Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé ce mercredi à Bujumbura, au Burundi, pour participer au 23e sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe). Ce sommet, centré sur l'intégration régionale, se tient sous le thème « Accélérons l'intégration régionale par le développement des chaînes de valeur régionales dans les domaines de l'agriculture résiliente au climat, de l'exploitation minière et du tourisme ».

Le programme du sommet, qui a débuté ce jeudi matin avec l’arrivée des chefs d’État, inclut une cérémonie officielle présidée par le président burundais Évariste Ndayishimiye, nouvellement nommé président de la Conférence du COMESA. Le président sortant, Hakainde Hichilema de Zambie, a prononcé l’allocution d’ouverture avant de remettre les instruments de pouvoir à M. Ndayishimiye.

Les chefs d’État et de gouvernement vont se réunir à huis clos pour examiner les rapports du Conseil des ministres et du Conseil des opérateurs économiques du COMESA (COC). La réunion inclura également des interventions de responsables d’organisations partenaires telles que la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Commission économique pour l'Afrique. Les discussions devraient porter sur des sujets cruciaux pour la région, notamment le développement de l’agriculture résiliente, l’exploitation minière et les infrastructures dans le contexte d’une intégration économique renforcée.

Par ailleurs, le sommet célébrera le 30e anniversaire du COMESA, avec une présentation spéciale des drapeaux des pays membres, ainsi qu’une remise de prix, notamment les Prix Médias du COMESA et le prix « Outstanding Real Leather, Stay Different Africa » destiné aux PME créatrices.

La clôture de l’événement est prévue dans l’après-midi, avec un communiqué final récapitulant les engagements pris par les chefs d’État et une allocution de remerciements de Sa Majesté le Roi Mswati III d’Eswatini, vice-président de la Conférence du COMESA.

actualite.cd/CC



" Epompa  ", l’intitulé du nouveau single du chanteur  Mongala Akelembi, mieux connu sous le pseudonyme de  » Robinio Mundibu  » de la République Démocratique du Congo(RDC), a été dévoilé mardi sur les plateformes numérique, a appris l’ACP mardi sur les pages sociales de l’artiste consultées.

« C’est le Congo qui gagne ! Votre single  » Epompa  » est disponible sur ma chaîne YouTube et autres plateformes de téléchargement légales », a-t-on lu.

D’après la même source,  il s’agit d’une musique entraînante comme c’était le cas avec ‘‘Misu na misu’’, ‘‘Tsha Nanu boye’’, ‘‘Kulumba’’ et plusieurs autres de ses trouvailles artistiques qui font danser. Robinio Mundibu est un chanteur, auteur-compositeur et danseur de la République démocratique du Congo. Il a commencé sa carrière au sein du groupe d’accompagnement du guitariste Do Akongo, ancien collaborateur de Koffi Olomide, avant de faire valoir son talent aux côtés de l’artiste  Tutu Caludji, un ancien chanteur de l’orchestre Wenge Musica BCBG et précurseur du genre ‘‘ Ndombolo’’.

En 2009, il a rejoint Wenge Musica Maison Mère, avant de se lancer en solo en 2014. Ses premiers singles « Vantard » et « Mbonzimbonzi » l’ont propulsé et lui ont accordé du crédit tant en RD Congo que dans d’autres pays sur le continent africain.

ACP/CC



la réforme de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles(Cnccs) est nécessité pour les artistes et acteurs culturels en vue de permettre à l’art de prospérer en République Démocratique du Congo(RDC), a confié mardi à l’ACP un expert en communication.

«Il est donc nécessaire de réformer la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles en RDC pour permettre à l’art de prospérer, tout en respectant les normes morales et sans faire taire les voix discordantes », a déclaré Yannick Kaumbo.

Selon lui, la redéfinition des missions de la Commission nationale de  censure des chansons et spectacles (Cnccs) ainsi que ses limites,  dans ses fonctions premières de garant des valeurs sociales, est une nécessité qu’il faut appliquer pour protéger les mœurs  en République Démocratique du Congo(RDC). « En redéfinissant les missions de la censure et ses limites, elle pourrait retrouver sa fonction première de garant des valeurs sociales, sans devenir un outil de contrôle politique », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « il ne s’agit pas d’abolir toute forme de régulation mais de la rendre plus juste, en distinguant clairement ce qui relève de la protection des bonnes mœurs et ce qui relève de la répression d’opinions divergentes ». Pour Yannick Kaumbo, cette ouverture entend favoriser un climat d’innovation artistique où les idées nouvelles et les débats publics vont enrichir le patrimoine culturel du pays plutôt que de le restreindre.

« Dans cet environnement culturel plus ouvert et plus transparent, les artistes congolais pourraient s’exprimer pleinement, tout en respectant les sensibilités culturelles de leur société », a-t-il soutenu. La censure en RDC est entre la protection des mœurs et l’entrave à la créativité des valeurs culturelles et éthiques des artistes qui est une fonction légitime, contribuant au maintien de la cohésion sociale. Par conséquent, elle ne doit pas être perçue uniquement de manière négative.

« Dans une société où l’accès aux contenus artistiques est large et diversifié, un contrôle minimal peut être bénéfique, notamment pour protéger le pays contre des messages qui heurtent les normes morales ou sociales», a-t-il poursuivi. « Si les uns saluent son travail de régulation visant à maintenir des standards moraux, les autres estiment que cette censure déborde souvent vers une répression injustifiée, notamment lorsqu’il s’agit des productions exprimant des opinions politiques divergentes », a conclu Yannick Kaumbo.

Créée par l’arrêté ministériel 225 du 23 aout 1967, la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles a pour mission de se prononcer sur la conformité aux bonnes mœurs et à l’ordre public des chansons diffusées, soit directement par des orchestres, soit par reproduction phonographique ou sur bande électromagnétique dans tous les lieux ouverts au public.

Aussi, est-elle astreinte, selon ses prérogatives, de vérifier si ces chansons sont de nature ou non à provoquer la haine raciale ou tribale, ou si elles comportent des injures, de l’aversion, des imputations calomnieuses ou dommageables, signale-t-on.

ACP/CC



Le chanteur et rappeur  franco-congolais, Gandhi Djuna, mieux connu sous le nom de scène Maître Gims, a prévu pour le 2  novembre 2024 un concert dans la ville de New-York aux États-Unis d’Amérique, a appris l’ACP mardi sur les pages sociales de l’artiste consultées.

 »Rendez-vous le 2 novembre 2024 au Madison Square Garden à New York  », a-t-il posté sur son compte Facebook. Chanteur, rappeur et compositeur congolais de la République démocratique du Congo(RDC), Maitre Gims est natif de Kinshasa. C’est au sein du groupe ‘‘Sexion d’Assaut’’ qu’il se révèle auprès du grand public en 2005.

Publié en 2013, ‘‘Subliminal’’ est l’intitulé de son premier album vendu à un million d’exemplaires, avant deux autres albums : ‘‘ Mon cœur avait raison’’ en 2015 et ‘‘Ceinture noire’’ en 2018. Fils du chanteur congolais Djuna Djanana,  Maitre Gims demeure, à ce jour, l’un des artistes les plus écoutés sur les plateformes de streaming avec des millions d’écoutes.

ACP/CC



Apoutchou National lance un défi à ses fans pour réhabiliter une école en Côte d’Ivoire

Quelques jours après avoir dévoilé sa collaboration avec l’artiste congolais Innoss’B, le rappeur et influenceur ivoirien Apoutchou National a fait une grande annonce sur sa page Facebook.

L’artiste a en effet lancé un défi à sa communauté de fans : si le clip de leur chanson commune « Apoutchou National » atteint 2 millions de vues sur YouTube avant vendredi prochain, il s’engage à réhabiliter une école primaire en Côte d’Ivoire.

« Si Mon clip Apoutchou National feat INNOSS’B atteint 2.000.000 de vues avant vendredi prochain. Je vais réhabiliter une école primaire qui a besoin d’aide en Côte d’Ivoire. Ceci, pour dire merci à toute la population ivoirienne et africaine. C’est un défi que je lance à toute ma communauté de fans », a-t-il indiqué.

Malheureusement, les vues peinent à grimper, en raison notamment du buzz autour du morceau « Djeneba Djaba » de Debordo Leekunfa. Face à cette situation, le rappeur camerounais Maahlox, auteur du buzz sur Debordo, a même adressé un message à Apoutchou National, lui demandant de le contacter pour qu’il puisse donner de la visibilité à son projet.

Cette collaboration entre Apoutchou National et Innoss’B avait pour objectif de permettre à l’artiste ivoirien de gagner en notoriété auprès du public congolais. Mais le défi lancé par Apoutchou témoigne aussi de sa volonté de s’impliquer dans des initiatives philanthropiques, en utilisant sa popularité pour venir en aide aux populations.

Reste à voir si les fans d’Apoutchou National relèveront le défi et permettront à l’artiste de réhabiliter cette école primaire en Côte d’Ivoire, un beau geste qui ne manquerait pas de renforcer son image auprès du public.
mbote/CC


Dans une démarche résolument tournée vers l’amélioration de la mobilité urbaine, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba Lubaki, s’est immergé ce mardi 30 octobre dans le cœur battant de Kinshasa. Au volant de son véhicule, il a emprunté le boulevard du 30 juin, plus précisément le tronçon Kintambo-Magasin, afin d’évaluer en temps réel l’efficacité de la nouvelle mesure de circulation alternée.

Cette expérimentation audacieuse consiste à transformer une portion de cette artère en voie à sens unique pendant les heures de pointe, de 5h à 10h du matin, puis à inverser le sens de circulation de 15h à 21h. L’objectif ? Fluidifier le trafic et réduire les embouteillages qui paralysent la capitale congolaise.

En empruntant la quatrième bande de circulation nouvellement aménagée, le gouverneur Bumba a pu constater de visu les premiers effets de cette mesure. Les voitures avançaient à un rythme plus soutenu, les embouteillages semblaient atténués. Une lueur d’espoir pour les milliers de Kinois qui passent des heures dans les embouteillages chaque jour.

Cette initiative novatrice ne s’arrête pas là. L’hôtel de ville envisage d’étendre ce dispositif à d’autres axes routiers stratégiques, afin de créer un véritable réseau de circulation optimisée. Le but ? Offrir aux Kinois une mobilité plus fluide et plus agréable, et ainsi améliorer leur qualité de vie.

Le gouverneur Bumba, en prenant lui-même le volant, a marqué son engagement personnel dans cette lutte contre les embouteillages. Son action est un signal fort envoyé aux Kinois : la ville est en mouvement, et les solutions pour améliorer le quotidien de tous sont explorées avec détermination.

Kuzamba Mbuangu 



Un marché pirate érigé au rond-point Pompage, dans la commune de Ngaliema, (Ouest de Kinshasa), en République démocratique du Congo, a été évacué lundi, par la police de la ville lors du suivi de l’opération d’alternance de circulation à sens unique.

« Nous avons constaté un grand marché pirate ici au rond-point pompage. Nous venons de l’évacuer cette fois-ci pour de bon. Nous laissons des dispositions pour qu’il ne puisse plus exister. Cela va permettre aussi la fluidité de la circulation », a déclaré Blaise Kilimbalimba, commissaire divisionnaire adjoint de la police ville de Kinshasa.

« Nous voulons que les usagers puissent respecter le sens giratoire prévu par la Commission nationale de prévention routière. Nous allons laisser un dispositif ici pour que nos mamans qui vendaient ici ne vendent pas sur la voie publique ou sur les artères principales pour leur propre sécurité », a-t-il ajouté.

Selon lui, ce marché pirate a été évacué dans un cadre purement préventif.

« C’est pour l’intérêt de nos mamans vendeuses. Elles doivent comprendre que la voie publique est dangereuse. Elle ne peut pas servir de marché. Il suffit qu’un véhicule en mauvais état  puisse faire une fausse manœuvre qui peut faire en sorte que ces mamans ne puissent plus rentrer chez elles. Et là elles risquent de dire que la police ne les a pas sécurisées », a-t-il dit.

Interdiction de déchargement nocturne des marchandises

Sur le plan de la sécurité, le commandant de la police de la ville de Kinshasa a rappelé que les activités de déchargement des marchandises qui s’opèrent nuitamment aux alentours du rond-point pompage, sont interdites. 

« Mais compte tenu de la situation, nous venons de prendre des dispositions avec l’autorité communale pour le cas spécial des commerçants de pompage afin qu’ils puissent faire le déchargement de leurs marchandises la nuit mais sous surveillance de la police, cela dans le but de permettre une bonne circulation des personnes pendant la journée », a-t-il noté.

L’évacuation de ce marché pirate au rond-point pompage, précisément sur l’avenue du Tourisme, a coïncidé avec l’itinérance du commandant de la police ville de Kinshasa effectuée dans la partie Ouest de la capitale congolaise dans le but de se rendre compte de l’effectivité de la circulation à sens unique avec alternance décidée le week-end dernier par le ministère des Transports, voies de communication et désenclavement afin de réduire les embouteillages.

ACP/CC



Des véhicules provenant des avenues Nguma, des Ecuries, du Tourisme, de Kasa-Vubu et autres ont été bloqués, lundi 28 octobre dans la matinée, dans un gros bouchon au niveau de Kintambo-Magasin.

Un reporter de Radio Okapi l’a constaté lors de la première journée d’expérimentation du dispositif de circulation alternée mis en place depuis dimanche dans le cadre de nouvelles mesures contre les embouteillages à Kinshasa.

Des agents de la police nationale ont barricadé toutes les entrées secondaires sur l’avenue Mondjiba, obligeant ainsi les véhicules venant du centre-ville à arriver jusqu’à la place Kintambo magasin pour se rendre à Ozone ou Kintambo notamment. Ceux venant de l'Ozone aussi étaient obligés de passer par Kintambo magasin et interdits de prendre des avenues secondaires qui contournent cette place.

Même l’avenue Komoriko était fermée à la circulation comme le boulevard du 30 juin au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), où l’entrée allant vers l’avenue de la Justice a été barricadée.

Les véhicules étaient contraints de se rendre jusque vers le croisement Boulevard et Wangata pour revenir à l’entrée de l’avenue de la Justice.

Cette nouvelle expérience a cependant produit des résultats escomptés dans certains endroits, par exemple le sens unique imposé sur l’avenue du Tourisme où la circulation a été fluide en allant vers le centre-ville.

Contrairement aux embouteillages qui commençaient déjà vers 5h du matin, sur avenue Nguma qui était transformée aussi en sens unique à partir de la Méteo en montant vers Magasin Kintambo, la circulation avançait bien qu’à pas de tortue, comme le témoigne ce kinois trouvé à bord d’un véhicule sur place à Nguma.

« Nous avançons molo molo mais on prend quand même du temps car depuis qu’on a quitté Méteo nous avons fait plus de 45 minutes pour arriver à Magasin », a-t-il souligné.

Certains Kinois ont été surpris ce lundi par la présence accrue de policiers dans différentes intersections des routes à forte affluence et l’installation d’une circulation alternée dans d’autres.

Ces mesures de la Commission nationale de prévention routière (CNPR) et l'Office des voiries et drainage (OVD), sont prises sous l’autorité du ministère des Transports, du ministère des Infrastructures avec le concours du gouverneur de la ville de Kinshasa et de la police nationale.

radiookapi.net/CC

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