L'Observatoire de la dépense publique (ODEP) et l'Association africaine des droits de l’homme (ASADHO) ont déploré, mardi 5 mars, la fuite de plus de 10 millions USD du trésor public entre 2014 et 2020 à la suite de mauvaise gestion des concessions forestières en RDC.

Ces deux organisations citoyennes l’ont révélé au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, après que ces concessions ont été identifiées dans un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

A cette occasion, l’ODEP et l’ASADHO ont recommandé au Procureur général près la Cour de cassation d'engager des poursuites judiciaires contre les ministres et mandataires publics impliqués dans cette pratique.

Jean-Claude Katende, président national de l'ASADHO et Jacques Kashelewa, directeur exécutif de l'ODEP, ont cité à titre illustratif, la cession des concessions forestières de gré à gré et l'octroi d'autres à des entreprises non immatriculées au registre de commerce.

Selon eux, cette pratique frise la corruption et donne lieu à des droits non perçus par le trésor public de plus de 10 millions de dollars américains de 2014 à 2020. 

« Quand vous lisez ce rapport sur les concessions forestières, vous allez effectivement vous rendre compte qu'il y a eu un certain nombre de pratiques de corruption, n’ayant pas permis à l'Etat congolais d'entrer en possession de ses droits », a fait savoir Jean-Claude Katende. 

L'ODEP et l'ASADHO ont pensé qu'il était important de mettre certains acteurs devant leurs responsabilités. Selon la même source, les rapports de l’IGF doivent contribuer à lutter contre l'impunité.

Ces deux structures sont d’avis que le silence de la justice congolaise soit rompu vis à vis des personnes ayant commis ces abus.

Selon l'ODEP et l'ASADHO, ces actes posés par des ministres et autres agents de l'Etat sont cités dans le rapport de l'IGF relatif au contrôle de la légalité des allocations et de cession des concessions forestières et des droits dus au trésor public par des exploitants forestiers. 

radiookapi.net/CC



Le parquet près le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe va se prononcer ce mercredi 6 mars sur la demande de mise en liberté provisoire sollicitée par les avocats de Nico Kabund, garde du corps de l'ancien ministre des transports Chérubin Okende retrouvé mort dans des circonstances floues. Après l'annonce par la justice des conclusions du rapport des enquêtes autour de la mort de l'ancien porte-parole du parti politique de Moïse Katumbi, qui se serait suicidé, son avocat conseil estime que son client ne peut plus rester en détention à la prison de Makala.

"Nous avions écrit pour solliciter sa libération, une réponse était prévue le lundi dernier. J'apprends que le parquet près le tribunal de Grande instance de Kinshasa-Gombe pourrait se prononcer ce mercredi 06 mars", a dit à ACTUALITE.CD, Maître Jules Bongombe.

Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé, jeudi 29 février, lors d'un point de presse à Kinshasa, que Cherubin Okende s’est suicidé et ne s'est jamais rendu à la Cour constitutionnelle la veille de sa mort. Chérubin Okende est décédé le 13 juillet 2023 à Kinshasa. L'autopsie du corps a été réalisée le 3 août 2023 en collaboration avec des experts belges, sud-africains et la Mission d'Observation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) en présence des membres de la famille du défunt. Mais les résultats de l’autopsie ne sont jamais divulgués. Les familles biologique et politique du défunt contestent ces conclusions. 

Ivan Kasongo



Un groupe de jeunes ressortissants de l'Est de la RDC a lancé un appel pour une paix durable dans leur région, exhortant le Président Félix Tshisekedi à intensifier les efforts de dialogue et de diplomatie. Dans une déclaration publiée le weekend, ils expriment leur attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la RDC, tout en soulignant leur préoccupation face à la guerre d'agression dans la partie orientale du pays.

Les jeunes ont affirmé leur désir de voir cesser cette guerre, qu'ils qualifient d'injuste, afin que la paix tant attendue par le peuple congolais puisse s'installer. Ils encouragent le Président Tshisekedi à ne pas se contenter de traiter les symptômes mais de s'attaquer aux véritables causes du conflit. Les démarches actuelles de dialogue avec le Président rwandais Paul Kagame ont été critiquées, accusées de mauvaise foi et d'alimenter les tensions plutôt que de promouvoir l'unité nationale congolaise.

Pour une solution concrète, ils appellent à l'organisation d'un Forum pour la paix, axé sur un dialogue inter-congolais sincère, qui pourrait consolider l'unité nationale autour de la paix dans l'Est du pays. Selon eux, ce forum permettrait de trouver un consensus sur les mesures de sécurité à prendre pour mettre un terme définitif aux conflits qui déciment les populations.

Le coordinateur de la Jeunesse pour la Résilience et le Développement en RDC (JRERDC), Alain Shukuru, a déclaré que la jeunesse de l'Est reste confiante dans le leadership et la vision du Président pour un Congo uni, fort et prospère. Ils rejettent la poursuite du dialogue avec le Rwanda comme inopportune et plaident pour une approche collective pour transformer l'Est de la RDC en une région paisible et prospère pour les futures générations.

actualite.cd/CC

 



Le quotidien Belge “La libre” a révélé que la Russie et la République Démocratique du Congo coopèrent au niveau militaire.

Dans son article paru dans la nuit du 5 mars, “La Libre” a indiqué que la gouvernement Russe a approuvé un projet d'accord de coopération militaire avec la République Démocratique du Congo , selon une résolution gouvernementale publiée le même mardi 5 mars sur le portail officiel d'informations juridiques.

D'après ce quotidien, l'accord prévoit l'organisation d'exercices et d'exercices conjoints, la participation et le suivi des exercices à l'invitation des agences compétentes , des visites de navires de guerre et d'avions de combat sur invitation ou demande, la formation des militaires et d'autres formats de coopération.

 Fadi Lendo



Invité de l’émission « Mputuleo », Hugues Butshiashi Mujos a fait une déclaration remarquée. Interrogé sur sa place dans la musique congolaise actuelle, l’artiste s’est présenté comme le « commandant de bord » d’une génération.

« Dans la rumba en ce moment, j’ai toute une génération derrière moi que je chapeaute », a-t-il affirmé devant les caméras.

Bien qu’il ait débuté sa carrière musicale il y a plus longtemps dans d’autres formations, Hugues assume désormais le début de sa carrière solo en 2019.

Avec seulement quelques années d’activité en solo, ses propos peuvent surprendre. Certains y verront de la présomption tandis que d’autres salueront son ambition.

Quoi qu’il en soit, cette déclaration montre la confiance de Hugues en sa place émergente sur la scène de la rumba congolaise.

 


Le président Tshisekedi, est arrivé à Doha ce lundi 04 mars après-midi dans le cadre d’une visite de travail. À son arrivée à l’Aéroport International Hamad, Il a été accueilli par Dr Ahmad bin Hassen Al Hammadi, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et par Valerie Lusamba Kabeya, ambassadeur de la RDC auprès de l’État du Qatar.

Des importantes résolutions pourront ressortir de ce temps de travail avec la classe politique Qatari. L’aspect investissement serait le point le plus important de ce voyage du Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

Actu RDC/CC



Au cœur des montagnes majestueuses du Nord-Kivu, Sake émerge tel un bastion de courage et de détermination, défiant les attaques incessantes de l’agression rwandaise. Ses ruelles étroites, autrefois baignées par la quiétude, résonnent désormais des pas déterminés des Wazalendo, ces braves guerriers du quotidien devenus les gardiens intrépides de leur terre.

Les Wazalendo, enfants de la terre, se dressent comme des remparts vivants contre les vagues de l’oppression, protégeant chaque pierre, chaque parcelle de leur cher Sake. Leurs yeux reflètent la détermination farouche, tandis que leurs mains, calleuses mais agiles, tiennent fermement les armes de la résistance. Ils sont les héritiers d’une tradition millénaire de lutte et de solidarité, unis par un lien indéfectible qui transcende les frontières du temps et de l’espace.

Sake, berceau de résistance, est bien plus qu’une simple agglomération urbaine. C’est le symbole vivant de la lutte pour la liberté, une forteresse imprenable dressée contre les assauts de l’oppresseur. Ses remparts de pierre, imprégnés de l’histoire séculaire du peuple congolais, témoignent de la résilience et de la détermination inébranlable de ses habitants.

La tragédie de la guerre déchire les vallées verdoyantes du Nord-Kivu, où le fracas des armes étouffe les plaintes des innocents. Le Rwanda, avide de richesses naturelles, s’abreuve sans vergogne aux sources de la terre congolaise, pillant impitoyablement les ressources qui devraient être le trésor commun de toute l’humanité.

Pourtant, dans l’ombre de l’indifférence internationale, Sake brille comme un phare dans la nuit. Les étoiles, témoins muets des luttes et des sacrifices, illuminent le ciel nocturne, tandis que les rivières murmurent des chants de résistance et d’espoir. Sake, avec sa fierté indomptable, défie l’oubli et rappelle au Congo tout entier que la dignité humaine ne peut être écrasée sous le poids de l’oppression.

Les Léopards de Sake, fiers et intrépides, incarnent l’esprit indomptable du peuple congolais. Leur patriotisme vibrant résonne à travers les vallées, dénonçant l’apathie des élites politiques de Kinshasa et appelant à la solidarité nationale. Leurs cœurs battent au rythme du tam-tam de la liberté, leur chant de résistance portant l’espoir d’un avenir meilleur pour les générations à venir.

Aujourd’hui, alors que l’ombre de l’oppression plane toujours sur les terres congolaises, il revient à l’armée nationale, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de puiser dans la force et la détermination des Léopards de Sake. Ensemble, ils doivent se lever comme un seul homme, libérant les terres occupées par les forces étrangères et rétablissant la paix et la justice dans la région.

Dans un Congo en proie aux tourments et à la désolation, Sake demeure un phare de lumière, un symbole éternel de la résilience humaine et de la solidarité inébranlable. Son histoire poignante rappelle à tous que, même dans les heures les plus sombres, la flamme de l’espoir brûle toujours, illuminant le chemin vers un avenir de paix et de liberté. Et quoiqu’il advienne, ni les difficultés ne décourageront cette lutte de libération. À Sake, comme partout ailleurs, l’armée rwandaise et ses hommes trouveront leur cimetière au Congo, fertilisant ainsi les terres pour les futures récoltes de liberté et de dignité.

Le Fondé.



Le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, demande au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe de  poursuivre les auteurs de "faux bruits" et  "commérages" autour du rapport qu'il a rendu  public le 29 février 2024,, au terme des enquêtes menées par la justice sur la mort de l'ancien ministre des Transports Chérubin Okende. 

C'est ce que renseigne une correspondance qu'il a adresée au parquet du TGI dont  une copie est  parvenue à notre rédaction ce lundi 4 mars. Le PG près la Cour de Cassation a ,par la même occasion, instruit le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, de mettre à disposition de la famille du défunt toutes les pièces du dossier, les procès-verbaux y relatifs, ainsi que les véhicule où le défunt a été trouvé mort. 

La correspondance rapporte qu'en date du 29 février 2024, la famille de Chérubin Okende avait refusé de répondre à l'invitation du parquet près le TGI/Gombe où elle devrait être mise au parfum de la conclusion convergente des rapports des enquêtes menées par les experts sur cette mort tragique. 

"Je vous instruits, dès la réception de la présente, pour  leur notifier, même par voie d'huissier. De même vous veillerez à indiquer,  lors de ladite notification,  l'adresse où est garé le véhicule où fut retrouvé mort le corps de décujus et à faire ressortir les adresses des experts", lit-on dans la correspondance. 

Rappelons que dans le rapport rendu le 29 février dernier, le PG Firmin Mvonde a affirmé que Chérubin Okende s'est donné la mort par suicide. Selon lui, il s'est tué avec l'arme de son garde du corps. 

En réaction à ces allégations, la famille, qui entend saisir les instances internationales, a demandé à la justice de mettre à sa disposition tous les rapports de l'autopsie et toutes les pièces pertinentes relatives à ce dossier. 

ODN

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