Les femmes des différents médias de Kinshasa ont été sensibilisées ce jeudi 10 mars 2022 sur les textes légaux et réglementaires qui garantissent les droits des femmes et les instruments internationaux auxquels la RDC a adhéré en cette matière, la scolarisation des jeunes filles comme moyen de lutter contre la discrimination en milieu professionnel et les défis, obstacles et opportunités de l'égalité des sexes au travail.

C'était au cours de la deuxième journée de la 3è édition de la foire des femmes des médias organisée par l'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM), l'Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et différents partenaires dont Internews sous le thème "promotion de l'autonomisation de la femme et du développement durable, un engagement pour la femme des médias".

"Nous continuons les travaux en panel avec les intervenantes. La thématique d'aujourd'hui était basée sur la scolarisation de la jeune fille un moyen de lutter contre la discrimination. Nous poursuivons les travaux, vous avez suivi les différentes interventions des dames. Elles ont parmi les recommandations demandé à ce que l'Etat congolais puisse mettre les moyens au niveau des organisations de la société civile pour pouvoir faire la vulgarisation des certains textes", a indiqué Grâce Ngikye coordonnatrice de l'ACOFEPE.

Brigitte Sharadi, secrétaire générale en charge du département national des femmes travailleuses à la confédération syndicale du Congo et l'une des panélistes à cette journée, a parlé des avancées dans la promotion des droits des femmes en RDC, insistant cependant sur la conscientisation de ces dernières sur leur rôle à jouer dans cette lutte.  

"(...) Vous devez savoir que nous, en tant que femme, avons des problèmes spécifiques qui ne seront mieux défendus que par nous. Mais fort malheureusement, nous les femmes nous sommes la plupart de temps dans la foule. Mais là où on a besoin de nous dans la prise de décisions, on n'est pas là, on est minoritaires. Et aujourd'hui comme les textes sont déjà là ce que nous sommes en train de faire aujourd'hui c'est conscientiser encore la femme. Nous savons que les pésanteurs socio-culturelles qui sont tellement ancrées en nous mais nous continuons à faire des sensibilisations pour que les femmes se lèvent de partout là où elles sont", a-t-elle affirmé.

Signalons aussi que les visiteurs et les participants à cette troisième édition ont visité les stands des médias où chaque journaliste a présenté les réalisations de sa maison de presse surtout en ce qui concerne la promotion du genre.

Cette édition lancée le mercredi 9 mars dernier va se clôturer ce vendredi.

Christel Insiwe



Des organisations non gouvernementales internationales et nationales de défense des droits de l'homme telles que SOS Information juridique et Multisectorielle (SOS IJM Asbl), Synergie Ukingo Wetu, REPRODEV, la Voix des Sans Voix (VSV), Avocats Sans Frontières, Cordaid, Protection International, Agir Ensemble pour les droits humains, Diakonia, Osisa et Defend Defenders pressent pour l'adoption de la loi portant protection des défenseurs des droits humains en RDC à la session ordinaire de mars qui s'ouvre dans quelques jours à l'Assemblée nationale et au Sénat.  

Cette action fait partie du plan de plaidoyer adopté par les représentants de ces structures lors d'un atelier tenu le jeudi 10 mars 2022 à Kinshasa. Le débat a tourné autour de la proposition de loi portant protection des défenseurs des droits humains qui se trouve dans les tiroirs de la chambre basse du Parlement.

Le but pour ces ONG est donc de sensibiliser les acteurs institutionnels surtout les parlementaires à appréhender la quintessence de ce texte en vue de créer une synergie pour que le Parlement dote le pays de la loi susmentionnée. 

Présent à cet atelier, le ministre des droits humains représenté par son directeur de cabinet, a affirmé sa volonté à prêter mains fortes à ce processus jusqu'à son aboutissement.

« Nous sommes attentifs à ce qui va se faire ce jour. Nous espérons qu'à l'issue de cet important atelier, toutes les dispositions seront prises et toutes les acceptions ainsi que les concepts importants de cette proposition de loi pourront être assimilés et que dans tout les prochains jours, nous puissions être parmi les pays qui seront dotés d'une loi portant protection des défenseurs des droits de l'homme », a déclaré Tony Ntambu, directeur de cabinet du ministre Fabrice Puela.

Face à la situation alarmante qui caractérise les activités des défenseurs des droits humains, souvent victimes de menaces et d’intimidations, d’arrestations, d’agressions physiques voire d’assassinats, de harcèlement judiciaire, d’enlèvements et de disparitions forcées, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) a  estimé qu'il est opportun que leurs droits et libertés fondamentaux soient garantis dans un cadre légal approprié. 

« Le travail de promotion des droits humains ne peut en aucun constituer une menace à la sécurité de l'État. Il vise au contraire à renforcer la cohésion sociale, la démocratie et l'État de droit. Dans cette perspective, la proposition de loi dont nous allons débattre aujourd'hui apparaît comme une opportunité pour assurer davantage la protection des défenseurs des droits humains, mais aussi comme une boussole d'orientation de leurs activités pour l'amélioration des droits humains en RDC. C'est pourquoi, il est du devoir du BCNUDH dans le cadre de son mandat de promotion et protection des droits humains et de coopération technique, d'accompagner tous les acteurs non seulement à appuyer le processus des options en cours, mais aussi développer des stratégies nécessaires pour sa mise en œuvre effective après sa promulgation », a souligné le représentant du directeur du BCNUDH. 

Membre de la commission permanente des droits de l'homme de l'Assemblée nationale, le député Jean-Pierre Kezamudru, a rassuré que leur commission va travailler « assidûment pour que cette proposition de loi soit adoptée et promulguée par le chef de l'État ». 

Pour obtenir gain de cause, le président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, Mwamba Mushikonke Mwamus, a appelé tous les acteurs concernés par cette cause, à se mobiliser le jour où cette proposition de loi sera soumise au débat général à l'Assemblée nationale. 

Grâce à un intense plaidoyer de la société civile nationale avec l'appui d'ONG internationales, le député du Nord-Kivu, Jean Paul Segihobe, avait accepté d'endosser au mois de mars de l'année passée cette proposition de loi portant protection des défenseurs des droits de l'Homme en RDC. Il sied de noter que ce texte avait déjà reçu le quitus du bureau d’étude de la chambre basse du Parlement. 

Merveil Molo



Plusieurs personnes ont perdu la vie dans le déraillement d'un train dans la localité de Kitenta, en territoire de Lubudi dans la province du Lualaba.

Un train de la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) en provenance de Luena dans la province du Haut-Lomami a déraillé au niveau de la localité Kitenta.  

D'après l'administrateur dudit territoire qui livre la nouvelle à 7SUR7.CD ce vendredi 11 mars 2022, on a dénombré  au moins 20 personnes blessées dans ce drame. 

Clémentine Lutanda indique que des victimes de cet accident sont encore coincées dans les débris de cet engin accidenté. 

« Exactement, il y a eu déraillement. Un train en provenance de Luena a connu un déraillement à Kitenta. Le train n'a pas pu monter la pente, ce qui a fait que les wagons ont commencé à tomber dans les ravins. Il y a eu des morts. Pour l'instant, on ne sait pas donner les chiffres quant à ce. 20 personnes sont blessées », a-t-il déclaré.

En octobre 2020, le déraillement d'un autre train avait fait 9 morts à hauteur du village Kanzenze, en territoire de Mutshatsha.  

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



La coordination urbaine de la société civile de Beni (Nord-Kivu) a poursuivi, mercredi 9 mars, sa série des séances de sensibilisation des communautés de base sur la nécessité d’accueillir les membres des groupes armés, dont les rebelles ougandais des ADF, qui acceptent de se rendre au nom de la paix.  

« Nous avons commencé à sensibiliser les communautés de base sur un communiqué conjoint de la société civile ougandaise et la société civile de la RDC, celles-là qui ont pris part à une conférence à Kampala en date du 8 au 11 novembre 2021, pour que la population accueille ou accepte que les membres des groupes armés, dont les ADF, qui acceptent de faire défection de venir dans la vie civile; que la population ne se rende pas justice. Bien au contraire, il faudra les accueillir », a affirmé le président de la société civile de la ville de Beni, Pepin Kavota. 

Cette activité de sensibilisation entre dans le cadre de la déclaration publique sur l’intervention des organisations de la société civile sur le processus de démobilisation des groupes armés.   

Les communautés de base sensibilisées mercredi les deux quartiers de Kanzuli et Butsili dans la commune Mulekera. 

« La population devrait les orienter vers les services de sécurité ou les autorités locales en vue que notre Etat soit informé de combien des membres des groupes armés ont fait défection. C’est ici à l’Etat de savoir comment il va travailler avec eux en vue de leur orienter vers la vie civile.  Ici il faut être clair, les deux Etats, l’Ouganda et la RDC, doivent bien établir les stratégies communicationnelles et aussi les stratégies de réintégration claires doivent être conçues par les deux Etats », a conseillé Pepin Kavota. 

radiookapi.net/CC



Félix Tshisekedi est toujours à Bruxelles. Après les premières rumeurs et les premières réserves de la présidence de la République, finalement c’est ce vendredi que le cabinet du Chef de l’Etat a publié les premières photos de ce séjour bruxellois et surtout a communiqué sur ce qui semble être la vraie opération pour laquelle Félix Tshisekedi est dans la capitale belge. 

« Le Président de la République séjourne actuellement en Belgique où il est venu se faire soigner d'une hernie discale. Le Chef de l'État en a profité pour réaliser son check-up médical annuel et il se porte bien », dit un tweet de la présidence.

Et d’ajouter: 

« Après quelques jours de repos en famille et des visites privées, le Président de la République va regagner Kinshasa très prochainement ».

Sur les photos publiées, il est aux côtés du Professeur Christian Raftopoulos, chef du Service de Neurochirurgie des Cliniques universitaires St-Luc à Bruxelles et des 

Docteurs Christian Nsimba et Patrick Badibanga, médecins personnels du Président et Sylvie Bauna Loumpangou, infirmière du Président.

La veille, Patrick Muyaya, ministre de la communication, a dénoncé ce qu’il qualifie de Fakenews l’article de la Libre Belgique évoquant une opération à coeur ouvert: « La salubrité médiatique dont parle le PR va aussi concerner la presse étrangère qui suit notre actualité pour y extirper certains journalistes propagateurs de fake news. Nous allons nous y pencher. Le Président se porte bien et n’a pas été opéré du cœur ».

actualite.cd/CC



Un comité de crise chargé de superviser les opérations de rapatriement et de réorientation des Congolais en refuge temporaire en Pologne, a été institué mardi 8 mars à Kinshasa, à l'issue d'une rencontre entre le ministre d'État en charge du Budget et la chargée d'affaires de la RDC en Pologne, Clémentine Shakembo.  

Selon cette dernière, il y a 516 Congolais en Pologne. Parmi eux, des étudiants en situation difficile sur le sol polonais, après avoir fui la guerre en Ukraine. 

Selon le ministre d'Etat en charge du Budget, la situation difficile que traversent ces Congolais préoccupe le Président de la République et le gouvernement congolais. 

La chargée d'affaires de la RDC en Pologne a été vite rappelée au pays, pour examiner sur place avec les autorités, comment apporter une réponse idoine aux préoccupations des Congolais vivant dans ce pays 

Clémentine Shakemba explique que ces Congolais «  Ils [Ndlr Le Congolais] sont partis de l’Ukraine pour la Pologne. Il y a une cellule de crise qui va partir de Kinshasa pour Varsovie pour gérer cette crise et surtout apporter de l’aide à nos ressortissants congolais se trouvant en Pologne. Le gouvernement s’engage à les prendre en charge », a expliqué Clémentine Shakemba.  

Une dotation a été remise à ce comité de crise,  afin de faciliter les premières prises en charges de ces Congolais, avant leur rapatriement.   

radiookapi.net/CC



La justice française a condamné mercredi deux Congolais impliqués dans de violentes manifestations de février 2020 en marge d'un concert parisien de la star congolaise Fally Ipupa.

Le 28 février 2020, l'alliage explosif de la rumba et de la politique congolaises s'était invité au cœur de la capitale française. 

Malgré l'interdiction de manifester, de multiples incidents avaient éclaté en amont du concert à Bercy du chanteur, l'une des plus grands vedettes d'Afrique francophone.

Issus de la diaspora, les manifestants accusaient la star de 44 ans, qui mêle harmonies traditionnelles africaines et musiques urbaines, d'être proche de l'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

Deux hommes étaient convoqués au tribunal correctionnel de Paris pour avoir, au cours de ces violences urbaines, brûlé leur propre voiture. Seul l'un d'eux, le propriétaire du véhicule, s'est présenté à l'audience, pour être condamné à 150 jours-amende à 10 euros conformément aux réquisitions.

"On voulait coûte que coûte faire annuler ce concert", a déclaré à la barre ce technicien de maintenance de 31 ans. "On est dans un mouvement qui manifeste pacifiquement, on avait demandé l'autorisation au préfet de police mais qui nous l'a refusé."

Les images de vidéosurveillance montrent plusieurs hommes arrivant à bord d'une Peugeot 106, en sortir, dévisser les plaques d'immatriculation avant d'y mettre le feu.

Mais pourquoi donc brûler sa propre voiture ? s'interroge le tribunal, perplexe devant cette "revendication". "C'était un acte de passion, pas du tout un acte prémédité", soutient le prévenu, grand, longiligne et cintré dans un caban.

"C'est une soirée qui coûte cher...", a ironisé le procureur, qui a également requis huit mois de prison ferme contre le prévenu absent. Ce dernier a été condamné par défaut à cinq mois de prison ferme.

Dans sa plaidoirie, l'avocat du propriétaire de la voiture, Me Félix Alfonsi, a mis en avant l'histoire personnelle de son client, qui a fui la RDC à l'âge de 15 ans.

En ne prenant pas position politiquement, le chanteur Fally Ipupa est de fait "une arme du régime autoritaire congolais, de soft power. C'est la perception qu'en a la diaspora congolaise qui vit ici, exilée", a-t-il soutenu.

Une cinquantaine de personnes avaient été placées en garde à vue à la suite de ces violences. La plupart avaient donné lieu à des alternatives aux poursuites ou à un classement sans suite.

AFP et ACTUALITE.CD/CC



Tito Ndombi, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) a déposé, ce mercredi 9 mars, le rapport annuel d’activités de cette institution d’appui à démocratie au bureau de l’Assemblée nationale. Ce rapport rend compte des activités de régulation, la gestion administrative et financière du CSAC pendant l'année 2021. Il épingle aussi les défis auxquels doit faire face le CSAC pour la vitalité de la démocratie en cette période pré-électorale.

« Le rapport relate un peu tous les actes de régulation que le CSAC a pu poser pendant l’année, la gestion de l’administration et la gestion financière. Mais aussi, nous  relevons dans ce rapport les défis auxquels l’institution doit faire face. Et, ces défis sont énormes. Le législateur congolais estime que la liberté d’expression et par ricochet la liberté de la presse constitue l’un des droits fondamentaux et inaliénables du citoyen congolais. Et le CSAC justement a pour mission d’assurer la protection et la promotion de la liberté de la presse. Et ce travail-là, est un travail complexe », a dit Tito Ndombi, président du CSAC.  

Avec l’avènement des nouveaux médias, la mutation vers le numérique  fait que la tâche devient plus complexe et le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication doit être en mesure d'accompagner la presse, les professionnels des médias et les institutions de la RDC. 

M.  Ndombi rappelle qu’actuellement, les intervenants dans les différents médias congolais distillent le discours de la haine tribale, ethnique et séparatiste. Ce discours, prévient-il, va s’amplifier au fur et à mesure qu’on s’approche des élections. D’où, la nécessité que  le CSAC prenne des dispositions adéquates. Cet encadrement peut  être possible au regard de la complexité de la situation que si on arrive à renforcer l’opérationnalité du CSAC et son rayonnement à travers les 26 provinces, dit Tito. Pour ce faire, il suggère qu'on renforce l'opérationnalité du CSAC et son rayonnement dans les provinces.

Pour ce qui est des chaînes TNT, Tito Ndombi a avoué que la migration vers la télévision numérique n'est pas maîtrisée. 

Ce rapport est déposé à quelques jours  de la rentrée parlementaire de la session de mars 2022 prévue le mardi 15 mars prochain. 

Le CSAC tient à ce que les parlementaires se penchent sur la délicatesse de sa situation pour le mettre en condition de bien de bien faire son travail.

Berith Yakitenge

A Propos

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Ali Kalonga

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