Pendant que la polémique va dans tout le sens au sujet de la prestation des artistes musiciens, Ferré Gola et Fally Ipupa dans la chanson "Rumba Forever", un titre réunissant les têtes couronnées de la musique congolaise, sorti mercredi 15 novembre 2023, certains culturels, qui ont parlé sous le sceau de l'anonymat, regrettent l'absence du chanteur Jeannot Bombenga, patron de la formation musicale Vox Africa.

"Loin de moi l'intention de douter du talent artistique de nos disciples d'art d'Orphée mais Jeannot Bombenga méritait bien de faire partie de cette sélection", a lâché l'un de ces observateurs.

Pour rappel, Jeannot Bombenga, la quatre-vingtaine révolue fait partie de la deuxième génération de la musique congolaise aux côtés de Grand Kallé, avec qui il a joué dans Africa Jazz, Pascal Rochereau Tabu Ley, Vicky Longomba Besange Lokuli, José Mulamba dit Mujos, Essou Jean- Serge, la liste n'est pas exhaustive.

Serge Mavungu



Le président de la République démocratique du Congo a accordé un entretien à France 24 et RFI, à quelques semaines de l'élection présidentielle du 20 décembre. Candidat à sa réélection, Félix Tshisekedi se dit "serein" et défend son bilan avant l'échéance électorale. Il répond également aux attaques de l'opposition et notamment de son rival Moïse Katumbi qui se présente face à lui.

Félix Tshisekedi ne s'inquiète pas des rumeurs de report du scrutin. "Nous, le gouvernement, nous n’avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n’y aurait pas d’élections, précise-t-il, tout porte à croire que cela va se passer le 20."

Il regrette que les violences dans le Nord-Kivu ne permettent pas cependant d'y tenir les élections à cette date. "Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment, je l'avale avec difficulté mais je l'avale", déplore-t-il. 

Alors que le conflit avec les rebelles du M23 à l'est du pays gagne en intensité depuis le mois d'octobre, Félix Tshisekedi affirme que ceux-ci "ne reprendront pas Goma".



Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi Olomide chantent à nouveau ensemble dans le projet Rumba Forever dont le clip officiel sera dévoilé dans la journée de ce 15 novembre 2023. Ce magnifique projet est conduit par Amadou Diabi.

Après la réussite de son plan de réconciliation du clan Wenge, Amadou Diabi a réuni à réunir tous les grands noms de la chanson congolaise en studio pour son projet Rumba Forever. Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Karmapa, Rebo Tchulo, Innoss’b, Nyoka Longo, Barbara Kanam, et plein d’autres encore pour la valorisation de la Rumba congolaise.

Ce majestueux projet viserait premièrement la mise en avant de la Rumba congolaise mais surtout la valorisation de l’image du secteur musical aujourd’hui déchiré par des guéguerres nébuleuses. Amadou Diabi voudrait donc redorer l’image de la musique congolaise afin de lui accorder la force de rivaliser aujourd’hui avec l’industrie musicale nigériane.

Le projet reste très salué par les musiciens congolais eux-mêmes en toile de fond. Koffi Olomide, JB Mpiana, Werrason et plein d’autres légendes auront l’occasion de laisser le bâton de commandement à la nouvelle génération de la plus belle des manières.

Gaël Hombo



Le président Félix Tshisekedi a officiellement inauguré ce lundi à Kinshasa le poste électrique de 220 KV à Kinsuka, accompagné des réseaux de distribution connexes, dont les travaux avaient été lancés le 27 juillet 2021. Cette installation, réalisée par la Société nationale d’électricité (SNEL), vise à améliorer l’approvisionnement électrique dans la capitale et à réduire les coupures de courant.

Le poste de Kinsuka agit comme un point de réception du courant électrique provenant des centrales hydroélectriques de Zongo 2 en République Démocratique du Congo et de Nganou au Congo-Brazzaville. Cette infrastructure est équipée de trois transformateurs majeurs.

Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL, a souligné que « la station de Kinsuka renforce le réseau local avec une capacité supplémentaire de 50 mégawatts ». La réalisation de cet ouvrage a été assurée en collaboration avec l’entreprise chinoise Shanghai Electric.

« Les citoyens congolais auront l’opportunité de célébrer les fêtes de fin d’année dans la lumière. Les délestages et interruptions d’électricité seront considérablement réduits. L’approvisionnement en électricité est en cours d’amélioration. D’ici le 8 novembre, la stabilité énergétique sera effective », a affirmé Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL le 30 octobre dernier.

Pour faire complet, il serait nécessaire d’investir environ 8 milliards de dollars pour moderniser le réseau électrique de Kinshasa, compte tenu de la croissance rapide de la ville. Bosco Kayombo Kayan, ancien Directeur Général de la Société Nationale d’Electricité, avait souligné en 2019 l’expansion constante de la ville, avec des constructions et des immeubles en hausse, nécessitant un renforcement des infrastructures.

Néanmoins, un défi majeur subsiste : le transport de seulement 550 mégawatts, alors que la demande énergétique atteint plus de 1000 mégawatts. Actuellement, le taux de couverture électrique de la ville s’élève à 44,1%.

actuRDC/CC



Le musicien congolais RJ Kanierra élu « prix de la culture » au Katanga Awards 2023, ce samedi 11 novembre 2023 dans la ville de Lubumbashi, a réceptionné sa récompense, un véhicule tout neuf près de 72 heures après son élection.

Auteur de la nouvelle chanson congolais à succès TIA, RJ Kanierra continu son ascension vers le sommet de la culture congolaise et africaine. Après son talent et son audace, le musicien est aujourd’hui en train de conquérir d’autres univers. Son agenda consulté par notre rédaction prévoit plusieurs dates sur le continent africain en cette fin d’année. Le dragon est désormais en feu et personne ne peut l’arrêter.

Dans une récente interview, RJ Kanierra dit tout mettre en œuvre pour se réinventer afin d’offrir à son public le meilleur de lui-même. À l’en croire, TIA est le début du lancement d’une riche carrière comme rarement ont a vu.

« Tout est aujourd’hui fait pour casser les codes et se faire une place dans cette univers contrôlée par les géants de mon pays et ceux de l’Afrique entière. Je me donne les moyens de faire mieux en mettant la barre très haut mais également en usant d’une grande discipline sur ma propre personne. Les bonnes choses arrivent », avait fait savoir RJ Kanierra.

Gaël Hombo

 


Ferre Gola reporte l’annonce de son concert à l’Accor Arena

Les fans de Ferre Gola devront encore patienter pour en savoir plus sur le projet de concert de leur idole à l’Accor Arena de Paris. En effet, la star de la rumba congolaise a une nouvelle fois reporté la présentation officielle de cet événement phare.

Pourtant, Ferre Gola avait indiqué début novembre sur sa page Facebook que sa maison de production One Way Prod dévoilerait l’affiche et la date définitive de son show parisien ce mardi 14 novembre. Mais cet après-midi, le post a été modifié pour ne plus mentionner de date précise, stipulant seulement que le chanteur « reviendra vers [ses] fans très rapidement ».

Aucune communication n’a donc eu lieu comme annoncé initialement aujourd’hui. Un énième rebondissement qui laisse planer le doute sur la concrétisation réelle de ce concert à l’Accor Arena, programmé dans un premier temps le 25 février 2024.

Depuis l’affichage surprise puis le retrait discret de l’affiche il y a quelques semaines, Ferre Gola entretient le mystère sur ce projet pharaonique. Si sa volonté de conquérir le public parisien ne fait aucun doute, les conditions logistiques et financières pour le réaliser ne semblent toujours pas réunies.

Les fans devront encore s’armer de patience avant d’avoir la confirmation officielle de la part de leur idole. « Nous reviendrons vers vous très rapidement » a-t-il promis, sans plus de précisions sur le moment où l’annonce tant attendue interviendra finalement.

mbote/CC

 


Au cours de son discours sur l’état de la nation, Félix Tshisekedi a présenté les avancées enregistrées dans plusieurs secteurs durant son quinquennat à la tête du pays.

De la justice, en passant par les prouesses de l’armée pour consolider la sécurité au pays, jusqu’aux secteurs de l’éducation, de la santé et des infrastructures, le président de la République a dressé un bilan plutôt satisfaisant même si plusieurs défis restent à relever.

À travers cet adresse prononcée à quelques jours de début de la campagne électorale, Félix Tshisekedi à appelé à la conscience de tous pour consolider les progrès enregistrés.

« Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif en avançant main dans la main avec une vision claire et un but commun vers un avenir où chaque congolais aura la possibilité de prospérer », a-t-il lancé.

Il s’agissait du dernier discours du mandat de Félix Tshisekedi, également candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de décembre 2023.

James Mushiya



Tout le monde sait que le Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, devra prononcer son discours sur l'état de la Nation, ce mardi 14 novembre, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès. Cela fait d'ailleurs partie de ses obligations constitutionnelles, dernier alinéa de l'article 77 de la Loi fondamentale. Tout le monde sait également que c'est le dernier Grand Oral du fils Tshisekedi, dans le cadre de ce mandat finissant. Mais personne ne sait ce qui se passe dans la tête du candidat Président de la République à sa propre succession, à quelques heures de son Grand Oral, ni ce qu'il va dire au chapitre des élections. À moins, en tout cas, d'être doté du don d'ubiquité. Seul Tshisekedi, devant son Dieu, sait ce qui se passe dans sa tête, et ce qu'il va dire dans quelques heures. Compte tenu de l'insécurité et des menaces d'occupation qui pèsent sur Goma, pour tout basculer, les observateurs sont loin de penser que ce qui se passe dans la tête du successeur de Joseph Kabila, soit à l'encontre de son serment et des engagements pris, pour défendre l'unité et la cohésion du Congo de Lumumba, ainsi que l'intégrité de son territoire national.

Un discours très attendu

Le discours que va prononcer le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce mardi 14 novembre 2023, sur l'état de la Nation, dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, est très attendu. Non parce qu'il s'agit du tout dernier de son mandat finissant, revêtant le caractère d'un discours-bilan, mais plutôt parce que l'opinion s'impatiente d'écouter ce que le Président sortant va dire au sujet des élections.

Car, jusqu'à présent, les incertitudes demeurent et le doute plane sur la tenue des scrutins à la date prévue, conformément au chronogramme électoral de la CENI -Commission électorale nationale indépendante-. Des incertitudes accentuées, avec les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, doublées de la récente déclaration de Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, divulguée sur la toile, soutenant bec et ongles l'assertion selon laquelle les élections n'auront pas lieu le 20 décembre 2023.

 Le suspense persiste

Que Denis Kadima, actuel président de la Centrale électorale, ait, au terme du cadre de concertations CENI-candidats Président de la République, confirmé, ce lundi, la tenue des joutes électorales à la date prévue, rien en tout cas ne rassure. Surtout quand on sait que le même Denis Kadima a, par la même occasion, fait savoir à ses hôtes que pendant l'enrôlement des électeurs, la CENI a perdu trente trois (33) agents et policiers, dont certains victimes des groupes armés.

N'est-ce pas une manière indirecte pour le président de la CENI, de présenter aux candidats Président comment la contrainte sécuritaire risquerait d'hypothéquer les élections ? Pour certains analystes avisés, Denis Kadima a dit, sans le dire ouvertement, qu'il n'y a pas moyen d'organiser les scrutins cette année, au regard notamment de l'insécurité récurrente et grandissante qu'il brandit comme prétexte. Si non, soutiennent ces analystes, le président de la Centrale électorale n'aurait, à ce stade, évoqué le cas d'insécurité.

 Au bord de l'implosion

C'est dans un contexte particulier que le fils Tshisekedi va s'adresser à la Nation via le Congrès. Un contexte dans lequel le pays est menacé de déchirement de toutes parts. Au bord de l'implosion. Avec, en toile de fond, les menaces du M23 de conquérir la ville de Goma et la cité de Sake, dans le Nord Kivu, pour contraindre Kinshasa aux négociations. Des pans entiers des territoires de Rutshuru et Masisi sont déjà sous le contrôle du Rwanda, sous couvert des terroristes du M23. Beni et Butembo ne sont pas en reste.

Pas seulement au Nord Kivu. Le regain des tensions et de l'insécurité est observé aussi dans la province de l'Ituri, où ce sont notamment les ADF et la CODECO qui sèment terreur et désolation parmi les paisibles citoyens.

La guérilla commencée à Kouamouth, dans le Maï Ndombe, entre les Teke et les Yaka, a fini par embraser toutes les provinces voisines. Même la ville province de Kinshasa n'est pas épargnée.

À Tshopo, dans le chef-lieu Kisangani et ses environs, une guérilla prend corps. Bref, toutes les provinces sont touchées, secouées et paralysées par le fléau de l'insécurité, au point que, si l'on n'y prend garde, le pays risque d'être balkanisé.

 À FATSHI de fixer

Il est, certes, vrai que le Grand Oral de Tshisekedi, le tout dernier de son mandat finissant, aura le caractère d'un discours-bilan pour son quinquennat. Le candidat Président de la République à sa propre succession aura l'occasion de parler de toutes ses réalisations dans les différents domaines de la vie nationale.

Mais les Congolais ne l'attendent, avec impatience, que dans le volet électoral de son discours.

En clair, ils entendent être fixés par le Garant du bon fonctionnement des Institutions lui-même, sur la question de l'organisation effective des élections à la date prévue.

Y aura-t-il élections ou non le 20 décembre 2023 ? Est-ce que le Chef de l'État, dans son Grand Oral, devra-t-il abonder dans le même sens que le président de la CENI ? Est-ce bénéfique ou non pour le Congo ex-Zaïre d'aller aux élections, sans notamment les territoires de Rutshuru et Masisi ? N'y aurait-il pas menace de balkanisation, via un référendum d'autodétermination, en cas d'élections sans Rutshuru et Masisi ? Autant de questions pendantes, du reste non exhaustives.

En attendant son Grand Oral très attendu, seul Tshisekedi connaît ce qui se passe dans sa tête, et ce qu'il va dire au sujet des élections.

Seulement, même si on n'est pas doté du don d'ubiquité, ce qui se passe dans la tête du fils Tshisekedi et qu'il dira dans son Grand Oral, au sujet des élections, n'ira jamais à l'encontre de son serment ni des engagements pris, dans le sens de privilégier l'unité et la cohésion du Congo de Lumumba, ainsi que l'intégrité de son territoire national.

Bijou NDJODJI BATEKO 

A Propos

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Ali Kalonga

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