La question sur la situation des personnes déplacées internes était au centre d’échanges que le secrétariat général aux Actions humanitaires a organisé jeudi 19 décembre, avec les médias, à Kinshasa. Cette activité a été organisée, avec l’appui du Haut-commissariat pour les réfugiés, en marge de 15 ans de la Convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance des personnes déplacées.

Tous les acteurs ayant pris part à cette matinée d’échange ont convenu de mutualiser leurs efforts pour apporter des réponses appropriées en faveur des personnes déplacées internes, estimées à 6,3 millions en RDC.

Dans son intervention, le secrétaire général aux Actions humanitaires, Alain Mboko Oyeti, a dit être conscient des difficultés que vivent les personnes déplacées à travers le pays.

Il a cependant sollicité l’accompagnement de tous les partenaires pour venir à bout de cette problématique des déplacés au pays.

Le Secrétariat général aux Actions humanitaires a par ailleurs souhaité que toute intervention en faveur des personnes déplacées soit coordonnée pour éviter tout désordre. Et d’autres participants à ce forum ont souhaité voir le Gouvernement congolais vulgariser les textes sur la protection des personnes déplacées.

radiookapi.net/CC



Dans l'optique de juguler la crise au sein de la SCTP -Société commerciale des Transports et des Ports-, ex- ONATRA -Office National des Transports-, et évaluer l'accord signé entre le Gouvernement et cette entreprise publique, la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a tenu une importante réunion ce jeudi 19 décembre 2024.

Au cours de ces échanges, il a été évoqué  la question des arriérés de salaires, la spoliation du patrimoine de l'ex- ONATRA et, enfin, la créance de l'État envers cette entreprise publique transformée en société commerciale.

Comme décision, il a été annoncé l’exécution de l’instruction de la Première ministre pour apurer deux mois d'arriérés des salaires, afin de remettre les cadres et agents de cette entreprise dans leurs droits.  

Armand Osasse, président de l'Intersyndicale, n'a pas caché sa joie à la suite de cette décision rapide de la patronne de l'Exécutif central. 

"Nous sommes très satisfaits parce que par rapport à notre préavis de grève, le Gouvernement central a pris l'engagement de libérer, le 24 décembre, un mois de salaire et dans la quinzaine de janvier 2025, l'autre mois de salaire", a déclaré Armand  Osasse. 

Par cet acte, la Première ministre vient de désamorcer le début d'une crise au sein de  l'ex- ONATRA. Et dans une dynamique de solutions concertées, elle a invité, par ailleurs, la Direction générale de cet office à fournir davantage d’efforts, en vue de rémunérer le personnel.

"Le banc syndical a suspendu le préavis de grève. Et nous avons rassuré la Première ministre devant les ministres qui étaient présents, vu que le 24 décembre, le Gouvernement a pris l'engagement de payer un mois, et le deuxième mois à la quinzaine de janvier. Aussi la Première ministre a rappelé à la Direction générale de fournir des efforts pour libérer également un mois de salaire pour permettre aux travailleurs de fêter", a renchéri Osasse.

A son tour, le Directeur général de l'ex- ONATRA, Martin Lukusa, a salué l'implication de la Première ministre dans le règlement du malaise dans son entreprise. 

"Nous sommes satisfaits que le Gouvernement ait accepté de dialoguer avec les banc syndical de l'ONATRA. Et qu'après la réunion, des solutions concrètes soient trouvées. D'ici la semaine prochaine, le Gouvernement va se pencher sur les demandes des syndicalistes, bien que ça ne soit pas la totalité, on a planifié sur le temps. On va glisser jusqu'au mois de janvier, pour que les travailleurs soient satisfaits", a précisé  ce dernier. 

Concernant la spoliation des biens  de l'ex- ONATRA, la Première ministre Judith Suminwa a mis en place une commission pour régler ce dossier. 

"Il y aura des expéditions sur le terrain, pour que l'ONATRA puisse reprendre ses droits sur ses biens qui sont spoliés, surtout sous les emprises d'exploitation, notamment le chemin de fer", a-t-il souligné. 

Il importe de signaler que quelques membres du Gouvernement de la République ont été associés à cette séance de travail, pour des solutions ciblées aux problèmes de l'ex- ONATRA, au nombre desquels le Vice-premier ministre, ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba; le ministre d'État en charge du Budget, Aimé Boji; le ministre d’État en charge du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa; la ministre d'État aux Affaires foncières, Acacia Bandubola; ainsi que la Vice-ministre des Finances, O’Neige N’Sele.

Serge Mavungu 

 

 

 
 


Le Général d'armée Tshiwewe Songesha Christian a été nommé conseiller militaire du Président de la République, Félix Tshisekedi. L'annonce a été faite ce jeudi 19 décembre 2024, à l'issue d'une série d’ordonnances lues sur la chaîne nationale RTNC.

Avant cette nomination, Christian Tshiwewe a été remplacé à la tête de l’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) par le Lieutenant Général Banza Mwilambwe Jules.

Considéré comme un homme de confiance de Félix Tshisekedi, Christian Tshiwewe a connu une ascension rapide au sein des FARDC sous la présidence de l’actuel Chef de l’État. Il avait d’abord été promu à la tête de la Garde républicaine lorsque Félix Tshisekedi, à peine élu, restructurait cette unité chargée de la sécurité présidentielle. À ce poste, il avait succédé au Général Major Gaston Hugues Ilunga Kampete.

Par la suite, il avait été élevé au grade de Lieutenant Général des FARDC avant d’être nommé chef d’état-major général, une position stratégique où il avait pour mission de réorganiser et de dynamiser l’armée congolaise. Peu de temps après, il avait été promu au grade de Général d'armée.

Christian Tshiwewe quitte la tête des FARDC dans un contexte de crise sécuritaire majeure, où l’armée congolaise fait face à d'importantes difficultés sur le terrain face à la rébellion du M23, soutenue par Kigali. Sous son commandement, plusieurs localités du Nord-Kivu sont tombées sous le contrôle des rebelles.

Le poste de conseiller militaire du Chef de l’État n’avait pas été pourvu depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence. Le dernier à l’avoir occupé était le Général d'armée Didier Etumba, qui avait été nommé à ce poste par Joseph Kabila après son départ à la retraite.

Clément Muamba



Jules Banza Mwilambwe, désormais lieutenant général, vient d'être élevé au grade de chef d'État major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). L'annonce a été faite ce jeudi 19 décembre à l'issue d'une série d'ordonnances lues sur la télévision nationale (RTNC).

Bien avant son élévation, celui qui était jusqu'à sa nomination général major au sein des FARDC occupait la fonction de chef de la maison militaire adjoint du président Félix Tshisekedi en charge des opérations et renseignements. 

Sa nomination intervient au moment où les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda poursuivent leurs offensives dans la province du Nord-Kivu.

Clément Muamba



L'ex-DEMIAP (Détection militaire des activités anti-patrie), devenue État-major des Renseignements Militaires, a un nouveau chef. Le Général-Major Makombo Mwinaminayi Jean Roger a été nommé sous-chef d'État-major chargé des renseignements militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

L'annonce a été faite ce jeudi 19 décembre 2024, à l'issue d'une série d'ordonnances lues sur la chaîne nationale RTNC. Il succède au Général-Major Christian Ndaywell, fils du célèbre historien Isidore Ndaywell.

Selon la même ordonnance présidentielle, Makombo Mwinaminayi Jean Roger sera épaulé par deux autres généraux à la tête de ce département stratégique : le Général de Brigade Mulume Oderwa Balola Jean Bertmance, nommé sous-chef d'État-major chargé des opérations, et le Général de Brigade Mbuyi Tshivuadi Marie José, sous-chef d'État-major chargé de l'administration.

Ces nominations interviennent dans un contexte difficile pour les FARDC, qui font face à des défis majeurs sur le terrain, notamment face aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Ce service stratégique a souvent été critiqué pour son inefficacité dans le déjouement des attaques ennemies.

Sous le mandat de Christian Ndaywell, plusieurs opposants et acteurs de la société civile avaient dénoncé des violations "flagrantes" des droits de l'homme par ce service spécialisé des FARDC.

Certains analystes estiment qu’en renouvelant le commandement des FARDC, le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de Commandant suprême des Forces Armées, cherche à insuffler un nouvel élan au sein de l'armée congolaise pour mieux défendre l'intégrité territoriale face aux offensives de la coalition RDF-M23.

Clément Muamba



Burna Boy revient en force avec « Bundle by Bundle », l’Afrique s’impose en Europe

Dix ans après avoir émergé sur la scène musicale internationale, Burna Boy continue de s’imposer comme l’un des artistes africains les plus incontournables. Le chanteur nigérian vient de dévoiler un nouveau single, « Bundle by Bundle », qui annonce la sortie prochaine d’un nouvel album.

Véritable phénomène, Burna Boy a littéralement contribué à mettre le Nigeria sur la carte des zones bankables pour les labels européens. Inconnu en 2010, il est aujourd’hui l’un des artistes africains les plus écoutés et plébiscités.

Avec ce nouveau single, le chanteur prouve une nouvelle fois l’étendue de son talent dans un registre afrobeat entraînant et festif. Un véritable « banger » qui devrait ravir sa très grosse communauté de fans en Europe, notamment en France où il bénéficie d’une fanbase ultra-fidèle.
 

Car Burna Boy s’apprête à donner un concert au mythique Stade de France, un événement que ses admirateurs attendent avec impatience. Une performance qui devrait être légendaire, tant l’artiste a réussi à s’imposer comme l’un des porte-étendards de la musique africaine sur le Vieux Continent.

Au-delà de son succès personnel, Burna Boy incarne aussi la montée en puissance des artistes africains sur la scène musicale européenne. Une tendance lourde qui bouscule les codes et les habitudes de toute une industrie qui les méprisait il y a encore une décennie.

Aujourd’hui, les sons venus d’Afrique ne sont plus considérés comme des curiosités exotiques, mais bien comme des productions musicales à part entière, capables de séduire un public toujours plus large.

Avec des artistes comme Burna Boy, Davido, Wizkid ou encore Tiwa Savage, l’Afrique a définitivement imposé sa voix et son influence sur le marché européen. Une révolution discrète, mais bien réelle, qui bouleverse les équilibres établis.

Le single « Bundle by Bundle » n’est donc que la partie visible d’un phénomène bien plus vaste. Il incarne le rayonnement grandissant de la scène musicale africaine, qui continue de gagner en reconnaissance et en légitimité au niveau international.
 
Pour Burna Boy, ce nouveau titre n’est sans doute que l’avant-goût d’un album ambitieux qui devrait lui permettre de franchir un nouveau cap dans sa carrière. Nul doute que ses fans seront au rendez-vous pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure.
 
mbote/CC


L’opposant Jacky Ndala a été condamné ce mercredi 18 décembre 2024, à deux ans et six mois de servitude pénale par le tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole. L’ancien président de la jeunesse de du parti Ensemble pour la République a été placé sous mandat d’arrêt provisoire juste après la plaidoirie, en date du 28 novembre 2024.

Il était poursuivi pour des faits constitutifs de propagation des faux bruits. Selon le ministère public, Jacky Ndala aurait tenu sur les réseaux sociaux des propos faisant état de viols et mauvais traitements qu’il aurait subi dans sa cellule de détention à l’agence nationale de renseignement (ANR), des propos qui seraient faux.

actualite.cd/CC

 



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba a appelé le bourgmestre de la commune de Kisenso, Gode Antwel (photo ci-dessus), à ne pas gérer la République avec zèle. Cette sévère mise en garde du patron de la ville fait suite à la proposition d'un permis de séjour soutenu par Godet Atsawel.

Peu avant la rencontre entre le gouverneur et les bourgmestres, Gode Antwel avait, dans une mise au point faite mardi, indiqué qu'il ne s'agissait nullement de la création d'une quelconque taxe. " L'octroi de cette fiche est gratuit", avait-il déclaré.

" Nous avions fait une proposition à l'organe délibérant de la commune, de la mise sur pied d'une fiche d'identification et non d'un permis de séjour, en vue de lutter contre la montée de la criminalité à Kisenso", peut-on lire dans ce communiqué.

Cette affaire avait suscité un grave tollé tant dans l'opinion publique. Plusieurs internautes reprochaient le gouverneur notamment de violation aux dispositions constitutionnelles qui garantissent la libre circulation sur le territoire national.

 
 
Grevisse Tekilazaya 

A Propos

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Ali Kalonga

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