Le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, apparaît comme le nouvel homme fort du Gabon après le coup d'État contre le président Ali Bongo ce mercredi 30 août 2023. Il a été nommé "président de la Transition" par les putschistes. Un proche d'Ali Bongo derrière le coup d'État.

Pourtant, ce militaire gabonais, chef de la garde présidentielle, était jusqu’à peu un membre incontournable du régime Bongo.

À l’extérieur du palais présidentiel à Libreville, le chef de la garde présidentielle du président déchu, Brice Oligui Nguema, est porté en triomphe par ses hommes, mercredi 30 août 2023, quelques heures après le coup d’État mené par des militaires qui a renversé Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009 et la mort de son père Omar Bongo.

Acclamé par les bérets verts de la garde présidentielle, le général a été désigné par de nombreux médias internationaux comme le nouvel homme fort au Gabon. Ce dernier, interrogé en exclusivité par le journal Le Monde , a confirmé sa participation au coup d’État.

Un slogan, « Oligui, président ! », est inlassablement répété par les soldats, dans des images retransmises notamment par la chaîne de télévision Gabon 24. Ce slogan deviendra vite réalité. Le militaire a été nommé en fin d’après-midi ce mercredi 30 août « président de la transition » par les putschistes.



Le Gabon est plongé dans la crise politique ce matin avec l’annonce par des militaires d’un coup d’État. Alors que la réélection d’Ali Bongo venait d’être proclamée avec 64,27% des voix, une douzaine de militaires sont intervenus sur la chaîne nationale Gabon 24.

Le « Comité de transition et de restauration des institutions » dirigé par le commandant Ondo Obiang a annoncé l’annulation des résultats de l’élection présidentielle et la dissolution de toutes les institutions. Selon eux, le régime d’Ali Bongo se caractérisait par « une gouvernance irresponsable » menant le pays vers le chaos.

Des tirs d’armes automatiques ont été entendus dans la capitale Libreville après cette déclaration de prise de pouvoir, laissant craindre des affrontements. Les militaires putschistes ont indiqué contrôler la situation et fermé les frontières « jusqu’à nouvel ordre ».

Ce coup d’État, survenu seulement quelques heures après l’annonce de la réélection contestée du président sortant, plonge le Gabon dans une grave crise institutionnelle. La communauté internationale appelle à la retenue tandis que l’issue de cette révolte militaire contre le régime Bongo demeure incertaine.

Qui est Ondo Obiang ?

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang est l’un des commandants en second de la garde d’honneur de la Garde républicaine, l’unité de gendarmerie chargé de sécuriser la présidence de la République. Selon le communiqué lu lundi matin sur les ondes de Radio Gabon, il serait le principal instigateur de la tentative du coup d’État du 7 janvier.

Présent dans les locaux de Radio Gabon alors que le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale gabonaise y a donné l’assaut, Kelly Ondo Obiang est parvenu à échapper aux gendarmes et était toujours en fuite à l’heure où nous écrivions ces lignes (11h GMT). Quatre militaires ont en revanche été appréhendés lors du même assaut et mis aux arrêts, selon le gouvernement. Six autres personnes, des employés de Radio Gabon, étaient présents sur place.

Mais tout indique que le coup d'Etat a réussi.

CC


Réunis en session ordinaire de l’école d’Horizon 2023 mardi 29 août dernier à Kinshasa, les membres de ce regroupement politique ont réaffirmé leur ambition de remporter plusieurs sièges au Parlement, dans les assemblées provinciales, mais aussi au niveau municipal.

Au cours de cette rencontre qui a servi du cadre pour élaborer des stratégies à mettre en place pour atteindre le résultat escompté, les cadres et membres d’Horizon 2023 ont réitéré le choix porté sur la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle, comme décidé le 30 décembre 2022.

En présence du chef de la Maison Civile du chef de l’Etat, représentant personnel du président de la République, Bruno Miteyo Nyenge, Horizon 2023 s’est engagé à battre campagne pour la réélection de F. Tshisekedi. 

Christian Dimanyayi



Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi représentera la République démocratique du Congo lors du Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD), convoqué du 18 au 19 septembre prochain, à New York, par António Guterres, secrétaire général des Nations unies, avec l’approbation de tous les États membres.

Au cours de ces assises, le Président de la République aura l’occasion d’expliquer les différents progrès de la République démocratique du Congo par rapport à la mise en œuvre des objectifs de développement durable, les défis et la volonté nationale pour accélérer le processus de développement.

Cette information a été confirmée par la ministre congolaise du Plan, Judith Suminwa, au cours d’un entretien qu’elle a accordé mercredi 23 août, à une délégation onusienne conduite par le coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis.

Les échanges entre la ministre du Plan et ses hôtes ont essentiellement porté sur la préparation du Sommet sur les objectifs de développement durables, du prochain cadre de coopération de l’ONU avec la RDC ainsi que la transition de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Bruno Lemarquis a déclaré devant la presse que le système des Nations unies appuie les autorités nationales, notamment le ministère du Plan dans la préparation de ce Sommet sur le développement durable.

En ce qui concerne le plan conjoint pour la transition de la MONUSCO – acté par le Chef de l’État en 2021 et en août 2022, le coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en RDC a expliqué qu’il reste une étape importante entre Kinshasa et les membres du Conseil de sécurité pour que le gouvernement exprime son désir et fasse sa demande par rapport à l’accélération du processus de son intégration permanente au Conseil.

Monge Junior Diama



Dans le cadre de sa mission de travail dans la province du Haut-Katanga, le PCA de la Régie des voies Aériennes (RVA) Tryphon Kin-Mulumba a effectué une visite d’inspection des installations de cette société de l’Etat dans la ville de Lubumbashi. 

Accompagné notamment du directeur général adjoint de la RVA, Kin-Kiey Mulumba a été informé du problème de spoliation des terrains appartenant à la Régie des voies aériennes.

Sur place, le PCA de la RVA a déploré le laxisme dans le chef des services de l’Etat, à la base même de la spoliation des biens dont l’Etat est propriétaire. 

« C’est inacceptable, c’est dû au fait que les services de l’Etat ne font pas correctement leur travail au point de spolier les terrains de l’Etat parce que la Régie des voies aériennes est une société qui appartient à l’Etat, qui  est l’actionnaire unique. Nous allons réagir à cela. Ce qui appartient à la RVA, doit revenir à la RVA. Je lance un message clair, il faudra aller partout pour que ce qui appartient à la RVA, revienne à la RVA », a-t-il dit. 

Tryphon Kin-Kiey Mulumba a promis de tout mettre en œuvre pour récupérer les terrains de la RVA spoliés sur toute l’étendue du pays et remettre cette société dans ses droits.

Jephté Kitsita



L'Église du Christ au Congo ( ECC) continue à mener les consultations pour la participation de toutes les forces politiques et sociales aux élections prévues à la fin de cette année. Par le biais de son porte-parole, Pasteur Éric NSenga, l'ECC, conformément aux recommandations du Synode national, dit s'employer au niveau opérationnel, politique et diplomatique. 

Ce dernier rassure que le Synode avait encouragé le renforcement de la confiance entre les parties prenantes. 

"Nous souhaitons tous que ce processus reste crédible, apaisé et inclusif. Et de ce point de vue,  tout ce qui pourrait renforcer ma confiance entre les parties prenantes et rassuré le souverain peuple doit être salué. Le dialogue demeure, d'ailleurs la voie royale qui permet de dissiper le malentendu et  construire confiance mutuelle qu'on appelle le consensus. Notre souhait est que nous evitions un cahos au pays. Il n'y a pas intérêt de prendre une voie de forcing", a dit Pasteur NSenga sur les ondes de Top Congo fm.

Ce dernier souligne cependant que l'ECC travaille d'arrache-pied  au niveau opérationnel, politique et diplomatique afin d'aboutir à ces fins.

" Nous sommes entrain de travailler sur ces trois niveaux  pour réconcilier les deux pôles diamétralement opposés. J'espère que nous allons arriver à une voie de sortie en douceur. Le fait que les acteurs politiques, majorité tout comme opposition, nous approchent  pour discuter en informel ou de manière formelle, c'est déjà ça l'intérêt que les uns et les autres accordent au dialogue", a-t-il conclu.

opinion-info/CC



Une question écrite a été déposée, mercredi 23 août, au bureau de l'Assemblée Nationale contre trois membres du gouvernement au sujet de l'accord Joint Venture signé entre la RDC et une firme étrangère Primera Groupe sur l'exploitation minière. Il s'agit de la ministre des Mines, du portefeuille et des finances

Cette initiative est du député Alfred Maisha. D'après cet élu national, l'accord Joint Venture consacre le bradage des ressources minières de la RDC pour les prochaines annees. Alfred indique cependant que ledit accord s'oppose à l'esprit du code minier en vigueur.

Dans sa démarche, l'auteur de la démarche se dit prêt à accentuer la pression si les réponses ne sont pas pas convaincues. 

"Primera Group n'engage que 20 milles USD comme capitale dans chaque société comme capitale. La RDC contribue dans chacune de ces deux sociétés avec 9 milles pour avoir 45% et Primera apporte 11 mille USD pour avoir 55%. Il Obtient le monopole pendant 25 ans de l'or congolais, il obtient le monopole de ( Coltan, le Cobalt, la Cassitérite) et il obtient les avantages et privilèges fiscaux et des exonérations totales. La seule taxe qu'io paie c'est celle à l'exportation...", fait-il remarquer.

Cet élu note que le pays pourrait perdre jusqu'à 500 millions USD chaque mois pour le Coltan soit 80% des recettes qui exploitent au trésor public.

opinion-info/CC

 


La République démocratique du Congo (RDC) est en proie à une crise alimentaire de plus en plus grave. Peter Musoko, Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a révélé dans un rapport parvenu à la rédaction d'opinion-infos.cd, ce vendredi 25 août, que le pays de Lumumba connaît la plus grande crise alimentaire au monde avec 25,8 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire.

À l'en croire, plus de 6,6 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire résident en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, soit 44 % de la population de la province. En entendant par là, l'instabilité politique et les conflits armés en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. "Les déplacements de population, la destruction des infrastructures et la perturbation des activités agricoles ont entraîné des pénuries alimentaires généralisées et une vulnérabilité accrue à la faim, avec 1,5 million de personnes en situation d'insécurité alimentaire d'urgence.", a expliqué ce Directeur de pays du PAM en RDC.

Il a par ailleurs révélé que le conflit dans l'Est du pays est une crise interdépendante qui affecte l'insécurité alimentaire; la malnutrition; la santé; l'éducation; l'accès à l'eau potable et les abris. Et de spécifier, la malnutrition touche 4,4 millions de personnes, tandis que le manque d'accès aux services essentiels a encore aggravé la protection des civils et alimenté la violence sexiste.

Ben Dongoko 

 

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Ali Kalonga

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