L'artiste musicien congolais du gospel, Mike Kalambay, va livrer un méga concert dénommé "Explo célébration", ce samedi 27 juillet 2024, au stade des Martyrs de la Pentecôte. Les portes seront ouvertes à partir de 10h00, heure de Kinshasa.

Majaabu Gospel a offert au Pasteur Mike, pour cette production, le plus beau et historique podium au stade des Martyrs. Il en va de soi avec la qualité du son. Plusieurs fidèles de la communauté chrétienne ont hâte de vivre cet événement, qui sera animé par le journaliste Jonathan Bilari.

Une trentaine de chanteurs du gospel prendront part à cette grande explo célébration. Il s'agit, entre autres, de Faveur Mukoko, Sandra Mbuyi, Déborah Lukalu, Rosny Kayiba, Manassé Sinda, Eunice Manianga, Mike Flor Mulumba, Isaac Bola, les Rafiki, des Ivoiriens KS Bloom et Morijah, ainsi que la Nigériane Chidinma Ekila.

Dans une vidéo relayée à foison sur internet, Werrason, au regard des foules drainées dans le passé, se dit très flatté par la considération de la part de Mike Kalambayi, pasteur de surcroît. Il a confirmé sa présence et mobilise pour prendre part à ce grand rendez-vous.

Il est à noter qu'apres son concert, Mike Kalambay deviendra ainsi le 12ème artiste rd-congolais à avoir relevé le défi de la plus grande infrastructure sportive de la République démocratique du Congo, après King Kester, JB Mpiana, Werrason, Koffi Olomide, Papa Wemba, Bébé Tshanda, Fally Ipupa, Héritier Wata, Ferré Gola, Félix Wazekwa et Moïse Mbiye. Il sera le deuxième côté gospel, après Moïse Mbiye.

Gratis Makabi



Deux des cinq prévenus présents au procès de Corneille Nangaa et consorts, ont plaidé coupables à l’audience du jeudi 25 juillet. Ils affirment avoir créé l’Alliance fleuve Congo (AFC) pour conquérir le pouvoir par tous les moyens possibles, car, selon eux, rien ne marche dans le pays.

Ils l’ont ouvertement déclaré au cours de l’audience publique devant la Cour militaire de Kinshasa/Gombe qui a débuté, le même jeudi, l’instruction des préventions de trahison et participation au mouvement insurrectionnel dont ces prévenus sont accusés.

Des motivations

Erick NKuba et Kangya Nyamacho affirment être co-fondateurs de l’AFC, créée le 15 novembre 2023 à Nairobi en se basant sur l’article 64 de la Constitution qui stipule que « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force et l'exerce en violation des dispositions constitutionnelles ».

Et Erick Nkuba revient sur les motivations de la création de ce mouvement :

« Si vous regardez dans les provinces du Nord-Kivu et du Kwilu, rien ne va, il n’y a aucun changement à Kinshasa. Nous avons créé l’AFC pour donner de la valeur aux Congolais, comme du temps de l’ex-Zaïre ».
La cour a alors posé aux deux prévenus la question de savoir, par quels moyens comptaient-ils conquérir le pouvoir ? Est-ce que la Constitution l’autorise ?
Kangya Nyamacho répond :

« tous les moyens étaient bons. Est-ce que tous les détournements des deniers publics auxquels on assiste dans le pays, la Constitution les autorise ? », s'interroge-t-il.

Luc Safari, un autre prévenu affirme avoir pris les armes pour défendre l’intégrité du pays menacée par le Rwanda dont il entend parler depuis sa naissance.
« Je suis un patriote qui savait tendre des embuscades aux rebelles du M23 et capturait quelques-uns à Busanza et Binza. C’est par jalousie et haine que je me retrouve devant la barre », déclare-t-il. Il nie son appartenance à l’AFC.

Arrêté à cause de son nom

Quant à Jean-Ruttens Baseane Nangaa, il avoue avoir été arrêté en janvier dernier et détenu aux renseignements militaires pendant 6 mois parce qu’il porte le même nom que Corneille Nangaa, son neveu. Il ignore tout de l’AFC et met au défi le ministère public de lui prouver le contraire.

 « Je ne suis pas membre de l’AFC. Je ne sais rien de tout ça. Je n’ai jamais été en contact avec Eric Nkuba et les autres qui ont été cités ici. Corneille Nangaa est le fils de mon grand-frère. Tous les autres que je vois ici, je les ai vus pour la première fois lors de notre transfert à l’auditorat militaire », s’est-il défendu.

Le ministère public, quant à lui, allègue que Jean-Ruttens Baseane Nangaa a été arrêté dans une des maisons de Corneille Nangaa comme gérant pour transférer de l’argent à son neveu.
Mais sa défense plaide pour qu’il soit acté que son client serait arrêté en prévenu à cause du nom qu’il porte. Les interrogatoires vont se poursuivre ce vendredi.

radiookapi.net/CC



Les auditions des prévenus et témoins au procès de la tentative du coup d'État du 19 mai à Kinshasa se sont poursuivies vendredi 26 juillet devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa - Gombe à la prison de Ndolo.

Au cours de cette audience, sept prévenus ont été entendus. Tous ont désigné l'Américain Zalman Benjamin, comme étant celui qui donnait des ordres et qui manipulait le drone en direction de la résidence de Vital Kamerhe.

L’un des policiers commis à la de garde de la résidence du président de l’Assemblée nationale, et qui a survécu à l'attaque de son domicile, a comparu comme renseignant. Il a raconté l’histoire qu’il avait vécue pendant cette attaque du 19 mai.

Selon ces lui, il devait servir de guide aux présumés assaillants dans la résidence de Kamerhe, avant l'arrivée des renforts militaires.

radiookapi.net/CC



En plénière ce vendredi 26 juillet, le bureau provisoire a rendu public le calendrier de l’élection des membres du bureau définitif. 

D’après le document avalisé par la plénière, l’élection et l’installation des membres du bureau définitif aura lieu le samedi 3 août prochain.

Voici les autres étapes de ce calendrier :

  • 29 juillet, dépôt des candidatures

  • 30 juillet : examen et affichage des listes provisoires des candidats retenus

  • 31 juillet : examen des recours par la commission ad hoc

  • 2 août : campagne électorale en séance plénière

  • 3 août : élection et installation du bureau définitif.

Ce document a été rendu public après que le règlement intérieur de la chambre haute du parlement ait été déclaré conforme à la constitution par la Cour Constitutionnelle.

C'est le dernier point qui reste au bureau provisoire dirigé par Pascal Kinduelo.

actualite.cd/CC



Le judoka congolais, Arnold Kisoka, entre en compétitions ce samedi 27 juillet dans la catégorie des moins de 60 Kg. Ce sera à l’Arena Paris Sud situé au 15ème arrondissement de la capitale française. 

Le natif de Kinshasa est confiant malgré une préparation qui n’a pas été très aboutie pour l’ensemble des athlètes de la République Démocratique du Congo (RDC). Mais, par contre, a bénéficié d’un court stage de quelques jours à Paris profitant du fait qu’il faisait partie des porteurs de la flamme olympique. 

«Quand ma place a été validée pour les Jeux, j’ai été très motivé davantage et j’ai remercié mon Dieu pour cette grâce. Je suis très calme et rien ne m’affraie parce que je ne vois pas un adversaire qui va me faire peur. J’ai vu la grille et ce qui m’a fait peur, c’était seulement mon poids parce que j’ai risqué d’être disqualifié en cas surpoids. En ce moment, advienne que pourra parce que je suis venu ici pour cela. Je suis venu pour me battre parce que c’est tout ce que je sais faire. Je vais tout donner, soyez rassurer», nous a-t-il confié. 

L’ensemble du peuple congolais aura les yeux rivés sur cette première entrée qui donnera peut-être le ton de la participation congolaise dans ces Olympiades et qui donnera peut-être de l’espoir à une probable conquête d’une médaille que la RDC cherche depuis la création des Jeux de l’ère moderne en 1896.

Michel TOBO depuis Paris



Arrêté pour tentative de corruption et détournement des ressources financières de l’ONATRA, Mboyo Ilombe alias Pele Mongo a passé sa première nuit vendredi 26 juillet à la prison centrale de Makala. D’après les sources dignes de foi, l’ancien président de l’Association sportive V.Club aurait tenté dé corrompre le ministre d’Etat à la justice, le jeune Constant Mutamba

C’est le cabinet du ministre d’État, ministre de la justice qui l’a annoncé dans un communiqué publié en début de soirée du vendredi 26 juillet.

Cette même source indique que l’arrestation de Monsieur Pele Mongo rentre dans le cadre de la politique de lutte contre le détournement des deniers publics. Et aussi, contre l’impunité.

Faut signaler que, le Min’Etat Constant Mutamba a, dès son entrée en fonction, placé la lutte contre le détournement des deniers publics parmi ses priorités. Il a dès lors le soutien du chef de l’État Félix Tshisekedi.

opinion-info.cd/CC



Le TP Mazembe, club emblématique de Lubumbashi, fait face à un exode inquiétant de ses meilleurs joueurs cet été.

La perte massive de talents au TP Mazembe est surprenante, surtout alors que le club vise les sommets dans les deux compétitions continentales majeures : la Ligue des champions de la CAF et la Ligue africaine de football.

Pour rappel, les « Corbeaux » ont vu partir quatre éléments clés lors de ce mercato estival : L’ailier droit Philippe Kinzumbi a signé librement avec le Raja de Casablanca, au Maroc. L’avant-centre Joel Beya a également pris la direction du Maroc, rejoignant l’Association Sportive des FAR.

Le milieu défensif Glody Likonza a choisi de s’engager avec l’USM Alger, club algérien, après la fin de son contrat avec Mazembe. Enfin, le défenseur central Kévin Mondeko a également rejoint l’USM Alger après huit ans passés avec le TP Mazembe. Avec ces départs, Mazembe se retrouve dans l’obligation de renforcer son effectif en vue des prochaines compétitions, notamment la Ligue des champions de la CAF. Heureusement, le club pourra compter sur le retour de l’attaquant Japhte Kitambala, qui revient de prêt après une saison avec Maniema.

actuRDC/CC



Le directeur général de l'Autorité de régulation et de contrôle des assurances en RDC (ARCA), Alain Kanyinda, a annoncé, mercredi 24 juillet, que le marché congolais des assurances est croissant avec 320 millions USD réalisés en 2023, alors que ces chiffres étaient de 70 millions USD en 2018. 

Il l’a dit lors de la présentation de l'état du marché des assurances en RDC pour les exercices 2021 et 2022.

Depuis la libéralisation du secteur en 2015 et son entrée en vigueur en 2018, la part de la RDC réalise 0,5% du marché africain des assurances. 

Le continent africain représente 1% soit 74 milliards de dollars du marché mondial des assurances. La République sud-africaine rafle à elle seule 70%, le Maroc, l'Algérie, le Kenya et le Nigeria se partagent 18% et les autres pays africains dont la RDC se partagent les 12% restants, a ajouté Alain Kanyinda.

Il fait remarquer que les investisseurs veulent exploiter ce secteur et des signes sont encourageants. Au niveau de l’ARCA, l’équipe dirigeante veut mettre en place un secteur dynamique avec des opérateurs fiables.

radiookapi.net/CC



La Cour Militaire de Kinshasa/Gombe a repris ce jeudi l'examen de l'affaire Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et dirigeant politique du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC), ainsi que 24 autres prévenus poursuivis pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison. 

Lors de l'audience, Eric Nkuba dit Malembe, cofondateur de l'AFC, a révélé que ses activités minières constituaient la principale source de financement du mouvement. Interrogé par le juge, Nkuba a expliqué qu'avant la création de l'AFC, il possédait trois carrés miniers dans la province du Haut-Uélé. "J'avais trois carrés miniers, et Corneille Nangaa avait également d'autres activités génératrices de revenus. Nous ne sommes pas des démunis. On avait nos propres moyens. Ce sont ces moyens qui nous ont permis de créer l’AFC et de faire ce qu’on a pu faire", a-t-il déclaré.

Le juge a rappelé les déclarations antérieures de Nkuba, dans lesquelles il avait affirmé que les fonds provenaient du Rwanda. Nkuba a contesté ces propos en expliquant les conditions de sa détention : "Le traitement que j’ai subi au cachot des renseignements militaires ne m’a pas laissé m’exprimer librement. J’ai fait d’autres déclarations là-bas sous la force."

Nkuba a également mentionné que depuis novembre 2023, ses carrés miniers ne fonctionnent plus, ayant été saisis par les autorités provinciales. "Je suis en détention depuis le 3 janvier 2024. Avant mon arrestation, on voyageait par nos propres fonds. On a voyagé dans plus de dix pays en Afrique et en Europe avant de lancer l’AFC", a-t-il précisé, soulignant l'impact de cette saisie sur ses activités et ses capacités financières.

Interrogé sur sa capacité à assumer les conséquences des actions de l’AFC, Nkuba a nié toute responsabilité militaire, affirmant qu'il n'avait exercé des responsabilités que pendant un mois et demi. "Nous avons créé l’AFC le 15 novembre 2023 et moi j’ai été arrêté le 3 janvier 2024, 45 jours plus tard", a-t-il expliqué.

Concernant la provenance des missiles sol-air utilisés par l'AFC, Nkuba a maintenu qu'il n'avait aucune connaissance à ce sujet, déclarant : "Je ne sais pas. Je suis civil."

Clément Muamba



Le président Félix Tshisekedi  a critiqué sévèrement la gestion du processus de paix de Nairobi par son homologue kényan, William Ruto, lors d'une discussion analytique organisée par l'Initiative de Sécurité en Afrique et l'Initiative de Croissance en Afrique de Brookings.

Tshisekedi a déclaré : « Il y a deux processus. Il y avait celui de Nairobi impulsé par Uhuru Kenyatta, qui malheureusement a été géré par la suite par le nouveau président William Ruto. Il a très mal géré. Le processus est quasiment mort à part le fait que le facilitateur désigné Uhuru Kenyatta est resté. Il a quand même gardé le pouvoir, mais le processus est quasiment mort. Le président Ruto a pris fait et cause pour le Rwanda. Je ne peux pas en dire plus. »

Le président congolais a également évoqué le Processus de Luanda, mené par le président angolais, en soulignant les difficultés rencontrées : « Ce processus a plusieurs fois proposé des chronogrammes de retrait, le Rwanda n’a toujours pas respecté. Il a toujours signé, mais toujours fait le contraire. Nous espérons qu’avec l’implication récente des États-Unis, qui se sont le plus impliqués, nous espérons arriver à la solution. Sans paix. »

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre la RDC et le Kenya. En décembre dernier, William Ruto avait refusé la demande de Tshisekedi visant à faire arrêter Corneille Nangaa, le cerveau derrière la nouvelle coalition politico-militaire "Alliance Fleuve Congo". Ruto avait justifié sa position en déclarant que le Kenya était une démocratie où l'expression des opinions était protégée, et qu'il ne pouvait arrêter quiconque pour ses déclarations.

En réponse, la RDC avait rappelé son ambassadeur au Kenya pour consultations et avait également rappelé son ambassadeur auprès de l'East African Community (EAC).

La discussion organisée par Brookings s'est concentrée sur les institutions, l'économie, le développement et la sécurité en RDC, et a été suivie par un panel d'experts analysant les défis et les opportunités auxquels le pays fait face.

actualité.cd/CC

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Ali Kalonga

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