180 acteurs de l’éducation et membres du cluster éducation sont en formation à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo sur l’éducation en situation d’urgence, a appris jeudi l’ACP de source locale.
» Cette formation a pour but de renforcer les compétences et les connaissances, des participants afin de les rendre capables de bien répondre en toute urgence aux besoins humanitaires en éducation qui peut surgir « , a déclaré Emmanuel Tshibangu, coordonnateur du cluster éducation au Sud-Kivu et Maniema,
Il a parlé de la réduction des risques en milieu scolaire, de la prévention et de l’éducation en ce qui concerne les restes des engins explosifs comme autres matières qui vont s’ajouter à la formation, le tout pour préparer les acteurs éducatifs à donner des réponses adéquates en temps de crises.
Pour le représentant pays du réseau inter agence pour l’éducation en situation d’urgence et l’un des facilitateurs, Josaphat Byadunia, cette formation tombe à point nommé car les participants sont outillés sur les généralités des urgences, la protection des enfants en temps d’urgence et en cette période de conflits armés dans l’est du pays, sur comment éviter les risques des mines et autres engins explosifs.
» En situation de crise, il est toujours impérieux de donner une éducation de qualité à l’enfant car l’éducation est l’un de ses droits fondamentaux« , a renchéri Josaphat Byadunia.
Le chef de bureau études et planification à la division provinciale de la jeunesse au Sud-Kivu, Fidèle Zihugana a, dans son mot, déploré la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo qui tue, traumatise, déplace et prive aux enfants de leurs droits.
Il a souhaité voir la République aux côtés de tous ses partenaires et de la communauté internationale trouver des voies et moyens pour mettre fin à la guerre et donner la chance aux enfants de vivre et de grandir dans des conditions acceptables.
Cette formation de trois jours qui a débuté le mercredi se tient au centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) à l’athénée d’Ibanda sous le financement de l’UNICEF.
ACP/C.L./CC
Les jeunes de la République démocratique du Congo (Rdc) ont été appelés à faire preuve de résilience pour se relever face aux luttes quotidiennes, dans la chanson intitulée ‘‘Muhammad Ali’’ lancée sur les plateformes musicales, apprend-on de son compositeur mercredi lors d’un entretien.
«Le single ‘‘Muhammad Ali’’ est une ode à la persévérance, à l’image de la légende américaine de la boxe. La chanson parle des luttes auxquelles la jeunesse est confrontée, mais aussi de l’espoir, du courage et de la force pour se relever.
Avec des influences musicales mixtes (swahili, français, lingala), elle est conçue pour toucher un large public», a déclaré le slameur congolais Christian Mwamba. Il a ajouté : « Avant tout, c’est la vie elle-même qui m’a inspiré. Les difficultés que je traverse, que nous traversons en tant que jeunes dans notre communauté.
La réalité, c’est qu’on fait face à des défis constants : le manque d’opportunités, la pression sociale, les doutes, les échecs (…). Parfois, tout ça nous donne l’impression que tout est contre nous». Pour l’auteur, ce nouvel opus est écrit comme un discours pour transformer ces différentes réalités des jeunes congolais en force. Et d’ajouter : « Malgré les coups, on peut toujours se relever, comme sur un ring. C’est une quête d’espoir, de confiance en soi et de résilience.
Et c’est en pensant à ces valeurs que je me suis tourné vers Muhammad Ali, une figure emblématique du combat, du mental d’acier et de la détermination». L’artiste a fait savoir que le personnage du champion de boxe de renommée mondiale, Mohammed Ali, représentait tout ce qu’il voulait transmettre à travers son œuvre musicale, à savoir : «Ne jamais abandonner, croire en soi, et surtout, frapper fort quand il le faut, car le succès, le bonheur, on le mérite tous et on doit l’arracher de gré ou de force».
Un message universel porté par un mélange linguistique
«Mon message est simple : ne lâchez rien ! Peu importe les épreuves, les critiques ou les moments de doute. Il faut croire en soi, travailler dur et avancer avec détermination», a laissé entendre Mwamba Slam. Selon l’auteur, le mélange de ces trois langues dans cette chanson a offert une musicalité unique au morceau.
«Cela reflète aussi la diversité et la richesse de notre identité en RDC. J’ai veillé à ce que chaque langue apporte une touche particulière : le français pour l’universalité, le lingala pour l’intensité et la sonorité, et le swahili pour l’authenticité et la connexion avec mon public local», a-t-il expliqué. Cette chanson d’au moins trois (3) minutes est un mélange d’afrobeat et de slam (poésie) avec une rythmique percutante pour soutenir le message du texte.
Originaire de Lubumbashi, Christian Mwamba Kalubamba, connu sous le nom de scène « The Bad Poet », ou encore Mwamba Slam, s’est imposé dans la sphère de la musique urbaine congolaise grâce à son style mêlant poésie, slam et rythmes urbains avec des influences de l’afrobeat et du hip-hop.
ACP/CC
La fusion entre le cinéma et la musique a été mise au cœur du festival ‘‘Riff & Reel’’ (séquence et réalité), prévu le 22 février 2025, dans la commune de Lingwala nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo (Rdc), a appris l’ACP mercredi des organisateurs. « Kinshasa va accueillir la première édition de « Riff & Reel », un concept innovant alliant musique et cinéma, tout en proposant des expositions d’art, de l’humour et du networking.
L’objectif du festival est de mettre en lumière la culture congolaise en créant une plateforme d’échange et de découverte», a déclaré Henmart Mutela, Fondateur de « Hoversayd », structure organisatrice de l’événement.
Ce rendez-vous culturel, a-t-il poursuivi, vise également de mettre en avant des talents congolais, aussi bien émergents que confirmés dans le domaine musical et cinématographique. « Nous avons à cœur d’offrir une expérience immersive où les sons et les images se répondent pour raconter une histoire», a expliqué Henmart Mutela. Et d’ajouter : « la programmation complète des artistes et réalisateurs sera dévoilée prochainement ».
Outre les performances artistiques des jeunes talents, le festival « Riff & Reel » propose des rencontres interactives entre le public et les créateurs.
« Ce festival ne se limite pas à la simple diffusion d’œuvres. Il vise aussi à rapprocher les artistes et les spectateurs et surtout à enrichir l’expérience culturelle », a-t-il soutenu. Le festival est organisé par la maison « Hoversayd » qui est une entreprise congolaise spécialisée dans l’organisation d’événements culturels et dans la gestion des artistes visuels, rappelle-t-on.
ACP/CC
Les cours n’ont pas repris ce lundi 10 février à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, malgré la sensibilisation des autorités scolaires qui ont appelé les parents à envoyer leurs enfants à l’école.
Ce matin, dans une école privée de la commune de Goma par exemple, les enseignants et le personnel administratif étaient à leur poste de travail, mais les élèves n’ont pas répondu à ce rendez-vous.
Un inspecteur de l'enseignement s'est rendu sur place et a demandé aux enseignants de rentrer chez eux, en annonçant une réunion au bureau du PROVED dans la journée.
Dans plusieurs autres écoles du chef-lieu de la province, les élèves ont brillé par leur absence.
La peur des parents
Des sources sur place rapportent que de nombreux parents estiment que la situation sécuritaire n'est pas suffisamment stable pour envoyer leurs enfants à l'école.
Dans une école située dans la concession de la paroisse Notre Dame d'Afrique, sur un effectif de plus de 800 élèves, seuls 5 étaient présents ce matin.
A ce jour, certaines écoles du quartier Mabanga Nord sont encore occupées par des familles de militaires qui habitaient le camp Katindo avant l’occupation de la ville par les rebelles du M23.
Ceci pose un problème d’organisation pour la reprise des cours dans ces écoles, s’inquiètent les parents.
Le chef de division de l'enseignement à Goma a promis de faire le point sur la situation dans les prochaines heures afin de trouver une solution efficace à ce problème.
radiookapi.net/CC
Après plusieurs jours de restriction, les réseaux sociaux TikTok et X (anciennement Twitter) sont à nouveau disponibles à Kinshasa. Les utilisateurs ont constaté depuis ce lundi qu’ils pouvaient accéder librement aux deux plateformes, marquant ainsi la fin d’un blocage qui avait suscité de nombreuses interrogations.
Durant cette période, de nombreux internautes et organisations avaient exprimé leur frustration face à cette limitation de l’accès à l’information et à la communication. Certains ont même recouru aux VPN pour contourner cette mesure.
Durant cette période, de nombreux internautes et organisations avaient exprimé leur frustration face à cette limitation de l’accès à l’information et à la communication. Certains ont même recouru aux VPN pour contourner cette mesure.
Le ministre de la Défense nationale, Guy Kabombo Mwadiamvita, est arrivé ce lundi 10 février à Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu. Cette visite survient alors que la région est le théâtre de combats entre les FARDC et les groupes armés (M23 et ADF). À sa descente d’avion, le ministre n’a fait aucune déclaration à la presse, mais des indiscrétions révèlent que cette visite viserait à permettre au ministre de s’imprégner de la situation sécuritaire dans le Grand Nord-Kivu.
Selon des informations en provenance du gouvernorat, le ministre prévoit également de se rendre dans le territoire de Lubero. L’objectif principal de ce déplacement serait de remonter le moral des FARDC et des combattants Wazalendo, mobilisés contre les rébellions du M23 et des ADF.
Cette visite était attendue par les acteurs politiques et la population locale, qui espèrent un engagement plus marqué du gouvernement dans la gestion de cette crise sécuritaire. Le député national Élie Vahumawa, élu du territoire de Beni, a exprimé ses attentes quant à cette visite du ministre :
« Le vœu le plus ardent, c’était de voir le ministre venir sur le terrain, sur les lignes de front, et aujourd’hui le ministre arrive, ce qui est une bonne chose. Et j’aimerais voir le ministre effectivement sur tous les fronts. Nous avons le front contre le M23, nous avons le front contre les ADF, et mon souhait serait de voir le ministre arriver également à Eringeti, à Loselose, à Madiwe ».
Le député a également insisté sur l’importance du soutien populaire aux FARDC et aux combattants Wazalendo, qui se mobilisent pour résister au groupe rebelle M23, soutenu par l’armée rwandaise.
« L’espoir que nous avons, c’est cet éveil patriotique. Cette population qui se ligue derrière son armée, les Wazalendo, c’est une grande force qui ne doit pas être annihilée par les discours mensongers et doucereux de l’ennemi. Nous nous sommes levés comme un seul homme pour dire non à l’agresseur rwandais, pour dire non à toute forme d’agression, et nous n’allons pas baisser les bras », a martelé cet élu.
radiookapi.net/CC
Le sommet conjoint de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), tenu ce samedi 8 février 2025, a proposé la fusion des deux processus de paix en cours en République démocratique du Congo (RDC) : le processus de Luanda, piloté par le président angolais Joao Lourenço et le processus de Nairobi, dirigé par l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta. Alors quelle est la différence entre ces deux processus et surtout qu’apporterait leur fusion ? On vous explique tout.
Le processus de Nairobi, initié en avril 2022 par l’EAC, avait pour ambition l’éradication de tous les groupes armés locaux et étrangers opérant dans l’Est de la RDC. Un rapport du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS), publié en 2023, estimait à 252, le nombre de groupes armés locaux, et à 14 celui des groupes armés étrangers actifs dans la région. Ce processus facilitait des discussions entre le gouvernement et les groupes armés locaux pour leur adhésion volontaire au PDDRCS, tandis que les groupes armés étrangers étaient appelés à déposer les armes en vue de leur rapatriement dans leurs pays d’origine. Mais, après plusieurs rounds de consultations, ce processus n’a jamais véritablement avancé.
Pour sa part, le processus de Luanda, lancé le 23 novembre 2022 lors d'un sommet organisé en Angola, visait principalement la désescalade des tensions entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la résolution de la crise sécuritaire à l’Est du pays, notamment en lien avec la rébellion du M23. L’annulation, le 15 décembre 2024, du sommet tripartite RDC-Rwanda-Angola, qui devait aboutir à la signature d’un accord de paix entre Kinshasa et Kigali, a été perçue par beaucoup comme un échec de ce processus.
La fusion des processus de Luanda et de Nairobi devrait permettre une meilleure coordination des actions diplomatiques et militaires entre la SADC et l’EAC. Elle devrait aussi renforcer l’unité des efforts régionaux et éviter tout chevauchement des initiatives pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
radiookapi.net/CC
Les déplacés des sites de Bulengo et de 8e CEPAC, connus sous le nom de "Kimachine", à l’ouest de Goma, ont reçu un ultimatum de 72 heures, pour quitter les camps où ils avaient trouvé refuge. Cet ultimatum, imposé par les rebelles du M23, le dimanche 9 février, expire ce mardi 11 février.
D'après la Radio Okapi, cette décision suscite l’inquiétude parmi les déplacés, dont beaucoup viennent des territoires de Masisi, au Nord-Kivu, et de Kalehe, au Sud-Kivu.
Beaucoup hésitent encore à partir. Ils évoquent l’insécurité persistante dans leurs villages d’origine et l’absence de ressources pour reprendre le cours normal de leur vie. Déjà, après la prise de Goma par le M23, plusieurs déplacés de Masisi avaient amorcé un retour vers leurs villages d’origine, faute d’assistance humanitaire dans les camps.
Pour rappel, l'OIM -Organisation internationale pour les migrations- a tire la sonnette d'alarme sur le déplacement de centaines de milliers de personnes à Goma, à l'est de la RDC -République démocratique du Congo-, à la suite de la guerre imposée par les rebelles du M23, sous la houlette du Rwanda. Dans un communiqué, l'OIM s'est dite profondément préoccupée par les centaines de milliers de civils déplacés, ces derniers jours, dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Une recrudescence des affrontements et de la violence au cours des derniers jours a forcé les populations, dont certaines avaient déjà été déplacées, à quitter leurs maisons.
Maniema Union de Kindu, au Maniema, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a dénoncé, lundi, lors d’un entretien, la décision de la Ligue nationale de football (Linafoot) d’organiser les play-offs dans deux sites : à Kinshasa, la capitale de la RDC et à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, au Sud-est du pays.
« Maniema Union dénonce la décision de la Ligue nationale de football (Linafoot) de faire jouer la phase des play-offs et celle du play-down du championnat national uniquement dans les deux sites (Kinshasa et Lubumbashi), a déclaré Charles Masudi, responsable de communication de l’AS Maniema Union.
«Cette démarche ne garantit aucun équilibre entre les compétiteurs et non seulement qu’elle est injuste, mais surtout elle ne respecte pas l’esprit de la tripartite Comité de normalité (Conor)-Linafoot-Clubs de jeudi dernier, laissant penser à la tricherie et au manque de respect vis-à-vis de certains sociétaires ».
« Exiger aux clubs de Kindu, de Kolwezi, de Kalemie, de Kananga etc (tous issus des zones non concernées par le conflit) de jouer en dehors de leurs bases naturelles est (…) une grave incohérence », a-t-il expliqué, ajoutant par conséquent que l’AS Maniema Union ne souscrit pas à cette approche qui la sacrifie sur l’autel des autres concurrents au sacre.
Le mieux est que l’organisateur donne la possibilité à chaque club de recevoir dans son fief et d’être reçu sur les terrains de ses adversaires, a estimé Charles Masudi qui s’est interrogé sur le choix porté seulement sur Kinshasa et Lubumbashi alors que si c’est la formule de deux sites qui intéresse l’organisateur, ce dernier pouvait aussi porter son dévolu, par exemple, sur la ville de Kalemie et Kindu voire de Kananga. Selon Charles Masudi, les Unionistes de Kindu ont déjà fait savoir leur position quant à la volonté dans une correspondance adressée à la Linafoot, après la réunion tripartite avec la Fédération congolaise de football (Fécofa) et les clubs des Ligues 1 et 2.
ACP/CC
Le stade Joseph Kabila de Kindu, dans le Maniema, ( Est de la République démocratique du Congo), a fait l’objet, du 7 au 9 février 2025, de la visite d’un inspecteur de la Confédération africaine de football (Caf), en vue de son homologation, a appris l’ACP, lundi, lors d’un entretien.
« L’objet de ma mission d’inspection ici au stade Joseph Kabila de Kindu a consisté à faire l’état de lieu de cet amphithéâtre selon la configuration réelle des exigences des règlements de la Confédération africaine de football (Caf) et de voir s’il peut abriter les compétitions organisées par cette instance sportive continentale, en vue de son homologation », a déclaré Emmanuel Kande, inspecteur Caf, de la Fédération congolaise de football association (Fécofa).
« La fin de ma mission ne me permets pas de m’arroger le pouvoir d’homologuer ou pas le stade Joseph Kabila, mais d’en faire rapport à la Caf qui m’a mandaté, qui est la seule habilitée d’y statuer, en dernier ressort, pour prendre la décision qui s’impose dans un sens ou dans un autre », a-t-il expliqué.
En sus de cette qualité, Emmanuel Kande a mis en exergue, les motivations premières de cette visite d’inspection, après que ce stade ait été relevé de la liste des stades homologués par la Caf pour ses compétitions, suscitant beaucoup de soucis pour la Fécofa et Maniema Union.
« C’est ce souci qu’ont aussitôt ressenti la Fécofa et Maniema Union qui, ensemble, ont essayé de voir dans quelle mesure, amorcer des démarches pour réinscrire le stade Joseph Kabila sur la liste des stades approuvés par la Caf », a-t-il renchéri. Avant que le stade de Kindu ne soit enregistré dans la liste noire de la Caf, ce temple de football du Maniema était déjà éligible.
Modification des règlements de la Caf en 2022
Selon Emmanuel Kande, à l’intention de l’opinion, la Caf a promulgué un nouveau règlement pour catégoriser les stades en quatre types, en ordre de quatre à un et que chaque catégorie correspond à un type précis de compétitions, par rapport au cahier des charges minimales à remplir.
« C’est après mon inspection que l’on peut bien situer la vraie catégorie à laquelle appartient le stade Joseph Kabila de Kindu. A mon niveau, je ne peux, en aucun cas, anticiper sur la décision finale qui y sera réservée ».
Enfin, aux dires d’Emmanuel Kande, pour le reste, après la publication de ce règlement en 2022, la Caf a reparti les stades du continent, en quatre catégories classées en ordre croissant 4, 3, 2 et dont chacune correspond à un type de compétition ou de rencontre, en conformité avec les exigences minimales à remplir et les critères basiques, relatifs à l’aire de jeu, bien compacté dans les normes.
Quelques critères d’éligibilité des stades
A ce titre, a affirmé Emmanuel Kande, la Caf reconnaît deux types des gazons, naturels et artificiels (synthétiques), auxquels, on a ajouté les gazons hybrides. Selon ces critères, le stade doit être doté des bancs de touche modernes, en nombre suffisant ; les vestiaires sont censés être aérés pour les deux équipes, pour les officiels.
Ainsi, que pour les tribunes. Les tribunes, VIP pour les personnalités, et pour les journalistes dans un cadre idéal afin de leur permettre de travaille dans des conditions idéales, la presse et les spectateurs, qui ont aussi les leurs, avec des sièges bien numérotés et non des pourtours comme dans le temps, avec facilité d’entrée et de sortie.
Sur le plan médical, les vestiaires pour les deux équipes doivent être placés à proximité du lieu réservé aux soins médicaux, etc… et que l’homologation d’un stade est aussi tributaire de la réponse à tous ces critères.
A en croire, Emmanuel Kande, c’est après cette visite d’inspection qu’une mission officielle de la Caf viendra décider de l’approbation ou non l’homologation de ce stade. A titre de rappel, a encore ajouté cet inspecteur venu de Kinshasa, avant son retrait de la liste des stades homologués, le stade Joseph Kabila était éligible en 2017.
Ce qui lui avait permis d’abriter certains matches des interclubs de Maniema Union et une finale féminine au niveau de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale entre une équipe de la RDC et une autre de la Guinée équatoriale.
Profitant de son périple à Kindu, Emmanuel Kande en a profité pour exhorter, non seulement les autorités provinciales mais aussi la Ligue provinciale de football du Maniema (Lifman), à s’impliquer dans l’organisation de compétitions au niveau des écoles et des compétitions féminines et masculines, au niveau provincial, afin de pousser les clubs à s’inscrire à la Coupe du Congo avant.
En même temps, un appel a été lancé aux entreprises locales à s’associer à cette discipline sportive qui pourrait véhiculer et vendre leurs marques.
ACP/CC