La délégation du Département National de femmes Travailleuses qui est une Branche spécialisée de la CSC- Confédération Syndicale du Congo en matière des droits et promotions de la femme dans le milieu du travail a figuré parmi les organisations de la société civile invitées par la Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa, dans le cadre de ses consultations, en vue de la formation du nouveau gouvernement.
Après échanges avec la Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa, la Secrétaire Générale en charge du Département National de femmes Travailleuses et d'office Presidente de la Commission Nationale de femmes, Brigitte Sharadi Munkokole, a confié à la presse qu'elle a insisté, au cours de ces entretiens, sur la mise en place d'un cadre de dialogue pour les travailleurs de l'économie informelle, dans le cadre de leur fonctionnement sur base de leur pourcentage qui est de plus de 90% de la population, dont les femmes sont majoritaires. Il a également été évoqué, a-t-elle ajouté, plusieurs points dont la situation sécuritaire, la guerre qui continue à occasionner des pertes des emplois et accroissement de travail informel, avec toute les conséquences sur les femmes; la mise en place d'un cadre de concertation ou du dialogue social pour les travailleurs;
le changement climatique; le genre ; les VBG-Violence basée sur le genre et la Convention 190 sur l'élimination de la violence au travail; les problèmes de voies de communications; et la santé sécurité au travail.
L'occasion faisant bien son larron, la Cheffe de la délégation du Département National de femmes Travailleuses de la Confédération Syndicale du Congo, Brigitte Sharadi Munkokole a d'abord réitéré ses remerciements au chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, à travers cette nomination, a très honoré la femme à la face du monde.Elle a aussi, des vives voix, présenté ses félicitations à la Première Ministre pour sa historique nomination.
Serge Mavungu
La Cour constitutionnelle a, enfin, rendu ses arrêts ce lundi 22 avril 2024. C'était au cours de son audience publique, tenue sous la houlette de son président, Dieudonné Kamuleta, dans la salle d'audience de son siège, à Kinshasa.
Siégeant en matière des résultats de contentieux électoral, spécialement en matière de correction des erreurs matérielles, la Cour a, sur les 134 requêtes réceptionnées, déclaré seulement 19 recevables et fondées.
Parmi les députés nationaux invalidés jadis puis réhabilités après examen des erreurs matérielles, figurent Serge Bahati Mygende de la circonscription électorale de Kabare, dans le Sud Kivu, de Jean Bakomito Gambu de la circonscription électorale d'Isiro, dans le Bas Uele, de Robert Niondo Toko de la circonscription électorale de Moanda et dans le Kongo central.
Ci-dessous lire in extenso des députés nationaux réhabilités après examen des erreurs matérielles ainsi que leurs circonscriptions électorales :
1. MUTEBA KASAMBAY Joseph :Lubumbashi
2. NSENDULA KAZADI Olivier : KATANDA
3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : TSHILENGE
4. NIONDO TOKO Robert : MOANDA
5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : KIBOMBO
6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : KASONGO
7. KILUBU KUTUNA Séraphine : TSHANGU
8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : IRUMU
9. TITAKO ONGOKI Jacques : POKO
10. KOLONGO DARUWEZI Élie : UBUNDU
11. BAHATI MAYGENDE Serge : KABARE
12. MWINA KYANGEBENI Joseph : Mont amba
13. KAWEN KABWIT Francine: LUBUDI.
14. NDJAZA LINDE Jean Marie: DJUGU
15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro: LUBUMBASHI
16. BAKOMITO GAMBU Jean : ISIRO
17. SHAKASAKA TETE : TSHANGU
18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : KISANGANI
19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : BULUNGU
opinion-info/CC
La Cour constitutionnelle a rendu lundi 22 avril un arrêt unique proclamant définitivement élus 500 députés nationaux. Elle s’est prononcée après avoir déclaré recevables et fondées 19 requêtes sur les 134 introduites en rectification d’erreurs matérielles de ses arrêts rendus le 12 mars dernier. De ces 19 députés, certains qui siégeaient déjà à l’Assemblée nationale conservent leurs sièges.
Parmi les 19 députés ayant eu gain de cause, figure, par exemple, pour la circonscription électorale de Kabare dans le Sud-Kivu, Serge Bahati de l'AFDC-A. Il reprend son siège à l'Assemblée nationale en remplacement de Claude Nyamugabo.
Jethro Muyombi de l'UVT est réhabilité dans la circonscription électorale de Lubumbashi (Haut-Katanga).
Gilbert Kankonde de l'UDPS/Tshisekedi conserve son siège, au détriment de Pascal Manshimba dans la circonscription électorale de Ndemba au Kasaï-Central.
Tunda Kasongo est définitivement élu dans la circonscription de Kibombo et Cléophas Munganga, dans celle de Bulungu.
Robert Myondo remplace Modero Nsimba pour la circonscription électorale de Moanda (Kongo-Central).
Fontshi Lukendi est proclamé élu pour Tshilenge (Kasaï-Oriental).
Taylor Lubanga conserve son siège, alors que Nkuna Mudikolele débouté.
Olivier Nsendula remplace Samy Badibanga à Katanda.
Cet énième arrêt définitif de la Cour vient ainsi clore le débat sur la correction des erreurs matérielles en créant des mécontents qui étaient pourtant déclarés définitivement élus.
radiookapi.net/CC
La taille du prochain gouvernement de la République démocratique du Congo, les critères de probité et de compétence, la proposition de trois ministrables issus des provinces différentes résument les règles imposées aux partis politiques par la Première ministre, telles que relayées après les audiences.
Il y a cette célèbre phrase : « Ne me faites pas tarder » que toutes les délégations ont confirmé avoir entendu de la bouche de la Première ministre sur un ton sans équivoque. Puis, elle s’était donnée sept jours pour boucler les consultations avec les acteurs politiques de la majorité à l’Assemblée nationale. La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a tenu le délai. Aux délégations, Mme Suminwa a expliqué les orientations claires données par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi notamment sur la taille du gouvernement. Le prochain gouvernement sera resserré avec un nombre limité des ministres. La Première ministre Suminwa l’a dit aux délégations qui l’ont répété à la sortie des audiences et dans les cercles politiques.
Probité et compétence
La Première ministre a également dit à ses visiteurs de marque qu’il faut montrer patte blanche en lien avec les critères de probité et de compétence. Ne seraient membres de ce gouvernement que des personnalités dont la probité ne souffre d’aucune zone d’ombre. Par ce critère, le chef de l’État veut que ce gouvernement ne souffre pas du rejet de l’un ou l’autre de ses membres à cause de la clameur publique du fait de sa perception par l’opinion publique congolaise et internationale, a expliqué un membre de l’Union sacrée de la nation après son échange avec la Première ministre.
De même, ce gouvernement qui ne bénéficiera pas d’un état de grâce, le peuple attend palper du doigt les retombées de cette gouvernance dès les premiers jours. « La différence doit être nette et la rupture totale », a analysé auprès de l’ACP, un opposant. Pour le député d’opposition Christian Mwando, le choix de Mme Suminwa est « le meilleur opéré par le président Tshisekedi ». Il intervenait sur la radio Top Congo. Dans son mot aux délégations, la Première ministre a demandé que lui soit transmise une liste de trois personnalités ministrables. « Les trois noms ne doivent pas provenir d’une même province », a témoigné également auprès de l’ACP un acteur politique de l’USN. « Sur chaque liste, il doit y figurer trois noms des ressortissants de trois provinces différentes », a explicité un autre cadre de l’USN.
« La Première ministre Tuluka a imposé ses règles à tous les partis politiques, dès les premiers contacts. Ce sont ses règles qui ont conduit les consultations. Elle a du caractère. Cela se voit clairement », a conclu un membre du présidium de l’USN.
Consultation lundi de la masse laborieuse
L’agenda de la Première ministre Judith Suminwa prévoit la consultation lundi de la masse laborieuse notamment, l’Intersyndicale de l’administration publique, (INAP), l’association de professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), ainsi que les producteurs locaux. Il sera également question pour la cheffe du gouvernement de consulter le même jour les associations des comédiens et des musiciens Congolais.
ACP/CC
La direction de la Réserve de Faune à Okapi (RFO) a indiqué avoir mis la main sur un groupe d'individus munis d'armes blanches dans la nuit du 17 avril dernier en pleine exploitation des minerais dans un site minier illicite nommé « Bapela » au territoire de Mambasa en province de Ituri.
Dans un communiqué rendu public ce samedi 20 avril et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, ce groupe de personnes a été surpris par les écogardes de la RFO en flagrance en pleine exploitation des minerais à Bapela.
« Ces individus se sont insudieusement et violemment introduits dans la zone de patrouilles de la RFO à Bapela pour s'attaquer aux écogardes en plein exercice de leur mandat regalien », peut-on lire dans ce document.
Tout en qualifiant cet acte d'une provocation de la part de ces exploitants miniers illégaux, la RFO attire l'attention des autorités politico- administratives et coutimières mais également toutes les couches sociales de bien vouloir privilégier les activités des substances propres et durables afin de protéger l'écosystème qu'elle abrite.
Il convient de signaler que selon l'UNESCO, la RFO occupe environ 1/5 de la forêt de l'Ituri et plusieurs espèces menacées des primates et d'oiseaux y abritent.
Joël Losinu, à Komanda
Le samedi 20 avril 2024, le Cadre de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO) a été reçu par la Première Ministre Judith Suminwa dans le cadre des consultations des organisations féminines en vue de la formation du gouvernement. Après cette rencontre, la coordonnatrice de cette plateforme de la société civile, Grâce Lula Hamba, a souligné l'importance de ne pas limiter les nominations aux seuls membres des partis politiques, mettant en avant l'expertise et les compétences présentes en dehors de ces cercles.
Selon elle, les femmes possèdent également des compétences et une expertise précieuses qui devraient être prises en compte.
« Nous pensons que les compétences et l’expertise, ce n’est pas seulement dans les partis politiques et les regroupements politiques, c’est partout et particulièrement chez les femmes... Nous lui tendons la main et nous demandons en même temps, par rapport à tout ce qu’elle recherche en termes de personnes-ressources et d'expertise, qu’il y a au sein des femmes, autant d’expertise dans divers domaines et secteurs de la vie nationale où elle peut aller puiser en cas de besoin », a-t-elle déclaré.
La coordonnatrice du CAFCO a noté le souci de la Première Ministre de valoriser les compétences où qu'elles se trouvent. Elle a salué son ouverture d'esprit, en indiquant que le CAFCO est prêt à soutenir les actions du gouvernement à venir.
« Nous avons senti en elle le souci en tout cas d’exhumer les compétences partout où elles se trouvent, l’essentiel c’est qu’on fasse front commun pour que le programme du gouvernement qui sera présenté soit accompagné, suivi de près et puisse bénéficier d’un suivi rapproché pour l’aider à rectifier le tir. C’est une grande ouverture que nous avons grandement appréciée dans les échanges que nous venons d’avoir avec elle. Nous avons passé en revue les différents aspects. Nous sortons très épanouies de cet échange », a-t-elle affirmé.
Concernant l'architecture du programme gouvernemental qui leur a été présenté par la Première ministre, Grâce Lula a mentionné que le CAFCO a exprimé ses avis et considérations.
« Elle nous a reçus et nous a présenté l’architecture du programme du gouvernement à venir. Nous avons écouté, donné nos avis et considérations, et surtout senti que, comme l’a dit Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili, quand il y a des femmes en politique, la qualité est au rendez-vous. La politique gagne en qualité avec la présence des femmes. Nous avons vu une ouverture d’esprit, aucun secteur de la vie nationale n’a été négligé, et nous avons pris la résolution, en tant que femmes qui la soutenons, de soutenir le travail qu’elle va accomplir, de l’accompagner, de la soutenir et d’être un soutien sur lequel elle peut compter », a indiqué la coordonnatrice du CAFCO.
Cette dernière a souligné l'importance d'un suivi rapproché du programme gouvernemental pour permettre des ajustements au besoin, en précisant que cette rencontre a ouvert la voie à des échanges futurs et à un possible cadre de collaboration continue.
En vue de former son gouvernement, Judith Suminwa a d'abord consulté pendant près d'une semaine les forces politiques de la majorité parlementaire, puis a élargi ses consultations à la société civile, notamment aux organisations féminines.
Merveil Molo
Lors de son concert mémorable à l’Adidas Arena le 21 avril, Ferre Gola a eu une pensée émue pour son frère Guy Digital, décédé un an plus tôt. Alors qu’il interprétait le titre « Court circuit » le chanteur a tenu à lui rendre hommage.
Sur scène, face à une salle électrisée, Ferre Gola n’a pu retenir son émotion relative à son jeune frère. « Forever Guy Gola », a-t-il lâché avec recueillement, saluant sa mémoire sous les applaudissements nourris du public.
Ce moment poignant restera gravé dans les mémoires des spectateurs présents. Il traduisait le chagrin encore vif de Ferre Gola après la disparition soudaine de Guy Digital, survenue le 17 avril 2023.
Malgré la douleur, la star a tenu à honorer son défunt frère lors de ce show inoubliable à Paris. Un bel hommage qui prouve, s’il le fallait, les liens forts unissant les deux artistes au sein d’une même famille unie par la passion de la musique.
Miguel Jegou Mpiutu
Roxane de Bilderling, ambassadrice de Belgique à Kinshasa, a appelé la RDC à porter plainte contre le Rwanda pour la présence de ses troupes sur le sol congolais, lors d'une conférence de presse à Goma vendredi dernier.
L'ambassadrice a rappelé les condamnations internationales de cette présence militaire et a souligné les appels déjà lancés au Rwanda pour retirer ses troupes et cesser son soutien au groupe rebelle M23. « Nous avons clairement demandé au Rwanda de retirer ses troupes. Une mesure efficace serait que le Congo introduise une plainte auprès de la Cour internationale de justice pour le non-respect des frontières internationales », a déclaré de Bilderling.
Elle a ajouté que des précédents, comme celui contre l'Ouganda, avaient déjà permis au Congo de gagner des cas et d'obtenir des réparations pour les préjudices subis. Selon de Bilderling, une telle démarche devant la Cour internationale de justice pourrait inciter d'autres pays à reconnaître et à réagir à la situation.
Par ailleurs, le gouvernement congolais a déjà fait appel à la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022. C'est la deuxième fois que la RDC soumet une telle requête, la première ayant été en mars 2004, ce qui avait mené à des enquêtes et à des poursuites.
Lors de la vingt-deuxième session de l'Assemblée des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, la Ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo, a exhorté les États parties à soutenir la plainte déposée par son pays pour les crimes perpétrés par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans l'est de la RDC.
actualite.cd/CC