Les cinq boxeurs congolais engagés aux championnats du monde de boxe, qui se déroulent depuis lundi 25 octobre à Belgrade (Serbie), sont tous éliminés.
Le dernier boxeur en lice, Nathan Lunata Nkosi "Voda" est tombé ce lundi 1er novembre, en 8e de finale face au Mexicain Vega Barreras.
A l'issue ce combat, le Congolais a reconnu la force de son adversaire et promet de revenir plus fort aux prochaines échéances, notamment en mars 2022 avec les éliminatoires des JO Paris 2024:
“Nous sommes tous des meilleurs ici (Serbie) dans cette compétition. Celui qui a gagné, c'est celui à qui on a attribué la victoire. On ne peut rien. Nous allons corriger avec nos coachs pour essayer de faire autrement aux prochaines échéances".
Les cinq boxeurs congolais qui ont pris part à ces championnats du monde :
1. Djo Kayala Engulu (67 Kg)
2. Fretas Pembele Nzola (60 kg)
3. Christopher Luteke (86 Kg)
4. Nathan Lunata Nkosi "Voda" (57 kg)
5. Jerry Kabangu Katamba (54 Kg).
radiookapi.net/CC
Après son feuilleton judiciaire au tribunal de Versailles en France, le chanteur congolais nommé "Dobolo King" s’est produit dimanche 31 octobre, au terrain GD, dans la commune de Lemba, à Kinshasa, pour un concert live, à partir de 15 heures. Le terrain était noir de monde, sans jeu des mots !
Sans nul doute, le "Grand Mopao" a retrouvé son public local encore une fois, après avoir été notifié du report à une date ultérieure de son grand concert qu'il devait livrer à la Défense Arena, à Paris, en France.
Selon des témoins, le Quadra qui a regagné Kinshasa après ses déboires judiciaires, a paru serein et confiant pour son avenir. A tout considéré, ses fans lui ont témoigné un attachement viscéral.
Ali Kalonga
Les enseignements n’ont toujours pas repris dans plusieurs écoles publiques à travers la République. Les enseignants, censés rependre les cours ce lundi 1er novembre à l’appel de l’intersyndicale de l’EPST, ont résolu de poursuivre leur grève.
Plusieurs parents, qui ont amené leurs enfants pour un début éventuel des enseignements, ont été déçus ce lundi. Les lignes n’ont pas bougé, malgré les négociations en cours entre l’intersyndicale de l’EPST et le gouvernement à Kisantu.
Dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), la rentrée scolaire n’est toujours pas effective dans les écoles publiques. Et la reprise prochaine des cours est hypothétique car les enseignants membres de syndicats SYNECAT, SYNEP et SYECO réunis en assemblée générale ce matin à Bukavu, ont décidé de poursuivre la grève.
Au collège Alfajiri, une école catholique de référence de Bukavu, ce sont des passants qui sont aperçus dans l’enceinte de l’école. Toutes les salles des classes sont fermées. Seuls quelques bureaux administratifs et la bibliothèque sont ouverts.
Quelques élèves sont venus lire quelques livres pour s’occuper en attendant la reprise des activités scolaires. Ils se disent angoissés par cette situation et espèrent un retour à la normale très bientôt.
A l’athénée d’Ibanda, une école officielle, un groupe d’élèves venus se renseigner sur la reprise des cours.
« Ils nous ont demandé de rentrer chez nous et de revenir voir demain », témoigne un élève lassé.
Les enseignants n’ont pas repris la craie bien que présents sur le site. Ils assistaient à l’assemblée générale présidée par le Syndicat des enseignants du Congo pour décider de la levée ou non de la grève. Dans la matinée de ce lundi, ce sont leurs collègues des écoles catholiques et protestantes qui étaient également réunis en assemblée générale.
Les enseignants membres de ces trois syndicats ont décidé de ne pas reprendre les cours à l’issue de ces assises.
« Nous n’avons pas reçu assez de garanties pour la prise en compte de nos revendications », confie un enseignant.
Cependant, les cours ont repris ce lundi 1e novembre dans toutes les écoles publiques de Kigulube dans le territoire de Shabunda (Sud-Kivu). Les élèves ont été accueillis ce matin par les enseignants qui « comptent sur la décision des assemblées générales des parents pour garantir la poursuite des activités scolaires à Kigulube ».
Les reporters de Radio Okapi ont pu constater cette reprise dans trois écoles de la Shabunda ; à savoir : l'EP catholique Kigulube, l'Institut Tuendeleye et l'école technique Kilembela.
Partout, les enseignants sont déterminés à poursuivre les cours. Mais, le problème de manque des frais de fonctionnement se pose partout.
Le constat est mitigé à Matadi au Kongo-Central notamment. A Lubumbashi, certaines écoles publiques ont repris tandis que les écoles conventionnées poursuivent la grève et promettent de donner la suite à leur mouvement après la réunion des syndicalistes.
Dans la ville de Bandundu, les écoles publiques maintiennent la grève car ayant renvoyé à la maison les élèves.
radiookapi.net/CC
La célébration, le mardi 2 novembre 2021, de La « Journée Internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes » est célébrée en République Démocratique du Congo alors que le nouveau régime issu de l’alternance politique de 2019 totalise près de la moitié de son mandat, sur fond des manœuvres politiques pour l’organisation des prochaines élections prévues en 2023. C’est dans cette atmosphère que Journaliste en danger (JED) rend public son Rapport annuel 2021 sur l’état de la liberté de la presse et d’expression en RD Congo intitulé « Mauvais temps pour la presse en RDC… ».
Dans ce rapport, au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias ont été enregistrées cette année, dans un contexte général marqué par la crise sanitaire dûe à la pandémie du Covid-19, une autre crise politique consécutive à la rupture de la coalition « FCC- CACH » entre l’actuel Président Felix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila. Sans oublier, la crise sécuritaire marquée par l’état de siège dans les deux provinces du Nord- Kivu et Ituri à l’Est du pays.
Pour cette année 2021, plus de la moitié des cas d’atteintes à la liberté de la presse, soit 51%, touchent à la sécurité physique des journalistes, et sont constituées des menaces qui précèdent parfois les assassinats ; des agressions physiques et des journalistes contraints à vivre dans la clandestinité, loin de leurs maisons et de leurs familles pour échapper à la mort, suite à des menaces des miliciens ou des militants politiques.
La multiplication des cas d’attaques et d’agressions physiques contre les journalistes, sont emblématiques d’une tendance à la détérioration de l’environnement sécuritaire de travail des médias qui s’est développée au cours de cette année et qui a culminé par 1 cas d’enlèvement et 3 cas d’assassinats des journalistes. Dans le lot des 110 cas d’atteintes diverses à la liberté de la presse, répertoriés sur l’ensemble du territoire national congolais, 48 cas ont été recensés à l’Est du pays dont 25 cas dans les deux provinces sous état de siège, à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri.
Trois ans après son accession au pouvoir et en dépit de ses nombreuses promesses faites à la presse, le nouveau pouvoir n’a toujours pas su lancer des signaux forts en faveur de la liberté de la presse. A ce jour, aucune action de grande envergure n’a été prise ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire en faveur de l’exercice du métier de journaliste.
A l’analyse de la situation préoccupante actuelle de la liberté de la presse en RDC et en vue de répondre aux attentes urgentes de la presse, JED demande au gouvernement la mise en œuvre des actions prioritaires suivantes :
- Réformer sans délai, le cadre légal répressif actuel, à savoir, la Loi N°002 du 22 juin 1996, portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse, en consacrant la dépénalisation des délits de presse afin que les journalistes puissent exercer sereinement et librement leur indispensable rôle de quatrième pouvoir ;
- Doter la RDC d’une loi d’accès à l’information qui fera obligation à tous les mandataires publics de publier toutes les informations d’intérêt général, non couvertes par le secret, pour des raisons de sécurité nationale
- Mettre fin aux arrestations des journalistes et aux suspensions arbitraires des médias en confiant à un organe de régulation indépendant l’exclusivité des prérogatives de sanctions et en sensibilisant les forces de sécurité et acteurs du monde judiciaire aux droits et devoirs des journalistes ;
- Mettre en place un mécanisme national de protection des journalistes doté des moyens et des relais dans les différentes institutions afin que les exactions commises contre les professionnels du secteur ne restent pas impunies ;
- Mettre fin à l’impunité des crimes commis contre les journalistes
actualite.cd/CC
Le prix de la tonne de cuivre connait une hausse de prix sur le marché international en se négociant à 10.266,10 (dix mille deux cent soixante-six, dix cents) USD, contre 9.325,20 (neuf mille trois cent vingt-cinq, vingt cents) USD, au cours de la période du 25 au 30 octobre, indique la Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur reçu jeudi à l’ACP.
Selon ce communiqué, le cobalt, le zinc et l’étain connaissent également une hausse de prix sur le même lieu de négoce et se vendent au cours de cette période respectivement à 55. 549,00 (cinquante-cinq mille cinq cent quarante-neuf) USD, contre 52.879,00 (cinquante-deux mille huit cent soixante-dix-neuf) USD la tonne ; 3.654,20 (trois mille six cent cinquante-quatre, vingt cents) USD contre 3.115,40 (trois mille cent quinze, quarante cents) USD la tonne et 38.730,00 (trente-huit mille sept cent trente) USD contre 37.025,00 (trente-sept mille vingt-cinq) USD la tonne.
La même source relève que l’or et l’argent connaissent une baisse de prix sur le marché international au cours de la période sous examen, en se négociant respectivement à 57,63 (cinquante-sept, soixante-trois cents) USD contre 58,19 (cinquante-huit, dix-neuf cents) USD et 0,76 (soixante-seize cents) USD contre 0,84 (quatre-vingt-quatre cents) USD le gramme.
Le prix du tantale, selon la Commission nationale des mercuriales, est resté stable au cours de la même période sous examen en gardant le prix de 237,00 (deux cent trente-sept) USD.
Baisse du prix de cacao sur le marché international
La Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur a, par ailleurs relevé que le prix d’un kilogramme de cacao connait une baisse sur le marché international en se négociant à 1.37 (un, trente-sept cents) USD contre 1,42 (un, quarante-deux cents) USD le kilogramme, au cours de la période du 25 au 30 octobre 2021.
Cette même Commission nationale des mercuriales a indiqué que les prix moyens des autres produits agricoles et menus forestiers, à savoir le café Robusta, le café Arabica, le caoutchouc, la papaïne , les écorces de quinquina, la poudre de totaquina, le sel de quinine et le Rauwolfia sont restés stables sur ce marché au cours de la même période en s’établissant respectivement à 2,07 (deux, sept cents) USD ; 3,65 (trois, soixante-cinq cents) USD ; 0,8 (huit cents) USD ; 15,12 (quinze, douze cents) USD ; 1,75 (un, soixante-quinze cents) USD ; 51,60 (cinquante et un, soixante cents) USD ; 87,17 (quatre-vingt-sept, dix-sept cents) USD ainsi que 1,46 (un, quarante-six cents) USD le kilogramme.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
Le gouverneur ad intérim du Maniema, Afani Idrissa Mangala a annoncé une mobilisation de la population le 06 novembre 2021 pour une marche de soutien à la nouvelle équipe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Dénis Kadima.
Il l’a dit devant les militants des partis politiques membres de l’Union Sacrée le vendredi à son retour à Kindu en provenance de Kinshasa.
« Le 06 novembre de cette année, nous allons organiser une très grande marche de soutien à la nouvelle équipe de la CENI de nous amener aux élections et soutenir le président qui l’a investi » a dit le gouverneur ai du Maniema.
Selon lui, le président de la République n’envisage le report des élections et le parti au pouvoir souhaite les gagner à tous les niveaux.
Pour rappel, les plateformes de l’opposition regroupées autour de LAMUKA de Martin Faluyu, du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, d’Ensemble de Moïse Katumbi ainsi que des associations affiliées aux confessions religieuses avaient également annoncé une marche le 06 novembre pour s’opposer à la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI par l’ordonnance du Chef de l’Etat.
Morisho Tambwe, à Kindu
Le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui séjourne à Rome en Italie, dans le cadre du Sommet de G20, a échangé le samedi 30 octobre 2021 avec son homologue américain Joe Biden.
C'est l'ambassade des États-Unis d'Amérique à Kinshasa qui confirme la nouvelle à travers son compte Twitter.
D'après la même source, les deux personnalités ont notamment échangé sur la nécessité de protéger la forêt tropicale du bassin du Congo.
"Joe Biden et Félix Tshisekedi ont également discuté de l'impératif de protéger la forêt tropicale du bassin du Congo, qui est la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, pour atteindre l'objectif mondial d'atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050", a indiqué notre source.
À l'en croire, le président américain a aussi salué les efforts de Félix Tshisekedi dans la lutte contre la corruption.
"Le président Biden a salué les efforts du président Tshisekedi pour promouvoir la transparence, lutter contre la corruption et respecter les droits humains dans la manière dont la RDC gère ses vastes ressources naturelles", a indiqué l'ambassade des États-Unis d'Amérique.
Pour rappel, les travaux du Sommet du G20 se clôturent ce dimanche à Rome. La pandémie de la Covid-19 et le climat sont au cœur des échanges. Félix Tshisekedi a été invité à ce sommet pour représenter le continent africain.
Jephté Kitsita
"Riposte", c’est le thème d’une exposition d’œuvres d’art qui s'est tenue du 29 octobre au 30 novembre dans la salle d’exposition de l’Académie des Beaux-arts à Kinshasa. Cette expo multidisciplinaire présente les travaux de fin d’études académiques 2020-2021 des étudiants finalistes et certains débutants des nouveaux départements.
Les étudiants qui exposent évoluent dans divers domaines, notamment architecture d’intérieur, communication visuelle, peinture, photographie, design, céramique, sculpture, métal et conservation et restauration des œuvres d’art. Le vernissage de cette exposition a eu lieu vendredi 29 octobre.
radiookapi.net/CC
Les deux boxeurs congolais, Jerry Kabangu et Christopher Luteke, ont été éliminés ce dimanche 31 octobre en 8e de finale des championnats du monde de boxe, qui se tiennent depuis le 25 octobre à Belgrade (Serbie).
Dans la catégorie de 54 kg, Jerry Kabangu s'est incliné devant le Français Bennama Bilial aux points (0-5).
Tandis que Christopher Luteke, chez le 86 Kg, est tombé devant Sébastien Vicktorzak de la Pologne.
Sur les cinq boxeurs congolais engagés dans ces championnats, seul Nathan LunataNkosi, dans la catégorie de 57 Kg, reste en lice.
Il combattra lundi 1er novembre Vega Barreira du Mexique, en 8e de finale.
radiookapi.net/CC
Les négociations à la Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) ont débuté ce dimanche 31 octobre 2021 à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni).
197 parties vont pouvoir négocier afin de stabiliser la température mondiale à 1,5°C et arriver à l'objectif mondial d'atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050.
Comment la République démocratique du Congo qui détient plus de 60% de la forêt du Bassin Congo compte-t-elle faire entendre son message ?
Selon l'Ambassadeur Tosi Mpanu-Mpanu,Négociateur Senior de la RDC sur les questions climatiques, la République démocratique du Congo en tant que "Pays Solution" ne va pas défendre ses intérêts toute seule au risque que sa voix dilue et ne soit pas entendue.
Pour ce faire, elle va négocier à travers plusieurs coalitions notamment les pays de la COMIFAC (Commission des Forêts d'Afrique Centrale). Le pays veillera à ce que sa position vu ses potentialités soit reconnue et prise en compte.
"Il s'agit d'une négociation multilatérale sous le guide des Nations-Unies où il y a 197 parties. Lorsque vous avez une stratégie à défendre et que vous le faites seul, il y a de fortes chances que votre voix soit diluée parce qu'il y a énormément des pays qui veulent tirer le drap de leur côté. Et la RDC a élu de ne pas défendre ses intérêts non pas toute seule mais à travers certaines coalitions des négociations. Elle essaie de trouver une juste compensation pour le rôle que joue ses forêts. Elle s'engage au sein du groupe des pays de la COMIFAC (Commission des Forêts d'Afrique Centrale)", a expliqué à DESKNATURE.COM et ACTUALITE.CD, Ambassadeur Tosi Mpanu-Mpanu, Négociateur Senior de la RDC sur les questions climatiques.
Et d'ajouter :
"La RDC amène également son message au sein du groupe des pays les moins avancés qui sont les moins responsables de la pollution. La RDC essaie que la position commune de tous ces pays puisse tenir compte du rôle de sa forêt. Et enfin, la RDC s'engage au sein du groupe des pays africains, 51 pays qui parlent d'une seule et même voix. C'est une voix qui ne peut pas être ignorée. Donc, c'est comme ça que depuis la COP21 la RDC essaie de faire avancer ses intérêts en parlant haut et fort mais en faisant de telle sorte que sa position soit reprise dans les positions communes de différentes coalitions dans lesquelles la RDC est active".
Lors de la COP26, la République démocratique du Congo, représentée son chef d'État Félix Tshisekedi et L'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale, représenté par le Premier ministre britannique, Boris Johnson représentant les groupes des bailleurs , vont conclure la deuxième phase du partenariat RDC-CAFI pour la prochaine décennie (2021-2031) pour un budget de 1 milliard de dollars américains.
Auguy Mudiayi