La défense de l'ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, poursuivi pour "complot" contre le chef de l’Etat, a récusé vendredi la Haute cour militaire congolaise appelant celle-ci à se déclarer "incompétente" pour le juger.

Crane rasé, visiblement faible, portant lunettes et masque anti-Covid, François Beya était présent à l'audience tenue sous une tente dressée dans la cour de la prison centrale de Makala à Kinshasa, a constaté une journaliste de l'AFP. 

La cour a commencé par rejeter la demande de libération conditionnelle formulée par ses avocats à la précédente audience.

Avec ses cinq coaccusés (dont un en fuite et jugé par "défaut"), M. Beya est poursuivi pour "complot et offense contre la personne du chef de l'Etat, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires" à la loi, a indiqué la greffière en lisant l'acte d'accusation.

Ses avocats ont appelé la Haute cour militaire à se dessaisir du dossier. "Votre cour militaire n'est pas compétente pour juger notre client" qui jusqu'à preuve du contraire est "un civil", a déclaré Me Raphaël Nyabirungu. "Vous devez déclarer avec courage que vous êtes incompétents" pour juger M. Beya.

Vêtu d'une chemise bleue et jaune de prisonnier, l'ancien "Monsieur sécurité" du chef de l’Etat est resté assis tout au long de l'audience, la tête appuyée régulièrement sur sa main droite. 

Dans ses plaidoiries, la défense de M. Beya a réitéré sa requête de libération conditionnelle pour des raisons "humanitaires" car il "est très malade", a-t-elle affirmé.  

Contre l'avis de celle-ci, le procureur a par ailleurs appelé les juges à décréter "le huis clos" pour la suite des audiences car, selon lui, "les faits et révélations qui sortiront (de ce procès) sont susceptibles de troubler l'ordre public". 

La cour a promis de se prononcer sur les différentes demandes à la prochaine audience prévue le vendredi 17 juin.

Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" de Tshisekedi. 

Il a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement(ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à Makala, la grande prison de Kinshasa.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Interpellé par la justice Française, l’artiste Ferre Gola pourrait officiellement manquer le concert de Wenge Musica BCBG 4×4 prévu le 30 juin prochain au Stade des Martyrs.

Ce concert sera certainement l’un de grands événements de l’année 2022. Il consacrera le grand retour de Wenge 4×4, amorcé depuis le 28 février dernier lors des retrouvailles de ses têtes d’affiches autours d’une table.

La présence de Ferre Gola dans cet événement est scrutée par de nombreux observateurs de la musique Congolaise. Mais de nombreux cadre de Wenge 4×4, y compris le producteur Amadou Diaby, sont favorables à sa participation à leur concert en tant que dernier fils du grand Wenge. Mais Ferre Gola pourrait être absent à cet événement, à cause de ses ennuis judiciaires. Il aurait même été condamné à 45 jours de prison.

Dans ce cas l’absence de Ferre Gola ne sera pas due à son fait, ni même à celui de Wenge Musica 4×4.

mbotr/CC



Arrêté vendredi 3 Juin en France pour des raisons purement administratives, Ferre Gola aurait déjà été condamné hier mercredi 7 Juin au cours d’une audience.

Selon quelques sources médiatiques congolaises, une peine de 45 jours de prison aurait été imputée au Padre. Les mêmes sources renseignent que Bataringe aurait plaidé coupable.

Bien que son équipe managériale n’a fait aucune annonce officielle sur ce complément d’information, les différentes pages Instagram et Facebook congolais en font le relais.

Que reproche-t-on réellement à l’artiste ?

Quoi que les vraies raisons de l’arrestation de l’artiste ne sont toujours pas connues, au moins quelques versions font état des violences conjugales. Jésus de nuances aurait agressé un membre de sa famille.

Jegou – Miguel



La tournée du Pape en Afrique est suspendue, apprend ACTUALITE.CD d’une source au Vatican qui évoque un problème sanitaire faisant référence au genoux fragile du souverain pontife. Le Pape avait d’ailleurs reporté sa visite prévue au Liban, à la mi-juin. Les raisons de santé avaient été évoquées. Le Pape Francois souffre aussi de douleurs à la hanche. Il a dû subir en juillet 2021 une délicate opération au côlon.

« C’est une question capitale. Je reviens de Rome. Je suis rentré la semaine passée. Nous avons eu le collège des cardinaux avec le Pape pendant trois jours. J’ai constaté qu’il souffrait énormément au genou. Il a un problème qui complique un peu sa mobilité »,  a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo, au cours d’un space, une conversation audio en direct sur Twitter, avec des journalistes, au mois de mai.

Il n’était pas encore question du report: « Il nous a certifié qu’il vient. A moins qu’il y ait des éléments nouveaux. Naturellement, nous tenons compte de sa santé actuelle dans ces préparatifs. Avec le gouvernement, on essaie de prendre des mesures pour ne pas ajouter à sa fatigue. C’est comme ça que le programme actuel est encore provisoire ». 

Pour le contexte, il était prévu qu’il se rende en RDC au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet. Il aurait s’agi du premier voyage du souverain pontif (85 ans) au Congo-Kinshasa. Le dernier séjour d’un souverain pontife à Kinshasa remonte à août 1985. Jean-Paul II avait passé deux jours au Zaïre. 

Aujourd’hui, la RDC est une place forte du catholicisme en Afrique avec environ 40% de la population qui serait catholiques. L'Église est d’ailleurs quasi omniprésente dans la vie publique. De l’indépendance du pays en passant par la Conférence nationale souveraine aux récentes luttes pour les élections crédibles, les évêques sont toujours impliqués d’une manière ou d’une autre dans la vie publique. L’église est également très présente dans l’appareillage scolaire à travers des écoles dites conventionnées.

actualite.cd/CC



Le recueil de poèmes “Le fleuve dans le ventre” de l’écrivain congolais Fiston Mwanza Mujila était à l’honneur le week-end dernier à la dixième édition du festival de théâtre “Ça se passe à Kin”. Il a été transposé sous forme d’une pièce de théâtre que seule une actrice a présenté. D’abord à l’Institut Français de Kinshasa, vendredi dans la soirée et samedi à la plateforme contemporaine.

La comédienne Ornella Mamba a fait le spectacle qui, dit-elle, est une première mondiale pour ce recueil de poèmes. Le fleuve Congo dont il est question dans le recueil, la comédienne dit vouloir le faire naître. Elle a présenté une centaine de solitudes, qu’elle a reliées pour en faire un spectacle de théâtre, alors que c’est des poèmes à la base.

« Je porte ce texte, j’ai besoin de le faire entendre à un maximum de personnes. C’est nécessaire qu’on entende ces paroles là, de cette manière là. Ce fleuve qui raconte notre histoire à tous, qui nous a vu naître et qui nous verra mourir. Ce fleuve qu’on porte dans nos veines, qui nous fait appartenir à un peuple, à un pays », a fait dit Ornella Mamba à la presse. 

Pour lui, le fleuve dont il est question n’a pas d’identité, pas de nationalité, c’est un tout qui fait les êtres humains que nous sommes.

Et d’ajouter : 

« En réalité le fleuve, de manière plus simpliste, c’est ce qui nous fonde, ce qui nous définit, ce qui fait de nous des Congolais. Ce qui fait qu’on sait d’où l’on vient, quel que soit l’endroit où on va. Le fleuve, c’est l’amour inconditionnel qu’on porte à un pays et nous, on aime le Congo, même de manière violente ».

Participant à la soirée à l’Institut français, Randy Kalay, acteur culturel, a vu en ce texte une volonté de faire appel au panafricanisme.

« Vu que c’est un texte d’un digne fils de ce pays, il y a de quoi dire que c’est un appel à nos ressources ancestrales, c’est toujours important. Celui qui n’arrive pas à puiser dans ces ressources, n’aura pas un futur radieux », affirme-t-il.

Dans “Le Fleuve dans le ventre”, Fiston Mwanza Mujila raconte la guerre et l'exil, la faim et le mal du pays, la transe et la solitude, l'enfance et les blessures, le passé colonialiste d’exploitation et ses visions apocalyptiques, les enfants soldats et les églises du Réveil chrétien, dans une trame située entre Kinshasa, Minsk et toujours et encore le fleuve Congo, qui représente la vie et l'identité dans son état menacé.

Le festival “Ça se passe à Kin” est à sa dixième édition cette année. Il met en avant le théâtre, utilisant les mots avec une dimension poétique et politique pour aborder différents sujets dont la guerre, ou l’histoire avec la présentation, lundi dernier de la pièce “Des barricades des pneus enflammés pour la dent de Lumumba”. Le festival se clôture ce mercredi 8 juin.

Emmanuel Kuzamba



Le Président Félix Tshisekedi a signé une série d’ordonnances portant investiture des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces récemment élus conformément à l'article 198 de la constitution de la République. Ces ordonnances ont été lues jeudi 9 juin 2022 à la Radio Télévision Nationale Congolaise ( RTNC).

D'après ces ordonnances, seulement sept (7) provinces sont concernées par l'investiture de leurs gouverneurs et vice-gouverneurs. Il s'agit des provinces suivantes :

• Haut Lomami 

Gouverneur : Madame Isabelle Yumba Kalenga  et Vice-gouverneur : Monsieur Luweka Mataka Martin ;

• Kasaï Central 

Gouverneur : John Kabeya Shikayi et Vice-gouverneur Martin Makita Mfuamba Iba Iba ;

• Kasaï Oriental  

Gouverneur : Patrick Mathias Kabeya Matshi Abidi et Vice-gouverneur : Madame Kalenga Kabongo Julie ;

• Kongo Central 

Gouverneur : Guy Bandu Ndungidi et Vice-gouverneur : Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo ;

• Kwango 

Vice-gouverneur : Saturnée Tanandandu Kapalanga ;

• Sankuru 

Gouverneur : Jules Lodi Emongo  et Vice-gouverneur : Patrick Bekanga Ansala ;

• Tanganyika 

Gouverneur : Julie Ngungwa Mwayuma et Vice-gouverneur : Massamba Wa Massamba Ferdinand.

Ces élections des gouverneurs et vice-gouverneurs organisées par la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans les provinces à problème, ont été remportées par plusieurs candidats de la famille politique du Chef de l'État  Félix Tshisekedi à savoir l'union sacrée de la nation.

Les anciens gouverneurs des 14 provinces sur les 26 que compte la République Démocratique du Congo étaient issus en majorité membres du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila Kabange. Ils ont été destitués par les Assemblées provinciales qui les ont accusés de divers méfaits (mauvaise gestion des ressources provinciales, corruption, incompétence, etc). Ces destitutions sont généralement intervenues en décembre 2020, après la fin de la coalition FCC et CACH qui liait Félix Tshisekedi à Joseph Kabila.

Clément MUAMBA



Le roi Philippe de Belgique est arrivé ce vendredi 10 juin à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Il a été salué au bas de la passerelle de l'aéroport international de la Luano par plusieurs personnalités congolaises dont le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, des ministres nationaux, sénateurs, gouverneur du Haut-Katanga et toute son équipe.



Après trois jours bien remplis à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, le couple royal belge s’est envolé ce vendredi 10 juin 2022 matin pour Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Arrivées à l’aéroport international de Ndjili à 8h15′, les deux têtes couronnées du royaume de Belgique ont salué un comité restreint dont le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, du Vice-Premier Ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, du Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, du Directeur général de la Régie des Voies aériennes, Alphonse Shungu et du bourgmestre de la commune de N’sele.

Leur agenda prévoit qu’après la province du Haut-Katanga, ils se rendent au Sud-Kivu.

C’est à 8h30′ précises – comme prévu dans le programme – que le C-130 du monarque belge a décollé pour sa nouvelle destination.



Le ministre congolais des Sports, Serge Nkonde Chembo, a annoncé, jeudi, le limogeage d'Hector Cuper, le sélectionneur argentin des Léopards, en poste depuis un an.

Dans une lettre adressée jeudi 9 juin au sélectionneur des Léopards Hector Cuper, le ministre des Sports a exprimé la volonté du Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à résilier son contrat.

« J’ai le regret de vous notifier notre volonté de résilier le contrat conclu avec vous en date du 30 mai 2021 conformément à l’article 15, point (e) », écrit le ministre Serge Nkonde.

Les Léopards ont été battus mercredi par les Crocodiles du Nil du Soudan (1-2), en match de la 2e journée des éliminatoires-CAN Côte d’Ivoire 2023.

Il s’agit d’une défaite de trop pour les Congolais, qui ont été humiliés à domicile lors de la première journée par les Gabonais (0-1). Les Léopards se retrouvent donc en dernière position de son groupe, avec 0 point.

Après la non-qualification de la RDC au Mondial-Qatar 2022, le gouvernement avait renouvelé sa confiance au technicien argentin dans l’espoir de bons résultats lors de ces éliminatoires qui conduiront à une phase finale de la CAN à 24 équipes, pour une première fois. Mais, il n’y a toujours pas de performance.

’’Il vous est reproché des manquements à vos devoirs d’entraineur, notamment la non-amélioration des performances de l’Equipe Nationale’’, note le ministre des Sports.

En conséquence, décide le ministre, « j’enjoins à Monsieur le Président de la Fédération congolaise de football Association (FECOFA) de prendre toutes les dispositions techniques pour la gestion de l’Equipe Nationale pendant l’échéance du préavis susvisé ».

Donc c’est avec un nouveau technicien à la barre que les Congolais tenteront de combler leurs 4 points de retard sur le Gabon et la Mauritanie lors des 4 journées restantes.

Menara/CC



L'Université de Kinshasa (UNIKIN) a abrité, le mercredi 8 juin 2022, une journée scientifique sur la gestion des eaux du bassin du Congo. Les travaux de cette messe scientifique se sont clôturés par le baptême d'un livre collectif intitulé, "Nexus Climat - Eau - Migrations - Conflits dans le bassin du Congo".

C'est l'un des conseillers du ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) empêché, qui a procédé au vernissage de cet ouvrage, devant un parterre de chercheurs issus de divers domaines et des étudiants de différents établissements de Kinshasa. 

Il s'agit d'un livre de plus de 500 pages, co-écrit par des chercheurs congolais et étrangers parmi lesquels 5 apprenants de Diplôme d'etudes approfondies (DEA). Fruit des recherches empiriques menées entre 2019 et 2022, ce livre d'une vingtaine de chapitres est publié aux éditions Espérance en France. 

"Il s'agissait aujourd'hui de restituer les résultats de la recherche sur le climat, eaux, migrations et conflits dans le bassin du Congo. Autour de cette étude, nous avons étudié l'indice de vulnérabilité dans la partie Nord-Est de la RDC. Nous avons répertorié les groupes armés qui pillulent dans cette partie du pays. Nous avons observé les causes, les conséquences et les effets des conflits à répétition dans cette partie. Nous avons proposé des solutions à partir des évidences scientifiques", a déclaré le professeur Michel Sama, l'un des chercheurs qui ont participé à la rédaction de ce livre.

Pour le secrétaire général en charge de la Recherche de l'UNIKIN, le professeur Tshimpi Wola Yaba, son établissement veut, à travers cette journée scientifique et cet ouvrage, contribuer aux efforts de la société congolaise de trouver des solutions aux problèmes qui s'imposent à elle, dont les conflits présents et à venir liés à la gestion des eaux du bassin du Congo.

"L'université doit être là pour réfléchir aux problèmes qui se posent dans la communauté et qu'elle propose des solutions. Les difficultés de la population méritent d'avoir des meilleures réponses que personne, mieux que l'université, ne peut donner. C'est aussi question de dire aux autorités que sur tel problème, l'université y a déjà réfléchi et voilà la liste des solutions. Nous venons d'assister à un festin scientifique. L'ouvrage baptisé a mis 4 ans, où les équipes sont descendues sur terrain, à travers le pays, pour mener les travaux autour du bassin du Congo, de l'eau, et tous ses enjeux sécuritaires, alimentaires, climatiques, etc", a-t-il indiqué.

Plusieurs communications ont précédé le baptême de ce livre. Le professeur Raphaël Tshimanga a présenté son article intitulé : "Changement climatique et vulnérabilité dans les bassins du Lac Tchad et du Congo". Pour lui, il est grand temps que la RDC prenne le leadership sur le bassin du Congo, elle qui  l'alimente à plus de 60%.

Ancien recteur de l'UNIKIN, le professeur Bernard Lututala Mumpasi a axé son intervention sur le thème : "Transhumance transfrontalière et enjeux d'intégration des éleveurs Mbororo dans le bassin du Congo". A titre de recommandations, ce démographe propose, entre autres, de recenser des migrants Mbororo, de développer des complémentarités entre ces migrants et les autochtones, de dissuader toute complicité des autorités coutumières et d'approfondir les études multidisciplinaires sur ce dossier.

Professeur des Sciences politiques, Michel Bisa a présenté une étude collective menée sur le thème : "Mobilités, conflictualités et accès aux ressources en eaux du bassin du Congo.  Autour de la mobilité des communautés Mbororo du bassin du Lac Tchad vers la RDC". Il a plaidé pour la refonte des services d'intelligence en RDC.

Juge à la Cour constitutionnelle, le professeur François Bokona a parlé de la "problématique et des perspectives d'une gouvernance unitaire des ressources en eaux du bassin du Congo". Les travaux de cette journée scientifique se sont clôturés avec la présentation d'Emmanuel -Tsadok, cordonnateur du projet et chercheur au Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo (CRREBaC).

Orly-Darel Ngiambukulu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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