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L'écrivain congolais basé à Goma, Alexis Kant, a lancé officiellement son deuxième tome intitulé "J'ai épousé une religieuse, Tome 2". C'était le 7 mars 2024 dernier, à Goma. Ce roman fait suite à son premier ouvrage, et promet une continuité captivante de l'histoire de la religieuse et de son entourage. 

Avec ces réponses fascinantes à nos questions, l'auteur de "J'ai épousé une religieuse, Tome 2", Alexis Kant promet une lecture captivante et pleine de rebondissements. Les thèmes abordés, les personnages développés et les messages transmis font de ce livre une œuvre littéraire incontournable à découvrir.

Q1. Pouvez-vous nous parler de la suite de votre livre "J'ai épousé une religieuse" et nous donner un aperçu de l'intrigue?

"Le volume 2 de mon roman "J'AI ÉPOUSÉ UNE RELIGIEUSE" est une réponse à la longue attente de mes lecteurs, qui avaient soif de découvrir ce qu'aurait été la suite de l'histoire de la religieuse. Arrêté sur un suspense mettant au devant une vengeance toute justifiée pour Léon, ce volume est une réponse, nous essayons de donner une orientation, ou disons, une canalisation de toutes les pulsations meurtrières qui animent les intentions de Léon, afin d'éduquer en surprenant, de divertir par le dénouement pour déboucher sur une suite inattendue, mais qui répond quand même".

2. Quels sont les thèmes principaux abordés dans ce deuxième tome, et pourquoi les avez-vous choisis? 

Ayant tracé une suite logique des thématiques abordées dans le tome 1, ce tome 2 n'est que l'enchevêtrement des idéologies de motivation, de prise en charge, d'audace, amoureuse et plus encore, d'entrepreneuriat".

3. Comment avez-vous développé les personnages principaux dans cette suite, et quelles sont les évolutions les plus marquantes? 

"Dans ce volume 2, Léon et Solange tiennent toujours le fond de la cuve à personnages, mais Bettina, l'amour d'antan de Léon, revient avec force et prend le dessus de la narration, aux côtés d'autres personnes surprises, que je laisserai aux lecteurs de découvrir par eux-mêmes".

4. Quels messages de morale souhaitez-vous transmettre aux lecteurs, à travers cette histoire? La morale ??? 

"Euh ben, je ne sais quoi dire d'autant plus que j'ai confiance en mes lecteurs, pour qu'ils retiennent des leçons importantes pour eux. Néanmoins, je soulève la leçon morale de la confiance en soi, du courage, et de l'audace…"

5. Quelles ont été vos sources d'inspiration, pour l'écriture de ce livre? 

"La vie dans sa globalité, mais plus encore, les interdits de la société…"

6. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre processus d'écriture et sur la façon dont vous avez construit l'histoire? 

"Étant un secret professionnel (rires), je me garde de répondre à cette question, comme l'avait chanté Koffi Olomide : Nganga ata a former mwana naye, atikalaka toujours na secret moko to mibale po na yé moko… (Rires); donc je me réserve."

7.Quels ont été les défis auxquels vous avez été confrontés, lors de la rédaction de ce deuxième tome ?

"Le grand défi était de ne pas répondre à l'attente grandiose de mon lectorat, je devais construire et démolir, construire encore et démolir encore l'histoire, pour être sûr de donner un bon plat à mes lecteurs. Les autres défis sur le plan technique ne peuvent manquer, mais cela ne nous a pas empêché de produire cette œuvre…"

8. Quel est l'aspect de votre livre dont vous êtes le plus fier? 

"Le fait que j'ai osé aborder un sujet sensible et qu'il ait été bien reçu et bien critiqué, cela fait ma fierté pour cette œuvre."

9.Comment voyez-vous l'avenir de vos personnages principaux, après la fin de ce deuxième tome?

"J'avoue, j'ai une fois de plus créé un suspense de plus, mais qui ne devait pas avoir à donner lieu à une suite… Léon s'en sort bien, Solange a une vie pas facile à affronter, mais elle est forte… Donc chaque personnage de mon histoire peut donner à lui seul une dérivée historique".

10. Avez-vous d'autres projets d'écriture en cours ou à venir que vous souhaitez partager avec vos lecteurs?

"Pour l'instant, je me concentre sur ces 5 ouvrages que je viens de sortir, mais comme il est difficile de se séparer de soi-même, je pourrais rebondir à un moment inattendu (rires)".

Le livre "J'ai épousé une religieuse, Tome 2" de Alexis Kant se révèle être une œuvre profonde et touchante, qui aborde des thèmes universels avec finesse et sensibilité. Si vous êtes en quête d'une lecture qui vous fera réfléchir et émouvoir, n'hésitez pas à découvrir ce livre qui ne vous laissera pas indifférent.

 Gloire Balolage



Les similitudes, les convergences ou encore les parallèles, Julie Grimoud sait en trouver. Ayant vécu en France et en RDC, deux pays qui ont en commun la langue française, mais pas seulement, l’auteure du livre dénommé “Parallèles” s’est baladée dans des souvenirs lointains en parcourant certaines routes à l’intérieur de la RDC où elle vit depuis 5 ans.

Française, femme de Lettres, férue de théâtre, enseignante, membre de l’équipe organisatrice du Festival Pianos de Kinshasa, Julie Grimoud n’a pas fait que des expériences artistiques en RDC. Arrivée sur Kinshasa en 2019, elle dit avoir été surprise par l’accueil et l’adoption lui réservés par la population congolaise. Au cours de ces années, elle qui arrivait pour la première fois en Afrique, n’est pas restée que dans la capitale congolaise.

Julie a voyagé dans quelques provinces mais un voyage a été déterminant pour laisser les traces de son parcours dans un livre. C’est dans les routes de Kikwit, dans la province du Kwilu, que l’histoire a pris corps. Julie qui a fait le trajet de Kikwit jusqu’à Feshi dans le cadre d’un projet s’en est retrouvée avec un livre. Pendant cette expérience sur des routes particulièrement différentes de Kinshasa, une distance de plus de 200 kilomètres à bord d’une moto et pendant plus de 13h, elle s’est remémoré les souvenirs qui valaient bien une édition.

Ayant passe une grande partie de la France à Ariège, au sud-ouest de la France ; les montagnes, les types de routes, l’attitude des habitants à son endroit dans des villages congolais et bien d’autres faits qu’elle a rencontrés également au sud-ouest de la RDC se sont mis en parallèle dans son esprit. Toutes ces coïncidences des souvenirs entre la France et la RDC, Julie Grimoud les a nommés “Parallèles”, le titre même de son livre paru en fin février dernier.

“Parallèles” est un récit, une expérience de l’auteure coulée sur 165 pages. C’est un croisement entre le passé et le présent, un regard en arrière par rapport aux événements présents, une “réorganisation de sa propre mémoire à partir des pages blanches de son histoire en tant que femme, citoyenne, “étrangère” et fille, pour enfin retrouver intentionnellement les correspondances historiques, géographiques et identitaires entre ses origines et l’espace Congo”.

En réalité, même si la rencontre avec la ville et la population de Kikwit a été déterminante, c’est tout le Congo qui a bouleversé Julie Grimoud. “Quand j’ai posé mes pas sur le tarmac de l’aéroport de N’djili, tout a commencé à s’écrire là”, confiait l’auteure de “Parallèles”. Julie est entrée en contact avec le Congo jusqu’à aimer le pays et à être aimée par ses habitants.

Ce n’est pas le récit d’une blanche en RDC, c’est celui d’une femme, précise-t-elle. Julie Grimoud n’affectionne pas d’être appelée “Mundele” (terme lingala qui veut dire blanc ou blanche), elle se considère comme femme parmi les autres, au Congo ou en France ou encore ailleurs dans le monde.

Ce livre est une découverte, un point essentiel dans la vie de cette femme qui n’avait pas au départ choisi de se rendre en RDC, mais voulait partir, quitter la France, où sa vie confortable l’étouffait. Touchée par la singularité des événements, ce qui est aujourd’hui un livre était au départ un carnet de voyage. Mais le destin en a décidé autrement. Entre poésie, théâtre et récit tout court, “Parallèles” est une suite de parallèles dans l’histoire, les anecdotes et le style.

Julie Grimoud a pu aussi se situer, déconstruire et reconstruire une autre façon de voir les choses sur le plan historique entre l’Afrique, particulièrement la RDC, et l’Europe, particulièrement la France. Elle estime que l’histoire apprise à l’école est faite de récits manquants. Elle souhaite que le bouquin soit lu par des Français pour se faire une image de la RDC dans un texte expérimental de celle qui a vécu et qui vit encore sur le sol congolais.

La langue est aussi une question importante pour elle dans son vécu au centre de l’Afrique. La RDC, connue pour être le plus grand pays francophone du monde, est aussi une vraie mosaïque de langues locales qui à plusieurs endroits sont en premier lieu les langues de la vie quotidienne avant l’existence de la langue française.

Edité et imprimé en RDC par le Studio 1960, tenu par l’artiste visuel et pianiste David Shongo, “Parallèles” se vend à 15$.

Kuzamba Mbuangu 



« Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC », l’œuvre scientifique de la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a été portée sur les fonts baptismaux lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, ce jeudi 29 février à Kinshasa, la capitale.

L’ouvrage, selon la Primature, retrace l’histoire culturelle de la République démocratique du Congo et sa politique culturelle, qui, depuis 1960, n’a pas encore été développée ou votée au Parlement. C’est dans cette optique que le gouvernement de la République travaille à donner forme à cette politique culturelle qui, « existait au niveau un tout petit peu élémentaire ».

À en croire la ministre Catherine Kathungu, il est question, entre autres, des dispositions qui devront assurer la protection des droits des artistes, faire leur promotion et celle de leurs œuvres, qui, depuis tout ce temps « étaient reconnus sans avoir un statut spécial d’artiste ».

Dans cette même perspective, l’ouvrage de Kathungu Furaha encourage des études sur la rumba congolaise appelée à devenir « scientifique et outil de paix ». L’auteure a souhaité que les textes de la rumba moderne soient écrits en faveur de la paix, pour façonner l’homme, pour réécrire la valeur de l’homme. Elle parle donc d’une « rumba éthique ». Pour elle, cette forme particulière de musique et de danse doit être maintenant « portée à une autre dimension ».

C’est en qualité de parrain de l’ouvrage que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a baptisé ce livre, qu’il a aussi préfacé. Il a reconnu cet ouvrage comme un véritable témoignage de la promotion de la culture congolaise.

« […] Ceci est un accomplissement à féliciter. Effectivement, nous avons placé la culture et les arts au sein du gouvernement et sous les directives du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme étant l’un de nos piliers principaux », a déclaré le Premier ministre dans son discours.

Odon Bakumba



Pour la dixième fois, la fête du livre aura lieu dans la ville de Kinshasa. Un des rendez-vous incontournable de la littérature et des livres en général, la fête du livre aura lieu du samedi 17 au samedi 24 février dans différents lieux de la capitale congolaise. Le thème choisi pour cette édition est “les femmes à l'œuvre”.

La programmation de cette année fait la part belle à l'oralité avec plus d'une quinzaine d'artistes nationaux et internationaux invités. Au menu de cet incontournable rendez-vous initié par le Pôle Eunic, lectures, spectacles, ateliers, librairie éphémère, pour tous les publics. La journaliste, biographe, essayiste, éditrice et productrice française Laure Adler est la marraine de cette édition.

Des lieux culturels tels que Espace Masolo, Editions Miezi, tongo Elamu, Académie des beaux-arts, Aw’art, l’Institut Français de Kinshasa et bien d’autres recevront des activités liées à cet évènement culturel. Également, des écoles telles que Lisanga, Liziba, Mboloko, Baraka, Les loupiots, etc. enregistreront-elles des activités de la fête du livre avec des élèves.

Les soirées des étoiles qui offriront des scènes littéraires nocturnes relèvent des innovations de cette édition. Elles se feront autour des auteurs invités pour des lectures, poétique, sonore, dramatique ou conversation publique.

Des auteurs tels que Fann Attiki, Rim Battal, Diaf Bykrian, Guer2mo, Yann Kumbozi, Emmanuel Mabondo, Elodie Ngalaka, Nelly Tshela sont au programme des activités de cette dixième édition.

actualite.cd/CC



Encore un peu moins d’un mois, le tout nouveau prix littéraire dénommé “Lumumba” fermera ses portes. Organisé par dans le cadre du festival Buku qui a lieu à Kinshasa, le prix a également le soutien de la fondation Lumumba, dirigée par Roland Lumumba, fils de cette figure mythique de la politique congolaise et africaine.

La création de ce prix littéraire a pour objectif de récompenser les écrivains qui mettent en avant le combat de Patrice-Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la RDC et héros national. Le fil conducteur de son combat était l’émergence de la conscience des peuples, le panafricanisme et l’unité du continent africain, le droit des peuples à l’autodétermination, la promotion et valorisation de la culture et des traditions africaines, la liberté, les droits de l’homme, le développement autonome des peuples, etc.

Immortaliser ces valeurs dans les écrits restent un des moyens les plus efficaces de les conserver pour les générations futures. Selon les initiateurs du prix, il est aussi question de promouvoir la littérature africaine. 

Le Prix Littéraire Patrice-Emery Lumumba récompense un auteur africain ou de la diaspora, pour un roman édité ou en manuscrit ou un manuscrit inédit de recueil de nouvelles. Cette première édition a été lancée depuis la cérémonie de clôture du festival Buku Kinshasa en mai 2023 et la réception des manuscrits se poursuit jusqu'au 1er mars 2024.

Ce prix littéraire comprend une dotation de la somme de 2 500 USD en faveur du gagnant de la catégorie « roman édité », une publication du roman inédit dans une maison d’édition choisie par l’organisateur assortie d’une dotation de la somme de 1 000 USD, une publication du recueil de nouvelles dans une maison d’édition choisie par l’organisateur assortie d’une dotation de la somme de 1 000 USD.

Le Jury est composé de sept membres choisis parmi les personnalités du monde littéraire et culturel de renommée sur le continent africain ou ailleurs. Les critères de cotation qui président à la sélection des nominés et des gagnants sont l’intérêt du sujet, la beauté littéraire du texte, structure et articulation du récit, le rapport du thème à l’héritage de Patrice-Emery Lumumba, l’originalité générale de l’ouvrage.

actualite.cd/CC

 



La journaliste Ange Kasongo Adihe présente  son livre intitulé "Balobaki", la démocratie Congolaise à l'heure des réseaux sociaux, de fake news et de la manipulation, le vendredi 08 démocratie 2023, dans la salle de cinéma de l'Institut Français de Kinshasa.

"Balobaki" tente de revisiter l'usage et l'appropriation des réseaux sociaux par les Congolais pendant la campagne électorale de 2018 en République démocratique du Congo-RDC- et la montée des fake news pendant la période post- électorale. 
Objectivant le phénomène dans un pays où la communication numérique a pris une place prépondérante dans l'espace public, le récit entraîne le lecteur dans l'urgence et la complexité de la traque journalistique à l'heure de la désinformation, de la mésinformation et des complots politiques inhérents aux séquences électorales.

Il importe de signaler que la journaliste, Ange Kasongo Adihe est fondatrice du site de Factchecking.
Elle est passée par l'Agence France-Presse (factuel) en charge du Factchecking en RDC (2019-2020), période post-électorale marquée par la circulation des messages de manipulation et fausses informations. Formatrice en journalisme, Ange organise des ateliers en Factchecking à l'intention des journalistes et étudiants en journalisme. Sélectionnée par l'ambassade des États- Unis en RDC (2022) pour suivre le programme Edward R. Murrow pour Journalistes sur la responsabilité des Médias à l'ère de la Désinformation, Ange Kasongo Adihe est auteure du récit, Les femmes de Pakadjuma, publié en 2019. Elle est co-auteure de l'enquête sur les abus sexuels lors de la riposte Ebola dans l'est de la RDC publiée par la Fondation Thomson Reuters (2021).

Serge Mavungu 



Les activités des neuvièmes jeux de la Francophonie se poursuivent ce dimanche  30 juillet dans les différents sites à Kinshasa. Cette journée marque aussi le début du concours de littérature (nouvelle) dans le volet culturel. 

Le site de la délégation Wallonie-Bruxelles a reçu dans l’avant-midi les délégations des pays qui participent à ce concours. Pour cette première journée, six (6) auteurs ont fait la lecture de leurs œuvres devant le jury et le public, l’entrée étant libre. 

Il s’agit de : 

1. Sewanou Théophile Vodounon (Benin) : “L’homme qui se transforme en fer”

2. Mariam Sere (Burkina Faso) : “Juste cinq minutes”

3. Gioia Frolli (Burundi) : “Initiation”

4. Irène Fernande Ekouta (Cameroun) : “Lettre à Josiane”

5. Pierre André Doucet (Canada-Nouveau Brunswick) : “La couleur des statues grecques”

6. Grâce Minlibe (Côte d’Ivoire) : “Loverdose”. 

La représentante de la Côte d’Ivoire est confiante pour figurer dans le trio gagnant aux termes de la délibération du jury.

« Sans fausse modestie, j’ai quand même produit un texte qui a une valeur littéraire. Aujourd’hui j’ai pu écouter quelques-uns parmi mes confrères et je suis confiante du trio », a dit, à ACTUALITE.CD, Grâce Minlibe, qui fait savoir que son œuvre, Loverdose, « est un court texte qui parle d’une relation toxique», avant d’ajouter que « tous ceux qui vont lire ce texte seront étonnés de la chute par ce qu’on parle d’une relation toxique entre un homme et une femme et à la fin on débouche sur un fléau qui mine la jeunesse aujourd’hui et principalement mon pays, la Côte d’Ivoire». 

Chaque présentation a été suivie de commentaires des membres du jury. Une côte a aussi été attribuée mais est restée encore secret.

« Le jury avait déjà lu le texte. Ici, il était question d’écouter les écrivains, les voir lire leurs propres textes. Ils ont été impressionnants par la manière dont ils sont habités par l’envie et le travail qu’ils vont. C’était un café littéraire absolument impressionnant ce dimanche matin à Kinshasa et qui révèle un peu toute la vivacité du monde francophone », confie, à ACTUALITE.CD, Émilie prophète, écrivaine et ministre de la culture et communication de la République d'Haïti, qui fait office de présidente du jury littéraire de ces jeux. 

Cette séance de lecture spectacle et présentation des œuvres va se poursuivre ce lundi 31 juillet pour se clôturer mardi 1er août toujours à la délégation Wallonie-Bruxelles. Pas moins de dix (10) pays sont attendus pour les deux prochaines journées parmi lesquels Djibouti, Fédération Wallonie-Bruxelles, Gabon, France, Madagascar. 

Le candidat de la RDC absent au pays 

Jocelyn Danga Motty, représentant de la RDC, pays hôte, n’est pas à Kinshasa en ce moment où démarre la compétition. Toutefois, bien que bloqué en France pour des raisons académiques, d’après les organisateurs, il a pu soumettre son texte au jury, qui devrait apprécier. Son œuvre est intitulée “ la nuit et l’soldat”. 

Il est à noter que la finale de ce concours aura lieu mardi 1er août prochain dans la foulée des dernières lectures et présentations des œuvres. Le trois premiers remporteront respectivement la médaille d’or, d’argent et de bronze. 

Japhet Toko 



Le monde du livre et du savoir s’est enrichit, lundi 3 juillet, d’un nouvel ouvrage, intitulé « Inventing an african alphabet ».

Son vernissage a eu lieu à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa.

L'ouvrage du professeur Ramon Sarro est consacré à l’alphabet africain dénommé « Mandombe ».

L’auteur explique la motivation de son livre :

« La raison principale pour laquelle j’ai écrit ce livre, d’abord parce que j’ai tissé une amitié avec l’inventeur de l’alphabet Mandombe… J’ai eu un réel sentiment qu’il fallait écrire ça. Je lui ai dit, Monsieur, il faut que j’écrive un livre sur vous. Ça m’est sorti comme ça. Il m’a dit : on va travailler ensemble. On a commencé à travailler parce que moi j’avais senti, après la première causerie avec lui, que ce qu’il avait à nous dire c’était très important. Ça allait être important pour le public en général, pour les anthropologues, les linguistes, pour ceux qui étudient la religion, l’histoire coloniale … »

D’après le professeur Ramon Sarro, cet ouvrage « met en valeur un patrimoine congolais encore méconnu.

Il nous donne la biographie d’un créateur génial congolais très négligé et met en exergue la valeur de la persévérance et donne un exemple à la jeunesse.

radiookapi.net/CC



Le livre de l’auteur Andy Mukendi, dénommé “Enfants martyrs : inspiré de la vie des enfants souffrant de cancer en RDC” a vu le jour. Il a été présenté pour la première fois vendredi 23 juin, à l’Institut Français de Lubumbashi. Il s’en est suivi une autre présentation à Goma, le 28 juin. L’essentiel de l’œuvre réside dans la sensibilisation sur le cancer de l’enfant, une pathologie dont les cas sont récurrents aux cliniques universitaires de l’Université de Lubumbashi, et dont la prise en charge est inquiétante.

Malgré l’existence d’une unité d’oncologie pédiatrique, aux cliniques universitaires de l’Université de Lubumbashi, qui s’occupe des cas de cancer de l’enfant, Andy Mukendi n’en est pas satisfait. Étudiant en deuxième doctorat en médecine, il côtoie ces enfants depuis un bon moment. Il a pris deux ans pour mettre en place ce projet de livre qui a pour but de récolter des fonds afin de venir en aide à ces enfants et leurs familles.

« Le livre fait de la sensibilisation au sujet du cancer de l’enfant en RDC parce que c’est un concept qu’on ne prend pas suffisamment en compte. On pense que c’est une maladie qui touche une certaine catégorie des gens mais ce n’est pas ça. Ici, on rencontre véritablement ces cas de cancer de l’enfant », a expliqué Andy Mukendi à ACTUALITÉ.CD.

Ce livre est le résultat du travail qui touche profondément son auteur. Avant cela, il a créé l’Asbl “African children’s dream” (le rêve des enfants africains) afin d’assister, sur le plan psychologique, les enfants qui souffrent de cancer. Ils organisent des activités culturelles, rééducation, réadaptation, réinsertion sociale pour ces enfants. Ils ont un programme d’accompagnement psycho social qui regroupe chaque séance, autour d’une quinzaine d'enfants patients.

Le bouquin met en scène les témoignages de tous ces enfants et leurs histoires.

« Le livre a un caractère social, il retrace les parcours et témoignages des familles qui ont connu des cas de cancer. Il y a des histoires de parents qui racontent leurs expériences avec leurs enfants depuis le diagnostic du cancer, la procédure puis l’issue. Dans certains cas, les enfants patients ont perdu la vie et dans d’autres, ils ont été guéris », a ajouté l’auteur.

Le livre “Enfants martyrs : inspiré de la vie des enfants souffrant de cancer en RDC” compte 136 pages et est subdivisé en trois parties, la première, c’est la perception de ce que représente le cancer de l’enfant dans la communauté ; la deuxième, ce sont les histoires vraies qui sont racontées, accompagnées des photos de ces enfants et leurs identités ; la troisième partie, c’est une exhortation, un appel à la participation qui est lancé à la communauté.

Il est à se procurer à Lubumbashi et à Goma. Il arrivera à Kinshasa avant la fin de l’année, selon les prévisions. L’objectif est de promouvoir cette œuvre afin que la cause soit connue, que ce fléau qui tue silencieusement soit, tant soit peu, stoppée. Le livre n’a pas vraiment de prix parce que la santé n’en a pas non plus, précise Andy Mukendi. Mais comme l’œuvre voudrait récolter des fonds, le prix minimal fixé est à 20$, ceux qui peuvent donner plus le font également.

« La RDC n’a pas de programme national de lutte contre le cancer de l’enfant, quand bien même il y a des cas de cancer. Il y a une difficulté de prise en charge. Aussi parce qu’on a jamais écrit sur la situation socioculturelle des enfants qui souffrent de cancer en RDC, il n’y a pas de récit qui retrace ce que ces familles vivent et subissent. Avec la parution de ce livre, ça me propulse encore parce que l’objectif, à long terme, c’est d’avoir un programme national de lutte contre le cancer de l’enfant », souhaite-t-il.

Et d’ajouter :

« Nous sommes au niveau urbain, mais beaucoup de cas que nous recevons ici nous viennent des zones périphériques. Nous pensons mobiliser beaucoup plus d’efforts et de moyens pour atteindre ces zones de Lubumbashi, afin de porter plus haut cette voix et sensibiliser sur cette question de cancer qui touche l’enfant ».

Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent par former une masse qu'on appelle tumeur maligne. Pour guérir du cancer, le facteur principal qui rentre en compte est le diagnostic, indique Andy Mukendi. S’il est fait plus tôt chez un enfant, la fréquence de guérison est élevée à plus de 95%. Mais un diagnostic tardif aggrave la situation. Le meilleur programme de lutte contre le cancer est celui de dépistage, qui doit être mis en place par le gouvernement.

Emmanuel Kuzamba



Le monde littéraire a accueilli à bras ouverts ce mardi 27 juin, à partir de la Wallonie Bruxelles, la toute première œuvre de l'esprit du Savant Eddy Malou, intitulée "La Congolexicomatisation". 

Dès sa prise de parole, Eddy Malou a dévoilé son souhait le plus ardent de recycler tous les congolais. "Je suis déterminé à recycler toute la République démocratique du Congo au stade des martyrs. On doit laver tous les cerveaux des congolais", a-t-il déclaré.

À en croire le Professeur Djungu-Simba lors de la présentation de cet ouvrage, le Savant Eddy Malou s'inspire d'une dizaine des langues du monde. En l'occurrence, l'anglais, l'araméen, l'Italien, l'allemand, l'hébreu, le français et les dialectes de la République démocratique du Congo. 

"Eddy Malou procède parfois par la déformation des mots ordinaires. Pour lui, Profiterole nationaliste est synonyme de la gratuité de l'enseignement; et la congolexicomatisation est le fait qu'un congolais arrive à compter sur ses propres efforts, ses ressources.", a fait savoir le Professeur.

À la fin de cette séance littéraire, quelques participants ont acheté l'ouvrage à 100 USD question de soutenir l'auteur ; et l'éditrice Audrey a précisé que le coût d'un ouvrage revient à 20 USD.

Ben

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Ali Kalonga

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