Le gouvernement Suminwa tient à la revanche du sol sur le sous-sol, conformément à la vision du chef de l'État, Félix Tshisekedi, qui veut faire de l'agriculture un moteur de développement économique en République démocratique du Congo.

C'est dans ce cadre que le gouvernement Suminwa, à travers le ministère de l'Agriculture et sécurité alimentaire, a lancé officiellement, ce jeudi 17 octobre 2024, la campagne agricole 2024 - 2025. Le go a été donné par le vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani.

Dans son mot, ce dernier a laissé entendre que la vision de revanche du sol sur le sous-sol a été traduite dans le programme gouvernemental, afin de permettre au secteur agricole de récupérer sa place.

« Cela a été traduit politiquement dans le programme de son excellence, madame le Premier ministre, pour atteindre les objectifs qui sont principalement économiques, pour qu'on puisse voir notre secteur agricole récupérer sa place, pour atteindre l'objectif de sécurité alimentaire. Et pour réaliser ces objectifs, il faut une stratégie, cette stratégie est traduite aujourd'hui par le ministre de l'Agriculture qui organise aujourd'hui le lancement de la campagne, en mettant en place effectivement une armée des agriculteurs, organisés dans les différents sous-secteurs de son domaine à travers des coopératives des agriculteurs réunis dans le secteur privé », a-t-il déclaré.

Quand on parle de la revanche du sol sur le sous-sol, a soutenu, de son côté, le ministre de l'Agriculture et sécurité alimentaire, il s'agit de la revanche de l'agriculture sur les minerais considérés comme principaux pourvoyeurs des recettes en RD Congo.

« C’est ainsi que le contenu de mon allocution d’ouverture de cette campagne agricole se veut une tentative de matérialisation de la vision du chef de l’État qui prône la revanche du sol sur le sous-sol, en d’autres termes, il s’agit de la revanche de l’agriculture sur les minerais », a déclaré Grégoire Mutshaïl Mutomb.

Ce membre du gouvernement en a profité pour réaffirmer sa détermination à faire revivre à l'agriculture congolaise ses périodes de gloire. 

« L’agriculture congolaise a connu des périodes de gloire que je voudrais faire revivre à la nation congolaise. Ainsi, au 30 juin 1960, l’agriculture congolaise était l’une des plus florissantes en Afrique. Elle utilisait directement environ 75% de la main d’œuvre active, sans compter les 10% qui étaient utilisées dans l’agroindustrie. Par ailleurs, sa contribution dans la formation du Produit Intérieur Brut était évaluée à 30% et sa quote-part dans les exportations à 40% du total de la valeur des exportations nationales », a-t-il renchéri, tout en rassurant que son ministère fera le suivi de toutes les activités de la campagne agricole.

Faisant d'une pierre deux coups, le vice-premier ministre de l'Intérieur et son collègue de l'Agriculture ont remis symboliquement des outils, intrants agricoles, des tracteurs et autres machines aux agriculteurs pour leur faciliter le travail sur le terrain.

Prince Mayiro



Le bourgmestre de la commune de Ngaba, Aimé-Francis Lolinga, était dans la nuit de ce mercredi 16 Octobre 2024, dans les rues de sa municipalité, afin de prendre part à l'opération de salubrité.

S'inscrivant dans la logique du leitmotiv du Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, sous le slogan Kinshasa ezo bonga, la population de Ngaba, accompagnée du numéro 1 de sa municipalité, n'a pas abdiqué. Vêtu des salopettes comme tenue de travail, le bourgmestre Lolinga s'est montré déterminé à marquer d'une emprunte indélébile sa juridiction, avec un coup de bèche contre toute ordure qui détruit l'environnement de la commune de Ngaba. "J'ai toujours préféré travailler la nuit, parce qu'il y a moins de circulation et on peut travailler tranquillement. Cela, pour éviter les débordements des gens avec tous les marchés pirates. Cela nous permet de faire un travail efficient", a déclaré Aimé-Francis Lolinga.

Même si "Kinshasa ezo Bonga" est un concept comme tous les autres que la ville province a connus par le passé, le numéro 1 de Ngaba estime que la différence devra résider au niveau des actions à mener sur le terrain.

"Kin ezo bongo est un slogan comme il y en a eu tant d'autres. Le travail reste le même. Notre travail est de faire de notre mieux pour que notre milieu soit assaini. Le plus important est qu'avec le nouveau Gouverneur, on se sent soutenu. Voilà pourquoi nous avons commencé par curer la rivière Yolo, qui sépare Lemba de Ngaba. On ne peut que féliciter ces initiatives encourageantes", précise Aimé-Francis Lolinga.

Interrogé sur les stratégies mises en œuvre pour la réussite de l'opération, Aimé-Francis Lolinga soutient qu'il ne "va pas inventer la roue. Nous, on a toujours travaillé la nuit, parce qu'on considère qu'en ce moment-là, on peut vraiment bien travailler et évacuer directement les immondices".

L'insalubrité étant devenue un fléau qui inquiète plus d'un dans la commune de Ngaba, les mamans vendeuses du marché pirate près de la maison communale se sont, elles aussi, lancées aux côtés de leur bourgmestre, pour l'encourager à ne pas baisser les bras. 

"Je remercie notre Bourgmestre, et nous l'encourageons dans sa volonté de redorer l'image de la commune de Ngaba par le salongo. Avec lui, c'est l'amour de notre commune. Voilà pourquoi, main dans la main, nous sommes en ce lieu pour lutter contre l'insalubrité à Ngaba. Cette fois-ci, nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout. Nous n'avons peur de rien. Pour preuve, nous voici à presque minuit, sous la belle étoile, luttant contre l'insalubrité qui est devenue un fléau pour la ville de Kinshasa, connue jadis, Kinshasa la belle", a soutenu maman Junette, participante au salongo initié par la commune de Ngaba.

Notez que la commune de Ngaba fait partie des municipalités marécageuses de la ville-province de Kinshasa. D'où, la nécessité de pérenniser les opérations de salubrité.

Don Benjamin Makolo



La Chambre basse du Parlement a procédé, jeudi 17 octobre 2024, à l'installation officielle de ses différentes commissions mises en place, et ce, sous la conduite du Premier-vice président de l'Assemblée nationale, Isaac Jean Claude Tshilumbayi. 

En effet, le Bureau de l'Assemblée nationale a procédé à l'installation effective de ses dix commissions permanentes, dont les membres des Bureaux respectifs ont été investis par la longue plénière intervenue du mercredi 16, à 13h jusqu'au jeudi 17 octobre 2024, à 4h du matin.

Le Premier Vice-président de l'Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi a installé les Bureaux de trois commissions, notamment la commission Économique, financière et contrôle budgétaire, qui sera dirigée par le Député national Guy Mafuta Kabongo.

Cette commission a un rôle très important à jouer pendant cette session budgétaire, en vue de doter le Gouvernement de la République d'un Budget conséquent, pour lui permettre de faire face à plusieurs besoins d'État.

Juste après l'ECOFIN, le Premier Vice-président a installé la commission PAJ, qui a une grande responsabilité face aux impératifs politiques du pays.

Il s'en est suivi l'installation de la commission des Droits de l'homme que dirige l'opposition parlementaire.

Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli Esengekeli a, quant à lui, installé le Bureau de la commission Suivi et évaluation, qui a pour objectif de faire les suivis des travaux parlementaires, afin de s'assurer de leur mise en application.

Vient ensuite l'installation de la commission des Affaires étrangères, pour clôturer, enfin, par l'installation de la commission Défense et Sécurité, où lui-même, le Rapporteur de cette chambre, est membre. Le président de cette commission, le député national Rubins Mikindo Muhima a expliqué que ce sont les impératifs sécuritaires qui font partie des matières à traiter par sa commission.

Le 2è Vice-président Christophe Mboso a, pour sa part, installé les commissions Environnement et Ressources naturelles et Aménagement du territoire, Infrastructures et NTIC.

La Rapporteure Adjointe, elle, s'est chargée de l'installation des commissions Sociale et Culture ainsi que l'Égalité de chances, Famille et Enfant. 

Il importe de souligner que, c'est un pari gagné pour le Bureau Kamerhe, qui vient, enfin, de doter l'Assemblée nationale de ses organes pour son bon fonctionnement dans la production législative et le contrôle parlementaire.

radiookapi.net/CC



Le chanteur Innoss'b et son groupe musical vont se produire, ce vendredi 18 octobre 2024, à l'Institut français de Kinshasa, "Halle de la Gombe". Le spectacle va débuter à 15h00, heure locale.

Celui qu'on appelle affectueusement "Tigre" tient à offrir à plus de 1.000 personnes, un spectacle de qualité dans cette salle historique de l'académie française, et exhorte ses fanatiques au respect de l'heure.

Innoss'b va relever le défi de l'Institut français de Kinshasa, 5 mois après son concert VIP, au Capitole de l'hôtel Rotana. Plusieurs artistes ont répondu présents à ce rendez-vous, entre autres Koffi Olomide, Claudia Bakisa, et Herman Amisi.

Pour rappel, le natif de Goma a dévoilé, vendredi 29 mars dernier, un EP intitulé "Calcul", sur toutes les plateformes musicales de téléchargement et de streaming. L'EP contient 5 titres. Il s'agit, entre autres, de "Chantier", "Bango te", "Bilan zéro", "Sete", et "Number one", en collaboration avec le chanteur nigérian "Reekado Banks".

Gratis Makabi



Les activités reprennent timidement au marché Kitutu, à Goma (Nord-Kivu), deux semaines après le naufrage du MV Merdi sur le lac Kivu.

Ce jeudi 17 octobre, les activités ont tourné au ralenti dans ce lieu de négoce alors qu’il a toujours été mouvementé.

Les étals sont moins fournis, les marchands restent profondément marqués par cet événement douloureux.

Mariam Mirindi, responsable du secteur agricole au sein du marché, explique les raisons :

« Depuis le naufrage, nous avions du mal à trouver des marchandises. Les gens craignent de prendre le lac. Avant, chaque boat était bien chargé des produits vivriers, mais aujourd’hui, nombreux n’ont pas encore repris leurs activités. Donc nous avons du mal à trouver la marchandise comme avant ».

Pour sa part, le secrétaire de l’administrateur du marché de Kitutu, Bahati Prince, a indiqué que seuls quelques armateurs sont actifs sur le lac depuis le naufrage :

« Avant le naufrage, on enregistrait même plus de six bateaux, mais comme aujourd’hui, nous enregistrons seulement deux bateaux qui sont arrivés. Et les boats qui nous ravitaillaient en différents produits vivriers, ici au quai, c’était plein. Mais aujourd’hui, on est en train d’enregistrer 9 alors qu’ils arrivaient a 30 ; la raison est que les propriétaires sont toujours en deuil ». 

Face à la pénurie de produits, certains marchands n'ont d'autre choix que de s'approvisionner au Rwanda. C’est pourquoi ils réclament avec insistance la réouverture de la route Goma-Minova.

Il faut rappeler que les victimes du naufrage étaient à la fois leurs fournisseurs et leurs clients.

Les marchands de Kituku luttent pour garder le moral et continuer à survivre malgré les conséquences du naufrage.

radiookapi.net/CC



La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a annoncé vendredi lors du Rebranding Africa Forum à Bruxelles que le Rwanda a accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4 000 de ses militaires déployés en RDC. Cette déclaration marque une avancée notable dans les tensions qui opposent les deux pays, malgré les affrontements persistants dans l'est de la RDC, a t-elle ajouté.

« Nous avons aujourd'hui une stratégie, celle de la montée en puissance de notre armée pour défendre notre territoire, tout en poursuivant un processus diplomatique car nous voulons la paix », a déclaré Mme Suminwa.

Elle a précisé que, parallèlement à ce retrait des troupes rwandaises, la RDC poursuit son plan de neutralisation des milices FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), une tâche que, selon elle, l'armée congolaise mène depuis plusieurs années.

« Ce n’est pas moi qui le dis, mais des rapports certifiés de l’ONU : il y a des soldats rwandais en RDC. Et à partir du moment où le Rwanda nous agresse, c’est à lui de retirer ses troupes de notre territoire », a-t-elle ajouté.

À Kinshasa, la ministre d'État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a quant à elle adopté un ton plus mesuré en soulignant que des progrès ont été réalisés dans les discussions avec le Rwanda, mais qu’il est « encore trop tôt pour parler d'un accord ».

actualite.cd/CC



L’artiste congolais Gims vient d’annoncer la sortie imminente de son prochain single. Intitulé « Ciel », ce nouveau titre sera disponible dès le 18 novembre prochain sur l’ensemble des plateformes de streaming et de téléchargement.

Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur qui pourront bientôt découvrir cette création inédite. Avec « Ciel », Gims signe son retour va étoffé son répertoire déjà riche en tube et confirme qu’il prépare de nouveaux projets après le succès attendu de « Ciel ».

Révélé au grand public avec la Sexion d’Assaut puis avec ses opus solo, l’artiste originaire de Kinshasa sait surprendre et renouveler son style à chacune de ses sorties. Avec ce single au nom évocateur, il devrait une nouvelle fois faire voyager son public grâce à ses flows uniques et sa plume aiguisée.

Les mélomanes sont donc impatients de pouvoir enfin apprécier « Ciel » dès le 18 novembre, prochaine étape d’un parcours déjà couronné de nombreux succès pour l’enfant du Congo.

Ordi Mande



Un incendie s'est déclaré, ce lundi 15 octobre, dans l'entrepôt de TRANSCO -Sociéte Transport au Congo-, situé dans la commune de Masina quartier 3, à Kinshasa. À l'heure actuelle, l'origine de cet incendie reste inconnue

Au vu des images de l'accident, les dégâts matériels enregistrés sont énormes, dans la mesure où plusieurs bus ont pris feu.

Selon le communiqué officiel de l'entreprise, «cet événement malheureux fait suite à l'explosion d'une bouteille de gaz butane, lors du découpage d'un bus déclassé soumis au processus de la casse. Il y a lieu de signaler plusieurs dégâts matériels enregistrés, dont des bus TRANSCO calcinés, en majorité ceux soumis à la casse.»

Cet incendie de l'entrepôt de la société TRANSCO vient d'alourdir le lot de malheurs des Kinois, en termes des difficultés de transport en commun qu'ils connaissent au quotidien.

Don Makolo

A Propos

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