Denis Kadima n’est pas allé par le dos de la cuillère: « la lenteur dans la mutualisation des opérations d’identification de la population, de recensement de la population et de l’habitat ainsi que de l’enrôlement des électeurs est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis aux contraintes de délai constitutionnel ». Il l’a dit ce jeudi au cours de la présentation de la feuille de route du processus électoral et des contraintes qui peuvent avoir une incidence sur le calendrier électoral. Selon le programme qu’il a présenté, la présidentielle et les législatives doivent avoir lieu en décembre 2023. Et les résultats seront connus au premier trimestre de 2024. 

« Sur le plan technique, il y a aussi un certain nombre des contraintes, on commence par la mutualisation, vous savez qu'il y a un ambitieux programme de mutualisation des opérations d'identification de la population, recensement de la population et de l'habitat qui devra être couplé avec l'enrôlement des électeurs et cela est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis aux contraintes du délai constitutionnel », a expliqué Denis Kadima. 

Il craint particulièrement le défi lié à la coordination et à la méthodologie. 

« Pour être beaucoup plus clair, le gouvernement a un projet, un très bon projet pour doter le pays une carte d'identité et pour pouvoir recenser la population de la RDC évidemment, c'est un processus comme vous pouvez l'imaginer qui implique beaucoup d'acteurs, plusieurs ministères et des agences spécialisées et la CENI elle même. La multiplicité des acteurs, les mécanismes de prise de décision qui est relativement incertaine et lourd ainsi que le fait que la CENI a comme mandat d'organiser les élections, c'est sur cette base là qu'on sera jugé, il y a un grand risque de rater l'objectif ultime si ce travail n'est pas fait avec une bonne coordination des différentes étapes ».

Il espère que les prochaines réunions permettront de baliser le chemin.

« Je réitère l'engagement de la CENI à assister les autorités dans cette démarche d'avoir un recensement bien fait de la population mais nous notons d'autres parts que si la méthodologie arrêtée n'est pas revue nous aurons des difficultés à atteindre notre objectif ultime qui est celui d'organiser les élections à temps. Je pense que dans les rencontres que nous aurons prochainement nous devrons nous appliquer à réfléchir sur la méthodologie qui pourrait nous permettre de faire d'une pierre deux ou plusieurs coups sans toutefois affecter l'objectif ultime comme je le dis de la CENI celui qui est d'organiser les élections dans le délai imparti par la constitution ».

Selon le gouvernement, le début des opérations des opérations couplées doivent avoir lieu sur le terrain au mois de juillet. Selon les premières estimations, elles doivent durer entre 10 et 18 mois.

actualite.cd/CC



Ce projet financé par la Banque mondiale vise, selon Alain Lubamba Wa Lubamba, représentant du secrétaire général du ministère du Budget, à appuyer directement la mise en œuvre de la gratuité et réduire au maximum le fardeau financier des parents.

« Le projet PERSE veut appuyer directement la mise en œuvre de la gratuité et réduire au maximum le fardeau financier des parents pour que l’enfant congolais au niveau de l’école primaire puisse accéder à l’école publique gratuitement », a indiqué Alain Lubamba wa Lubamba.

Guy Lombela Wembo, coordonnateur adjoint du PERSE, a, devant le Comité constitué des représentants des ministères des Finances et Budget, ceux de la Primature et de la Présidence de la République, présenté le plan et défendu le budget. Il a aussi fait le point sur les activités réalisées jusqu’ici dans le cadre de ce projet, mais aussi les retombées dudit projet.

« Ces ressources vont nous permette d’améliorer le salaire des enseignants, construire de nouvelles écoles et surtout de mettre un système automatisé d’alerte pour que la gestion des enseignants et de nos écoles soit numérisée et que la qualité de l’enseignement sur l’ensemble du territoire dans les villes comme dans l’arrière-pays soit améliorée », a expliqué Guy Lombela Wembo.

radiookapi.cd/CC



La veille de la fête du livre de Kinshasa, le podcast de la culture reçoit Barly Baruti. De son vrai nom Baruti Kandolo Lilela, il est un monument de la BD congolaise. Il est un artiste complet. Beaucoup apprécié également pour sa musique, le natif de Kisangani est aussi un peintre talentueux. Ses doigts, véritables couteaux suisses, s’illustrent merveilleusement à travers des toiles d’une beauté et d’une profondeur remarquables.

« Au lieu de marcher pour qu’il y ait démocratie alors que la démocratie est impossible dans un pays qui se dit déjà démocratique… nous avons nos moyens de marcher, nous avons nos écrits, nos dessins, nos caricatures, essayons avec ça », dit-il dans ce podcast.

Barly fait partie des artistes invités à cette édition de la fête du livre. Il travaille actuellement en Belgique mais ne manque pas l’opportunité de revenir dans son Congo pour transmettre ses connaissances à la jeune génération. Il estime qu’il faut bien se planter chez soi avant de se rendre ailleurs.

« Toutes mes armes, je les ai faites à Kisangani. Je suis né et j’ai grandi là-bas, j’ai laissé des traces là-bas. Quand on a rien fait chez soi, on ne sait rien faire ailleurs. La meilleure de fleur fane très vite s’il ne tient pas compte de cases racines », fait-il savoir.

actualite.cd/CC



Manager des artistes au concours gospel Maajabu talent, Cédric Kaseba vient d’être suspendu de ses fonctions suite à la circulation sur les réseaux sociaux d’une vidéo dans lequel où on peut le voir en tenue d’Adam.
L’annonce a été faite hier mercredi 2 février à travers un communiqué de la direction de Maajabu talent.

 
Dans une publication sur Facebook, Cédric Kaseba a reconnu son acte et promis d’en assumer l’entière responsabilité. En tant que chrétien, il se repent d’avoir attristé le Saint-Esprit, blessé sa femme et tout ses fans.


« Je ne trouve pas les mots, sauf demander pardon avec un coeur repentant et sincère. Désolé pour ma femme que j’aime vraiment et j'ai honte. A ma belle famille, ma famille biologique, à mes frères et soeurs, amis et membres du corps du Christ, pardonnez mes actions», s’est-il excusé.

Exclusifrdc.com/CC



Moise Mugenyi Kabagambe, jeune Congolais de 24 ans, a été tué le 24 janvier près d’un kiosque, situé dans un quartier chic de la plage de Barra da Tijuca (Rio de Janeiro au Brésil) où il travaillait.

« Il voulait son argent avant de rentrer chez lui et le gérant du kiosque n’a pas voulu le payer. Ils se sont disputés, le gérant a pris un bâton pour le frapper et Moïse s’est saisi d’une chaise pour se défendre », a raconté son frère Sammy Kabagambe, 28 ans, qui vit également à Rio.

Selon lui, le gérant a ensuite appelé en renfort d’autres individus qui l’ont frappé durant de nombreuses minutes avec des bâtons et une batte de baseball. Pour neutraliser Moïse, ses agresseurs ont également attaché ses poignets et ses chevilles à l’aide d’une corde.

Des images d’une violence insoutenable filmées par une caméra de surveillance diffusées mardi 1e février par le journal « O Globo » montrent le jeune homme à terre, pendant qu’au moins trois hommes, dont un assis sur sa tête, s’acharnent sur lui.

La fin de la vidéo, un montage de presque quatre minutes, montre un des agresseurs tentant de le réanimer, en vain.
 
A Kinshasa, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a échangé mercredi 2 février dans son cabinet de travail, avec l’ambassadeur de la République Fédérative du Brésil en RDC, André Luiz Azevedo Dos Santos, sur le dossier lié au meurtre d’un jeune Congolais de 24 ans au Brésil.
 
Obs/CC


Un autre policier ayant fait partie de l'équipe du bataillon « Simba » qui a exécuté le 1er juin 2010 les défenseurs des droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, va comparaître le mercredi prochain. Il s'agit du policier Éric Kibumbe Banza alias « Saddam ». En cavale à l'étranger depuis plusieurs années, il a été rapatrié à Kinshasa le week-end dernier. 

C'est une réponse positive de la Haute Cour militaire siégeant au degré d'appel sur cette affaire, à la requête formulée par le ministère public à l'audience de ce mercredi 02 février 2022 tenue à la prison militaire de Ndolo. 

Cité parmi les auteurs matériels de ce crime, Éric Kibumbe Banza sera confronté à d'autres renseignants notamment le colonel Daniel Mukalay et le général Zelwa Katanga dit « Djadjidja ». 

« Le policier Éric Kibumbe alias Saddam qui a été régulièrement cité par les prévenus qui comparaissent à ce stade et surtout l'impact que peut avoir sa déposition pour le rôle qu'il aurait joué dans ce double assassinat (...) La Haute Cour accède à cette demande et renvoie l'audience à mercredi prochain soit le 9 février 2022 avec obligation pour le ministère public de faire comparaître toutes les personnes qui ont été citées au même moment qu'Éric Kibumbe Saddam notamment le colonel Mukalay, le général Djadjidja, les policiers Doudou Ilunga et Jeancy Mulanga », a déclaré le président de la composition de la Haute Cour. 

À l'exception de la partie prévenue Paul Mwilambwe, toutes les autres parties ont épousé la requête de l'auditeur général (ministère public). 

L'avocat du commissaire supérieure adjoint Mwilambwe a justifié sa position par le fait que son client est « malade » et qu'il est victime des menaces.

Dans une interview accordée en avril 2021 à la Radio France Internationale (RFI), le policier Éric Kibumbe alias « Saddam » avait reconnu son implication dans l'assassinat de Chebeya et Bazana. 

Merveil Molo



Les habitants du quartier Matadi-Kibala dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa ont connu une matinée pleine d'émotions et de tristesse ce mercredi 2 février 2022. Une situation causée par la mort de plusieurs personnes au Marché Matadi-Kibala. 

Tout est parti de la coupure d'un câble électrique à haute tension. Face à cette situation, des voix se sont levées pour pointer du doigt la responsabilité de la Société Nationale d'Électricité (SNEL).

Intervenant sur les antennes de la RTNC, le président du Conseil d'administration de la SNEL attribue pour sa part ce drame, principalement à l'incivisme et l'indiscipline de certains habitants de la capitale de la République démocratique du Congo. 

"Ce qui nous fait mal en tant que responsables de la SNEL, ce qu'il y a à peine une semaine les autorités de la ville avaient convié et même ordonné aux vendeurs de quitter cet espace pour un espace beaucoup plus sûr. Malheureusement, par incivisme et indiscipline, ils sont revenus. Voilà le résultat, c'est la tragédie (...) Voilà l'impression de la SNEL, ce que vraiment c'est l'incivisme et l'indiscipline de certains citoyens qui ont amené ce drame que nous déplorons", a déclaré Alain Atundu. 

Par ailleurs, le PCA Atundu appelle les autorités et la population à respecter les nomes en matière de construction pour éviter ce genre de drame.

"Nous demandons aux autorités nationales de nous aider à faire respecter les 25 mètres d'un côté, 25 mètres de l'autre, comme servitude de la SNEL. Nous implorons nos citoyens, nos frères de nous aider les protéger et à préserver leurs vies contre de tels incidents imputables plus à l'incivisime plutôt qu'à des causes objectives", a martelé André-Alain Atundu.

Par ailleurs, la SNEL présente ses condoléances aux familles éprouvées. 

"Je profite d'ailleurs pour présenter, au nom de la SNEL, toutes nos condoléances les plus sincères aux familles endeuillées par cette tragédie", conclut André-Alain Atundu.

Dans un communiqué rendu public ce même mercredi, la Société Nationale d'Électricité a expliqué qu'un coup de foudre a sectionné un conducteur de phase sous-tension, lequel est tombé sur le Marché Matadi-Kibala se situant dans la servitude des lignes de transport de la SNEL. 

Pour rappel, 26 personnes dont 24 femmes et 2 hommes ont trouvé la mort suite à cette tragédie. Selon le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, le Gouvernement de la République dirigé par Sama Lukonde a décidé de prendre en charge les obsèques. 

Jephté Kitsita



Le député national Gaël Bussa a déposé au Bureau de l'Assemblée nationale, ce mercredi 2 février 2022, une question orale avec débat adressée au Directeur général de la Société nationale d'électricité (SNEL), Jean-Bosco Kayombo à propos du drame causé par la coupure des câbles du courant électrique haute-tension au quartier Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula (Kinshasa) et qui a coûté la vie à plus de 26 personnes. 

Cette initiative parlementaire se base sur les articles 100 alinéas 2 de la Constitution et articles 168 à 172 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Tenant mordicus à son devoir en tant que représentant et porte-parole du peuple, l’ancien Rapporteur du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale  a laissé entendre que cet incident n’a nullement le caractère d’un évènement imprévisible, d’autant que les victimes continuaient à vendre leurs biens aux emprises de la route, sous le câble électrique sans l’intervention des pouvoirs  publics. 

Sur ce,  il estime d’ailleurs, que la SNEL a failli à son obligation d’alerter la population du caractère périlleux du lieu et de faire la réquisition des forces publiques aux fins d’évacuer la population le long de cette route.  Comme pour dire que ses compatriotes qui ont péri dans cette circonstance douloureuse, étaient exposés  au risque permanent.

Dans le même élan, le plus jeune Député de l’actuelle législature veut savoir en gros, quels sont les facteurs explicatifs de la coupure de ces câbles ? Quid de la qualité des équipements de transport de l’électricité haute-tension ? Quelle est la norme en cette matière ? Comment la SNEL assure-t-elle l’entretien régulier et programmé de la ligne tension ? À quelle date le dernier entretien était-il réalisé ?  Quels sont les dispositifs mis en place pour empêcher la réédition de cet état de fait ? Et enfin,  pourquoi la SNEL n’a-t-elle pas alerté la population du risque qu’elle courait ? Eh bien, toutes ces préoccupations méritent des réponses et permettront à ce que la SNEL puisse prendre ses responsabilités en vue d’éviter que de terribles incidents puissent se reproduire dans l’avenir.
 
Toutefois,  l’élu du peuple compatit avec les familles frappées par la double tragédie de coupure du câble électrique haute-tension à Matadi-Kibala et de l’incursion sanglante des rebelles dans la province de l’Ituri à Djugu ayant provoqué 56 morts des civils.

Berith Yakitenge

 


Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a visité dans la soirée de ce mercredi 2 février le lieu du drame à Matadi Kibala (commune de Mont Ngafula, à l'ouest de la capitale) où 26 personnes ont péri dans la matinée à la suite de la coupure d’une conduite haute tension de la SNEL.

Accompagné du gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila, le Président de la République a fait un amer constat :

Les corps des victimes, 24 femmes et 2 hommes, ont été levés dans la journée et déposés à la morgue de l'hôpital général de Kinshasa (ex-Mama Yemo). La plupart étaient des vendeuses de produits de première nécessité dans un marché local.

Très affecté, le Chef de l'Etat a décidé de la prise en charge par l'Etat congolais des frais funéraires des victimes de l’accident du marché de Matadi Kibala. Il a par la même occasion instruit le gouverneur de la ville de Kinshasa d'accélérer le processus de délocalisation de ce marché, rapporte la Présidence.

Le drame semble survenu à la suite d'une coupure des câbles électriques haute tension.

Le Chef de l'Etat a obtenu des plus amples explications techniques des équipes de la SNEL présentes sur lieu qui ont confirmé cette thèse. Il a exprimé sa compassion et son soutien aux victimes et à leurs proches.

Le compte twitter de la Présidence rappelle que cette problématique du marché de Matadi Kibala avait fait l'objet d'une communication présidentielle au cours de la réunion du conseil des ministres du 7 janvier dernier.

En effet, s'adressant aux membres du gouvernement, le président de la république déclarait :

« dans ma vision de modernisation des infrastructures et de l’urbanisation de nos grandes villes qui doivent intégrer la forte croissance démographique actuelle et prévisible à moyen terme, j’attire l’attention du Gouvernement sur la problématique du positionnement actuel du marché de Matadi Kibala ».

Clément Muamba/radiookapi.net/CC

 



Les Lions de la Teranga se sont qualifiés pour leur troisième finale de la CAN après avoir défait le Burkina Faso mercredi (3-1).

Après une première période poussive au stade Ahmadou-Ahidjo, à Yaoundé (Cameroun), mercredi 2 février, le Sénégal a ouvert le score à la 71e minute sur un corner obtenu par Ismaila Sarr et réceptionné par Kalidou Koulibaly qui a trouvé Abdou Diallo pour offrir le premier but au Sénégal.

Quelques minutes plus tard, les Lions de Tarenga ont confirmé leur bonne lecture du jeu. Bamba Dieng déborde sur le côté gauche et permet aux Lions de Teranga de s’envoler au score. Seul Ibrahim Blati Toure est parvenu à casser la dynamique sénégalaise en marquant du tibia droit à la 82e minute. De quoi redonner espoir au Burkina Faso. Espoir très vite douché par Sadio Mané, qui asssure une contre-attaque éclair et conclue par un tir piqué par-dessus le gardien (3-1).

Franceinfo/CC

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