Telles que reprises dans le calendrier scolaire édition 2023-2024, les épreuves hors-session de l'Examen d'État ont débuté ce lundi 06 mai 2024, ce, sur toute l'étendue du territoire national et dans les écoles se retrouvant à l'extérieur du pays.

Ministre de tutelle, le professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé officiellement ces épreuves à l'Institut Lumumba, situé dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Devant le représentant du ministre de l'Éducation de Kinshasa, des membres du comité provincial de sécurité, des autorités du sous-secteur de l'éducation et des récipiendaires de ce centre, le ministre Tony Mwaba Kazadi a introduit son discours, en exprimant sa profonde reconnaissance au Président Tshisekedi, réélu avec près de 74% lors de la présidentielle de décembre 2023, pour "d’inlassables efforts qu’il ne cesse de fournir pour le maintien et la promotion de la paix sur toute l’étendue de la République; paix sans laquelle, il serait impossible d’organiser les présentes épreuves".

Parlant des statistiques pour cette édition, le ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué que les 952.334 candidats inscrits sont repartis dans 2.959 centres de passation.

"Les épreuves hors-session que je m’apprête à lancer, connaitront la participation de 952.334 candidats inscrits à la dissertation pour le Cycle des Humanités. Ces candidats seront répartis dans 2.959 centres de passation, soit une moyenne de 322 candidats par centre.13 centres fonctionnent en territoires hors-frontières dont 2 en Angola, à Luanda et à Cabinda ; 1 à *Kampala en Ouganda ; 1 à Kigali au Rwanda ; 5 à Bujumbura au Burundi et 4 à Kigoma en Tanzanie", a-t-il dit.

Avant d'ajouter : "Il convient d’indiquer que 389.841 de ces candidats du Cycle long ont suivi des filières techniques, et qu’ils vont affronter les épreuves traditionnelles dans 2.729 centres ouverts à travers toute la République. Les notes obtenues à ces épreuves vont compter pour la première journée de la Session ordinaire.

Quant aux épreuves du Cycle court professionnel, elles seront organisées dans 269 centres regroupant 5.335 candidats, soit une moyenne de 322 candidats par centre".

Pour le professeur Tony Mwaba Kazadi, "les épreuves hors-session doivent être comprises comme une évaluation des connaissances et des compétences acquises par tous les apprenants depuis le cycle préscolaire jusqu’à la fin du cycle des humanités".

A cet effet, il a souhaité à ce que les résultats qui en découleront reflètent réellement le niveau de chaque candidat.

Aux candidats à ces épreuves, le primat du sous-secteur de l'EPST a demandé de ne pas s'adonner à la fraude et à la tricherie.

"Je tiens à vous rappeler que le Congo Démocratique d’aujourd’hui et de demain que nous voulons fort et prospère, est fondé sur des valeurs de paix, de justice et de travail, d’honnêteté, d’intégrité et de probité*. *Je vous invite donc à ne pas céder aux démons de la fraude, de la tricherie et de la collaboration qui avilissent la réussite et jettent le discrédit sur tout notre système éducatif. Je vous convie à un travail personnel basé sur la confiance en vous-même et dans les compétences vous inférées par vos enseignants durant toute l’année scolaire qui tend à sa fin", a-t-il conclu.

Pour se rassurer de la réussite de ces épreuves, le primat de l'EPST, après l'Institut Lumumba, s'est rendu dans quelques autres centres de passation de la dissertation.

Il sied de signaler que le Trésor Public a pris en charge les frais de participation des élèves de la province du Nord Kivu, ce, du primaire pour l'ENAFEP, du CTEB pour le TENASSOP et des humanités pour l'Exetat.

opinion-info/CC



La 5ème édition de "Goma Rire Festival" aura lieu du 10 au 12 mai, au collège Mwanga, dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. 

Un line-up impressionnant de 11 humoristes, provenant de 4 pays différents, dont le Congo Brazzaville, la RDC, le Togo et le Burundi, garantit un festival riche en diversité et de bonne humeur, avec plus de 1.000 spectateurs attendus à ce grand spectacle d'humour.

Des artistes de renom, tels que Cerveau Magique, Abelle Bowala, Mwami Balan, Jocelyn Dogbo, Alain Esongo, Espoir Bulangalire et bien d'autres, sauront divertir le public et faire résonner les éclats de rire, dans la ville de Goma. Les billets sont disponibles à 5$ pour une entrée standard, 10$ pour un accès VIP et 100$ pour une expérience VVIP, pour ceux souhaitant y assister.

"Goma Rire Festival" ambitionne de créer une atmosphère de convivialité et de partage, où le rire devient un véritable langage universel de connexion et de réconfort. Cet événement culturel offre ainsi une bouffée d'air frais et un moment de répit bienvenu pour la population de Goma, dans l'espoir d'un avenir plus joyeux et apaisé pour la province du Nord-Kivu toute entière.

Malgré les défis sécuritaires et humanitaires persistants dans la région, avec la menace des groupes armés et les attaques sporadiques, "Goma Rire Festival" se présente comme un rayon de soleil dans ce climat sombre. En effet, cet événement annuel vise à offrir un moment de légèreté et de distraction aux habitants de Goma, confrontés quotidiennement à la violence et aux tensions.

La tenue de ce festival d'humour est aussi un symbole de résilience et de solidarité, montrant que même au cœur de l'adversité, la communauté peut se réunir pour partager un moment de joie et de partage. En cette période de conflits persistants, le rire devient un remède précieux, offrant un répit temporaire aux traumatismes liés à la guerre et à l'incertitude.

Le programme de l'événement, promet trois jours de festivités dédiées au rire et à la bonne humeur. Les académiciens se produiront à l'Institut Français de Goma, les 10 et 11 mai, tandis que le 12 mai marquera l'apothéose de ce rendez-vous tant attendu, avec les performances de grands noms de l'humour local, national et international.

Lors de la précédente édition en 2023, l'humoriste Hermann Hamisi de Lubumbashi avait également marqué sa présence parmi les invités spéciaux du spectaculaire festival de l'humour, illuminant le public de son humour. Il était rejoint par le talentueux humoriste rwando-burundais Michael Sengazi, dont les interventions avaient provoqué l'hilarité générale, soulignant ainsi son pouvoir fédérateur.

Gloire Balolage 



L’ancien pilier du groupe du Fally Ipupa, Ambassy Bourgeois, s’apprête à lancer sa carrière en solo avec la sortie prochaine de son premier single « Lokotro ».

Pour cette première marche en dehors de l’ombre de son ex-patron, il peut compter sur le soutien d’un artiste pourtant réputé proche des opposants de Fally Ipupa, en l’occurrence Celeo Scram.

En effet, ce dernier a posté l’affiche promotionnelle de « Lokotro » sur sa page Facebook, accompagnée du message encourageant « Le soleil a plusieurs préoccupations, mais jamais ce dernier n’a laissé même un seul village dans le noir. Vamos! ».
 
Un geste qui démontre que Celeo est prêt à soutenir les nouveaux talents, au-delà des querelles personnelles. Ambassy Bourgeois appréciera certainement ce coup de pouce promotionnel à quelques jours de la sortie prévue le 10 mai prochain de ce qui marquera le début de sa trajectoire en solo.
 
mbote/CC


L'artiste musicien congolais, Innoss'b, s'est produit, dans la soirée du samedi 04 mai 2024, au Capitole de l'hôtel Rotana de Kinshasa, dans le cadre d'un concert VIP.

Celui qu'on appelle affectueusement "Le Jeune Leader" a rendu hommage aux victimes de l'Est, avant de commencer son spectacle devant plus de 300 personnes venues des quatre coins de la capitale de la République Démocratique du Congo.

La légende de la rumba congolaise, Koffi Olomide, et le célèbre humoriste congolais, Herman Amisi, ont rendu ce concert "légendaire", grâce à leurs performances stratosphériques.

Pour rappel, Innoss'b a dévoilé, le vendredi 29 mars dernier, son nouvel EP intitulé "Calcul", sur toutes les plateformes musicales de téléchargement et de streaming. Ce nouvel EP contient 5 titres, avec des morceaux tels que Chantier, Bango te, Bilan zéro, Sete, et Number one, en collaboration avec le chanteur nigérian "Reekado Banks".

Gratis Makabi



Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a regagné le pays, dimanche 5 mai, après une semaine de tournée européenne qui l’a amené en Allemagne, en France et en Belgique.

Pendant son séjour sur le Vieux continent, il a échangé tour à tour avec des décideurs et la diaspora congolaise.

Interrogé mercredi dernier par la chaine de télévision française LCI, Félix Tshisekedi a plaidé pour un partenariat gagnant-gagnant entre l’Europe et l’Afrique :

« Pour moi, le plus important c’est de réajuster les points de vue, la manière d’aborder la coopération et le partenariat et ne plus nous considérer comme de sous-hommes mais nous regarder comme de vrais partenaires avec qui on peut faire des affaires positives, constructives et non pas toujours comme des dominé en dominant ».

A cette occasion, il a salué les relations entre la RDC et la Chine, mais aussi entre la RDC et la Russie. 

Il a estimé que ces deux pays se comportent mieux que les Occidentaux et n’attendent pas faire de leçons de morale aux Africains.

« La Chine et la Russie progressent en Afrique parce qu’elles ne viennent pas avec arrogance, ou cette façon de donner des leçons qui est frustrante. Les Chinois et les Russes se comportent mieux que les Occidentaux », a fait savoir Félix Tshisekedi.

Il a par ailleurs exprimé son regret de constater que l’Europe, proche de l’Afrique sur le plan géographique et historique, soit tant éloignée du Continent noir sur le plan culturel.

radiookapi.net/CC



La question relative aux cumuls des fonctions par les acteurs politiques congolais a été une nouvelle fois décriée dans l'opinion après l'organisation du 4e cycle électoral en République Démocratique du Congo. Cette préoccupation a été soumise vendredi 3 mai dernier au Président de la République, Félix Tshisekedi, par des congolais de la Diaspora vivant en Belgique afin d'y remédier en sa qualité de garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions.

Dans son argumentaire, Félix Tshisekedi a tenu à préciser qu'actuellement il n'y a aucune loi ou mesure interdisant les cumuls des fonctions. Occasion pour lui de promettre aux congolais de cette partie du monde de s'y pencher pour mettre fin à cette pratique.

"Je crois que c'est tout simplement dû au fait que ce qui n'est pas interdit est permis, vous savez le principe de la vie qui le dit ainsi, ce qui n'est pas interdit est permis donc je crois que c'est à nous maintenant d'en prendre conscience et de légiférer, de faire de sorte que ces genres de pratiques qui frisent l'indécence ne puissent plus avoir droit de cité dans notre pays", a souligné Félix Tshisekedi dans sa réplique.

Félix Tshisekedi a rappelé que cette pratique a existé aussi avant en Belgique mais il y a eu des réformes qui ont tout changé et ça sera pareil en République Démocratique du Congo.

"Je me rappelle qu'ici en Belgique pour ceux qui y ont vécu longtemps comme moi,il y avait ces genres de choses, il y avait des mandataires politiques qui avaient plusieurs casquettes comme ça, il y a eu des réformes, il y a eu des lois qui ont fait qu'aujourd'hui on ne peut plus glaner autant de casquettes donc chez nous ça n'a pas été interdit les gens s'adonnent à ça, on va se pencher dessus" a rassuré Félix Tshisekedi.

À l'issue des élections législatives nationales de décembre et tout récemment les élections des sénateurs et gouverneurs, l'opinion assiste aux cumuls des fonctions à travers plusieurs personnalités. Il y a de ceux qui sont élus député national, député provincial, sénateur et en même temps gouverneur. Si pour certains, les suppléants ne sont membres de leurs familles biologiques, dans la majorité de cas des suppléants sont des membres de leurs familles question de conserver les différents sièges dans la même famille.

En faisant cette promesse, l'opinion sera très regardante envers Félix Tshisekedi en vue de le voir concrétiser cette promesse. Étant à la tête de l'actuelle majorité parlementaire avec plus de 400 députés nationaux, plusieurs observateurs notent qu'aucune barrière ne peut l'empêcher à matérialiser cette promesse.

Clément MUAMBA



L’usine de production et de traitement de l’or de la Société minière de Kilo Moto, (SOKIMO) peut à nouveau produire des lingots après plusieurs années de léthargie. Cette usine installée à Nizi, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bunia dans le territoire de Djugu (Ituri), tourne désormais à plein régime depuis vendredi dernier.

Cette relance s’est faite grâce à l’acquisition par la SOKIMO des nouveaux équipements et engins.

Il s’agit de nouveaux outils de l’usine moderne de traitement de l’or ainsi que du laboratoire chimique.

Le directeur général de la SOKIMO, Pistais Tokole Bonongo annonce la production du premier lingot d’or dans quelques mois.Certains bâtiments qui étaient déjà vétustes ont été également réhabilités par les fonds propres de l’entreprise.

L’équipe syndicale de la SOKIMO en Ituri se réjouit de cette relance de la production aurifère qui va surement créer de l’emploi pour les jeunes de cette province secouée par la guerre.

« C’est grâce à la relance, à la production de l’or à Nizi que l’Etat congolais va donner de l’emploi à la jeunesse à travers la SOKIMO », a indiqué Kasongo Lorima, l’un des responsables du syndicat.

Il espère également que cela va permettre à l’entreprise d’apurer les arrières de salaires des agents qui s’élèvent à plusieurs mois. 

Pour atteindre tous ces objectifs, cette relance des activités de production d’or de la SOKIMO doit être maintenue. Et, pour cela, son directeur général Pistais Tokole Bonongo sollicite l’appui du Gouvernement.

radiookapi.net/CC



La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) condamne "fermement" les horribles attaques perpétrées par les rebelles du M23 contre Mugunga Camp de personnes déplacées (IDP) le 3 mai 2024 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. À en croire la SADC, cette attaque a causé la mort d'au moins 16 civils, blessant une trentaine de civils.

Pour la SADC, le ciblage délibéré d’innocents civils constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des lois relatives aux droits de l’homme et des principes. Occasion pour cette organisation sous régionale  d'annoncer le début des opérations militaires conjointes avec les FARDC pour neutraliser les rebelles du M23 mais aussi ouvrir les différentes routes d'approvisionnement.

« Le SAMIDRC en coopération avec l'Armée Nationale de la République Démocratique du Congo (FARDC), mènera des opérations pour neutraliser les rebelles du M23 et maintenir la paix et sécurité en créant un environnement sécurisé et en protégeant les civils et leurs propriétés sous des menaces ou des attaques imminentes. Les opérations visent à ouvrir les routes d'approvisionnement, et veiller à ce que les civils soient à l'abri de toute intimidation, déplacement et meurtre afin que les communautés peuvent mener leur vie quotidienne sans aucune interférence ni menace », lit-on dans le communiqué publié ce dimanche 5 mai 2024.

Pendant les opérations, poursuit la source précitée, la SAMIDRC respectera les aspects liés aux droits de l'homme comme stipulé dans le droit des conflits armés et le droit international des droits de l'homme, les Nations Unies Charte, droit des conflits armés, droit international humanitaire et droit de la République Démocratique du Congo. En outre, la SAMIDRC continuera de coopérer avec diverses parties prenantes pour améliorer la situation humanitaire et sécuritaire en RDC.

Dans un autre registre, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) précise que les attaques des rebelles du M23 ont provoqué des déplacements massifs de population, bloquant les routes d'approvisionnement vers Goma et aggravant la situation humanitaire.

« Entre-temps, les principales routes vers Goma, qui sont cruciales pour la circulation des civils, des marchandises et l'aide humanitaire, sont devenus infranchissables en raison des atrocités commises par les groupes armés, restreindre l’accès aux services et fournitures essentiels », ajoute le communiqué de la SADC.

Au moins 14 personnes ont été tuées et 35 blessées. Il s'agit ici du nouveau bilan provisoire communiqué samedi par le général-major Peter Chirimwami, gouverneur militaire ad intérim de cette province dans un message. Cette situation fait suite aux combats qui opposent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.

Le bilan des explosions de ce vendredi pourrait s’alourdir au regard de leurs conséquences. Tous les blessés sont pris en charge. Pendant ce temps, les FARDC et le M23 se rejettent les responsabilités de ces tirs mortels.

Clément MUAMBA

A Propos

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Ali Kalonga

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