La République démocratique du Congo (RDC) a officiellement décliné la présence de la mission d'observation électorale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) pour les élections générales de 2023. La tension diplomatique s'est accentuée entre la RDC, l'EAC, et certains membres de ce regroupement sous-régional.

Dans un communiqué publié par l'EAC à Arusha, en Tanzanie, l'organisation a annoncé qu'elle ne serait pas physiquement présente à Kinshasa pour observer les élections, comme cela était la pratique depuis sa création. Cette décision découle du fait que, bien que l'EAC dit être prête, la demande de déployer cette mission n'a pas été approuvée par les autorités compétentes en RDC. L'EAC a toutefois exprimé ses vœux de voir la RDC organiser des élections pacifiques tout en affirmant son engagement envers tous les États membres.

La tension est palpable entre le géant congolais et certains de ses voisins de l’Afrique de l’Est. 

La RDC a décidé de ne pas renouveler le mandat de la force régionale de l'EAC, qui opérait dans l'est du pays. Les contingents de cette force se retirent actuellement dans leurs pays respectifs.

Par ailleurs, Kinshasa rappelé son ambassadeur au Kenya pour consultation, et a également rappelé son ambassadeur auprès de l'EAC à la suite de la présentation, vendredi dernier à Nairobi, d'un nouveau mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa. Parallèlement, le Vice-Premier Ministre de la RDC, Peter Kazadi Kankonde, a tenu une réunion urgente dimanche avec le chargé d'affaires kényan en RDC pour discuter de la situation. 

actualite.cd/CC



Depuis le début de la campagne électorale, l'on note des cas de décès des candidats aux législatives nationales et provinciales prévues ce mercredi 20 décembre 2023. Les cas les plus récents sont ceux d'un candidat député touché par balle lors d'une embuscade le 15 décembre dernier sur la route Beni-Kasindi (Nord-Kivu), d'un candidat député provincial d'Uvira (Sud-Kivu) assassiné le même jour. Bien avant, le 12 décembre, un autre  candidat à la députation provinciale à Kongolo (Tanganyika) est décédé alors qu'il tenait son meeting de campagne électorale. Des cas d'arrestations sont également répertoriés dont Salomon Idi Kalonda, candidat député dans la province du Maniema.

ACTUALITE.CD revient sur ce qui arriverait en cas de leurs élections.

D'emblée, il faudra savoir qu'un retrait, un ajout ou une substitution des candidatures n'est admis que dans les cinq jours suivant la date limite de dépôt de candidatures.

L'article 16 de la loi électorale précise que : "Toutefois, entre la date limite de dépôt de candidatures et la veille du scrutin, en cas de décès ou d'inéligibilité des candidats, le mandataire du candidat ou de la liste fait, sans délai, une déclaration complémentaire de la candidature à la commission électorale nationale indépendante, qui la reçoit, s'il y a lieu, la publie par la voie des médias audiovisuels et en assure obligatoirement la diffusion par affichage à tous les bureaux de vote concernés".

Il faudra également noter que la déclaration dont il est question dans l'article 16 de la loi électorale  n'entraîne pas, dans le chef de la CENI, l'obligation de remplacer ou d'adapter les bulletins de vote papier ou électronique. En outre, le décès d'un candidat le jour du scrutin n'est pas une cause d'annulation de la liste concernée. Autant pour le candidat emprisonné.

Néanmoins, selon l'article 116 de la loi électorale, le député national est élu avec deux suppléants. Ces derniers sont ses colistiers. Ils le remplacent selon l'ordre établi, en cas de décès, de démission, d'empêchement définitif, de condamnation pénale définitive ou d'incompatibilités.

Le dernier alinéa dudit article mentionne qu'en cas de défaut de suppléants avant la fin de la législature, une élection partielle est organisée dans la circonscription concernée.

Fonseca MANSIANGA



La CAF a dévoilé la répartition des matchs de la phase de groupes et à élimination directe de la CAN 2023 dans les 6 stades des 5 villes hôtes situées en Côte d’Ivoire.

Pour la phase de poules, chaque groupe (6 au total) sera réparti dans 2 stades différents. Ainsi, le groupe A jouera dans les stades d’Abidjan (Olympique et Houphouët-Boigny), le groupe B aussi à Abidjan, le groupe C à Yamoussoukro et Bouaké, le groupe D aussi dans ces 2 villes, et les groupes E et F à Korhogo et San Pedro.

Chaque stade accueillera 6 matchs de poules. Les plus grandes enceintes comme le stade Olympique d’Ebimpé à Abidjan recevront probablement des affiches majeures comme le match d’ouverture.

Pour la phase à élimination directe, au moins 1/8ème de finale sera organisé dans chaque stade. Les stades d’Abidjan en hébergeront 2 chacun. Les quarts opposeront Abidjan-Bouaké et Yamoussoukro.

Les demies sont prévues à Bouaké et Abidjan, la petite finale à Abidjan et la grande finale au stade Olympique d’Abidjan.

Cette répartition devrait permettre une meilleure répartition du public dans les différentes enceintes modernisées ou construites pour l’occasion à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo et San Pedro. Une bonne organisation est en marche pour la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.

Voici la répartition des matchs de groupes de la CAN 2024 :

  • Groupe A : stade olympique Ebimpé & stade Félix Houphouët-Boigny
  • Groupe B : stade Félix Houphouët-Boigny & stade olympique Ebimpé
  • Groupe C : stade de Yamoussoukro & stade de Bouaké
  • Groupe D : stade de Bouaké & stade de Yamoussoukro
  • Groupe E : stade de Korhogo & stade de San Pedro
  • Groupe F : stade de San Pedro & stade de Korhog

mbote/CC



La liste des joueurs sélectionnés pour représenter la République démocratique du Congo lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévue en Côte d’Ivoire, sera dévoilée ce mercredi 27 décembre. C’est du moins ce que renseigne la Fédération congolaise de football association (Fecofa) dans un communiqué diffusé hier dimanche.

» La liste des joueurs sélectionnés pour participer à la CAN Total Energies Côte d’Ivoire sera publiée le 27 décembre 2023 sur les canaux officiels de la Fédération Congolaise de Football Association. Selon le règlement de la CAF, cette liste ne pourra plus être modifiée à compter du 3 janvier 2024, sauf pour cause de blessure « , a annoncé la Fédération Congolaise de Football.

Avant de finaliser sa sélection, le sélectionneur et manager des Léopards, Sébastien Desabre, doit choisir parmi les 55 joueurs préalablement présélectionnés, conformément aux règlements en vigueur de la Confédération Africaine de Football ( CAF).Une fois la liste définitive déposée, elle ne pourra être modifiée qu’avant la date limite du 3 janvier 2024, à moins que des joueurs ne soient blessés.

Le pays de Chris Shabani Nonda, ancien joueur de l’As Monaco, possède un vivier de joueurs talentueux évoluant dans des championnats nationaux et internationaux. La liste finale constitue sans doute un mélange de jeunes talents prometteurs et de joueurs d’expérience.

Les Léopards de la République démocratique du Congo évolueront dans le groupe F de la CAN, aux côtés du Maroc, de la Tanzanie et de la Zambie. Ce groupe promet des confrontations intéressantes. Les Léopards espèrent, eux, se qualifier pour les phases éliminatoires et aller le plus loin possible dans le tournoi.

Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre le 27 décembre pour découvrir les ambassadeurs qui représenteront fièrement la RDC à la Coupe d’Afrique des Nations 2024 en Côte d’Ivoire. Les supporters congolais espèrent que cette équipe sera en mesure de relever les défis qui les attendent et de faire briller les couleurs du pays sur la scène africaine du football.

Actu RDC/ Forum des AS/CC



A quelques heures du vote en RDC, Jean-Pierre Bemba accuse Moïse Katumbi d’être soutenu par des multinationales dont les russes. D’après cet allié de Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi a demandé à une organisation russe d’attaquer le système de la CENI pour “fabriquer de faux résultats”.

Le camp Tshisekedi note en Katumbi une volonté de se hisser au sommet de l’État sans suivre la procédure officielle. Il demande donc à la population d’être vigilante au cas où l’homme de Kashobwe employait des moyens illégaux pour satisfaire à ses envies au détriment de la République. Katumbi est l’ennemi du Congo, disent les hommes de Tshisekedi.

De son côté, l’ancien gouverneur se considère déjà vainqueur de la présidentielle après une campagne électorale réussie dans plusieurs coins de la République. Il demande à la population congolaise de se tenir prêt à défendre la République en cas de tricherie électorale.

Actu RDC/CC



Dans le fonds du cœur, les Congolais ont toujours considéré le Kenya comme pays ami et partenaire fiable. Et les Kenyans se montraient hospitaliers vis-à-vis des Congolais. Mais les événements de ces dernières semaines ont révélé le vrai visage du Kenya. Celui d’un pays hostile à la RDC.

Depuis que la RDC, constatant que les troupes de l’EAC (communauté de l’Afrique de l’est) composés notamment des soldats Kenyans venus à l’est de la République pour aider la FARDC à vaincre les groupes armés dont le M23, a renvoyé ces militaires chez eux pour absence des résultats, le Kenya montre son visage véritable.

Des présomptions voisines de la certitude attestent que des soldats Kenyans pactisaient avec ceux du M23, supplétifs de l’armée régulière rwandaise. Leurs business communs sont le trafic des minerais est-congolais.

Cerise sur le gâteau est le lancement d’une rébellion armée entre des hommes politiques Congolais et les soldats du M23 ayant pour cadre Nairobi.

Le Kenya persifle la charte de EAC et assume son rôle de servir de base arrière pour tenter de déstabiliser la RDC, un pays membre de EAC comme lui !

Ce plan de déstabilisation concocté par le Kenya trouvera sans nul doute, le peuple Congolais et ses forces de défense pour défendre la République.

Ali Kalonga



Le gouvernement congolais a annoncé, dimanche 17 décembre, l’arrivée de deux avions Hercule C-130 de l'armée égyptienne, en plus d'appareils des FARDC et d'hélicoptères, pour soutenir la CENI dans le transport du matériel électoral pour les élections du 20 décembre.

Le porte-parole du gouvernement, Patrik Muyaya, l’a affirmé sur son compte X.

Il a également précisé que cette initiative, associée à l'appui de la MONUSCO, vise à garantir un processus électoral pacifique et serein. 

Ces deux appareils égyptiens arrivent à trois jours des élections combinées.

Le gouvernement a la demande de la CENI des moyens logistiques pour déployer des kits électoraux.

 radiookapi.net/CC



Dans une déclaration publique ce 18 décembre, Denis Mukwege a affirmé qu'il ne s'est pas retiré de la course à la présidentielle. Il a également émis une recommandation de vote catégorique : « Le 20 décembre, chaque électeur doit voter pour refuser avec force la guerre et être complice des manœuvres électorales ourdies par des architectes de l’apocalypse du Congo. Le 20 décembre, chaque compatriote doit refuser de participer au discrédit et à l’enterrement de la démocratie ».

Pour Mukwege, le droit de vote est une arme qu'il faut utiliser le 20 décembre : « Je vous demande d'utiliser votre droit de vote pour vous indigner et résister à ce qui s'apparente à un complot contre la République ».

Exprimant une critique sévère envers l'administration électorale, Denis Mukwege espère un vote sanction : « Votez pour dire non à la descente incessante de notre pays aux enfers, conformément à ce que nous demande l'article 64 de notre constitution. Faites-le non pas seulement par solidarité envers les compatriotes de notre pays et de Kwamouth, surtout pour ne pas être complice de cette escroquerie électorale qui risque de faire de notre patrie en ce jour du 20 décembre la capitale mondiale de la fraude électorale. Votez pour le plan de paix, votez pour le N°15 ».

Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege ne ralliera donc pas un autre candidat, ni son ami Martin Fayulu, ni Moise Katumbi, qu'il a critiqué pendant la campagne. Il ne se désistera pas non plus, malgré les difficultés rencontrées au cours des deux dernières semaines de la campagne.

actualite.cd/CC



Une nouvelle bataille de communication fait rage entre les camps Tshisekedi et Katumbi. Elle est bien visible cette fois dans le paysage médiatique belge. Le Soir, déjà au cœur de l'actualité la veille avec une information erronée sur le report des élections, se penche cette fois sur Uccle, commune bruxelloise, révélant la location d'une « fastueuse villa secondaire » par le couple présidentiel congolais. La demeure, d'une surface de 860 m2, est louée depuis deux ans pour la somme mensuelle de 20 000 euros. Cerise sur le gâteau, le propriétaire n'est autre que Robert Levy, fondateur et président d'une importante banque en RDC.

La publication de cette information a fait grand bruit au sein de la sphère politique congolaise. Olivier Kamitatu, se délectant de cette révélation, ironise sur l'ultra-nationalisme revendiqué par le président-sortant Félix Tshisekedi. « Une broutille ! Le président-sortant qui fait campagne en revendiquant un ultra-nationalisme et un patriotisme assumés, s'est fait acheter sa première maison à l'étranger, dans un quartier chic de son pays d'adoption où il était jusqu'il y a quelques mois encore résident permanent, avec des fonds d'une banque étrangère, en recourant à des sociétés de construction, d'entretien, de jardinage et de gardiennage étrangères », commente-t-il.

Le directeur de cabinet de Moise Katumbi s’en donne à coeur joie. Il utilise cette information pour inverser le récit de « candidat de l'étranger », soulignant que l’ancien gouverneur a construit son palais dans son village natal, faisant appel aux compétences locales avec ses propres fonds.

De son côté, Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, réagit rapidement en criant au « Fake news ! » Et d’ajouter: « On sait que vous êtes derrière tout ceci mais relisez bien l’article. Le Chef de l’Etat n’est propriétaire d’aucun bien immobilier en Belgique ! On parle bien de location ». Ainsi, implicitement, la communication présidentielle admet l'exactitude des faits rapportés par Le Soir, mais insiste sur le caractère locatif de la propriété.

Dans la même dynamique, La Libre Belgique alimente le feu médiatique en titrant « Avec Tshisekedi au pouvoir, c’est le retour du Congo belge ». L'auteur de l'article, Hubert Leclercq, que l'entourage de Félix Tshisekedi considère comme proche de Moïse Katumbi, pointe du doigt les liens belges au sein de l'entourage présidentiel, mettant en avant la nationalité belge de l'épouse du président, de sa belle-sœur, candidate aux législatives, de son directeur de cabinet et de son dir-cab adjoint.

actualite.cd/CC



Plus que deux jours pour élire le président de la République, les députés nationaux et provinciaux ainsi que les conseillers communaux. Les dernières informations électorales en RDC restent consacrées au déploiement du matériel électoral à travers le pays. Ce lundi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) rassure que tous les bureaux seront ouverts le jour du vote. Le gouvernement a mis à la disposition de la CENI des hélicoptères pour aider à déployer les kits dans les zones à accès difficiles.

« Avec ces hélicoptères, tous les 75 400 bureaux de vote vont ouvrir le jour du vote parce qu'ils seront en possession des matériels électoraux », a indiqué Patricia Nseya, rapporteur de la CENI.

Le déploiement du matériel va se poursuivre même le jour des scrutins.

« Je peux vous dire que jusqu'au jour du vote on ne peut pas avoir 100% du déploiement. C'est le jour du vote qu'on finalise le déploiement. On ne peut pas prendre le risque de déployer les matériels dans les bureaux de vote 24 heures avant », a ajouté Mme Nseya.

Tous les matériels électoraux sont arrivés au pays via les trois hubs de Kinshasa, Lubumbashi et Goma, a rassuré le rapporteur de la CENI qui insiste que les élections auront bel et bien lieu ce 20 décembre, même si plusieurs voix suggèrent un « report technique ».

Clément Muamba

A Propos

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