Après la sortie du remix “Epoutsha Hippodrome” de Koffi Olomide, Fally Ipupa riposte en interprétant l’original lors d’une veillée funéraire.
La rivalité entre les deux légendes de la rumba congolaise, Koffi Olomide et Fally Ipupa, vient de prendre une nouvelle tournure. Alors que Koffi Olomide a récemment dévoilé le clip de son remix “Epoutsha Hippodrome” en collaboration avec JR33, Fally Ipupa a contre-attaqué de manière remarquée.
Cette guerre des remixes entre les deux rois de la rumba congolaise promet de passionner les mélomanes dans les prochaines semaines. Nul doute que les prochaines initiatives de l’un et de l’autre seront scrutées avec une attention particulière par les fans.
mbote/CC
Selon le président du CSAC, Christian Bosembe, TikTok “encourage la délinquance” et “facilite l’enrôlement de jeunes dans des groupes terroristes” dans le pays.
Alors que les États-Unis viennent de suspendre l’accès à TikTok sur leur territoire, la République Démocratique du Congo suit de près cette décision. Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), a vivement réagi sur Twitter, n’hésitant pas à qualifier la plateforme de “vecteur de propagande nuisible” pour le pays.
La suspension de TikTok aux États-Unis semble avoir servi d'”avertissement” à la RDC, qui entend désormais “agir avec fermeté et détermination pour protéger son peuple, ses valeurs et sa souveraineté numérique”.
mbote/CC
La récente rencontre entre Fally Ipupa et les anciens membres du groupe Quartier Latin à Paris a suscité l’attention des fans sur les réseaux sociaux. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention, c’est un geste apparemment anodin de la part de Fally Ipupa : la désinfection du micro qu’il allait utiliser.
Alors que Fally Ipupa et plusieurs anciens membres du groupe Quartier Latin étaient présents pour rendre hommage à leur camarade Passekoss, décédé récemment, Fally a pris soin de désinfecter minutieusement le micro avant d’entamer sa prestation. Ce geste, bien que banal dans le contexte actuel de pandémie, n’a pas manqué d’attirer les regards et les commentaires des fans sur les réseaux sociaux.
Au-delà de l’aspect sanitaire, certains y ont vu une dimension plus symbolique, une sorte de “purification” du micro avant de prendre la parole. Fally Ipupa, connu pour son professionnalisme et son souci du détail, aurait ainsi marqué son respect envers ses anciens camarades et l’événement auquel il participait.
Dans une toute nouvelle rubrique, le desk femme d’Actualite.cd vous propose de revenir chaque semaine sur des femmes qui ont marque l’actualité en RDC, en Afrique et dans le reste du monde.
Cette semaine, retour sur les nominations de deux femmes à des postes de décision, un transfuge politique et la libération d’une activiste au Kenya.
Brigitte Nsensele Wa Nsensele, Première Présidente du Conseil d'État de la RDC
Le 16 janvier 2025, Brigitte Nsensele Wa Nsensele a été nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République Démocratique du Congo. Titulaire d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, elle succède à Marthe Odio Nonde, désormais désignée juge à la Cour constitutionnelle. Cette nomination marque une étape importante dans l’institutionnalisation de la présence féminine à des postes clés dans le pays.
Mamitsho Pontshia, nouvelle directrice générale adjointe de Congo Airways
Le même jour, une autre avancée notable a eu lieu avec la nomination de Mamitsho Pontshia au poste de directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Cette décision, également annoncée le 16 janvier, souligne l'importance croissante des femmes dans les secteurs stratégiques du pays.
Néné Nkulu quitte Kabila pour rallier l'opposition républicaine et soutenir les institutions
Dans une annonce faite le 11 janvier 2025, une page d’histoire a été tournée pour le parti politique AFBC (Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais) et son initiatrice, Nene Nkulu. Cette formation politique a officiellement quitté le FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila pour rejoindre l’opposition républicaine, tout en exprimant son soutien aux institutions de la République, en particulier pour le rétablissement de la paix dans la région Est de la RDC (République Démocratique du Congo).
Maria Sarungi Tsehai, militante des droits humains, enlevée à Nairobi
Au-delà des frontières de la RDC, l'activiste tanzanienne Maria Sarungi Tsehai, connue pour son combat en faveur de la liberté d'expression et des droits des femmes, a été enlevée le 12 janvier en plein cœur de Nairobi. Elle a été libérée quelques heures plus tard, sous la pression de plusieurs ONG. Cette attaque souligne les risques auxquels sont confrontées les militantes des droits humains dans certaines régions d'Afrique.
Nancy Clémence Tshimueneka
Le maire de la ville de Boma (Kongo-Central), Senghor Butuyibi, a annoncé samedi 18 janvier, l’ouverture dès la semaine prochaine du nouveau cimetière public à Boma.
Ce nouveau site d’enterrement baptisé « Nlunga Vasa », est situé à environ 20 kilomètres sur la route de Matadi et s’étend sur 31 hectares.
L’autorité urbaine fait savoir que les travaux d'aménagement financés sur fonds propre de la Mairie, sont déjà presque arrivés à terme.
Senghor Butuyibi invite la population de Boma à s’approprier ce lieu d'inhumation, en lieu et place des cimetières privés :
« Jusque-là, la population hésite encore. Nous voulons qu’elle puisse s’approprier ce cimetière. Elle doit donner la valeur à ce nouveau site, au lieu d’aller dans des cimetières privés ».
L’Office de voirie et drainage, (OVD) indique qu’il travaille déjà sur l’aménagement des parkings et l’ouverture des espaces pour rendre ce cimetière facilement accessible.
L'ancien cimetière Kimpungu II est fermé depuis l'année dernière à cause de sa saturation.
radiookapi.net/CC
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 18 janvier, la volonté du Gouvernement congolais de défendre le territoire national et toute la population.
Il a rappelé cet engagement lors de la cérémonie d’échange de vœux avec les membres du corps diplomatique accrédités en RDC, organisée au Palais de la nation, à Kinshasa :
« Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, reste résolu à défendre l'intégrité de son territoire et à protéger ses concitoyens contre toute forme d'agressions ».
Félix Tshisekeid a également réaffirmé sa volonté de résoudre pacifiquement la crise qui oppose la RDC au Rwanda, en rejetant toute tentative extérieure de légitimer la rébellion du M23.
Pour le chef de l’Etat congolais, il est temps que les principes de responsabilité et de justice prévalent face à la guerre dans la partie Est de la RDC.
Il a assuré que le Gouvernement congolais continue à renforcer les capacités opérationnelles de ses forces de défense pour éradiquer tous les groupes armés responsables des violences.
Il a toutefois rappelé que mettre fin aux conflits armés passe aussi par une stratégie intégrée de développement, de justice sociale et de gouvernance inclusive.
Pour Félix Tshisekedi, le processus de Luanda, malgré les obstacles, reste une opportunité que Kinshasa privilégie dans un esprit sincère mais lucide.
« La RDC ne se soumettra jamais aux pressions d'acteurs extérieurs qui tentent d'imposer des conditions contraires à nos intérêts et à notre souveraineté. Nous ne cesserons de réaffirmer notre position, le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons jamais. Toute tentative de normaliser ou de légitimer ce criminel constitue une insulte à la mémoire des victimes et un affront aux principes fondamentaux du droit international », a-t-il poursuivi.
Devant ses hôtes, M. Tshisekedi a par ailleurs salué les efforts de la SADC avec le renouvellement l’an dernier du mandat de la SAMI/DRC. Il a indiqué que son appui constitue un exemple concret de l'efficacité de la coopération régionale pour faire face aux défis sécuritaires.
radiookapi.net/CC
Les diplomates accrédités en République démocratique du Congo ont exprimé samedi leur soutien au Gouvernement congolais et à ses efforts pour relever les défis sécuritaires et socio-économiques, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux avec le Chef de l’État, au Palais de la Nation à Kinshasa.
« Nous vous exprimons le soutien des pays accrédités en RDC pour le rétablissement de la paix dans l’est du pays et dans toute la région des Grands lacs, ainsi que pour l’exécution des projets de développement économiques, prioritaires pour les peuples de cette région », a indiqué Rachid Agassim, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc en RDC.
S’exprimant en sa qualité de vice-doyen et doyen intérimaire du corps diplomatique accrédité en RDC, l’ambassadeur Agassim a principalement loué le niveau d’implication du Président Félix Tshisekedi au processus de paix de Luanda, en dépit des vicissitudes rencontrées depuis le début.
« Vous avez également manifesté votre intérêt, votre attachement et votre engagement pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo, à travers votre mobilisation et participation aux différentes rencontres autour du processus de paix de Luanda », a affirmé le diplomate marocain.
En outre, l’ambassadeur Rachid Agassim a exprimé le soutien de son organisation aux initiatives diplomatiques du Gouvernement congolais sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, citant entre autres la candidature de la RDC au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une troisième expérience de membre non permanent.
« Les membres du corps diplomatique accrédités en République démocratique du Congo souhaitent un aboutissement positif de la candidature de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré Rachid Agassim.
Le lancement de cette candidature figure, d’après lui, parmi les événements phares de l’année 2024, au même titre notamment, que l’investiture du Président Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays, l’élection de la RDC au Conseil des droits humains de l’ONU pour la période 2025-2027 et la résolution de la crise tchadienne en tant que facilitateur désigné de la CEEAC.
La Première ministre Judith Suminwa, la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et la vice-ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi, ont assisté à cette cérémonie.
ACP/CC
Plusieurs localités d’importance stratégique autrefois occupées par l’ennemi, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été récupérées par l’armée nationale, d’après le compte-rendu du 29ème Conseil des ministres consulté dimanche par l’ACP.
« Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle sur toutes les lignes de front dans la partie Est de notre pays. Face à la posture offensive de la coalition de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont opposé des répliques énergiques qui se sont soldées par la récupération de plusieurs localités d’importance stratégique et poursuivent sans désemparer leurs actions de contre-offensive« , lit-on dans ce compte-rendu de la réunion gouvernementale présidée par le Chef de l’État congolais, à la Cité de l’Union Africaine (UA).
Au Nord-Kivu, a affirmé le patron de la Défense, « plusieurs terroristes M23/RDF ont été neutralisés par les FARDC le 28 décembre 2024 dans la localité de Ndoluma, en territoire de Lubero. Entre le 7 et le 12 janvier 2025, nos vaillants militaires ont réussi à reconquérir, après des violents combats, la cité de Luofu« .
« En territoires de Masisi et Walikale, les FARDC se battent avec détermination pour empêcher l’ennemi, malgré ses renforts en hommes et en matériels de technologie de pointe venus du Rwanda, d’atteindre son objectif d’expansion. En territoire de Nyiragongo, les FARDC soutenues par les VDP font face à la coalition ennemie au niveau de Kibumba et dans le Parc National des Virunga« , a-t-il révélé.
« Au Sud-Kivu, nos vaillants militaires ont reconquis le 12 janvier 2025 plusieurs localités et cités occupées par la coalition de l’agresseur rwandais notamment Lumbishi, Ruzitanka, Kamatale et Kabingo. Les actions décisives se poursuivent contre les groupes armés Twirwanero et Red Tabara, supplétifs des agresseurs rwandais dans la région, en territoires de Fizi et Mwanga« , a ajouté Guy Kabondo Muadiamviita, cité dans ce compte-rendu.
En ce qui concerne la province d’Ituri, le conseil des ministres a été informé de la présence d’un dispositif opérationnel en alerte et la traque contre les miliciens CODECO et ADF/MTM se poursuit.
Poursuite des opérations contre l’activisme des » Mobondo » dans l’ouest
S’agissant en outre de la partie ouest de la RDC, le Conseil des ministres a été informé de la poursuite des opérations d’éradication du phénomène » Mobondo « .
» Des actions militaires se poursuivent dans le cadre de l’opération Ngemba pour mettre fin à l’activisme de Mobondo dans le triangle Kongo Central – Kinshasa – Grand Bandundu. Sur l’axe Kwamouth-Bagata, 12 Mobondo ont été neutralisés par les FARDC entre le 1er et le 07 janvier 2025 et l’objectif est de parvenir à la destruction de la base de Mobondo en territoire de Popokabaka, à la limite avec le Kongo-Central« , a fait savoir le patron de la Défense nationale, cité par la source.
« Au demeurant, les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à restaurer la sécurité, à récupérer les zones perdues et à rétablir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo« , a-t-il conclu.
Le Gouvernement de la République avait rassuré de son engagement à récupérer tous les territoires occupés par l’ennemi, lors du dernier conseil supérieur de la Défense présidé il y a une semaine par le Président Tshisekedi, à la Cité de l’UA.
» Vous allez davantage vivre dans les jours qui viennent la montée en puissance des Fardc. Et les pans du territoire national seront récupérés un à un « , avait rassuré Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement.
L’idée est de poursuivre la restauration de l’autorité de l’État dans toute cette zone, en dépit des pressions extérieures, poussant à dialoguer avec le groupe terroriste du M23. Démarche que Félix Tshisekedi a rejetée catégoriquement, lors de l’échange de vœux samedi avec les diplomates accrédités en RDC.
ACP/C.L./CC









