Initialement programmées ce vendredi 17 et dimanche 19 mai, respectivement à l'hôtel Serena de Goma et à Malia Hall de Bukavu, les prestations scéniques de l'artiste musicien Fally Ipupa sont reportées, pour des raisons évidentes.

D'après un communiqué de Fally Ipupa Fondation, ces reports sont dus aux obsèques des 35 personnes tuées par les rebelles du M23 sous la houlette du Rwanda.

"En effet, les funérailles de nos compatriotes lâchement tués ayant lieu la même période, nous ne pouvons qu'exprimer notre compassion en reportant nos prestations scéniques de ces week-end", apprend-t-on.

Fally Ipupa Fondation a, en outre, indiqué qu'elle veillera à l'exécution de son projet d'école en faveur des réfugiés et déplacés de guerre.

Pour rappel, le concert caritatif de Fally Ipupa à Goma était menacé de boycott par les Gomatraciens, après l'officialisation du tarif. Pour certains, organiser un concert qui coûterait entre 300$ et 1.200$, dans cette ville menacée par l'agression rwandaise, serait une insulte à la conscience collective.

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L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) récuse la démarche de l’Etat congolais, visant l’extradition de Roger Lumbala, un homme politique congolais poursuivi par la justice française pour crime contre l’humanité. 

Dans un entretien accordé à Radio Okapi le mercredi 15 mai, le coordonnateur de cette association, Mhyrand Mulumba craint que la démarche congolaise n’entrave la poursuite normale de cette procédure judiciaire. 

Il souhaite que la justice française aille jusqu'au bout de cette affaire afin que Roger Lumbala réponde de ses actes.

« La requête initiée par l’Etat congolais ne peut bénéficier que de la fin de non-recevoir par les juridictions françaises, parce que vouloir extrader Roger Lumbala en RDC afin qu’il réponde de ses actes, j’estime que la France aurait cautionné l’impunité. Nous estimons que la cour parisienne est la mieux placée pour poursuivre M. Lumbala », a affirmé Mhyrand Mulumba. 

Pour lui, la procédure doit se poursuivre normalement auprès des juridictions françaises.

« L’Association nationale des victimes du Congo est disponible à partager, avec la justice française, certaines informations qu’elle va juger utile tout au long de cette procédure », a-t-il ajouté.

Roger Lumbala a été mis en examen par le Parquet national antiterroriste (France) le 4 janvier 2021, à l’issue d’une enquête préliminaire ouverte en décembre 2016 par le pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre du Parquet national antiterroriste (PNAT) et diligentée par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre (OCLCH).

La justice française reproche à cet homme politique congolais des crimes commis entre juillet 2002 et janvier 2003 en RDC (Province Orientale), ciblant la population civile. Roger Lumbala est soupçonné d’y avoir participé en qualité de dirigeant du groupe rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD-N), dans le cadre de l’opération désignée sous le nom de code « Effacer le tableau ». 

Ces crimes ont été commis dans le contexte de la guerre civile qui avait ensanglanté la RDC entre 1998 et 2003.

Le 6 novembre 2023, un juge d’instruction français avait rendu une ordonnance de mise en contre l’ancien chef de guerre congolais Roger Lumbala Tshitenga pour complicité de crimes contre l’humanité. 

radiookapi.net/CC



Carine Mokonzi a démenti les informations selon lesquelles Nana Ketchup aurait refusé qu'elle puisse travailler avec son mari, l'artiste Fally Ipupa.

Si vous ne savez pas, Carine Mokonzi s'est affichée en grande ennemie de Dicap la Merveille, qu'elle n'arrêtait pas de clasher, surtout à l'occasion ses présentations de l'émission Garre centrale sur la RTGA. La Baronne lui a donné un surnom que beaucoup de ses ennemis utilisent jusqu'à ce jour : Tantine Fanny.

De passage à l'émission Solola Vérité, diffusée sur la plateforme Youtube, le présentateur est revenu sur ces mauvaises relations avec Fally Ipupa et voulait savoir s'il est vrai que Carine Mokonzi avait demandé pardon à l'artiste et que la femme de ce dernier avait refusé qu'elle travaille avec son mari.
 
Carine Mokonzi ne dément pas qu'elle s'était excusée auprès de Fally Ipupa. Mais concernant le fait qu'elle aurait voulu travailler avec l'artiste et que Nana Ketchup aurait refusé, la Youtubeuse a déclaré : « Ah la, c'est toi qui m'informe ».

Carine Mokonzi a plutôt expliqué que les gens de l'Aigle ont voulu se servir de son mari afin de la pousser à ne pas s'en prendre à leur artiste.

mbote/CC

 
 


Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a publié, mercredi 15 mai dans la soirée, la liste des candidats retenus aux différents postes du bureau définitif de cette chambre basse du Parlement. Seul le poste de rapporteur adjoint réservé à l'opposition enregistre deux candidatures alors qu'un seul est retenu pour les autres postes.

En clair, pour la majorité au pouvoir, seuls les candidats proposés par le présidium de l’Union sacrée sont retenus. Les autres candidatures sont rejetées.

La commission chargée d’examiner et de valider les différentes candidatures a retenu comme candidats : Vital Kamerhe à la présidence, Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président, Christophe Mboso, deuxième vice-président, Jacques Djoli rapporteur, Chimène Polipoli questeur et Caroline Bemba questeure adjointe, pour le compte de la majorité parlementaire.

Une véritable élection aura lieu pour départager Dominique Munongo d’Ensemble et Constant Mutamba de Dypro au poste de rapporteur adjoint revenant à l’opposition.

Une pétition initiée

Au sein de la majorité parlementaire, certains députés nationaux protestent contre cette décision. Ils ont initié une pétition contre le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Signée déjà par une cinquantaine des députés, cette pétition vise la tête de Christophe Mboso, accusé d’irrégularités délibérées dans l’organisation des élections.

Les pétitionnaires dénoncent notamment la composition arbitraire d’une commission jugée partisane d’examen et de validation des candidatures sans l’aval de la plénière.

Ils reprochent aussi à Mboso un conflit d’intérêt en écartant, grâce à cette commission, toutes les candidatures lui faisant ombrage, en violation du règlement Intérieur.

Ils visent donc la suspension du candidat 2e vice-président Christophe Mboso de ses fonctions de président du bureau d’âge, la dissolution de ladite commission et la mise en place d’une nouvelle ainsi que la réhabilitation immédiate des candidatures écartées.

Les candidatures de Ngoy Kasanji pour le poste de la première vice-présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale, de Antipas Mbusa Nyamuisi et André Lite à la deuxième vice-présidence, de John Banza à la questure et de Dhédé Mupassa, Patrick Eshiba, Geneviève Inagosi et Trésor Lutala pour le questeur adjoint, ont été écartées par cette commission.

radiookapi.net/CC

 
 


L’ONG Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) demande, dans un communiqué publié ce mercredi 15 mai, une enquête judiciaire crédible sur l’effondrement d’un silo à blé de la société MINO CONGO et qui a tué trois personnes au quartier GB, Commune de Ngaliema, à Kinshasa.

« Pourquoi le gouvernement provincial de Kinshasa avait-il autorisé la construction de ce silo dans un quartier résidentiel ? et que toutes les plaintes lui adressées par les résidents dudit quartier pour pollution environnementale et troubles de voisinage n’ont jamais été traitées », s’interrogent les responsables d’ACAJ.

Selon plusieurs sources, ajoute ACAJ, cette société jouit d’un trafic d’influence de la part de plusieurs autorités politico-judiciaires.

« L’ACAJ demande à ce que les victimes soient équitablement indemnisées et MINOCONGO soit déplacée vers un site approprié. Enfin, l’ACAJ demande aux pouvoirs publics de mieux protéger la population contre les abus de cette société et surtout de toutes les formes de corruption », conclut le communiqué.

Trois personnes sont mortes le mercredi 15 mai à la suite de l’écroulement d’un silo de la minoterie MINOCONGO, sur l’avenue Ntangu, au quartier GB dans la ville de Kinshasa. Cette citerne, chargée de blé s’est affaissée.

Elle est tombée vers deux heures du matin sur une maison voisine à cette usine.

Un fâcheux précédent

Cet accident rappelle celui qui s’est produit le 28 août 2018. Une personne était morte et une autre grièvement blessée, dans l’effondrement d’une usine sur les murs de l’hôpital « Moyi Mwa Ntongo », dans la commune de Limete à Kinshasa. Ce bâtiment qui abritait les installations d’une entreprise de production de farine de blé appartenait à un sujet indien.

Les voisins accusaient les propriétaires de l’usine de l’avoir érigé sans tenir compte des normes urbanistiques.

Les habitants du quartier avaient porté plainte mais l’affaire n’avait pas trouvé un écho favorable jusqu’au jour où le drame s’est produit. 

radiookapi.net/CC



L’inspecteur général des finances chef de service, Jules Aligente, a échangé, le mardi 14 mai 2024, tour à tour, avec le nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki et celui de la province du Sud-Kivu Jean-Jacques Purusi. 

Comme le rapporte une dépêche de la cellule de communication de l’IGF parvenue ce mercredi 15 mai à la rédaction de 7SUR7.CD, les deux gouverneurs élus à l’issue des élections du 29 avril dernier, étaient venus s'abreuver des notions de gestion des finances publiques pour une gouvernance saine de leurs administrations respectives, auprès de l’Inspection Générale des Finances (IGF). 

Premier à venir, souligne notre source, le gouverneur du Sud-Kivu a félicité l'IGF pour le travail qu'elle abat pour le plus grand bien du pays tout entier. 

Jean-Jacques Purusi a également sollicité accompagnement de l’IGF pour l'application des règles d'orthodoxie financière dans la  province du Sud-Kivu.

À son tour, le gouverneur élu de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a, quant à lui échangé avec l’IGF Jules Alingete sur la gestion de la capitale congolaise dont il vient de prendre les commandes.

À en croire la même source, les deux ont démontré, à travers leurs visites, le souci de s'approprier les notions fondamentales de la bonne gouvernance édictées par le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi pour une meilleure implémentation de la bonne gouvernance des entités mises sous leurs responsabilités.

Jephté Kitsita



La danseuse congolaise Jenny Bosenge a annoncé qu’elle ne participera finalement pas au concert de l’artiste Mike Kalambay prévu au Zénith de Paris.

Dans un message posté sur les réseaux sociaux, Jenny Bosenge indique que suite à des « infiltrations » dont elle a été informée et auxquelles elle était étrangère, elle et son équipe « ne souhaitent plus collaborer avec l’artiste et son agence ».

Elle réaffirme son engagement contre les violences faites aux femmes, étant elle-même victime par le passé.
 
Cette annonce a suscité de vives réactions. L’équipe de Mike Kalambay s’est exprimée via la journaliste Ika de Jong, affirmant que la danseuse n’a signé aucun contrat qui la lie à l’artiste encore moins au producteur.

L’affaire continue de susciter de nombreux commentaires sur la toile, beaucoup soulignant les accusations anciennes qui ont visé l’artiste sans que la lumière ne soit faite. Le concert parisien est maintenu pour le moment.

mbote/CC



Le sénateur élu du Kongo-Central sur la liste de l'UDPS, Pascal Kinduelo Lumbu (86 ans) a pris la tête du bureau d'âge du Sénat à l'issue de la toute première plénière convoquée, ce mardi 14 mai 2024, par le secrétaire général Jean Mukuala Bateke.

Cet homme d'affaires congolais tiendra provisoirement ce bureau avec l'élu de la Tshuapa Moïse Ekumbo Lungulu ( 30 ans ) au poste de 1ᵉʳ secrétaire-questeur ainsi qu'Ivan Kazadi Kankonde (31 ans) au poste de deuxième secrétaire - rapporteur.

Ce bureau d'âge a pour mission de valider les pouvoirs de nouveaux élus, d'élaborer et faire adopter le règlement intérieur et enfin organiser l'élection et l'installation du bureau définitif de cette chambre haute du Parlement congolais.

MD

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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