POLITIQUE

POLITIQUE (257)



Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a présidé ce lundi 14 février 2022 la cérémonie du lancement officiel du portail numérique et de la charte graphique du gouvernement de la République Démocratique du Congo. Ce, conformément au pilier 9, axe 42 du programme du gouvernement adopté à l'Assemblée nationale qui prévoit la mise en œuvre du plan national du Numérique (PNN) en vue de promouvoir et développer les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Pour le patron de l'exécutif central qui a salué le travail abattu par les ministères de la communication et médias et celui du Numérique, c'est un grand pas qui vient d'être franchi dans ce domaine. Il a promis tout son soutien et accompagnement à sa matérialisation dans différents niveaux de l'appareil étatique.

"Comme vous le savez, le seul ministère qui a été créé dans le cadre du gouvernement que je dirige c'est le ministère du Numérique dirigé par le professeur Eberande Kolongele pour apporter tout un contenu à ce ministère, c'était un grand défi à relever, c'est un sentiment de satisfaction de voir effectivement qu'il y a des avancées dans ce nouveau secteur qui était institué. Certes il reste encore beaucoup à faire tant au point de vue de son fonctionnement en tant que ministère parcequ'il y a une administration à mettre derrière qui doit accompagner le ministère, déjà on peut voir les fruits qui sont déjà produits. J'en appelle à l'appropriation, j'invite les membres du gouvernement, à l'administration parceque c'est un chemin que nous amorçons, qui doit nous amener à un système informatique certifié qui va de plus en plus mettre de côté ce qu'on appelle le phénomène Fake News que nous avons aujourd'hui. Moi même je veux m'impliquer pour cette appropriation à notre niveau en terme de collaboration avec la première institution de la République et puis les autres institutions pour qu'on arrive à ce succès qui débute ce jour" a rassuré le Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge dans son mot de circonstance.

L’assistance a suivi les explications à tour de rôle d’abord du ministre de la communication, concernant l’identité visuelle et ensuite du ministre du numérique en rapport avec les différentes fonctionnalités que présentent le désormais seule et unique adresse web de la RDC.

Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a  révélé que l’identité visuelle de la République Démocratique du Congo sera désormais composée d’un bloc-armoirie situé à gauche, suivie d’une ligne d’Etat en couleur du drapeau tricolore, ainsi que le nom de la structure ou organisation de l’Etat. L'objectif est d'uniformiser l’image de marque de l’Etat tout en indiquant que tout ce qui est visuel, notamment document, carte de visite, insignes lumineux, et les différentes plateformes numériques suivront cette logique. Pour plus de sécurité, le mécanisme de code QR pour l’authentification de tous documents sera également d'application.

"Il ne sera plus question de voir le ministère des PTNTIC avoir un papier en tête différent du ministère de la culture ou du ministère de la communication. Désormais, ce qui nous differenciera sera simplement l'intitulé du ministère. Pour tout le reste dans la déclinaison, ça sera strictement la même chose. Le premier point sur lequel nous devons travailler pour lutter contre les Fake News, c'est l'authentification des sources d'informations et donc aujourd'hui avec le travail que nous avons commencé, nous avons justement entamé cette marche là qui doit se décliner évidemment sur la certification des comptes Twitter du gouvernement, des ministères et administrations", a fait savoir Patrick Muyaya.

Et d'ajouter :

"Nous allons tous les certifier pour être sûre que l'information officielle est donnée et que le travail que nous ferons avec les équipes des différents collègues c'est de nous assurer à intervalle étroit et régulier que nous puissions implémenter ou communiquer sur ce que nous faisons, ce n'est qu'en communicant que nous réglerons d'avantage les faussées en terme de perception de l'action de notre gouvernement et de ce qu'attendent nos électeurs, la population congolaise".

Pour sa part, le professeur Désiré Cashmir Eberande Kolongele révèle que l’adresse web de la RDC est le www.republique.cd  considérée désormais la porte d'entrée de la République Démocratique du Congo.

À l'en croire, cette adresse est un carrefour qui contient les informations certifiées de tous les sites internet officiels des institutions de la République.

"Je voulais inviter les différentes administrations publiques en commençant évidemment par les ministères, par les services de la présidence et des autres institutions de pouvoir s'approprier de ce portail mais surtout d'apporter des informations fiables parceque quiconque se trouve à n'importe quel endroit du monde et qui veut avoir les informations sur la RDC, la première porte d'entrée avant même de prendre un avion c'est celui-ci, c'est un outil qui s'il est très très bien alimenté avec les informations fiables ca aura l'avantage d'aider les personnes à éviter de trop se déplacer mais surtout d'avoir les informations de première main, des informations fiables, des informations certifiées" a indiqué le ministre du Numérique.

Et de poursuivre :

"Je pense qu'en allant sur ce chemin là nous aurons une gouvernance responsable et nous ferons en sorte que notre pays la RDC ne soit plus un îlot perdu dans l'océan des connaissances mais plutôt sera la nouvelle planète que les gens voudront visiter pour pouvoir en savoir tout ce qui concerne non seulement ses institutions, non seulement sa population mais également de tous ce qui peut être attaché à la richesse de ce pays".

Cette cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement central et d'autres personnalités de l'administration publique congolaise.

Clément Muamba

 


Le député national Gaël Bussa a déposé au Bureau de l'Assemblée nationale, ce mercredi 2 février 2022, une question orale avec débat adressée au Directeur général de la Société nationale d'électricité (SNEL), Jean-Bosco Kayombo à propos du drame causé par la coupure des câbles du courant électrique haute-tension au quartier Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula (Kinshasa) et qui a coûté la vie à plus de 26 personnes. 

Cette initiative parlementaire se base sur les articles 100 alinéas 2 de la Constitution et articles 168 à 172 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Tenant mordicus à son devoir en tant que représentant et porte-parole du peuple, l’ancien Rapporteur du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale  a laissé entendre que cet incident n’a nullement le caractère d’un évènement imprévisible, d’autant que les victimes continuaient à vendre leurs biens aux emprises de la route, sous le câble électrique sans l’intervention des pouvoirs  publics. 

Sur ce,  il estime d’ailleurs, que la SNEL a failli à son obligation d’alerter la population du caractère périlleux du lieu et de faire la réquisition des forces publiques aux fins d’évacuer la population le long de cette route.  Comme pour dire que ses compatriotes qui ont péri dans cette circonstance douloureuse, étaient exposés  au risque permanent.

Dans le même élan, le plus jeune Député de l’actuelle législature veut savoir en gros, quels sont les facteurs explicatifs de la coupure de ces câbles ? Quid de la qualité des équipements de transport de l’électricité haute-tension ? Quelle est la norme en cette matière ? Comment la SNEL assure-t-elle l’entretien régulier et programmé de la ligne tension ? À quelle date le dernier entretien était-il réalisé ?  Quels sont les dispositifs mis en place pour empêcher la réédition de cet état de fait ? Et enfin,  pourquoi la SNEL n’a-t-elle pas alerté la population du risque qu’elle courait ? Eh bien, toutes ces préoccupations méritent des réponses et permettront à ce que la SNEL puisse prendre ses responsabilités en vue d’éviter que de terribles incidents puissent se reproduire dans l’avenir.
 
Toutefois,  l’élu du peuple compatit avec les familles frappées par la double tragédie de coupure du câble électrique haute-tension à Matadi-Kibala et de l’incursion sanglante des rebelles dans la province de l’Ituri à Djugu ayant provoqué 56 morts des civils.

Berith Yakitenge

 


Félix Tshisekedi est devenu officiellement le 5e président de la RDC le 24 janvier 2019. A 55 ans, il prêtait serment au Palais de la nation en présence de son prédécesseur Joseph Kabila et du feu le président de la Cour constitutionnelle Benoit Lwamba. 

L’évènement est historique parce qu’il s’agissait de la première passation pacifique du pouvoir en RDC en dépit des accusations des fraudes électorales. 

actualite.cd/CC


La justice belge a fait mettre sous scellés au Parlement fédéral 200 cartons de documents issus de la commission d'enquête parlementaire sur l'assassinat de l’ancien Premier ministre de la RDC, Patrice-Emery Lumumba, auxquels elle souhaite avoir accès. Le parquet fédéral a indiqué, jeudi 21 janvier que ce sont des documents que le Parlement n’a jamais voulu rendre publics.

Il s'agit des comptes rendus d'auditions menées à huis clos par les députés belges il y a plus de 20 ans, dans le cadre de cette commission.

Selon le quotidien Le Soir, ils portent sur « 88 heures de réunions à huis clos ».

Cette mise sous scellés, mardi, « s'est faite en bonne entente entre la justice et le parlement », a assuré à l'AFP Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.

Elle vise à permettre le versement de ces documents au dossier judiciaire, ce qui devra encore être validé par une décision de la juridiction d'instruction de la cour d'appel de Bruxelles, a précisé le porte-parole.

Lumumba : éphémère Premier ministre

Patrice-Emery Lumumba, éphémère Premier ministre de l'actuelle République démocratique du Congo (RDC) après l'indépendance de l'ex-Congo belge en 1960, a été assassiné par des séparatistes katangais aidés de mercenaires belges le 17 janvier 1961 dans le Sud-Est de son pays. Il avait 35 ans. Son corps, dissous dans l'acide, n'a jamais été retrouvé.

Il a été éliminé avec le soutien présumé de hauts responsables de l'Etat belge et son assassinat a fait l'objet d'une enquête parlementaire en Belgique en 2000-2001, puis d'une enquête judiciaire après la plainte déposée à Bruxelles en 2011 par le fils aîné de Patrice Lumumba.

A l'indépendance de son pays, ce dirigeant nationaliste était perçu comme prosoviétique, représentant une menace pour les intérêts belges, particulièrement au Katanga, province riche en cuivre. Jusqu'à être qualifié de « Diable », d'homme à « éliminer », selon des télex échangés fin 1960 entre Bruxelles et l'ex-colonie.

La plainte de la famille, qui a donné lieu à l'enquête pour "crime de guerre", accuse "diverses administrations de l'Etat belge" d'avoir "participé à un vaste complot en vue de l'élimination politique et physique de Patrice Lumumba".

Sans se prononcer sur une éventuelle date de procès en Belgique, le parquet fédéral assure que "l'enquête se poursuit par tous les moyens permettant de mieux comprendre ce qui s'est passé".

Aujourd'hui seules deux des dix personnes initialement ciblées par la plainte sont encore en vie. Il s'agit de l'ancien diplomate Etienne Davignon, 89 ans, et de l'ex-haut fonctionnaire Jacques Brassinne de la Buissière, 92 ans, selon des sources proches du dossier.

En 2001, la commission d'enquête parlementaire - dont la majorité des auditions ont été menées à huis clos - avait conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique dans l'assassinat. L'année suivante le gouvernement belge avait présenté les "excuses" du pays.

Avec l’AFP.



Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) va-t-il enfin sortir de son silence au sujet de la crise née suite à l'annonce de la démission de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l'assemblée nationale ?

La réponse à cette question sera sans aucun doute connue ce samedi 22 janvier 2022.

En effet, Augustin Kabuya a convoqué une réunion de crise en cette date au siège de l'UDPS situé dans la commune de Limete à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

L'information a été confirmée à 7SUR7.CD ce vendredi par un proche du numéro deux du parti présidentiel qui a tout de même requis l'anonymat. 

"Oui c'est vrai, le SG a convoqué une réunion ce samedi au siège du Parti à partir de 11h00. Il donnera sûrement la ligne de conduite à suivre durant cette période caractérisée notamment par l'affaire de démission du président a.i. Il avait rencontré le chef de l'État dernièrement, donc on peut s'attendre à ce qu'il nous donne des orientations", a confié notre source.

Pour rappel, Augustin Kabuya avait opté pour le silence depuis que l'affaire Kabund alimente les débats en RDC tout comme à l'étranger. Pendant son silence, les députés nationaux de l'UDPS ont fait une déclaration dans laquelle, ils ont désavoué Jean-Marc Kabund. 

Un jour après, c'était au tour des députés provinciaux de l'UDPS de la ville de Kinshasa, d'appeler les élus nationaux de démarrer le processus de remplacement de Jean-Marc Kabund au bureau de la chambre basse du Parlement. 

Néanmoins, il faut souligner que Jean-Marc Kabund a aussi bénéficié du soutien de quelques structures de l'UDPS. C'est notamment les cas de la Fédération de Lubumbashi ainsi que de 4 Fédérations de la Ligue des Jeunes de Kinshasa. 

Pour certains conseillers à la Présidence, le chef de l'État n'entend plus garder à ses côtés celui qu'il avait désigné comme président a.i de l'UDPS. La réunion convoquée par Augustin Kabuya ce samedi permettra vraisemblablement de connaître la position officielle du président Tshisekedi par rapport à ce dossier.

Jephté Kitsita



Les secrétaires nationaux de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) ont également désavoué Jean-Marc Kabund, le Président a.i du parti.

Ils lui reprochent d'avoir annoncé sa démission au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale sans informer le Président de la République, Félix Tshisekedi, chef de l'UDPS.

"Prenons acte de la démission unilatérale de Monsieur Jean-Marc Kabund (sans consulter ni le Chef de l'Etat ni le Parti) à la 1 vice-Présidence de l'Assemblée Nationale, cela constituant un manque de respect et/ou un chantage à l'endroit de la Haute Autorité de Référence du Parti. Pour ce motif, nous condamnons cette attitude et le désavouons. Par conséquent, lui retirons toute confiance", ont déclaré les secrétaires nationaux de l’UDPS ce vendredi 21 janvier 2021.

Par la même occasion, ils appellent l'UDPS et ses élus à tirer toutes les conséquences de la démission de Jean-Marc Kabund.

"Demandons à nos députés nationaux et provinciaux ainsi qu'à toute la base de l'UDPS d'en tirer toutes les conséquences de droit et politique ", ont-ils ajouté.

Auguy Mudiayi



Il s’observe un désordre ce vendredi après-midi au siège de l’UDPS, à la 10e rue Limete où la police s’est déployée pour empêcher une réunion des secrétaires nationaux du parti présidentiel. Ces derniers devraient rendre publique cet après-midi une déclaration politique à la suite de la l’annonce du président a.i du parti de démissionner de ses fonctions de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Marc Kabund. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Plusieurs fédérations de l’UDPS à travers le pays ont pris position contre Kabund. Elles ont, en plus de prendre acte de l’annonce de sa démission au bureau de la chambre basse, demandé son départ de la tête du parti. 

Contexte 

La décision prise par Kabund est la conséquence de l’expédition punitive menée la soirée de mercredi dernier par la Garde Républicaine (GR) en sa résidence de Limete, au quartier Kingabwa. Ce, à la suite des altercations qui ont opposé les policiers commis à sa protection et un militaire de la GR. Ce dernier a été humilié, désarmé par la garde de Kabund. Pour cause, le militaire de la GR se trouvait dans un véhicule qui roulait à contresens. La vidéo largement partagée sur la toile montrait un échange virulent entre le militaire GR et les policiers de la Jean Marc Kabund, président a.i de l’UDPS. Le militaire a été désarmé et embarqué jusqu’à l’auditorat. C’est ainsi que l’unité de la puissante Garde Républicaine est descendue au domicile de Kabund où plusieurs biens ont été cassés et chamboulés. Les policiers retrouvés à la résidence ont été tabassés et emmenés au cachot. Cette situation est à l’origine de l’annonce de cette démission très médiatisée.

Ivan Kasongo



Une nouvelle page devrait s’ouvrir vendredi 14 janvier 2022. Elle devrait avoir comme encre la sueur du front de Jean-Marc Kabund. Celui qui fêtera ses 41 ans d’âge le 3 février prochain disait avoir choisi ses batailles : affronter brimades, humiliations et tortures.

Ce nouveau ring est inauguré en plein mandat de Félix Tshisekedi, l’aube de l’ère patentée « Etat de droit », le projet politique de l’UDPS. Le tout dans un tweet. Pas plus de 140 caractères. Les médias s’emballent. Certains militants campent 3024, avenue Lomami. Ils clament leur soutien au « maître-nageur ». A la 10e rue Limete, c’est une autre dynamique. Il faut l’intervention de la Police pour éviter le pire. Son bureau est épargné. Entre-temps, son allié et binôme Augustin Kabuya prend les cours de la discrétion auprès de Joseph Kabila et se tait.  

Les heures, les jours et bientôt une semaine. La certitude se liquéfie petit-à-petit. Tous les soldats ne sont pas derrière « le Général ». L’homme prend la température et freine son élan. Un tweet. Un seul, puis rien. 

Les jours passent les soutiens se raréfient. Jeudi 20 janvier, Jean-Marc Kabund est officiellement toujours vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS. Christophe Mboso n’a d’ailleurs donné aucune instruction qui irait dans le sens de ne pas recevoir la démission de Kabund. Le président de l’Assemblée nationale « tweete » et le dit haut et fort. Les portes du bureau de la chambre basse du parlement sont donc ouvertes.

Entre-temps, l’unanimité se dégage autour de Félix Tshisekedi. Le seul chef, le seul maître. Les députés nationaux de l’Union sacrée, ceux de l’UDPS, les jeunes du parti le savent et le professent. Les déclarations s’enchaînent. 

Les députés provinciaux de Kinshasa vont un peu plus loin. Ils évoquent « la folie légendaire » de Kabund et considèrent que Kabund n’a qu’un seul but « saper l'autorité du Président de la République dont il fait preuve d'aucun respect ». Peter Kazadi et ses collègues veulent aussi « des sanctions exemplaires ». Mais l’élu de Mont-Amba coiffé de son « monière » a plus d’un tour dans son sac, disent ses soutiens.

Jeudi 20 janvier, Jean-Marc Kabund est officiellement toujours vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS et les portes du bureau de la chambre basse du parlement sont toujours ouvertes.

actualite.cd/CC



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 18 janvier 2022, souligné que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale, les élus nationaux vont le pousser par force.

L'élu du district de Lukunga à Kinshasa, conseille à Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), d'éviter de se faire ridiculiser, car selon lui, personne ne l'a demandé d'annoncer sa démission.

« Comme le disait le feu Kitenge Yesu, deux soleils ne peuvent pas briller au même moment, et la République démocratique du Congo a un seul président, elle n'a pas un co-président. Ce que vous devez savoir est que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même, je pense qu'on va le pousser par force. Les déclarations de désaveu que vous avez constatées, c'est un signe précurseur. C'est à lui-même d'éviter de se faire ridiculiser parce que personne ne lui avait demandé d'annoncer la démission pour un cas qu'il connaît comment ça devrait se passer, soit chercher à se référer au chef de l'État pour s'excuser ou donner ses explications, l'humilité précède la gloire dit-on », a déclaré Eliezer Ntambwe.

Il sied de noter que cette affaire de la démission de Jean-Marc Kabund défraye la chronique et plusieurs députés nationaux de sa famille politique l'ont même désavoué.

Roberto Tshahe



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 18 janvier 2022, annoncé qu'une sanction parlementaire est en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour non-retrait du décret créant le Registre des Appareils Mobiles (RAM).

À l'en croire, les députés nationaux accusent le gouvernement de ne pas réagir aux différentes recommandations formulées pour le retrait des prélèvements des frais RAM.

« Le dossier c'est en rapport avec la taxe RAM qui est une taxe irrégulière. Une taxe que nous considérons comme une démarche d'escroquerie de la population congolaise. Vu qu'il y a eu plusieurs recommandations à l'endroit du gouvernement en rapport avec cette taxe et que le gouvernement ne parvient toujours pas à réagir. Le décret a été pris par un Premier ministre Monsieur Adolphe Muzito à son temps mais son application est venue intervenir par le gouvernement de Sama Lukonde », a dit Eliezer Ntambwe.

Selon l'élu du district de Lukunga à Kinshasa, Sama Lukonde joue à la politique d'endormissement en lieu et place d'abroger ce décret.

« Il faudrait que Sama Lukonde puisse abroger le décret de cette taxe qui vient encore ajouter la souffrance que connaît aujourd'hui le peuple congolais. Mais lui, il a opté pour une politique d'endormissement et il n'a rien fait du tout. C'est comme ça que nous estimons qu'à la rentrée parlementaire de mars, il faut qu'il y ait une action contre monsieur Sama Lukonde », a-t-il ajouté.

Pour rappel, malgré la pression populaire et celle des députés nationaux, les frais RAM continuent toujours à être prélevés par l'ARPTC à travers les sociétés de télécommunications.

Roberto Tshahe

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