La taxe RAM (Registre des appareils mobiles) appartient aux calendes grecques depuis le 1er mars 2022. Une promesse désormais tenue par le Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge. La suppression du RAM était tant une demande de toute la population que des  parlementaires. 

En même temps, avec la suppression du RAM, le décret du Chef du Gouvernement a permis de réorganiser la fiscalité dans le secteur des télécommunications en République démocratique du Congo. En effet, dans le cadre de la nouvelle règlementation de la téléphonie mobile, plusieurs aspects qui échappaient à la fiscalité des télécoms ont été pris en compte. D’autant que  les usages du téléphone ont connu plusieurs mutations depuis quelques années.

Dans le nouveau décret,  celui qui est censé supporter le coût c’est l’opérateur de téléphonie et non plus le consommateur. Donc, plus rien n’est ponctionné sur le compte du consommateur  de la téléphonie cellulaire. Mieux, cette nouvelle règlementation tient compte de la consommation effective et non d’une sorte de forfait sans fondement aucun à imposer à tout consommateur indistinctement. 

Bien plus, en droite ligne de cette réforme dans le numérique, plusieurs autres mesures sont attendues. Il est prévu notamment un autre décret sur la création d’un Fonds des services universels devant aider le déploiement des services de télécommunication dans les zones non encore couvertes, notamment les milieux ruraux et périurbains. Ceci permettra de bien utiliser les 3% du chiffre d’affaires retenu depuis près de 20 ans dans notre pays.

Il sied d’indiquer que cette réforme va favoriser même la refondation des services de l’Autorité de régulation des télécoms en République démocratique du Congo. Ici, le besoin est de regarder dans le futur pour réévaluer par exemple la question de la taxe d’accise pour essayer d’alléger davantage le travail des opérateurs qui, selon une de leurs revendications, ont besoin des allègements fiscaux. 

Rappelons que le gouvernement avait adopté, en Conseil des ministres du vendredi 18 février 2022, le Projet de décret fixant les modalités des calculs et les taux de revenus de prestation de l'Autorité de régulation du secteur des télécommunications.

DESKECO 



L’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri, demande au gouvernement congolais de s’impliquer pour la libération des membres de la task-force pris en otage par des rebelles de la milice CODECO depuis le 16 février dernier. Dans une déclaration rendue publique samedi 5 mars à Bunia, et parvenue dimanche 6 mars à Radio Okapi, elle invite la milice à libérer ces otages sans conditions.

En l'espace d'une semaine, pas moins de trois plateformes ont fait entendre leurs voix pour exiger la libération des membres de la task-force, une équipe d'anciens seigneurs de guerre de l'Ituri dépêchée par le Chef de l'État pour sensibiliser les groupes armés à déposer les armes.  

Il y a d'abord eu la rencontre mardi dernier entre les membres des communautés Hema et Lendu. Ensuite, la déclaration des confessions religieuses. Puis le samedi, celle de l’UNADI qui a réuni ses 21 communautés membres.  

Leurs réflexions ont porté sur l’insécurité qui persiste dans cette province. Mais surtout, sur la situation des otages qui restent prisonniers des rebelles de la CODECO depuis le 16 février dernier.  

Parmi ces otages, il y a entre autres Thomas Lubanga ou encore Janvier Bin Ekwale le président de l’UNADI.

A l’issue de cette rencontre, l’UNADI demande au gouverneur militaire de l’Ituri et au gouvernement congolais de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de ces personnes. Elle invite aussi les Ituriens à éviter toute forme de manipulation qui nuit à la paix et à la sécurité.  

Les membres de la Task force avaient été pris en otages dans le territoire de Djugu alors qu’ils effectuaient une sensibilisation dans le cadre de la mission que leur avait confiée le chef de l’Etat. 

radiookapi.net/CC



A J-20 de la très attendue double confrontation entre la RDC et le Maroc en barrages de la Coupe du Monde 2022, le sélectionneur des « Léopards », Hector Cuper, peut déjà se frotter les mains !

En effet, et après les retours annoncés de Paul-José MpokuBenik Afobe ou encore la première convocation du canonnier du KRC Genk Theo Bongonda, c’est au tour du talentueux ailier de Brentford FC (Premier League), Yoane Wissa, d’effectuer son grand come-back au sein de la « Tanière ».

Yoane Wissa, absent de la Tanière de la RDC depuis octobre 2020 !

Selon les informations du média local Léopards Foot, l’attaquant de 25 ans aurait déjà reçu sa lettre de sélection en vue de la double confrontation face au MarocWissa aura ainsi l’occasion d’honorer officiellement le maillot des « Léopards », sous réserve de l’obtention de son passeport de service.

Il convient de rappeler que le chouchou des « Bees« , auteur de 3 buts en championnat cette saison, n’a plus défendu les couleurs de la sélection congolaise depuis octobre 2020 et ce, en raison de problèmes extra sportifs.

Ironie du sort, la dernière apparition de Yoane Wissa remonte à une rencontre face aux… Lions du Maroc (1-1, le 13/10/2020). Le fer de lance congolais s’était alors illustré en tant que buteur à Casablanca. Va-t-il rééditer cette performance le 25 mars prochain ?

foot-africa.com/CC



Le ministère des sports a dévoilé le montant des primes que vont empocher les « Léopards » lors de la double confrontation devant le Maroc, en qualifications pour la prochaine édition de la Coupe du monde Qatar 2022.

Un montant d’un million de dollars a été alloué par le gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les joueurs qui seront convoqués par le sélectionneur Hector Cuper pour les deux empoignades devant les « Lions de l’Atlas ».

En effet, chaque joueur va empocher la coquette somme de 20.000 dollars de la part de l’instance chargée de gérer le sport en République Démocratique du Congo.

foot-africa.com/CC



L'entreprise de textile Vlisco a lancé, vendredi 04 mars 2022, sa nouvelle collection de pagne super wax pour le mois de la femme dénommée "Je suis capable". Le lancement de cette collection s'est déroulé à la boutique Vlisco Première Dame située à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

D'après la directrice régionale de Vlisco, Edwine Endundo, cette collection a été baptisée "Je suis capable" en référence à celle qui a été appelée il y a quelques années "Mon mari est capable". 

À l'en croire, la collection du mois de la femme rend hommage aux femmes entrepreneures qui se battent pour mettre en œuvre des projets de développement dans le monde entier. 

"Nous avons une très belle collection de super wax et nous avons choisi un pagne en particulier que nous avons surnommé [Je suis capable] en référence à un pagne qui a été baptisé il y a quelques années et qui a été appelé [Mon mari est capable]. Aujourd'hui, à l'ère où les femmes prennent leur destin en mains, nous avons décidé de baptiser ce pagne [Je suis capable] pour rendre hommage à toutes ces femmes congolaises mais aussi les femmes du monde entier qui se battent, qui sont entrepreneures et qui ont des projets professionnels de développement", a déclaré la directrice régionale de Vlisco.

"Je suis capable" : une collection spéciale

La collection "Je suis capable" est spéciale, car elle a été dessinée par des designers Hollandais qui se sont inspirés des femmes congolaises.  

"Elle est spéciale, car elle a été dessinée en hommage aux femmes. Elle a été dessinée par des designers Hollandais en s'inspirant des femmes congolaises. Évidemment, il y a de nouveaux dessins comme dans chaque collection. Nous avons 6 nouveaux dessins", a martelé Edwine Endundo. 

Clientes Vlisco satisfaites

Les clientes Vlisco présentes à la cérémonie du lancement de la collection spéciale 08 mars se sont dites satisfaites de ce pagne.

"C'est très joli. D'ailleurs, tout est beau et du coup, on a l'embarras du choix. On a du mal à choisir et à prendre des décisions. Tout est beau. La nouvelle édition du 08 mars, on l'a vue aussi, ce n'est pas mal", a dit Pétronie Bashale, cliente Vlisco. 

La boutique Première Dame relookée

Le lancement de la nouvelle collection de Vlisco pour le mois de la femme a coïncidé avec l'inauguration de la boutique Première Dame après son relooking. Elle répond désormais aux standards internationaux des boutiques Vlisco.

Pour sa propriétaire, Sandra Bolizi, c'est un motif de satisfaction. 

"C'est un grand plaisir. Tout le monde attendait le nouveau design de la boutique. Finalement, elle est lancée aujourd'hui. Et c’est un beau design", a-t-elle dit. 

Et de poursuivre : "C'était pour améliorer l'expérience des clients. Auparavant, il y avait beaucoup de meubles. Maintenant, nous avons essayé de rendre les pagnes plus visibles. Donc, voilà la philosophie derrière le nouveau design".

Pour rappel, Vlisco est une entreprise Hollandaise qui travaille dans le textile depuis 176 ans. En RDC, cette entreprise s'est implantée en 2012.  Vlisco occupe la première place du marché du pagne grâce à la qualité constante de ses produits. Il est défini dans la société congolaise comme un symbole de luxe et de réussite.

Prince Mayiro



Les États-Unis décident de saisir les biens appartenant à la RDC sur leurs sol à cause des différends qui opposent la Société Nationale d'Electricité (SNEL) et une société américaine qui réclame le paiement de ses prestations à la SNEL.

 C'est ce qu'affirme Georges Nzongola Ntalaja, ambassadeur de la RDC à l’ONU, à l'issue d'un entretien avec la ministre de la justice Rose Mutombo Kiese, le samedi 5 mars 2022 à Kinshasa.

« Nos entretiens ont tourné autour de la créance de la SNEL envers une société américaine qui aurait fourni des services à cette dernière. Je suis venu voir la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux pour discuter de ce cas », a fait savoir le diplomate congolais.

Il a déclaré que les comptes bancaires de l'ambassade de la RDC, "qui n'ont pas grand chose" ont été bloqués. Il a également signalé qu'à part les comptes de l'ambassade congolaise, ceux des congolais, notamment des diplomates congolais ont été bloqués. Cette situation a débuté depuis le mois de septembre 2021, dit-il.

La SNEL doit des millions de dollars à cette société américaine, le diplomate congolais affirme qu'à ce jour, un cabinet d’avocats est déjà engagé à New-York pour défendre la cause de la RDC.

« Nous devons trouver une solution par laquelle le Gouvernement congolais peut payer par échelonnement parce qu’il s’agit des millions de dollars américains », a-t-il déclaré.

A l'en croire, le personnel de l’Ambassade n’est plus payé. Il ne vit que des contributions des amis.

« Il n’y pas moyen de vivre. New-York est une ville où la vie est extrêmement chère. On ne peut pas y vivre pendant six mois sans salaire et sans payer le loyer. C’est un problème sérieux parce que le personnel local américain n’est plus payé et on peut se retrouver encore devant le juge », s’est-il plaint.

Il souhaite que le gouvernement congolais prenne langue avec la société américaine qui réclame ses droits à la SNEL afin de trouver un terrain d'entente pour permettre la levée de ces mesures. 

Jordan MAYENIKINI



Le lieutenant-Colonel Arsène Matata, commandant bataillon de la Garde Républicaine (GR), unité chargée notamment de la protection du Chef de l’Etat, arrêté depuis le 14 février, est introuvable. Selon les membres de sa famille, c’est le Général Major Christian Tshiwewe Songesha en personne qui avait ordonné son arrestation au camp Tshatshi, à Kinshasa. 

Selon le témoignage de son fils, Consacré Matata, il avait quitté sa résidence le 14 février vers 22 heures, après avoir reçu un appel du commandant de la GR lui demandant d’aller superviser une patrouille. C’est 40 minutes plus tard qu’il enverra un message à son épouse pour lui signifier son arrestation en précisant qu’il en ignorait la cause. 

Le lendemain matin, son épouse s’est rendue au camp Tshatshi et a pu échanger avec lui. 

« Papa a expliqué à maman qu’il a été arrêté sous prétexte qu’il aurait hébergé un malien et un togolais dans notre maison au camp Tshatshi au mois de février alors que nous avons quitté le camp Tshatshi il y a 4 ans. C’est vers 15 heures, le même 14 février, que des militaires étaient venus pour le récupérer au camp Tshatshi pour une destination inconnue jusqu’aujourd’hui ». 

Le nouveau lieu de sa détention reste inconnu.

« Le 18 février, maman s’est rendue auprès du commandant de la GR pour savoir où son mari a été arrêté. Le commandant lui a tout simplement dit qu’il était quelque part pour des interrogatoires sans plus de détails ».

Son fils appelle à l’aide et demande une intervention personnelle du Chef de l’Etat.

« Il a servi son pays pendant 22 ans avec loyauté. Il a suivi certaines formations spécialisées. Il représente le pays (…). Au mois d’octobre 2021, il avait déjà échappé à un attentat à son domicile où été commis un élément de la GR. Il y avait deux blessés (…). Nous supplions le chef de l’Etat pour qu’il s’implique dans cette affaire. Il doit nous aider à vivre l’Etat de droit et la justice ».

 
actualité.cd/CC


D’ici fin 2023, le Parlement va avoir un calendrier fort chargé. En ces temps compliqués, il y a ceux  qui rêvent de faire modifier la constitution avant les prochaines élections présidentielles et législatives. Enfer et damnation !

Chacun y va de son laïus. Ils exigent pêle-mêle de créer un poste de Vice-président de la République, de restaurer le septennat, de réserver certaines fonctions à des Congolais de père et de mère, d’introduire un deuxième tour aux élections présidentielles, de supprimer les institutions budgétivores dont le Sénat,  d’autoriser la double nationalité, d’exiger des diplômes universitaires aux candidats Présidents de la République, d’élire le Président de la République au suffrage indirect…. Sapristi ! Tout ça !

Il y a là même des matières qui ne peuvent pas faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Comme si cela ne suffisait pas, le parlement doit encore voter la nouvelle loi électorale ! Stupeur et tremblements !

Si tous ces textes doivent être examinés dans le temps qui nous reste, parions qu’il sera difficile d’organiser dans les délais les élections présidentielles et législatives de 2023.

Chaque parlementaire cherchera à être vu et entendu comme les débats sont publics et télédiffusés. Chacun voudrait rivaliser avec Démosthène, le grand orateur de la Grèce antique. Les joutes oratoires vont donc prendre du temps. C’est chaque fois ainsi à l’approche des élections. On se précipite à réviser les lois. On veut tout changer dans la hâte. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Saperlipopette !

Décidément les chemins qui mènent à la démocratie sont aussi tortueux que les routes de Kinshasa la déglinguée. Bref, passons !

La constitution est la mère des lois. Elle est la loi des lois. D’après mon ami qui sait tout, chaque pays dispose normalement d’une constitution. Mais comme des exceptions ne manquent jamais, il existe des pays qui n’en ont pas pour des raisons qui leur sont propres. C’est le cas d’Israël, de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne.

Dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine, nous avons une constitution, celle du 18 février 2006 qui fut modifiée le 20 janvier 2011. Il fallait la mettre au goût de l’ex Raïs Joseph Kabila en prévision des élections.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la constitution du 18 février 2006 fut concoctée par des Belges, des Français et des Sénégalais. On y trouve un peu de tout. Elle porte en elle les germes de plusieurs conflits. Heureusement qu’elle est rarement appliquée ! C’est peut-être ça sa force. In cauda venenum. Enfer et damnation !

Il faudra un jour l’expurger de toutes les incohérences ainsi que de tous les articles poussiéreux et sablonneux. Evidemment, la constitution peut être changée autant que faire se peut. La loi des lois doit coller aux réalités locales. La mère des lois doit apporter la stabilité.

Les champions toutes catégories en  matière de révision de la constitution sont les Togolais. A la suite du décès, le 5 février 2005, du Président Gnassingbé Eyadema, la constitution fut modifiée 3 fois en 24 heures afin de permettre à son fils Faure  Gnassingbé d’accéder à la magistrature suprême. Enfer et damnation !

On dit chez nous que la faute  humaine est une colline. Chacun grimpe sur la sienne pour observer celle de l’autre.

GML



Les parties civiles au procès du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, demandent au Président de la République de révoquer urgemment le général John Numbi des Fardc et le colonel Daniel Mukalayi de la Police. Elles ont formulé cette demande samedi 5 mars 2022, lors d'une conférence de presse organisée à Kinshasa, au siège de la Voix des sans voix (VSV).

Les défenseurs des droits de l'homme ont dit craindre pour leur sécurité avec la présence de ces deux personnalités au sein des services de sécurité.

Selon Me Peter Ngomo, leur révocation permettrait également à la Haute Cour militaire de juger John Numbi à la prochaine instance du procès, sans tergiversations.

« Même si sur le plan pénal, on ne peut pas juger le colonel Mukulayi deux fois pour les mêmes faits, nous demandons au Chef de l’Etat de carrément le révoquer, parce que son maintien à la Police est une source d’insécurité, même pour nous autres, qui continuons à marteler sur lui », a plaidé Me Peter Ngomo.

Selon lui, le général John Numbi devrait également être révoqué des Forces armées de la RDC. 

radiookapi.net/CC



La commercialisation des poissons pêchés localement devient de moins en moins rentable depuis maintenant une année à Butembo(Nord-Kivu). Ce métier exercé majoritairement par des femmes est totalement affecté par l’insécurité qui secoue plusieurs régions des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où les marchands se ravitaillent. C’est qu’a affirmé à Radio Okapi, la coopérative des dépositaires des poissons de Butembo-Lubero, (COODEPOL). Pour essayer de sauver leur métier, de nombreuses femmes se sont tournées vers la vente des poissons importés, essentiellement le chinchard "Thomson".
La coopérative des dépositaires des poissons de Butembo-Lubero, (COODEPOL) plaide ainsi pour le rétablissement de la paix dans la région le plus vite possible.

Les poissons locaux frais ou salés vendus à Butembo proviennent du lac Albert en Ituri et du lac Edouard au Nord Kivu. D’après la secrétaire exécutive de la COODEPOL, Arlette Tsongo, avant que la situation sécuritaire ne se dégrade sur la route Luna-Komanda(Ituri), cette structure apportait 10 tonnes de poissons par semaine à partir du lac Albert.
Actuellement, elle n’apporte même pas une tonne par semaine. Ce qui constitue un manque à gagner, déplore-t-elle.

"Nos lieux d’approvisionnement sont insécurisés. En attendant le convoi, le peu de poissons que nous avons eu sur le lac Albert arrivent ici en étant déjà pourris. Aujourd’hui nous avons du mal à réunir même une tonne par semaine. Nous n’amenons qu’une demi-tonne. Avant nous amenions même 10 tonnes par semaine en provenance de Tchomia[Ituri]. Maintenant, du côté de Kyavinyonge[Nord-Kivu] n’en parlons même pas", a indiqué Arlette Tsongo.

Pour contourner cette situation, des nombreuses femmes ont choisi de vendre des poissons importés de l’Asie,  les chinchards appelés en RDC "Thomson" .

D'après l’une des vendeuses, Louange Kavira, la vente des poissons chinchards est plus rentable que les poissons provenant de Kyavinyonge, pêchés au lac Edouard :

"La vente du Thomson est plus rentable que les poissons qui viennent de Kyavinyonge. Parce qu’on y gagne quand même un peu d’argent. Parce que sur un poisson de Kyavinyonge on y gagne un bénéfice de 100 ou 200 FC (0.05 USD). Mais avec le Thomson on peut gagner, par exemple, un bénéfice de 5 000 ou même 10 000 FC (2.5 ou 5USD)''.

Plus de dix femmes, membres de la COODEPOL sont décédées dans des attaques des véhicules par des ADF depuis l’année passée, affirme cette cooperative.
 

Parmi elles, deux qui revenaient de Kasindi-Lubiriha ont été tuées la semaine passée dans une embuscade à Karuruma sur la route Butembo-Kasindi. Arlette Tsongo indique que dix autres sont mortes dans des attaques de convois sur la route Luna-Komanda. Elle demande au gouvernement congolais de rétablir la paix dans la région pour permettre la reprise normale de leurs activités commerciales.

radiookapi.net/CC

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