La salle des spectacles du palais du peuple à Kinshasa accueille, depuis mercredi 22 décembre jusqu'au au vendredi 24 décembre, trois soirées de production musicale aux couleurs de la Rumba congolaise. 

« Rumba congolaise en fête », c’est l’intitulé de ce festival initié par l’Institut national des arts (INA), le Centre Wallonie-Bruxelles et l’agence Optimum.  

Selon le directeur général de l’INA et président de la commission mixte de l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le professeur André Yoka Lye Mudaba, l'objectif poursuivi en organisant ces journées de fête est de marquer d’une pierre blanche l’inscription, depuis le 14 décembre 2021, de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.  

radiookapi.net/CC



L’association des jeunes pour le développement Intégré-Kalundu (AJEDI-KA) a récolté mercredi 22 décembre une quantité importante de poissons tilapia au quartier Nyangara Kilomoni, dans la périphérie nord de la ville d’Uvira. Il s’agit d’un projet inscrit dans le cadre d’appui à la réintégration socioéconomique des 150 bénéficiaires parmi lesquels des ex-combattants démobilisés, des jeunes à risque et des femmes vulnérables. 

Le projet a consisté à faire l’élevage des poissons par cages flottantes au niveau des marais de Nyangara. 45 000 alevins ont été semés au mois d’avril dernier en raison de 1 500 dans chacune des 30 cages posées dans les eaux douces de Nyangara. 

En dépit de pertes enregistrées au cours du projet, le résultat atteint ce jour n’a pas déçu. Certains poissons ont atteint 400 grammes. Un bilan salué par Mosi Bakari, compté aussi parmi les jeunes à risque bénéficiaires du projet : 

« Nous avons récolté des tilapias. Ce projet va nous aider avec nos familles, et à beaucoup de chose. Ça va aider aussi les jeunes dépourvus de travail, les jeunes délaissés et des vies qui sont en difficultés dans la rue. » 

Il a fallu sept mois de dur labeur, de fois au sacrifice des moyens de bord pour réussir ce projet pilote à Uvira. 

« Ces bénéficiaires doivent absolument, impérativement pérenniser ce projet. L’argent qu’on va récolter jusqu’à la fin de la récolte des poissons servira à pouvoir encore acheter les alevins, acheter les aliments concentrés et permettre aussi à assurer la sécurité de ce projet sur le site. Aux autres combattants qui sont encore très actifs dans les groupes armés, nous leur demandons avec un cœur ouvert de quitter la brousse et regagner la communauté pour appuyer le nouveau programme qui est déjà en cours », le directeur exécutif de l’AJEDI-KA, Simon Kangeta. 

La MONUSCO a financé ce projet à hauteur de 50 000 USD dans le cadre de la réduction de violence communautaire CVR. 

radiookapi.net/CC



 

L’Assemblée nationale a entériné, ce jeudi 23 décembre, les candidats aux postes vacants du bureau ainsi que de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI) réservés à l’opposition. Ce, après avoir déclaré recevable le rapport de la commission paritaire chargée du traitement des candidatures. Il s’agit de Didi Manara, Agée Matembo et Jean Ilongo Tokole.

Destitué de son poste du président du groupe parlementaire PPRD, Didi Manara, ancien gouverneur de Maniema est choisi comme 2ème vice-président de la CENI. Agée Matembo qui est à la tête des frondeurs du FCC est désigné comme Questeur tandis que Jean Ilongo Tokole est choisi comme membre de la plénière.

Le rapport sera envoyé au Chef de l’Etat pour investiture.

Mercredi 17 décembre, la Dynamique progressiste révolutionnaire, des frondeurs du FCC, menée par Âgée Aje Matembo et Constant Mutamba, avaient déposé, à l'Assemblée nationale, le procès-verbal désignant les candidats aux trois postes encore vacants à la CENI. En parallèle, un groupe de députés conduit par Didi Manara, déchu la veille par ses pères au sein à la tête du groupe parlementaire PPRD, avait également soumis, le même jour, à la chambre basse du parlement, le PV de désignation des délégués de l’opposition à centrale électorale.

Berith Yakitenge/CC



 Selon l’artiste musicien congolais, Serge Movili Mazami, alias Celeo Scram, la sortie officielle de son album « Etat d’esprit » est prévue pour ce dimanche 26 décembre 2021, sur le marché du disque.

Ce disque sera également sur toutes les plateformes de téléchargement vidéo et en streaming, a annoncé lundi l’artiste lui-même sur ses pages des réseaux sociaux. « L’Etat d’esprit », note l’artiste, est finalisé au studio Ndiaye dans le contexte de la Covid-19 qui a retardé sa sortie. Cette œuvre comporte 20 titres et compte plusieurs featuring réalisés avec le concours de plusieurs chanteurs congolais.

L’artiste qui donne son apport sur cette œuvre discographique, affirme que dans cet album, il va rester égal à soi-même et va assumer la partie animation du début jusqu’à la fin. C’est-à-dire, de la première à la dernière chanson, a-t-il rassuré.

Et de poursuivre : « Je suis moi-même le producteur de l’album « Etat d’esprit ». C’est une expérience que je veux tenter ».

Par ailleurs, il a remercié ses collègues artistes qui l’ont accompagné au studio, notamment, But na filet, Mpela, JDT Mulopwe et Diangetuka.

Ancien animateur de Wenge Music Maison Mère de Ngiama Werrason, puis chanteur, Celeo Scram, demande à ses fans et supporteurs de consommer massivement cet album.

Après un long séjour en France, l’artiste compte revenir s’installer à Kinshasa et multiplier des productions en RDC pour la promotion de son œuvre.

Serge Movili Mazami, alias Celeo Scram, est né le 3 avril 1978 à Kinshasa, est a déjà plusieurs chansons dans son actif à savoir : Nzoto na nzoto, Eyokani, Amour ya Dalila, Mamadou...

Gisèle Mbuyi



Israël a dévoilé mercredi des centaines d'objets archéologiques découverts lors de fouilles marines en Méditerranée, notamment une bague en or restée sous l'eau pendant 1.700 ans ans et gravée de la figure du Bon Pasteur, allégorie de Jésus.

Les objets ont été découverts ces derniers mois au large de Césarée, entre les villes israéliennes de Tel-Aviv et Haïfa, où deux navires ont sombré il y a 1.700 et 600 ans, a indiqué l'Autorité israélienne des antiquités (AIA).

Les fouilles marines ont permis de mettre au jour une bague octogonale en or, ornée d'une pierre précieuse verte gravée de l'image d'un jeune berger en tunique, qui porte un bélier ou un mouton sur l'épaule.

D'après Helena Sokolov, conservatrice chargée des pièces à l'AIA et qui a étudié la bague, l'image du Bon Pasteur, qui dépeint Jésus en un berger qui guide les siens, figure rarement sur une bague bien qu'elle soit répandue dans l'art chrétien.

Etant petit, le bijou appartenait vraisemblablement à une femme, a-t-elle estimé.

Sa découverte au large de Césarée est logique puisque la cité était jadis la capitale locale de l'Empire romain au IIIe siècle et son port était essentiel, a expliqué à l'AFP Helena Sokolov.

La bague en or récupérée dans une épave de l'époque romaine au large de Césarée, photographiée au laboratoire de l'Autorité israélienne des antiquités à Jérusalem, le 22 décembre 2021 AHMAD GHARABLI AFP

"A cette période, le christianisme en était à ses débuts mais se développait indéniablement, surtout dans des villes mixtes comme Césarée", a-t-elle dit à l'AFP.

L'Autorité des antiquités a également mis au jour des centaines de pièces en argent et en bronze datant de l'époque romaine, et des centaines d'autres pièces datant du XIVe siècle, précisément de l'ère mamelouke. Une pierre précieuse rouge a également été découverte, ainsi que des poteries et des figurines.

Gisèle Mbuyi MMC/CC et AFP



Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a organisé une formation sur le journalisme d'investigation et système d'intégrité publique relative à la lutte contre la corruption à l'intention de 40 participants dont 25 journalistes membres du Réseau des Communicateurs pour le Développement Durable (RCDD) et 15 acteurs de la société civile, à Zongo dans la province du Kongo-Central du 20 au 22 décembre 2021.

Le but de cette formation était de stimuler et de renforcer les capacités des professionnels des médias et acteurs de la société civile sur les questions relatives à la promotion de la redevabilité à travers la lutte contre la corruption afin d'enrichir leurs connaissances dans le  traitement et la vulgarisation des différents outils de contrôle citoyen.

D'après les différents intervenants du PNUD à cette formation, la corruption s'est muée en plusieures formes ancrées dans les habitudes quotidiennes. D'où, une surveillance d'actions publiques à travers la divulgation des informations considérée comme mécanisme d'alerte contribuant aux efforts du gouvernement dans la lutte contre ce fléau.

"Vous savez que chaque fois lorsque les ressources sont détournées c'est des questions de santé qui sont impactées, c'est des questions d'éducation qui souffrent, c'est des questions d'accès à l'eau, l'accès au transport public, à toute sorte des services publics qui posent problème. Donc, les journalistes de par leur mission, celle d'assurer la surveillance d'actions publiques à travers la divulgation des informations se positionnent comme un mécanisme d'alerte pouvant contribuer aux efforts du gouvernement dans la lutte contre la corruption", a indiqué le professeur François Elika spécialiste partenariat au PNUD.

A l'en croire, la gouvernance peut devenir intègre à la suite d'une surveillance par l'opinion publique.

"Si les dirigeants se sentent surveillés par l'opinion publique, par des médias qui sont très conscients de leur rôle mais en même temps qui sont actifs dans le rôle qu'ils doivent jouer, alors vous pouvez être sûr que l'action publique va être protégée et la gouvernance va être un peu plus intègre", a-t-il ajouté.

Les journalistes membres du RCDD compte donc à l'issue de cette formation mener des enquêtes sur la corruption existant en RDC afin de mettre à la disposition des structures de contrôle spécialisées les informations nécessaires après les avoir décelées.

Signalons que cette formation s'est clôturée par l'élaboration d'un plan d'actions dudit réseau élargi cette fois-ci aux acteurs de la société civile, d'un certain nombre d'activités étalées sur deux ans pour accompagner les efforts du pays dans la lutte contre la corruption. Ce projet sera subventionné par le PNUD et les potentiels bailleurs des Fonds.

Christel Insiwe



Le FC Étoile du Kivu, seul représentant du Sud-Kivu au championnat national de la football, a limogé son entraîneur Douze Kaseraka mercredi 22 décembre 2021.

Le comité de coordination de ce club qui l'annonce avance entre autres comme motifs l'insuffisance des résultats.

En effet, le FC Étoile du Kivu peine à quitter le bas du tableau et reste coincé à la 17e place avec seulement 6 points en 8 matchs joués.

Le tout dernier revers a été subi le samedi 18 décembre dernier face TP Mazembe au stade de la concorde en commune de Kadutu à Bukavu.

Les oranges du Sud-Kivu avaient perdu que le score de 0 but à 1.

Le comité de coordination de ce club renseigne qu'en attendant la désignation du nouvel entraîneur titulaire, l'adjoint de celui limogé, Bébé Gula, va gérer le staff technique du club.

Il sied de signaler le FC Étoile du Kivu livre son prochain match ce jeudi 23 décembre 2021 et recevra Simba de Kolwezi à 14h00 à Bukavu.

Déogratias Cubaka, à Bukavu

 


La ministre près le président de la République, Nana Manwanina Kiumba, a rendu visite aux albinos encadrés par la Fondation Pauline Albinos. Cette rencontre a eu lieu au stade de Martyrs à Kinshasa le dimanche 19 décembre 2021.

Il était question pour ce membre du gouvernement Sama Lukonde de poser un geste de charité envers ces albinos. C'est ainsi que Nana Manwanina Kiumba leur a apporté quelques présents.

Dans une interview accordée à la presse à la fin de sa visite, Nana Manwanina a insisté sur le fait que les albinos sont des personnes à part entière et son très utiles pour la société congolaise. 

En outre, Nana Manwanina a souligné qu'il était aussi question pour elle de soutenir la vision du chef de l'État sur les personnes atteintes d'albinisme qui font partie de sa population. 

"Nous sommes venus juste partager avec eux le peu que nous avons eu mais aussi et surtout leur donner un message d'espoir parce que la dernière fois j'avais constaté qu'ils se sous-estimaient, qu'ils ne s'acceptaient pas, qu'ils se sentaient marginalisés. Ici, c'est une occasion pour nous de leur dire qu'ils sont des personnes à part entière, utiles et créées à l'image de Dieu. Ils sont utiles pour la société congolaise comme Madame la professeure Isabelle Mbakidi qui est albinos mais qui s'est battue pour devenir professeur. Je voulais vraiment qu'elle leur serve des modèles (...) Parmi eux, il y a des futurs gestionnaires de ce pays", a dit Nana Manwanina.

Prenant la parole, Isabelle Mbakidi Toko qui a accompagné la ministre près le président de la République, a encouragé les enfants albinos à croire en eux et à travailler dur pour atteindre leurs objectifs. 

"Je me considère dans ma tête comme une personne à part entière ayant les capacités nécessaires comme toute autre personne. C'est pour cela que je dis aux enfants il faut se battre, se dire qu'on est une personne capable. Il n'y a rien qui nous empêche d'atteindre nos objectifs", a fait savoir Isabelle Mbakidi Toko qui est professeure à l'Université de Kinshasa.

De son côté, Thomas Omonjo, représentant légal de la Fondation Pauline Albinos, a salué le geste posé par la ministre Nana Manwanina Kiumba. 

"Très fier de pouvoir accueillir Madame la ministre et le professeur Isabelle au sein de notre bureau pour nous encourager, nous aider et  nous montrer que l'albinos a une responsabilité à part entière au sein de notre société. Selon la ministre, l'albinos n'est qu'une simple coloration de la peau mais nous avons besoin de la tête de l'albinos", a-t-il indiqué. 

Pour rappel, lors du premier colloque panafricain sur l’albinisme qui s'est tenu à Kinshasa le 19 octobre dernier, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait souligné que l’objectif principal de ces assises était de faire un état de lieux général de la situation des personnes atteintes d’albinisme en Afrique afin de prendre des mesures urgentes pour combattre toutes les formes de discrimination basées sur la couleur de la peau.

Jephté Kitsita

 

 


Augustin Kabuya a, lors de la matinée politique tenue ce mercredi 22 décembre 2021 au siège de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) dans la commune de Limete à Kinshasa, fustigé l'attitude de ceux qui parlent d'un retour de Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo. 

Pour le secrétaire général de l'UDPS, la place de Joseph Kabila n'est plus à la tête du pays. Augustin Kabuya ajoute que ceux qui ont des telles pensées n'aiment pas Joseph Kabila dont, a-t-il dit, la place est à la Cour Pénale Internationale (CPI) ou à la prison de Makala.

« Ceux qui pensent au retour de Joseph Kabila au pouvoir ne l'aiment pas. Il lui cherche des problèmes inutilement. Qu'ils sachent que la place de Joseph Kabila n'est plus à la tête du pays. Si ce n'est pas à la CPI c'est à Makala qu'il [Kabila ndlr] doit partir. Comme ils disent que les prix des denrées alimentaires ont connu une montée vertigineuse sous Tshisekedi, peuvent-ils comparer aussi la situation des droits de l'homme sous Fatshi-béton et celle de Joseph Kabila caractérisée par des crimes d'État et des fosses communes? », a déclaré Augustin Kabuya. 

Parlant des élections de 2023, Augustin Kabuya a affirmé qu'elles seront remportées par le président de la République Félix Tshisekedi et l'UDPS. Il a, dans le même registre, rassuré que le parti présidentiel a un discours à tenir devant la population en 2023.

Jephté Kitsita



Le procès en flagrance sur la torture ayant entrainé la mort d’Olivier Mpunga Tshimanga poursuit son cours normal ce mercredi devant la Cour Militaire de Kinshasa. Pour ce qui est de la deuxième audience, elle s’est focalisée sur l’audition des renseignants, le Général Awashango Vital, Directeur national des renseignements généraux de la Police nationale congolaise, du Commissaire supérieur principal Gerry Bokomo, Chef de département des renseignements généraux ainsi que le Commissaire supérieur adjoint  Nseya chargé de réception des courriers ainsi que la poursuite de l’audition des prévenus.

         Après leur audition, une constance s’est dégagée. Acheminé physiquement par Ikamba le soir du 16 décembre au sein des installations des services spéciaux de la police, la plainte contre Olivier Mpunga Tshimanga n’ a été déposée que  le vendredi 17 décembre 2021 après 8 heures du matin par l’OPJ Crispin Nzita à la réception. Et pendant l’enregistrement de ladite plainte, le suspect contre qui l’on avait retenu la prévention de vol simple avait déjà trouvé la mort. Phénomène qui a suscité l’attention particulière du ministère public. Voulant en savoir plus, l’organe de la loi ainsi que la Cour ont noté de la part de l’OPJ Crispin Nzita que cet enregistrement d’une plainte contre un mort n’était fait que par formalité administrative. Pour ce qui est du rapport fait par la police scientifique et lu par l’organe de la loi,  il ne s’agit pas d’un suicide, mais ce serait une mort provoquée par la torture. Car, aucune trace du suicide n’était relevée. La victime avait sa langue normale et n’avait pas des matières fécale dans ses vêtements.

         Autre chose qui a suscité une grande curiosité a été le fait que le procès-verbal d’audition d’Olivier Mpunga n’a pas été signé non seulement par le prévenu mais également par l’OPJ instructeur. Selon ce dernier, l’absence de sa signature était due au fait qu’il faisait déjà presque minuit. Comme le dossier devrait se poursuivre le lendemain, il envisageait d’apposer sa signature à la fin de la procédure. Mais déjà, son nom, qui y est mentionné, est une preuve qui crédibilise ce procès-verbal. Autre absence inquiétante : c’est le billet d’écrou qui accompagnait l’incarcération d’Olivier Mpunga dans l’amigo. A cette question, l’OPJ Crispin Nzita a rejeté la balle au chef de poste de l’amigo. Selon lui, le chef de poste, encore introuvable en ce moment, ne pouvait pas recevoir et placer un détenu dans l’amigo sans document. Ce chef de poste reste la personne la mieux indiquée pour dire où se trouverait le billet d’écrou.

Le colonel Mupepe n’a pas exécuté de l'ordre de sa hiérarchie

         Alors qu’il avait reçu l’ordre de la part de son chef, le Général Awashango Vital, directeur national des renseignant généraux de la Police nationale congolaise d’acheminer tous les suspects devant le magistrat, le Commissaire supérieur principal Mupepe a laissé partir en homme libre Ikamba, auteur de la plainte contre Olivier Mpunga, le receleur, etc. Ce qui laisse croire qu’il n’avait pas respecté l’ordre a confirmé à la Cour le Général Awashango lors de sa déposition. Selon lui, c’est le vendredi 17 décembre vers 7 heures qu’il était informé, par téléphone, par le Commissaire supérieur principal Gerry Bokomo, chef de département de renseignements généraux d’un cas de mort dans un des amigos. Et que la personne serait morte par pendaison. Et, c’est comme ça que des consignes précises étaient données au commissaire supérieur Mupepe en sa qualité de chef des opérations. Malheureusement, il a laissé partir certains suspects, bien qu’ils étaient en ce moment là avec lui dans son bureau.

         Aidant la Cour militaire à retracer la scène macabre, le Commissaire supérieur principal Gerry Bokomo ,chef de département de renseignements généraux a confirmé que c’est le vendredi 17 décembre vers 6h15, à son arrivée au bureau, qu’il était informé par le chef de poste. Pendant ce temps, l’OPJ Nzita était dans son bureau. Aussitôt, l’information était donnée à Mupepe en sa qualité de chef des opérations ainsi qu’au Général Awashango. Jetant un coup d’œil sur le rapport de permanence aucune allusion n’était faite à la mort de Olivier a-t-il fait savoir.

          Quant au major Nseya, chargé de la réception des courriers, il a confirmé que c’est le 17 décembre qu’il avait reçu l’OPJ Nzita pour l’enregistrement de  la plainte aux environs de 7h30. Comme observation, il avait mentionné «mort au cachot». A la question de l’organe de la loi tendant à connaitre le nombre des policiers qu’il avait trouvé à son entrée au service, le major Nseya a confirmé qu’il n’y avait personne.

         Au regard des dépositions des renseignants et ses prévenus, il saute aux yeux que la thèse du suicide ne tient pas la route. La Cour militaire attend le rapport d’autopsie pour connaître la cause exact du décès d’Olivier Mpunga.

ves Kadima

 
 

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Ali Kalonga

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