La ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, traverse une situation sécuritaire confuse après l’incursion des combattants Wazalendo. Ces derniers ont été signalés en ville dans la matinée de ce lundi 3 mars, après avoir mené une percée au Camp TV, selon plusieurs sources locales.
« La situation reste incertaine », affirment nos sources, précisant que les Wazalendo n’ont pas encore pris le contrôle total de la ville. Pourtant, leur présence est confirmée depuis la nuit du dimanche dernier, alimentant les craintes parmi la population.
Dans la matinée, de fortes détonations ont retenti dans plusieurs quartiers, plongeant la ville dans une atmosphère de peur et de prudence. « Nous avons entendu des tirs, mais il est difficile de savoir exactement ce qui se passe », témoigne un habitant. Par mesure de sécurité, les habitants se sont confinés chez eux, et les rues sont restées désertes tout au long de la journée.
Alors que la situation évolue, l’incertitude demeure quant aux intentions des combattants Wazalendo et aux éventuelles réactions des forces de sécurité.
Franck Kaky
Willy Bakonga, ancien Ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique, a affirmé chez nos confrères de Top Congo, qu’il n’a jamais quitté la famille politique de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, en dépit de son adhésion dans l’Union Sacrée de la Nation.
Répondant à la question d’un auditeur sur ses propos alors qu’il était encore Ministre où il avait affirmé qu’il était Kabiliste et du PPRD, par conséquent, il mourrait Kabiliste, Willy Bakonga indique, qu’il n’a jamais quitté le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).
« Jusqu’à preuve du contraire, je suis encore au PPRD. Je n’ai jamais démissionné du PPRD. Je suis dans l’Union sacrée, je soutiens le Président Joseph Kabila puisqu’il était mon Président. Mais aujourd’hui, le Président de la RDC, c’est Félix Tshisekedi. Et il a besoin de la mobilisation de tous les Congolais », lâche-t-il.
« C’est la conviction par rapport à une grande vision (…)J’ai travaillé avec lui pendant une année et quelques mois, j’ai vu sa volonté de changer les choses(…) Par exemple chez moi à Bohende, le président de la République construit un grand aéroport moderne », se défend-t-il.
Willy Bakonga, élu de la Tshuapa, était notamment 2ème secrétaire permanent adjoint du PPRD. Il a rejoint l’Union sacrée au mois de janvier 2022.
Ce matin, le Complexe Scolaire Madame de Sévigné, situé dans la commune de Limete, a été le théâtre d’une célébration exceptionnelle.
Enseignants et élèves ont accueilli avec enthousiasme le retour de leur promoteur, Willy Bakonga, qui s’est présenté à l’établissement à bord d’un véhicule Tesla Cybertruck appartenant à son fils, Joël Bakonga.
Willy Bakonga, ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), est également connu pour son engagement dans le secteur éducatif privé à travers la fondation des écoles Madame de Sévigné.
Il devient alors l’un des premiers congolais a ramené une Tesla Cybertruck à Kinshasa. Ce véhicule est arrivé seulement ce matin.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, s’est dit préoccupé lundi du changement fondamental de politique pris par les États-Unis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, ont rapporté les médias internationaux.
«Je suis aujourd’hui profondément préoccupé par le changement fondamental de direction qui s’opère au niveau national et international», a déclaré Volker Türk.
Dans son discours devant le Conseil des droits de l’homme, analysant de façon détaillée la situation dans le monde, Volker Türk a déploré le contrôle et l’influence qu’exercent des oligarques de la technologie non élus.
«Nous avons bénéficié du soutien bipartite […] en matière de droits humains pendant de nombreuses décennies, grâce à la générosité et à la compassion du peuple américain», a-t-il soutenu.
Sans nommer le président américain, Volker Türk souligne que « de manière paradoxale, les politiques destinées à protéger les personnes contre la discrimination sont désormais qualifiées de discriminatoires » tandis que « les progrès en matière d’égalité de genre sont réduits à néant ».
ACP/JF/CC
Invité le dimanche dernier sur Congo Révolution News, le comédien Fiston Saïsaï a tenu à clarifier sa position vis-à-vis du président Félix Tshisekedi. Il a affirmé qu’il n’avait jamais reçu d’argent du chef de l’État congolais depuis son accession au pouvoir.
« Depuis que le président Fatshi est au pouvoir, je n’ai jamais reçu ne serait-ce qu’un dollar venant de lui. Je le dis pour qu’un jour les gens ne me traitent pas d’ingrat », a-t-il déclaré.
Avec ces propos, Fiston Saïsaï semble vouloir éviter toute interprétation future qui pourrait le faire passer pour un bénéficiaire du régime ou un ingrat en cas de critiques.
Reste à voir si ces propos feront réagir l’opinion publique ou certaines figures politiques.
C’est officiel ! La billetterie du concert de Ferre Gola à l’ING Arena de Bruxelles est désormais ouverte. Prévu pour le 7 juin 2024, cet événement s’annonce comme un moment exceptionnel pour les Golois et tous les amoureux de la rumba congolaise.
Après ses triomphes sur les grandes scènes internationales, Ferre Gola promet un spectacle inoubliable à Bruxelles. Ses fans ont désormais l’opportunité de réserver leurs places et de contribuer à un possible sold-out, qui serait un magnifique cadeau d’anniversaire pour l’artiste.
Les Golois sont donc appelés à se mobiliser massivement pour écrire une nouvelle page de l’histoire musicale de Ferre Gola. Ne tardez pas à prendre vos billets !
Ordi Mande
Dans un contexte marqué par une baisse du prix du cobalt, les organisations de la société civile basées dans la province du Lualaba, en collaboration avec la plateforme CASMIA-G ASBL ont analysé la récente décision du gouvernement, celle de suspendre temporairement l’exportation du cobalt. Cette mesure, prise par l’autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), vise à réguler l’offre excédentaire et à stabiliser le marché.
Le cobalt, déclaré minerai stratégique par l’article 7 bis du Code minier, joue un rôle clé dans l’économie congolaise. Exploité principalement dans le Lualaba et le Haut-Katanga, il est produit à la fois par des entreprises minières industrielles et des exploitants artisanaux regroupés en coopératives. Selon les statistiques officielles, environ 30 % de la production provient du secteur artisanal.
Grâce à la redevance minière (article 242 du code minier), ce minerai contribue significativement aux budgets national, provincial et local. Pourtant, la chute drastique du prix du cobalt passant de 90 000$ à moins de 25 000$ la tonne sur le london metal exchange (LME), a mis en difficulté aussi bien l’État que les exploitants artisanaux.
Malgré cette baisse des prix, les entreprises minières industrielles ont poursuivi leurs exportations massives, amplifiant la surproduction et saturant le marché international. En conséquence, les stocks de cobalt se sont accumulés, entraînant une dévalorisation du minerai.
Les exploitants artisanaux, déjà en situation précaire, ont été contraints de vendre leur production à vil prix, parfois presque gratuitement, aux acheteurs étrangers, notamment chinois et libanais.
C’est ainsi que, le cadre de concertation de la société civile du Lualaba et les organisations de la société civile tendance confondue estiment que la suspension temporaire de l’exportation du cobalt est une décision salutaire.
« Lorsqu’un minerai perd sa valeur marchande à cause de la surproduction, il revient à l’État de prendre des mesures correctives pour rééquilibrer le marché », soulignent-elles.
Au-delà de cette suspension, les structures non gouvernementales appellent les autorités compétentes à adopter des mesures audacieuses pour une meilleure régulation du secteur.
« Il faut la fixation d’un seuil de production à ne pas dépasser afin d’éviter la surproduction et mettre en application stricte de l’article 7 bis du code minier, qui exige une réglementation spécifique sur l’extraction, le traitement, le transport et la commercialisation du cobalt. Un Inventaire de toutes les entreprises et entités de traitement du cobalt pour assurer une meilleure transparence est aussi nécessaire », peut-on lire dans la déclaration.
Elles insistent également sur la nécessité de valoriser localement le cobalt en investissant dans une usine de raffinage en RDC.
« Le gouvernement doit utiliser les Fonds pour les générations futures (FOMIN) afin de financer une raffinerie locale, ce qui ajouterait de la valeur à notre minerai et réduirait notre dépendance aux marchés étrangers », déclarent-elles.
Ces organisations de la société civile mettent en garde contre toute tentative de corruption visant à influencer la levée de cette suspension.
« Nous serons intransigeants face à toute tentative de pots-de-vin, notamment de la part des entreprises extractives qui voudraient contourner cette décision », préviennent-elles.
En limitant temporairement l’exportation, la RDC espère faire diminuer les stocks mondiaux et provoquer une reprise de la demande, ce qui entraînerait un redressement des prix. Alors que le marché mondial du cobalt est en pleine mutation, la RDC se positionne ainsi comme un acteur clé dans la régulation de cette ressource essentielle aux batteries électriques et aux technologies avenirs.
Timothée Prince ODIA
Des cas d'arrestations et d'enlèvements par les rebelles du M23 sont de plus en plus signalés à Goma (Nord-Kivu).
De nombreux avis de recherche pour des personnes disparues circulent, certaines étant interpellées par les forces d’occupation, d’autres enlevées par des inconnus.
Cette situation suscite une grande inquiétude, notamment parmi les jeunes et les hommes adultes, ciblés par ces rebelles.
Selon des sources locales, les rebelles du M23 conduisent les personnes arrêtées dans les cachots de leurs services, notamment à l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Chaque jour, des messages, des dénonciations et des avis de recherche circulent sur les réseaux sociaux.
Ils sont lancés par des familles sans nouvelles de leurs proches. Ces familles alertent l’opinion publique et les autorités de facto pour retrouver leurs êtres chers.
Le cas le plus récent remonte au 1er mars, une fillette de six ans a été enlevée dans le quartier Kyeshero, dans l’Ouest de la ville de Goma.
Le même jour dans la matinée, Ruphin Djombe, un jeune bien connu de Goma, a été interpellé à son domicile près du marché Alanine lors d’une perquisition par les rebelles.
Il a été relâché dans la soirée, selon sa famille.
Un autre cas récent concerne un pasteur de l’église CBCA Katoy, enlevé de chez lui par des rebelles du M23 et emmené vers une destination inconnue.
La famille d’Innocent Chasinga Authentic, disparu depuis le 25 février à Goma, est également très inquiète.
De plus, une personne sourde et muette a été tuée par balle par un rebelle dans la ville volcanique le 27 février dernier.
L’association AEDESONOKI dénonce cette exécution d’un innocent en raison de son handicap.
Tous ces incidents ne font qu’accroître la psychose au sein de la population de Goma, qui se sent sacrifiée, selon plusieurs acteurs locaux.
radiookapi.net/CC
Dans la matinée du lundi 3 mars, une nouvelle incursion des Wazalendo a été signalée dans la zone de Camp TV (Karhale), située dans la commune de Kadutu, à Bukavu. Au cours de cette opération, les Wazalendo ont réussi à neutraliser au moins six éléments des M23 avant de se replier vers Lwakabirhi.
« Les coups de feu ont retenti. Les accrochages ont eu lieu. Les Wazalendo sont apparus dans la commune de Kadutu. Il y a des corps sans vie dans les rangs du M23 gisant au sol. Toutefois, les Wazalendo se replient un peu pour éviter un bain de sang », a expliqué l’un des habitants de Kadutu.
Les résistants Wazalendo ont réussi à repousser les forces du M23 vers Mugogo, marquant une victoire temporaire dans un contexte de tensions persistantes. Cependant, malgré leur bravoure, les Wazalendo font face à des défis considérables, notamment un manque crucial de munitions, d’armes et de vivres.
La situation sur le terrain reste volatile, et les résistants continuent de lutter pour défendre leur territoire face à des adversaires mieux équipés. La communauté locale appelle à une solidarité accrue pour soutenir les Wazalendo dans leur combat, alors que les besoins en ressources essentielles deviennent de plus en plus pressants.
Les prochains jours seront cruciaux pour la dynamique des affrontements dans la région, et la population reste attentive aux évolutions de cette crise.
I.K correspondant de Bukavu
Maniema Union de Kindu, du Maniema, Est de la République démocratique du Congo (Rdc) a été sans pitié pour l’OC Renaissance du Congo de Kinshasa, capitale du pays, battu 3-1, dimanche, au stade des Martyrs, à la 19ème journée du groupe B, du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). Avec ce succès, Maniema Union a consolidé son leadership avec 32 points en 13 sorties, pendant que l’OC Renaissance du Congo a été immobilisé sur ses 18 en 16 sorties.
Céleste et Kuya en égalité des forces (2-2)
Céleste de Mbandaka, de l’Equateur, au Nord-ouest de la République démocratique du Congo (Rdc) et Kuya de Kinshasa, capitale du pays, se sont quittés en égalité des forces de 2-2, dimanche, au stade des Martyrs de Kinshasa, à la 17ème journée du groupe B, du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). Pour Céleste FC, les auteurs des buts ont été Jeancy Tuti Diamvula (11ème) et Akram Bongonga (90ème). Par contre, l’AC Kuya a fait trembler les filets de Céleste, grâce à Issa Shabani (50ème, sur penalty) et à Nathan Buzangu (69ème). De ce qui précède, Kuya a totalisé 15 points en 15sorties et 15 unités après 14 sorties pour Céleste FC.
Tshinkunku s’offre la peau de Panda (1-0) en groupe A
Dimanche, au stade Kikula de Likasi, le club local de l’US Panda a mordu la poussière devant l’US Tshinkunku de Kananga, du Kasaï central, par 0-1, dimanche, dans le cadre de la 17ème journée du groupe A, du 30ème championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). Les Corbeaux de Kananga ont inscrit leur unique but par le biais de Tawiti Lobanga (45ème). A la faveur de sa 3ème victoire du championnat, Tshinkunku a comptabilisé 15 points en 15 sorties clouant l’US Panda, la lanterne rouge et 12ème, à sa position du départ avec 5 points après 15 matches livrés.
ACP/CC