Le Caire, Égypte – Un tournant majeur pour le football africain s’est produit ce mardi 11 mars 2025 avec la signature d’un protocole d’accord historique entre la Confédération Africaine de Football (CAF) et l’Association des Clubs Africains (ACA). Cet accord, scellé par le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, et le Président de l’ACA, Hersi Said, marque une nouvelle ère de collaboration et de développement pour le football de clubs sur le continent.
Théola Tavunda
L’un des points saillants de cet accord est l’engagement de la CAF à accroître son soutien financier aux clubs. Pour la première fois, une indemnité de solidarité de 50 000 USD sera allouée à chaque club participant aux tours préliminaires des compétitions interclubs de la CAF. De plus, les dotations financières de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies ont été augmentées de plus de 40 %.
L’ACA prend ses quartiers au Maroc
L’ACA, lancée en novembre 2023 sous l’impulsion du Dr Motsepe, a également annoncé l’installation de son siège au sein de l’Académie Nationale de Football Mohammed VI à Salé, au Maroc. Cette infrastructure de pointe servira de base pour les opérations de l’association.
Des objectifs communs pour un football africain d’excellence
La CAF et l’ACA partagent une vision commune pour l’avenir du football africain. Leurs objectifs stratégiques incluent :
– Le développement d’un secteur professionnel solide et compétitif.
– L’investissement dans la formation des jeunes talents.
– La garantie d’un parcours éducatif pour les joueurs.
– La promotion de l’éthique et de l’intégrité du jeu.
– La lutte contre le racisme, le dopage, la violence, la manipulation de matchs et la corruption.
– La génération de bénéfices substantiels pour les joueurs, les clubs, les ligues et les associations membres.
– Le renforcement de la gouvernance et du règlement des litiges sportifs.
Une collaboration renforcée
Cet accord historique renforce le partenariat entre la CAF et l’ACA, ouvrant la voie à une collaboration plus étroite pour le développement du football africain. Les deux institutions reconnaissent l’importance de championnats nationaux solides et de compétitions internationales de haut niveau pour assurer la croissance durable du football sur le continent.
Membres du Conseil d’Administration de l’Association des Clubs Africains
– Président: Hersi Said (Young Africans, Tanzanie)
– Vice-présidents: Jessica Motaung (Kaizer Chiefs, Afrique du Sud) et Paul Bassey (Akwa United, Nigeria)
Cet accord marque une étape cruciale dans l’histoire du football africain, promettant un avenir plus prospère et équitable pour les clubs et les joueurs du continent.
LePotentiel/CC
Le Président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, va présider un nouveau Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la SADC -Communauté de développement de l'Afrique australe-, jeudi 13 mars 2025, un mois après le Sommet conjoint des Leaders de l'EAC et de la SADC, déroulé à Dar es Salam.
D'après le communiqué de la SADC, ce Sommet, prévu par vidéoconférence, va examiner le dossier de l'insécurité dans la partie Est de la RDC -République démocratique du Congo-, occasionnée par les rebelles du M23/AFC soutenus par le Rwanda.
"Le Sommet recevra des informations récentes sur l'évolution de la situation sécuritaire en RDC et examinera les recommandations issues de la réunion extraordinaire du Sommet de la Troïka de l'Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC, tenue le 6 mars 2025", apprend-t-on.
C'est par un communiqué que le Sommet des chefs d'Etat et leurs représentants de la SADC -Communauté de développement de l'Afrique australe- et de l'EAC -Communauté des Etats d'Afrique de l'Est- a détaillé les mesures décidées à l'issue de cette journée, dont la cessation immédiate des hostilités.
C'est la première mesure consignée dans le communiqué transmis à la presse. Les dirigeants des deux blocs sous-régionaux appellent, en effet, à un cessez-le-feu immédiat et un arrêt des combats.
Réouverture des accès stratégiques
De même, la ville de Goma est coupée du reste du pays. Le Sommet conjoint a exigé alors la réouverture des axes routiers Goma-Sake-Bukavu, Goma-Kibumba-Rumangabo-Kalengera-Rutshuru-Bunagana et Goma-Kiwanja-Rwindi-Kanyabayonga-Lubero. Est aussi concernée la reprise de la navigation fluviale sur le Lac Kivu, entre Goma et Bukavu.
Gratis Makabi
La médiation angolaise a annoncé mardi soir de prochaines «négociations directes» entre le M23 et Kinshasa, après une visite à Luanda du président de RDC Félix Tshisekedi qui refusait jusqu’ici de discuter avec ce groupe armé, maître de larges portions de territoires dans l’est du pays.
«La partie angolaise, en tant que médiateur dans le conflit qui affecte l’est de la République démocratique du Congo (RDC), prendra des contacts avec le M23, afin que les délégations de la RDC et du M23 puissent mener des négociations directes qui se tiendront à Luanda dans les prochains jours, en vue de négocier une paix définitive», indique la présidence angolaise dans un communiqué.
Percée éclair du M23
«Nous prenons acte» des «initiatives» annoncées par la présidence angolaise et «attendons voir la mise en œuvre de cette démarche de la médiation angolaise», a simplement réagi sur X la porte-parole du président Tshisekedi, Tina Salama, sans évoquer de possibles négociations directes avec le M23.
Le M23, soutenu par quelque 4000 soldats rwandais selon des experts de l’ONU, a repris les armes en 2021 dans l’est de la RDC et a depuis pris le contrôle de vastes portions de territoires dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, frontalières du Rwanda. Il s’est emparé fin janvier de Goma, puis mi-février de Bukavu, les chefs-lieux des deux provinces.
Le Rwanda a, à plusieurs reprises, dénoncé le refus du président Tshisekedi de dialoguer avec le groupe armé, que le chef de l’État congolais qualifie de «groupe terroriste». En décembre, un sommet annoncé à Luanda entre le président Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame pour discuter d’un accord de paix avait été annulé à la dernière minute face au refus de Kinshasa d’accepter des pourparlers directs avec le M23, réclamés par Kigali.
Tête des dirigeants du M23 mise à prix
En février, le groupe armé avait répété son «engagement» à résoudre «le conflit dans l’est de la RDC par le biais d’un dialogue direct abordant les causes profondes du conflit afin d’instaurer une paix durable». Mi-mars, la RDC a mis à prix pour plusieurs millions de dollars la tête des dirigeants du M23. Aucun effort diplomatique n’a jusqu’ici abouti pour mettre fin aux hostilités.
Début février, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) avaient appelé à un «cessez-le-feu immédiat» dans l’Est congolais, en chargeant notamment l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta le soin d’y parvenir, sans résultat non plus à ce jour.
«Plus de 7000 personnes» ont trouvé la mort dans l’offensive menée depuis le début de l’année par le M23, selon Kinshasa qui accuse son voisin rwandais de vouloir exploiter les riches ressources minières des Nord et Sud-Kivu. Des chiffres que l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier.
Crainte d’escalade
Kigali avance de son côté des préoccupations sécuritaires le long de sa frontière avec la RDC, principalement la présence active des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), fondées par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994, mouvement armé qu’il accuse de vouloir déstabiliser son régime.
La proximité grandissante des combats avec le Burundi, engagé militairement aux côtés des troupes de la RDC, fait craindre une escalade régionale. Des troupes ougandaises se sont également déployées dans l’est de la RDC, de l’autre côté de leur frontière.
AFP/CC
La ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, traverse une situation sécuritaire confuse après l’incursion des combattants Wazalendo. Ces derniers ont été signalés en ville dans la matinée de ce lundi 3 mars, après avoir mené une percée au Camp TV, selon plusieurs sources locales.
« La situation reste incertaine », affirment nos sources, précisant que les Wazalendo n’ont pas encore pris le contrôle total de la ville. Pourtant, leur présence est confirmée depuis la nuit du dimanche dernier, alimentant les craintes parmi la population.
Dans la matinée, de fortes détonations ont retenti dans plusieurs quartiers, plongeant la ville dans une atmosphère de peur et de prudence. « Nous avons entendu des tirs, mais il est difficile de savoir exactement ce qui se passe », témoigne un habitant. Par mesure de sécurité, les habitants se sont confinés chez eux, et les rues sont restées désertes tout au long de la journée.
Alors que la situation évolue, l’incertitude demeure quant aux intentions des combattants Wazalendo et aux éventuelles réactions des forces de sécurité.
Franck Kaky
Willy Bakonga, ancien Ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique, a affirmé chez nos confrères de Top Congo, qu’il n’a jamais quitté la famille politique de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, en dépit de son adhésion dans l’Union Sacrée de la Nation.
Répondant à la question d’un auditeur sur ses propos alors qu’il était encore Ministre où il avait affirmé qu’il était Kabiliste et du PPRD, par conséquent, il mourrait Kabiliste, Willy Bakonga indique, qu’il n’a jamais quitté le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).
« Jusqu’à preuve du contraire, je suis encore au PPRD. Je n’ai jamais démissionné du PPRD. Je suis dans l’Union sacrée, je soutiens le Président Joseph Kabila puisqu’il était mon Président. Mais aujourd’hui, le Président de la RDC, c’est Félix Tshisekedi. Et il a besoin de la mobilisation de tous les Congolais », lâche-t-il.
« C’est la conviction par rapport à une grande vision (…)J’ai travaillé avec lui pendant une année et quelques mois, j’ai vu sa volonté de changer les choses(…) Par exemple chez moi à Bohende, le président de la République construit un grand aéroport moderne », se défend-t-il.
Willy Bakonga, élu de la Tshuapa, était notamment 2ème secrétaire permanent adjoint du PPRD. Il a rejoint l’Union sacrée au mois de janvier 2022.
Ce matin, le Complexe Scolaire Madame de Sévigné, situé dans la commune de Limete, a été le théâtre d’une célébration exceptionnelle.
Enseignants et élèves ont accueilli avec enthousiasme le retour de leur promoteur, Willy Bakonga, qui s’est présenté à l’établissement à bord d’un véhicule Tesla Cybertruck appartenant à son fils, Joël Bakonga.
Willy Bakonga, ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), est également connu pour son engagement dans le secteur éducatif privé à travers la fondation des écoles Madame de Sévigné.
Il devient alors l’un des premiers congolais a ramené une Tesla Cybertruck à Kinshasa. Ce véhicule est arrivé seulement ce matin.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, s’est dit préoccupé lundi du changement fondamental de politique pris par les États-Unis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, ont rapporté les médias internationaux.
«Je suis aujourd’hui profondément préoccupé par le changement fondamental de direction qui s’opère au niveau national et international», a déclaré Volker Türk.
Dans son discours devant le Conseil des droits de l’homme, analysant de façon détaillée la situation dans le monde, Volker Türk a déploré le contrôle et l’influence qu’exercent des oligarques de la technologie non élus.
«Nous avons bénéficié du soutien bipartite […] en matière de droits humains pendant de nombreuses décennies, grâce à la générosité et à la compassion du peuple américain», a-t-il soutenu.
Sans nommer le président américain, Volker Türk souligne que « de manière paradoxale, les politiques destinées à protéger les personnes contre la discrimination sont désormais qualifiées de discriminatoires » tandis que « les progrès en matière d’égalité de genre sont réduits à néant ».
ACP/JF/CC
Invité le dimanche dernier sur Congo Révolution News, le comédien Fiston Saïsaï a tenu à clarifier sa position vis-à-vis du président Félix Tshisekedi. Il a affirmé qu’il n’avait jamais reçu d’argent du chef de l’État congolais depuis son accession au pouvoir.
« Depuis que le président Fatshi est au pouvoir, je n’ai jamais reçu ne serait-ce qu’un dollar venant de lui. Je le dis pour qu’un jour les gens ne me traitent pas d’ingrat », a-t-il déclaré.
Avec ces propos, Fiston Saïsaï semble vouloir éviter toute interprétation future qui pourrait le faire passer pour un bénéficiaire du régime ou un ingrat en cas de critiques.
Reste à voir si ces propos feront réagir l’opinion publique ou certaines figures politiques.
C’est officiel ! La billetterie du concert de Ferre Gola à l’ING Arena de Bruxelles est désormais ouverte. Prévu pour le 7 juin 2024, cet événement s’annonce comme un moment exceptionnel pour les Golois et tous les amoureux de la rumba congolaise.
Après ses triomphes sur les grandes scènes internationales, Ferre Gola promet un spectacle inoubliable à Bruxelles. Ses fans ont désormais l’opportunité de réserver leurs places et de contribuer à un possible sold-out, qui serait un magnifique cadeau d’anniversaire pour l’artiste.
Les Golois sont donc appelés à se mobiliser massivement pour écrire une nouvelle page de l’histoire musicale de Ferre Gola. Ne tardez pas à prendre vos billets !
Ordi Mande
Dans un contexte marqué par une baisse du prix du cobalt, les organisations de la société civile basées dans la province du Lualaba, en collaboration avec la plateforme CASMIA-G ASBL ont analysé la récente décision du gouvernement, celle de suspendre temporairement l’exportation du cobalt. Cette mesure, prise par l’autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), vise à réguler l’offre excédentaire et à stabiliser le marché.
Le cobalt, déclaré minerai stratégique par l’article 7 bis du Code minier, joue un rôle clé dans l’économie congolaise. Exploité principalement dans le Lualaba et le Haut-Katanga, il est produit à la fois par des entreprises minières industrielles et des exploitants artisanaux regroupés en coopératives. Selon les statistiques officielles, environ 30 % de la production provient du secteur artisanal.
Grâce à la redevance minière (article 242 du code minier), ce minerai contribue significativement aux budgets national, provincial et local. Pourtant, la chute drastique du prix du cobalt passant de 90 000$ à moins de 25 000$ la tonne sur le london metal exchange (LME), a mis en difficulté aussi bien l’État que les exploitants artisanaux.
Malgré cette baisse des prix, les entreprises minières industrielles ont poursuivi leurs exportations massives, amplifiant la surproduction et saturant le marché international. En conséquence, les stocks de cobalt se sont accumulés, entraînant une dévalorisation du minerai.
Les exploitants artisanaux, déjà en situation précaire, ont été contraints de vendre leur production à vil prix, parfois presque gratuitement, aux acheteurs étrangers, notamment chinois et libanais.
C’est ainsi que, le cadre de concertation de la société civile du Lualaba et les organisations de la société civile tendance confondue estiment que la suspension temporaire de l’exportation du cobalt est une décision salutaire.
« Lorsqu’un minerai perd sa valeur marchande à cause de la surproduction, il revient à l’État de prendre des mesures correctives pour rééquilibrer le marché », soulignent-elles.
Au-delà de cette suspension, les structures non gouvernementales appellent les autorités compétentes à adopter des mesures audacieuses pour une meilleure régulation du secteur.
« Il faut la fixation d’un seuil de production à ne pas dépasser afin d’éviter la surproduction et mettre en application stricte de l’article 7 bis du code minier, qui exige une réglementation spécifique sur l’extraction, le traitement, le transport et la commercialisation du cobalt. Un Inventaire de toutes les entreprises et entités de traitement du cobalt pour assurer une meilleure transparence est aussi nécessaire », peut-on lire dans la déclaration.
Elles insistent également sur la nécessité de valoriser localement le cobalt en investissant dans une usine de raffinage en RDC.
« Le gouvernement doit utiliser les Fonds pour les générations futures (FOMIN) afin de financer une raffinerie locale, ce qui ajouterait de la valeur à notre minerai et réduirait notre dépendance aux marchés étrangers », déclarent-elles.
Ces organisations de la société civile mettent en garde contre toute tentative de corruption visant à influencer la levée de cette suspension.
« Nous serons intransigeants face à toute tentative de pots-de-vin, notamment de la part des entreprises extractives qui voudraient contourner cette décision », préviennent-elles.
En limitant temporairement l’exportation, la RDC espère faire diminuer les stocks mondiaux et provoquer une reprise de la demande, ce qui entraînerait un redressement des prix. Alors que le marché mondial du cobalt est en pleine mutation, la RDC se positionne ainsi comme un acteur clé dans la régulation de cette ressource essentielle aux batteries électriques et aux technologies avenirs.
Timothée Prince ODIA