Après le concert de Fally Ipupa à Berlin, Jungeli, l’étoile montante de la musique, a surpris le chanteur en lui offrant un gâteau d’anniversaire lors de ce jour précieux.
Ce geste témoigne de la camaraderie et du respect qui unissent Jungeli et Fally Ipupa sur la scène musicale congolaise. Jungeli a choisi de marquer ce moment en célébrant l’anniversaire de Fally Ipupa de manière chaleureuse et personnelle.
Un moment de complicité qui illustre la solidarité entre artistes et la convivialité qui règne au sein de la nouvelle génération musicale congolaise.
Cette attention a sans doute touché Fally Ipupa, montrant que ses pairs et les jeunes talents comme Jungeli le considèrent avec admiration et affection.
Un beau moment de partage qui souligne les liens qui unissent les artistes au-delà de la simple dimension professionnelle.
Des personnes mal intentionnées avec des objectifs obscurs continuent à alimenter des fausses informations [infodémies] autour du vaccin contre le Mpox en RDC -République démocratique du Congo-. Pourtant, les études menées par les scientifiques attestent que la vaccination reste le moyen le plus efficace, pour faire face à cette maladie aux côtés d'autres mesures barrières.
À ce sujet, le Directeur général de l’INSP -Institut National de Santé Publique-, le Docteur Mwamba Kazadi, a, dans une communication faite aux professionnels des médias, balayé toutes les allégations selon lesquelles la vaccination contre le Mpox viserait à décimer la population congolaise.
"En RDC, ça fait plusieurs années qu'on utilise plusieurs types des vaccins contre plusieurs maladies, et jamais, on a montré que notre population a diminué", a déclaré le DG de l'INSP. De plus, ces mêmes vaccins ont été utilisés dans les pays d'où ils viennent, pour le cas de l'épidémie en cours, le Mpox. «Pourquoi ces vaccins ne déciment-ils pas la population aux Etats-Unis, et encore moins en Europe, mais seulement en RDC? C'est vraiment des fausses rumeurs", s'est interrogé le DG de l'INSP.
Et de souligner :"quand les vaccins arrivent en RDC, nous avons des structures spécialisées qui font des tests sur ces vaccins. Nous avons le GTCV qui est le groupe technique sur la vaccination. Il se penche sur les effets de ce vaccin et les produits qui ont été utilisés pour leur fabrication."
Le DG de l’INSP a, par la même occasion, exhorté la population à l'observance des mesures d’hygiène édictées par les autorités sanitaires, au nombre desquelles, se laver régulièrement les mains avec du savon; éviter tout contact avec des personnes présentant des lésions de Mpox; ne pas manipuler ou consommer des animaux morts trouvés dans la forêt ou en brousse; pratiquer des rapports sexuels protégés; et ne pas porter les vêtements d’une personne atteinte de Mpox.
Le DG de l'INSP a, au cours de cette communication à la presse rendue possible grâce à l'appui de l'OMS, rappelé la mission de la structure qu'elle gère.
"L'INSP, c'est l'un des établissements publics de facilitation de la couverture santé universelle. Nous avons le mandat d'assurer la prévention, la préparation et la réponse aux épidémies, aux urgences et pandémies au niveau de notre pays. Il met à la disposition des programmes, de la société civile et des décideurs, l’information, les compétences et un cadre de riposte performant dans le but d’assurer efficacement la prévention, la détection et la riposte contre les épidémies et autres urgences", a indiqué le Docteur Mwamba Kazadi.
Serge Mavungu
Les États généraux des entreprises publiques du portefeuille de l’État, organisés par le ministère du Portefeuille, se poursuivent au centre financier de Kinshasa.
Conviés à exposer sur la thématique : "Le Rôle del’État dans l’essor des entreprises", le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a indiqué que les entreprises publiques ont un rôle crucial à jouer sur l’économie nationale.
Ces entreprises, a-t-il poursuivi dans son exposé, sont les premiers vecteurs significatifs du PIB -Produit Intérieur Brut- et du Budget de l’État. Elles créent des emplois, tant directs qu’indirects, et sont appelées à améliorer les conditions de vie des citoyens congolais.
Il revient, à cet effet, à l'État congolais à mettre sur pied des initiatives incitatives avec subventions, pour stimuler le développement.
Suite à la gestion peu orthodoxe, a-t-il dit, l’État s'est décidé de se réapproprier ces outils économiques, afin de les remettre sur la voie de la prospérité.
Au sujet des réformes en cours sous son égide,
dans les entreprises du portefeuille de l’État,
sous l’encadrement et la supervision de la Présidence de la République,
le ministre Doudou Fwamba a rappelé que ces réformes visent à assainir les finances publiques, à rétablir leur compétitivité et à favoriser les partenariats stratégiques avec le secteur privé (PPP).
L’un des leviers privilégiés pour la revitalisation des entreprises publiques est le recours aux partenariats public-privé (PPP), un cadre légal qui permettra de renforcer la collaboration avec le secteur privé, pour une meilleure gestion et un développement durable des entreprises publiques.
"Sans un assainissement des bilans, il n’y a pas de futur pour ces entreprises", a insisté l'argentier national Doudou Fwamba.
Et de renchérir :"ces entreprises réduisent leurs dettes commerciales, fiscales ou financières".
Le ministre des Finances Doudou Fwamba a, dans sa conclusion, souligné que "ces échanges sont essentiels pour définir des stratégies efficaces, visant à améliorer la gestion des finances publiques et à soutenir la croissance des entreprises publiques, véritables piliers de l’économie nationale".
Serge Mavungu
Le ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières du Kongo Central, Constant Mavimbila, vient d'être limogé par le Gouverneur de province, Grâce Nkuanga. Décision rendue publique dans un arrêté signé par ce dernier.
Il est reproché au désormais ancien ministre provincial de l'Intérieur d'avoir donné l'ordre à ses proches, de procéder à des actes de tortures et traitement dégradant à un homme. Des actes malheureusement filmés, dont les images sont devenues virales dans les réseaux sociaux.
Situation récupérée par les élus provinciaux, particulièrement le député Atou Matubuana, qui a initié une motion incidentielle contre le ministre, lors de la plénière tenue le vendredi 13 décembre, consacrée à l'examen de l'édit budgétaire 2025.
Indignation aussi exprimée par le président de l'organe délibérant de cette province, qui a fait part de responsabilités qui sont les leurs, de pouvoir décider de retirer à tout moment le pouvoir accordé aux animateurs provinciaux.
A en croire quelques sources locales, la personne torturée serait auteur de la vente illégale d'un terrain sans l'approbation de sa famille.
Patrick Kitoko
Le professeur émérite et doyen honoraire de la faculté de Droit à l’Université de Kinshasa, Nyabirungu Mwene Songa Raphaël, s’inscrit en faux contre la décision du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde de sceau de la RDC -République démocratique du Congo-, d’exécuter des bandits urbains appréhendés par la PNC -Police nationale congolaise- dans la ville de Kinshasa.
«Les Kulunas, enfants privés, par notre société, de parents, d’affection, de nourriture, de logement, d’habillement, de santé, d’éducation, de mobilité; bref, sans espoir ! La solution n’est pas leur extermination, mais plutôt leur urgente récupération», a réagi cet avocat près la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, sur son compte X.
Bien que le phénomène Kuluna ne cesse de faire des victimes dans la capitale rd-congolaise et d’autres villes du pays, la loi fondamentale, à travers l’article 16, sacralise la vie humaine.
«La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire», stipule l’article 16 de la Constitution de la RDC.
Par ailleurs, plusieurs analystes estiment que le Gouvernement congolais devrait mettre en place un programme de sensibilisation de la population pour encourager les parents à dissuader leurs enfants à se livrer à des activités criminelles, malgré la pauvreté.
Dans le même angle d’idée, il est également urgent de multiplier des formations professionnelles de courte durée pour les jeunes. Car, beaucoup de ces jeunes auraient fini leurs études et manquent d’encadrement.
Prosper Buhuru
L’AS Maniema Union offre son hospitalité, ce samedi 14 décembre, à l’AS FAR au stade des Martyrs de Kinshasa.
Cette rencontre compte pour la 3e journée de la phase du groupe B de la Ligue des champions de la CAF.
Le club de Kindu compte deux points, en deux sorties dans cette compétition interclubs la plus prestigieuse de la CAF.
Papy Kimoto affirme avoir mis toutes les batteries en marche pour gagner le match de ce samedi :
« On est prêt à toute éventualité. On va rester beaucoup plus à l’attaque pour marquer tôt. On doit adopter un plan de jeu qui nous permettre d’être à l’aise », a-t-il souligné.
Le même samedi, le TP Mazembe accueille Young Africa de Dar-es-Salaam au stade Mazembe de la commune de Kamalondo pour la 3e journée de la Ligue des champions de la CAF.
Lors de la conférence de presse d’avant-match, le coach de Mazembe, Lamine Ndiaye a exprimé avoir confiance à ses poulains.
Il dit de n’avoir pas tout chamboulé dans sa convocation pour ce match capital.
A côté de tous les joueurs qui étaient à Nouakchott, il compte titulariser Mawabu et Radjabu.
« C’est le même groupe qui était en Mauritanie parce qu’il y a eu des cas de malades. Il y a quelques joueurs qui sont grippés qu’on va remplacer. Ceux qui sont là il faut les encourager et les féliciter parce qu’ils font beaucoup d’efforts », a fait savoir Lamine Ndiaye.
Pour ce technicien sénégalais, ce match de ce samedi a une importance très capitale et nécessite plus de réalisme.
radiookapi.net/CC
Le ministre provincial des Transports du Kongo-Central, Édouard Samba Nsitu, a assuré, jeudi 12 décembre, que l’effondrement du mur de soutènement d’un des pylônes du pont Maréchal ne constitue pas un danger direct pour cette infrastructure stratégique. Il a fait cette déclaration à la suite d’une visite d’évaluation menée par le vice-gouverneur de la province sur ce site.
Les fortes pluies qui se sont abattues en début de semaine, notamment mardi 10 décembre, ont provoqué l’effondrement d’un mur de soutènement d’un des pylônes du pont Maréchal. Cependant, selon le ministre, cet incident n’affecte pas directement la stabilité de cet ouvrage :
« L’écroulement de ce mur de soutènement ne constitue pas un danger direct pour le pont. On peut se rassurer et le dire sans peur d’être contredit. »
Le pont Marechal traverse le fleuve Congo et relie Matadi au territoire de Seke-Banza sur la route de Boma, facilitant les échanges entre les districts des Cataractes et du Bas-Fleuve. Il joue un rôle crucial dans le transport des marchandises, vers les ports de Matadi et Boma.
Malgré l’absence de danger immédiat, le ministre Édouard Samba Nsitu a insisté sur la nécessité d’un suivi régulier de l’état du pont pour prévenir tout risque futur :
« Ce qui est vrai, c’est que de temps en temps, il faut suivre. Un contrôle des espaces du pont s’avère nécessaire pour éviter les dangers qui pourraient survenir plus tard. »
En plus de son importance économique, le pont Maréchal est également un site d’attraction touristique. Cet ouvrage attire régulièrement des visiteurs en raison de son architecture impressionnante et de son histoire.
Cet ouvrage connu sous le nom de pont Président Mobutu, est suspendu situé à Matadi, dans la province du Kongo-Central. Construit dans les années 1980 grâce à la coopération financière du Japon, il a longtemps été le pont suspendu le plus long d’Afrique jusqu’en 2018.
radiookapi.net/CC
Un nouveau round de négociations entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame est prévu ce dimanche 15 novembre à Luanda, en Angola. Ces discussions se dérouleront sous la médiation du président angolais João Lourenço.
La République démocratique du Congo (RDC) espère que les engagements qui seront pris lors de cette rencontre seront respectés. C’est ce qu’a déclaré la ministre d’État congolaise aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, lors d’une interview accordée à VOA Afrique ce jeudi 12 décembre.
Thérèse Kayikwamba a souligné l’importance de la communauté internationale dans ce processus, en appelant à leur responsabilité pour garantir le respect des engagements pris :
« Ce sera une grande préoccupation pour nous de voir comment les engagements qui seront pris dans le cadre d’un éventuel que les chefs d’états signeront seront respectés. Et c’est là où nous prenons à témoin la communauté internationale, le Conseil de sécurité, tous ces acteurs, tous ces partenaires qui ont plaidé pour une résolution pacifique, diplomatique de la question, nous les responsabilisons aussi », a déclaré la numéro 1 de la diplomatie congolaise.
Cette rencontre à Luanda s’inscrit dans une série d’efforts diplomatiques pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23. Depuis plus de deux ans, ce groupe armé contrôle une partie de la province du Nord-Kivu. Le M23 réclame des négociations directes avec le gouvernement congolais, une demande que Kinshasa a systématiquement rejetée.
radiookapi.net/CC
Jean-Pierre Tshimanga Buana, ministre de la Pêche et Élevage de la République Démocratique du Congo (RDC), a pris les rênes de la conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT), à l’issue de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Mike Elton Mposha, ministre zambien de l'Économie verte et de l'Environnement.
Cette cérémonie s'est tenue en concomitance avec la clôture de la 12e session ordinaire de la conférence des ministres de l’ALT, qui a eu lieu ce jeudi 12 décembre 2024 à Kinshasa, capitale de la RDC.
Dans son discours, Jean-Pierre Tshimanga Buana a promis de veiller à l'application des résolutions adoptées lors des travaux.
« En ma qualité de président entrant de la conférence des ministres de l'Autorité du Lac Tanganyika, et avec la facilitation de Son Excellence Judith Suminwa Tuluka, Première ministre et cheffe du Gouvernement, je m'engage à mettre en œuvre toutes les recommandations issues de ces travaux », a souligné le nouveau président de la conférence des ministres de l’ALT.
Il a également salué la volonté commune des États membres de cette organisation régionale de relever les défis liés à la gestion responsable des ressources du Lac Tanganyika.
« Je me réjouis de la qualité des débats qui ont marqué les travaux de cette douzième session. J'ai noté avec satisfaction que le déroulement de ces échanges a révélé à la fois l'enthousiasme et la volonté d'envisager de meilleures perspectives pour notre organisation régionale, ainsi que de traiter concrètement les défis auxquels nous sommes collectivement confrontés, notamment la gestion responsable des ressources du lac, essentielle à la matérialisation de l'économie bleue et la cessation définitive des arrestations des pêcheurs opérant sur ce plan d'eau », a-t-il affirmé.
Mike Elton Mposha a, pour sa part, félicité son successeur et a réaffirmé l'engagement de la Zambie à collaborer avec les autres États riverains pour protéger l'intégrité écologique du lac.
« Notre gouvernement continuera à coopérer avec les trois autres États riverains pour assurer la mise en œuvre des divers programmes régionaux initiés avant et pendant mon mandat. En particulier, je m'engage à travailler avec vous pour faciliter la ratification du protocole sur le développement de l’aquaculture sur le lac Tanganyika. Cela est crucial, car cela garantira une approche coordonnée dans la gestion durable de la pêche sur le Tanganyika », a déclaré le ministre zambien de l'Économie verte et de l'Environnement.
Il convient de noter que plusieurs recommandations ont été formulées par les ministres des quatre pays membres de l’ALT (RDC, Zambie, Burundi et Tanzanie) lors de cette 12ᵉ session ordinaire. Parmi celles-ci figurent :
- Soutenir des activités ayant un impact visible des programmes et projets mis en œuvre aux niveaux national et régional par le lac Tanganyika, en collaboration avec les partenaires et les ministères techniques concernés dans les quatre pays riverains ;
- Poursuivre les efforts de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre d'actions à court, moyen et long terme face à la montée du niveau des eaux du lac Tanganyika et de son bassin ;
- Accélérer la mise en œuvre de la résolution sur le dragage de la rivière Lukuga afin de contrôler les inondations, etc.
L’Autorité du Lac Tanganyika (ALT) est une organisation régionale intergouvernementale créée par les quatre pays riverains, à savoir le Burundi, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie, pour garantir la gestion durable des ressources du lac.
Merveil Molo
Le jeudi soir dernier, la commune de Masina a été le frappé par un incident tragique qui a semé la panique parmi les habitants. Des coups de feu tirés par des bandits armés ont choqué la population, provoquant une véritable psychose dans le quartier.
Les faits se sont déroulés à l’Entrée Petro-Congo, où un cambiste selon les temoins a été la cible d’une attaque brutale. Selon les témoins oculaires, plusieurs individus armés ont surgi de nulle part, ouvrant le feu avant de s’emparer d’une importante somme d’argent. Le cambiste, touché au bras droit, a immédiatement été transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.
Cette situation a provoqué une vague d’inquiétude parmi notamment parmi les résidents, qui craignent pour leur sécurité.
Les forces de police de Masina devraient rapidement réagir en lançant une enquête pour identifier et appréhender les bandits.
Ordi Mande