Ce grand oral du président de la République a rencontré son public à l'Assemblée nationale. « Il m'a convaincu à 100% », assure Rubens Mikeno, élu Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du Nord-Kivu, content de la mise au point sur les accords de Washington : « Ce n'est pas une occasion pour dire que nous allons céder une partie de notre souveraineté ou que nous allons brader nos richesses. Il n'en n'est pas du tout question. »
Son collègue Erick Bwanapuwa, élu de Goma, a lui retenu que le paix était au cœur de l'allocution du président : « Le plus important pour nous et pour la population du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de toutes les parties occupées, (...), c'est la sécurité de notre pays. C'est ça, la priorité de notre peuple. »
Jean-Claude Drasa est lui aussi de l'Union sacrée. Il a apprécié la parole de Félix Tshisekedi, même s'il constate qu'il reste encore beaucoup de choses à réaliser : « Il y a beaucoup de choses qui restent à faire. Mais le plus important, c'est qu'il a essayé de donner un ''go'' à travers cette volonté. Tout part de la volonté politique. Il donne de l'espoir au peuple congolais. »
Du côté de l'opposition, on ne sort pas de ce discours très convaincu à l'image de Xavier Emedi, élu du parti de Moïse Katumbi : « Les discours passés contenaient des engagements non réalisés. D'autres promesses viennent de s'ajouter. Je reste pessimiste. » Le député d'Ensemble souligne aussi que le président n'a pas dit un mot sur le dialogue national pourtant réclamé par l'opposition.
RFI/CC









