La Fédération Congolaise de Cyclisme (Fecocy) a officiellement annoncé l'ouverture de la période de dépôt des candidatures pour les postes de son comité exécutif. Cette décision marque la fin du mandat de l'équipe de Sylvestre Montayo, élu pour la dernière fois en 2014.

Selon le communiqué, signé par le vice-président Rachidi Kongolo et le secrétaire général par intérim Jean Claude Kongolo, « la Fédération Congolaise de Cyclisme (Fecocy) demande à toute personne désireuse de diriger cette entité sportive de bien vouloir déposer sa candidature auprès du bureau de la Commission ad hoc située au siège de la Fecocy ».

Les dossiers de candidature doivent être déposés au siège de la fédération, à Kinshasa, et incluent les documents suivants :

- Une lettre manuscrite de candidature ;
- Une fiche d’identité complète ;
- Un certificat de résidence ;
- D'autres pièces administratives, pour un total d’environ douze documents.

Le communiqué ne précise pas les dates du calendrier électoral ni la durée de la période de dépôt des candidatures. Il indique simplement que « tous les postes sont à pourvoir ».

Cette annonce intervient alors que la Fecocy n’a pas organisé de nouveau cycle électoral depuis l’élection de Sylvestre Montayo en 2014. Ce dernier réside actuellement aux États-Unis.

D’après des sources internes, le renouvellement des instances dirigeantes est jugé nécessaire pour relancer le cyclisme congolais.

La commission ad hoc, responsable de la réception et du traitement des candidatures, devrait communiquer les prochaines étapes du processus dans les jours à venir.

Bob Bondo



L’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) alerte sur la gravité de la situation sanitaire dans les provinces du Grand Katanga dont le Lualaba, le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Haut-Katanga, où des milliers de cas de rougeole et de choléra ont été pris en charge depuis le début de l’année.

Dans un point de presse tenu ce vendredi 19 septembre 2025 à Lubumbashi, la responsable du projet MSF dans la région, Milena Bretou Klein, a insisté sur l’importance de renforcer les activités de prévention et de vaccination.

« Le message de MSF aujourd'hui, c'est qu'il faut absolument continuer à financer les activités de prévention de différentes maladies, notamment choléra et rougeole », a-t-elle déclaré au micro de 7SUR7.CD.

Depuis janvier 2025, le MSF dit avoir mené dix interventions d’urgence dans plusieurs zones du Grand Katanga, en appui aux autorités sanitaires locales. Ces opérations, poursuit Milena Bretou, ont permis de vacciner des milliers d'enfants.

« Depuis le début de l'année 2025, MSF a mené 10 interventions d'urgence dans les territoires de l'ex-Grand Katanga. Au cours de ces 10 interventions, MSF a appuyé les autorités sanitaires dans la vaccination de 523.114 enfants âgés de 2 à 59 mois. Nous avons également, pendant ces interventions, pris en charge plus de 10.000 patients, petits patients atteints de rougeole et en parallèle, pris en charge à peu près 9.000 patients touchés par le choléra principalement à Lubumbashi en début d'année », a-t-elle expliqué à 7SUR7.CD.

Face à cette situation, l’organisation insiste sur l’importance d’investir davantage dans les mécanismes de prévention. Concernant la rougeole, MSF rappelle qu’une couverture vaccinale de 95% est nécessaire pour protéger efficacement les enfants.

« Face à ces années épidémiques, il faut vraiment, comme je le disais au début, continuer à investir dans les plans de prévention qui existent déjà au niveau du ministère de la Santé publique. Il faut continuer à garantir l'accès à la vaccination de routine du plan essentiel. Une bonne couverture qui protégera tous les enfants, c'est une couverture de 95%. Donc, il faut vraiment continuer à essayer de donner accès à toutes et tous, même dans les zones les plus reculées, même dans les zones les plus difficiles d'accès », a insisté Milena Bretou Klein ajoutant que cette exigence vaut aussi pour d’autres maladies évitables par la vaccination, telles que la poliomyélite.

Pour le choléra, MSF appelle à une approche intersectorielle impliquant non seulement les autorités sanitaires, mais aussi celles en charge des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement.

« Pour ce qui est du choléra, c'est une réponse beaucoup plus transversale qui doit se faire à la fois avec les autorités de santé, évidemment, mais également avec les autorités impliquées dans les infrastructures, dans l'accès à l'eau, le traitement des déchets et l'accès à l'hygiène de manière générale », -t-elle martelé.

Avec près de 19.000 cas de maladies recensés en moins d’un an, l’appel de MSF apparaît comme un signal d’alarme pour éviter de nouvelles flambées épidémiques dans la région. Le docteur Alain Ngamba, responsable médical de MSF dans le grand Katanga a accompagné Milena Bretou dans ce tête-à-tête avec les médias. 

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Des constructions établies sur l'emprise de l'avenue Bypass dans la commune de Makala à Kinshasa ont été démolies, ont constaté vendredi 19 septembre des reporters de Radio Okapi.

Toutes les maisons d'habitation et de commerce construites le long de l'école Armée du Salut ont été détruites. Conséquence, plusieurs familles n'ont plus d'abris.

Certaines salles de classe ont perdu des pans des murs. Les élèves sont momentanément délocalisés vers d'autres locaux.

Sur place, des meubles, des briques et autres matériaux de construction jonchent le sol. Une aubaine pour les amateurs du recyclage.

De nombreuses familles sont en larmes. Elles ont perdu soit leur abri ou soit leur gagne-pain.

Selon les témoins, les occupants ont été avertis deux semaines plus tôt par les services de la ville. Cependant, certains y sont restés, ne sachant où aller.

Des avis sont partagés à propos de cette opération sous l'égide du ministère provincial de l'environnement. Des habitants saluent cette décision. Pour eux, « les gens doivent avoir des limites sur les propriétés de l'État  ».

D'autres dénoncent une injustice dans cette démolition, affirmant que certains commerces des expatriés ont été épargnés. Ils réclament un traitement équitable pour tous.

D'après des sources locales,  ces démolitions  qui ont commencé samedi dernier, vont continuer pour dégager cette avenue.

radiookapi.net/CC



Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a été auditionné ce vendredi 19 septembre par la Commission spéciale et temporaire mise en place pour examiner les pétitions déposées contre cinq membres du bureau de la Chambre basse du Parlement. Cette commission, présidée par le député Peter Kazadi, a entamé ses travaux deux jours plus tôt.

Après avoir entendu les députés pétitionnaires exposer leurs griefs, la commission a convoqué les membres du bureau concernés. Pour cette première journée, Vital Kamerhe et le rapporteur Jacques Djoli ont été entendus à huis clos.

Les pétitionnaires reprochent aux membres du bureau une mauvaise gestion administrative et financière de l’Assemblée nationale, sans que les détails des accusations ne soient rendus publics pour l’instant.

Les conclusions de la commission spéciale sont très attendues, car elles pourraient déboucher sur des sanctions ou des réaménagements au sein du bureau.

radiookapi.net/CC



Les avocats des parties civiles, représentant notamment la République, l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, ont soutenu que Joseph Kabila serait de nationalité rwandaise, citant les déclarations de plusieurs personnalités politiques telles que Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Willy Mishiki, feu Ngoy Mukena, ainsi que l’écrivain Va Lengi Ngemi.

« Il n’y a aucun doute que Kabila est un Rwandais et qu’il a gouverné le pays comme espion », a affirmé Me Jean-Marie Kabengela, plaidant pour la requalification de l’infraction de trahison en espionnage.

Témoins absents, sécurité en cause

Les témoins annoncés par les parties civiles n’ont pas pu comparaître, invoquant des contraintes sécuritaires majeures. Malgré cette absence, les avocats ont maintenu leurs demandes : une indemnisation de 33 milliards de dollars pour les préjudices causés par la rébellion de la coalition AFC/M23, et la confiscation des biens de l’ancien chef de l’État.

Le ministère public, quant à lui, a réitéré son réquisitoire, sollicitant la condamnation à la peine de mort pour Joseph Kabila, accusé de complicité avec les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans dix jours.

radiookapi.net/CC



Dans une déclaration solennelle lue ce vendredi 19 septembre par le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Sylvain Ekenge, l’armée nationale a lancé un appel pressant aux militaires ayant fait allégeance à la rébellion AFC/M23 : quitter les rangs de l’ennemi et regagner les forces loyalistes.

S’adressant aux soldats portés disparus ou capturés à Goma et Bukavu, le général Ekenge a rappelé que leur statut de militaires de la République reste intact :

« Vous avez été formés pour servir la République et défendre la Patrie jusqu’au sacrifice suprême. N’accordez aucun crédit aux promesses de ceux qui veulent vous utiliser comme esclaves contre vos propres frères. »

Il a exhorté les militaires à ne pas trahir leur serment envers la nation, qualifiant tout acte de collaboration avec l’ennemi de sacrilège impardonnable.

Patriotisme et loyauté réaffirmés

Le général Ekenge a insisté sur la nécessité de retourner les armes contre les rebelles, en s’inspirant des soldats exfiltrés par le CICR depuis les installations de la MONUSCO à Goma, ou de ceux ayant déjà fui les rangs de l’AFC/M23.

« À la moindre occasion, faites tout pour tourner les canons contre l'ennemi, quitter ses rangs et rejoindre les FARDC.  Vos places dans les rangs des FARDC restent intactes et nous continuons à vous prendre en compte dans la base des données de l'armée. Nous vous encourageons à regagner par tous les moyens possibles les camps de la patrie », a-t-il conclu.

Contexte sécuritaire tendu

Cet appel intervient dans un contexte de fortes tensions dans l’Est de la RDC, où les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda continuent de faire rage.

Il intervient alors que la rébellion AFC/M23 a récemment présenté publiquement des militaires FARDC ayant terminé une formation et intégré ses rangs. Cette mise en scène vise à démontrer la capacité du mouvement à rallier des éléments de l’armée régulière, ce que les FARDC dénoncent comme une stratégie de manipulation et de division.

radiookapi.net/CC



L’OLPA -Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique- s’insurge contre l’arrestation et la détention du journaliste Job Dodo Mokanda, correspondant du média en ligne focus-actualite info, à Zongo, dans la province du Sud-Ubangi.

Selon l’ONG, le journaliste a été privé de sa liberté dans des conditions qualifiées de "cavalières", en violation de la législation congolaise et des instruments internationaux qui garantissent la liberté de la presse.

Job Dodo Mokanda avait été interpellé le 17 septembre après une convocation du Parquet près le Tribunal de paix de Zongo. Il faisait l’objet d’une plainte déposée par Philibert Engo Mbanza, responsable local du PNHF -Programme national d’hygiène aux frontières-. Ce dernier l’accuse de diffamation et de dénonciation calomnieuse, après la publication de deux articles pointant sa gestion controversée et des conflits avec ses collaborateurs. Le journaliste a passé deux jours à la prison centrale de Zongo avant d’être relâché, le 19 septembre, moyennant une caution.

Pour OLPA, cet épisode illustre une dérive inquiétante et appelle à mettre fin aux intimidations judiciaires contre les professionnels des médias.
 
 Prosper Buhuru


La situation sur les embouteillages à Kinshasa a de nouveau figuré parmi les points dans la communication du Président de la République lors du Conseil des ministres tenu vendredi 19 septembre 2025. Le Président de la République, cité par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, souhaite que l'on associe une autre unité à la Police pour faciliter la fluidité de la circulation.

"Le Chef de l’État a instruit le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani, de dresser un état des lieux précis sur la formation, l'équipement et les effectifs des agents de police spécialisés dans la circulation et d'assurer sans délai leur renforcement tant sur le plan qualitatif que quantitatif. En concertation avec le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale, il sera examiné la possibilité de mobiliser certaines unités des forces armées en appui à la police afin d'imposer discipline et rigueur, notamment aux grands carrefours et sur les axes stratégiques", a rapporté le porte-parole du gouvernement.

Par ailleurs, le chef de l'État Félix Tshisekedi a demandé au vice-premier ministre en charge de transports de présenter urgemment un plan opérationnel assorti de mesures concrètes pour fluidifier la circulation, la mise en place d'une signalisation routière moderne, la gestion intelligente de carrefour et déploiement de technologie adaptée.

Cette communication du Président de la République fait notamment suite aux directives données lors de la 22e réunion du conseil des ministres tenu en novembre de l'année dernière. Il a insisté sur l'urgence d'améliorer la fluidité et la circulation dans la ville de Kinshasa.

Grevisse Tekilazaya 



Le Directeur général de la RVA -Régie des Voies Aériennes, Léonard Ngoma Mbaki, a été suspendu, vendredi 19 septembre 2025, pour une durée de trois mois. La décision, annoncée par la ministre du Portefeuille à travers un arrêté lu sur les antennes de la RTNC, intervient après la coupure d’électricité qui a retardé l’atterrissage de l’avion présidentiel à l’aéroport international de N’Djili.

Les autorités parlent d’une "faute de gestion" et annoncent l’ouverture immédiate d’une enquête administrative afin d’établir les responsabilités et de proposer des mesures correctives. L’incident, jugé grave, révèle de profondes défaillances dans la gestion des infrastructures aéroportuaires du pays.

La RVA, qui assure la gestion des aéroports congolais, est depuis longtemps critiquée pour ses dysfonctionnements techniques et ses retards dans la modernisation de ses installations. La suspension de son numéro un apparaît ainsi comme un signal fort de la volonté du gouvernement d’imposer plus de rigueur dans la gestion des entreprises publiques stratégiques.

 Prosper Buhuru



Le célèbre artiste musicien congolais Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un concert populaire, ce samedi 20 septembre 2025, à la place de l'échangeur, situé dans la commune de Limete, à Kinshasa. Les portes seront ouvertes à 09h00, et le spectacle va débuter à 17h00.

Plus de 20.000 personnes sont attendues à cet espace touristique du pays, et seront vêtues de blanc. Le prix des billets est fixé entre 10.000 francs congolais et 30 dollars américains, et sont disponibles dans plusieurs points d'Illicocash, et d'autres endroits mentionnés sur la page Facebook de l'artiste-chanteur.

Plusieurs jeunes artistes de Kinshasa seront les guests de cet événement. Il s'agit entre autres de Nego Dimaria, Blana Mosaka, Sirius, Bienvenue Succès, Marthins, et Koba Le Golois.

Pour rappel, Ferré Gola a presté, samedi 06 septembre dernier, au Centre culturel de Kinshasa, dans le cadre du Festival Heshima. Ce dernier avait comme thème "Culture urbaine & rumba au cœur d'un héritage congolais vibrant".

Gratis Makabi

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