion pour leur faire déguster le projet "les Inséparables", sortie le 13 décembre 2024, sur toutes les plateformes de streaming.
Pour rappel, ces deux anciens protégés de Werrason ont signé un contrat, vendredi 26 avril dernier, à Paris, pour ce projet. Les deux chanteurs ont fait la paix en début de l'année, après plusieurs années de guéguerre, et ils ont promis de redonner de la joie aux amoureux de la bonne musique, comme ils l'ont fait lorsqu'ils étaient au Wenge Musica Maison Mère.
Gratis Makabi
Ce week-end, devant la population d'Uvira, dans la province du Sud-Kivu, le député national Justin Bitakwira a invité le Président Félix Tshisekedi à ne plus s'entourer des flatteurs. Ce message de Bitakwira à l'endroit du Chef de l'État, Félix Tshisekedi, fait notamment allusion à la situation sécuritaire préoccupante en RDC, particulièrement dans le Sud-Kivu.
La RDC, d'après cet ancien ministre du Développement rural, est dans une zone de turbulence. «Le pays traverse une zone de turbulence. Si le pilote [Félix Tshisekedi] est distrait, il y aura crash. J’interpelle le Président de la République de ne plus être entouré de flatteurs. Il doit être entouré de grandes intelligences. Des hommes et des femmes sages», a-t-il fait remarquer.
Justin Bitakwira appelle dès lors le Gouvernement, pour un regard attentif, pour la guerre des moyens qui se vit à Shabunda, Fizi, Uvira, Mwenga et au plateau, dans la province du Sud-Kivu. Cette énième interpellation de ce député national fait notamment suite à la recrudescence des crimes ces derniers jours.
Il y a peu, la Justice a ouvert le procès contre un ex-chef de guerre, Donat Kengwa Omar, dans la province du Sud-Kivu. Donat Kengwa Omari est accusé des crimes contre l’humanité qu’il aurait commis entre 2016 et 2021, lorsqu’il dirigeait une coalition des groupes armés maï-maï appelée FPP -Force populaire de Paix- dans les territoires de Shabunda et Kalehe.
Grevisse Tekilazaya
Maniema Union de la République démocratique du Congo (RDC) a été battu, 1-2 et éjecté de la course par Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud, samedi, au stade des Martyrs de Kinshasa, capitale de la RDC, à la 5ème et avant dernière journée du groupe B, de la Ligue des champions de la Confédération africaines de football (Caf).
Pourtant, Maniema Union a tenu le bon bout avec l’ouverture du score de Jephté Kitambala (38ème).
Ce dernier l’a réussi, de la pointe du pied droit, en conclusion d’un long slalom qu’il a amorcé au flanc gauche de l’attaque des Unionistes de la RDC, sur un service d’Exaucia Moanda.
Et voilà, Maniema Union embarquée sur la voie de la victoire, la toute première de la compétition, derrière laquelle il court.
L’espoir y a été permis jusqu’à la mi-temps, avec ce résultat, certes étriqué, mais conservé à la deuxième période voire même, à 8 minutes du dernier coup de sifflet qu’il a fallu géré, si possible, à bon escient, notamment, en maintenant, sa citadelle défensive hermétique.
Mais, c’était sans compter avec Mamelodi Sundowns qui, puisant dans son expérience a déployé ses dernières cartouches, très meurtrières, avant de faire culbuter Maniema Union, avec deux buts, en un clin d’œil.
Le premier, celui de l’égalisation du club sud-africain, par le biais de Peter Taanyanga Shalulile (83ème), monté en jeu quelques plus tôt. Juste le début de la fin.
Et pour cause, Mamelodi Sundowns a pris le devant à la suite d’un but contre son camp d’Exaucia Moanda, à la dernière seconde des 5 minutes additionnelles, après un télescopage avec son gardien de but Brudel Efonge.
Exaucia Moanda : Porte-bonheur et porte-bonheur
Pourvoyeur au but de Jephté Kitambala, Exaucia Moanda s’est mué, par la suite, involontairement comme l’homme par qui, le malheur de la défaite s’est abattue sur Maniema Union, sur cette erreur fatale qui s’est payé cash.
Cette défaite a bloqué Maniema Union sur ces 3 points d’avant le coup d’envoi, en 5 sorties, pour son maintien à la 4ème et dernière place du groupe B.
A l’inverse, Mamelody Sundowns a maximisé ses chances à la qualification en quarts de finale, avec 8 points après 5 journées, en attendant la suite.
Une suite qui débutera, samedi soir, à 20h00, avec le derby du royaume chérifien, entre l’AS Far de Rabat et Raja de Casablanca.
ACP/C.L./CC
La Police Nationale Congolaise (PNC) a mené une vaste opération de déguerpissement ce vendredi 10 janvier, libérant plusieurs artères principales de Kinshasa des marchés informels.
Sous la direction du commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, l’intervention a ciblé les avenues Rwakadingi, Bokassa et Kasavubu, devenues impraticables en raison de l’installation anarchique des vendeurs.
Avec cette opération, les autorités ambitionnent de redonner à Kinshasa un cadre urbain plus ordonné et sécurisé, essentiel pour le bien-être de ses habitants et le développement de la ville.
Une vidéo amateur relayée sur les réseaux sociaux montre un moment émouvant à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, où un homme handicapé des membres inférieurs, se déplaçant à l’aide de ses mains, s’est marié à une femme en bonne santé.
La scène a rapidement suscité de nombreuses réactions et commentaires admiratifs, saluant la véritable définition de l’amour et la force de cette union.
L’événement continue de faire parler et inspire de nombreux témoignages d’encouragement pour le couple.
Naomie Kabakaba Nsiala est intraitable avec Al Ahli SC Ladies à la Saudi Women’s Premier League. Double buteuse ce vendredi 10 janvier 2024 elle a de nouveau déroulée pour porter son addition à 14 buts dès la reprise de l’élite féminine saudien qui est dans sa phase retour pour une victoire 8-2 de son équipe sur Al Amal en fin de compte.
Toute feu, toute flamme Kabakaba reste égale à elle-même. Après 10 journées elle continue de titiller le haut du classement des meilleures buteuses de la Saudi Women’s Premier League. Sa pression pour trôner est très constante. Son unième doublé à la 20è et 33è minutes n’a pas suffit pour chiper le nord à la camerounaise Ajara Njoya. Pis, les deux se sont fait devancer au cours du match par sa capitaine, la marocaine Ibtissam Jraidi auteure d’un quadruple qui en compte 15 buts maintenant. Kabakaba à une longueur, pointe à la deuxième place. C’est son deuxième doublé de suite toutes compétitions.
Récidiviste, Naomie Kabakaba avait déjà frappé fort le samedi 04 janvier en Arabie Saoudite SAFF Women’s Cup pour une qualification d’Al Alhli SC Ladies en demi-finale. C’était au tour d’Al Ula d’avoir pour son compte en marge de la victoire (3-1) des siennes en quart de finale. Elle compte 6 buts en mi-chemin. La joueuse formée à l’Etoile du matin, réalise une saison 2024 - 2025 montreuse. Transfuge de Galasataray en janvier 2024, Kabakaba vient d’atteindre ce soir la barre de 30 buts en 22 apparitions toutes compétitions confondues : un ratio très salé, soit une moyenne de 4,0 buts par match.
Jenovic Lumbuenadio
Le Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), communément appelé prison centrale de Makala, compte aujourd’hui environ 8 000 détenus, contre plus de 16 000 en juin 2024. Ces chiffres ont été dévoilés ce lundi 6 janvier 2025 lors d’un briefing conjoint du ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, et du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Selon Constant Mutamba, cette réduction significative résulte des efforts visant à désengorger cet établissement pénitentiaire emblématique. Le ministre a également affirmé que le taux de mortalité à Makala a considérablement diminué grâce à ces initiatives.
« À notre arrivée en juin 2024, la prison comptait plus de 16 000 détenus. Aujourd’hui, en décembre 2024, ce chiffre est passé à 8 000. Cela illustre les efforts déployés pour désengorger la prison. Le taux de mortalité, autrefois alarmant, a également baissé. Ces résultats sont le fruit d’une volonté politique claire et de la détermination d’exécuter les instructions du magistrat suprême », a déclaré le ministre de la Justice.
Constant Mutamba a insisté sur la nécessité de réformer les conditions de détention dans les prisons congolaises, notamment à Makala. Le ministre a dénoncé le chaos qui y régnait avant son arrivée :
« À Makala, nous avons trouvé des détenus en possession d’armes blanches, de réchauds et de téléphones. Une telle situation n’existe nulle part ailleurs dans le monde. Nous n’avons pas été nommés pour tolérer ces dérives. Notre mission est de réformer et de redresser le système carcéral. »
Le ministre a également annoncé une politique de construction de nouvelles prisons pour améliorer les conditions de détention et garantir la sécurité des détenus.
Créée en 1957 sous l’administration coloniale belge, la prison de Makala est située entre les communes de Makala et de Selembao. Avec une capacité théorique de 1 500 détenus, elle a longtemps été surpeuplée, atteignant parfois plus de 16 000 occupants. La gestion interne de la sécurité est assurée par les détenus eux-mêmes, faute de policiers ou de gardiens à l’intérieur des pavillons.
La publication de vidéos clandestines par Stanis Bujakera, journaliste et ancien détenu de Makala, avait mis en lumière les conditions de vie désastreuses dans cet établissement. Ces révélations avaient poussé le gouvernement à entamer un processus de libération conditionnelle pour désengorger la prison.
Clément Muamba