Reportée plus d’une fois, attisant une attente incommensurable des culturels, l’inauguration du Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique centrale se fait finalement ce samedi 14 décembre. Tous les signaux sont au vert en ce jour, ô combien symbolique pour la RDC qui a vu, en 2021, sa rumba entrer dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité reconnus par l’UNESCO.

Tablés sur 30 mois depuis octobre 2019, les travaux de construction de cette bâtisse ont dû s’arrêter à un moment, d’où le retard dans le respect du délai de son achèvement. C'est l'entreprise chinoise BEIJING URBAN CONSTRUCTION GROUP, qui s’est chargée de construire ces bâtiments pour un coût évalué à 100 millions de dollars américains.

Les réglages techniques qui ont occasionné le dernier report ont été remis en place pour l’ouverture, enfin, de cet espace pour la culture et les sports congolais. Le Président de la République, les ministres de la culture, de l’Enseignement supérieur, l’ambassadeur de Chine en RDC, pour ne citer que ceux-là devraient faire le déplacement pour prendre part à cette inauguration.

Le Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique centrale est érigé dans la concession située entre le boulevard Triomphal et les avenues Victoire et Saïo, dans la commune de Kasa-Vubu, en face du Palais du Peuple. Sur ce même site sont aussi érigés les bâtiments de l'Institut National des Arts (INA). 

Ce centre culturel a deux salles dont la plus grande avec une capacité de 2 000 places, la petite 800 places. En plus de ces deux théâtres, la partie centre culturel aura des bâtiments administratifs. La partie Institut National des Arts comprend 6 bâtiments d'enseignement, un gymnase et des corridors qui servent à les lier. Une partie autre partie est consacrée au centre d’accueil qui sera liée aux deux premières par des corridors. 

Porté par Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, le projet de décret portant création du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique Centrale a été adopté, le 13 septembre 2024 lors du conseil des ministres.

En partageant le communiqué du report, le 12 novembre dernier, le Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine tenait à rassurer les artistes, les acteurs culturels et le public qu'il est pleinement prêt à offrir un cadre et une programmation à la hauteur des attentes.

actualite.cd/CC



Après le concert de Fally Ipupa à Berlin, Jungeli, l’étoile montante de la musique, a surpris le chanteur en lui offrant un gâteau d’anniversaire lors de ce jour précieux.

Ce geste témoigne de la camaraderie et du respect qui unissent Jungeli et Fally Ipupa sur la scène musicale congolaise. Jungeli a choisi de marquer ce moment en célébrant l’anniversaire de Fally Ipupa de manière chaleureuse et personnelle.

Un moment de complicité qui illustre la solidarité entre artistes et la convivialité qui règne au sein de la nouvelle génération musicale congolaise.

Cette attention a sans doute touché Fally Ipupa, montrant que ses pairs et les jeunes talents comme Jungeli le considèrent avec admiration et affection.

Un beau moment de partage qui souligne les liens qui unissent les artistes au-delà de la simple dimension professionnelle.

Ordi Mande

 


Les États généraux des entreprises publiques du  portefeuille de l’État, organisés par le ministère du Portefeuille, se poursuivent au centre financier de Kinshasa.
Conviés à exposer sur la thématique : "Le Rôle del’État dans l’essor des entreprises", le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a indiqué que  les entreprises publiques ont un rôle crucial à jouer sur l’économie nationale. 

Ces entreprises, a-t-il poursuivi dans son exposé, sont les premiers vecteurs significatifs du PIB -Produit Intérieur Brut- et du Budget de l’État. Elles créent des emplois, tant directs qu’indirects, et sont appelées à améliorer les conditions de vie des citoyens congolais.

Il revient, à cet effet, à l'État congolais à mettre sur pied des initiatives incitatives avec subventions, pour stimuler le développement.

Suite à la gestion peu orthodoxe, a-t-il dit, l’État s'est décidé de se réapproprier ces outils économiques, afin de les remettre sur la voie de la prospérité.

Au sujet des réformes en cours sous son égide,
dans les entreprises du portefeuille de l’État, 
sous l’encadrement et la supervision de la Présidence de la République, 
le ministre Doudou Fwamba a rappelé que ces réformes visent à assainir les finances publiques, à rétablir leur compétitivité et à favoriser les partenariats stratégiques avec le secteur privé (PPP).
L’un des leviers privilégiés pour la revitalisation des entreprises publiques est le recours aux partenariats public-privé (PPP), un cadre légal qui permettra de renforcer la collaboration avec le secteur privé, pour une meilleure gestion et un développement durable des entreprises publiques.

"Sans un assainissement des bilans, il n’y a pas de futur pour ces entreprises", a insisté l'argentier national Doudou Fwamba.

Et de renchérir :"ces entreprises réduisent leurs dettes commerciales, fiscales ou financières".

Le ministre des Finances Doudou Fwamba a, dans sa conclusion, souligné que "ces échanges sont essentiels pour définir des stratégies efficaces, visant à améliorer la gestion des finances publiques et à soutenir la croissance des entreprises publiques, véritables piliers de l’économie nationale".

Serge Mavungu 



Le ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières du Kongo Central, Constant Mavimbila, vient d'être limogé par le Gouverneur de province, Grâce Nkuanga. Décision rendue publique dans un arrêté signé par ce dernier. 

Il est reproché au désormais ancien ministre provincial de l'Intérieur d'avoir donné l'ordre à ses proches, de procéder à des actes de tortures et traitement dégradant à un homme. Des actes malheureusement filmés, dont les images sont devenues virales dans les réseaux sociaux.

Situation récupérée par les élus provinciaux, particulièrement le député Atou Matubuana, qui a initié une motion incidentielle contre le ministre, lors de la plénière tenue le vendredi 13 décembre, consacrée à l'examen de l'édit budgétaire 2025.

Indignation aussi exprimée par le président de l'organe délibérant de cette province, qui a fait part de responsabilités qui sont les leurs, de pouvoir décider de retirer à tout moment le pouvoir accordé aux animateurs provinciaux.

A en croire quelques sources locales, la personne torturée serait auteur de la vente illégale d'un terrain sans l'approbation de sa famille.

Patrick Kitoko 

 
 


Le professeur émérite et doyen honoraire de la faculté de Droit à l’Université de Kinshasa, Nyabirungu Mwene Songa Raphaël, s’inscrit en faux contre la décision du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde de sceau de la RDC -République démocratique du Congo-, d’exécuter des bandits urbains appréhendés par la PNC -Police nationale congolaise- dans la ville de Kinshasa.

«Les Kulunas, enfants privés, par notre société, de parents, d’affection, de nourriture, de logement, d’habillement, de santé, d’éducation, de mobilité; bref, sans espoir ! La solution n’est pas leur extermination, mais plutôt leur urgente récupération», a réagi cet avocat près la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, sur son compte X.

Bien que le phénomène Kuluna ne cesse de faire des victimes dans la capitale rd-congolaise et d’autres villes du pays, la loi fondamentale, à travers l’article 16, sacralise la vie humaine.

«La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire», stipule l’article 16 de la Constitution de la RDC.

Par ailleurs, plusieurs analystes estiment que le Gouvernement congolais devrait mettre en place un programme de sensibilisation de la population pour encourager les parents à dissuader leurs enfants à se livrer à des activités criminelles, malgré la pauvreté. 

Dans le même angle d’idée, il est également urgent de multiplier des formations professionnelles de courte durée pour les jeunes. Car, beaucoup de ces jeunes auraient fini leurs études et manquent d’encadrement.

 Prosper Buhuru 



Le ministre provincial des Transports du Kongo-Central, Édouard Samba Nsitu, a assuré, jeudi 12 décembre, que l’effondrement du mur de soutènement d’un des pylônes du pont Maréchal ne constitue pas un danger direct pour cette infrastructure stratégique. Il a fait cette déclaration à la suite d’une visite d’évaluation menée par le vice-gouverneur de la province sur ce site.

Les fortes pluies qui se sont abattues en début de semaine, notamment mardi 10 décembre, ont provoqué l’effondrement d’un mur de soutènement d’un des pylônes du pont Maréchal. Cependant, selon le ministre, cet incident n’affecte pas directement la stabilité de cet ouvrage :

« L’écroulement de ce mur de soutènement ne constitue pas un danger direct pour le pont. On peut se rassurer et le dire sans peur d’être contredit. »

Le pont Marechal traverse le fleuve Congo et relie Matadi au territoire de Seke-Banza sur la route de Boma, facilitant les échanges entre les districts des Cataractes et du Bas-Fleuve. Il joue un rôle crucial dans le transport des marchandises, vers les ports de Matadi et Boma.

Malgré l’absence de danger immédiat, le ministre Édouard Samba Nsitu a insisté sur la nécessité d’un suivi régulier de l’état du pont pour prévenir tout risque futur :

« Ce qui est vrai, c’est que de temps en temps, il faut suivre. Un contrôle des espaces du pont s’avère nécessaire pour éviter les dangers qui pourraient survenir plus tard. »

En plus de son importance économique, le pont Maréchal est également un site d’attraction touristique. Cet ouvrage attire régulièrement des visiteurs en raison de son architecture impressionnante et de son histoire.

Cet ouvrage connu sous le nom de pont Président Mobutu, est suspendu situé à Matadi, dans la province du Kongo-Central. Construit dans les années 1980 grâce à la coopération financière du Japon, il a longtemps été le pont suspendu le plus long d’Afrique jusqu’en 2018.

radiookapi.net/CC



Un nouveau round de négociations entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame est prévu ce dimanche 15 novembre à Luanda, en Angola. Ces discussions se dérouleront sous la médiation du président angolais João Lourenço.

La République démocratique du Congo (RDC) espère que les engagements qui seront pris lors de cette rencontre seront respectés. C’est ce qu’a déclaré la ministre d’État congolaise aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, lors d’une interview accordée à VOA Afrique ce jeudi 12 décembre.

Thérèse Kayikwamba a souligné l’importance de la communauté internationale dans ce processus, en appelant à leur responsabilité pour garantir le respect des engagements pris : 

« Ce sera une grande préoccupation pour nous de voir comment les engagements qui seront pris dans le cadre d’un éventuel que les chefs d’états signeront seront respectés. Et c’est là où nous prenons à témoin la communauté internationale, le Conseil de sécurité, tous ces acteurs, tous ces partenaires qui ont plaidé pour une résolution pacifique, diplomatique de la question, nous les responsabilisons aussi », a déclaré la numéro 1 de la diplomatie congolaise.

Cette rencontre à Luanda s’inscrit dans une série d’efforts diplomatiques pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23. Depuis plus de deux ans, ce groupe armé contrôle une partie de la province du Nord-Kivu. Le M23 réclame des négociations directes avec le gouvernement congolais, une demande que Kinshasa a systématiquement rejetée.

radiookapi.net/CC



Jean-Pierre Tshimanga Buana, ministre de la Pêche et Élevage de la République Démocratique du Congo (RDC), a pris les rênes de la conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT), à l’issue de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Mike Elton Mposha, ministre zambien de l'Économie verte et de l'Environnement.

Cette cérémonie s'est tenue en concomitance avec la clôture de la 12e session ordinaire de la conférence des ministres de l’ALT, qui a eu lieu ce jeudi 12 décembre 2024 à Kinshasa, capitale de la RDC.

Dans son discours, Jean-Pierre Tshimanga Buana a promis de veiller à l'application des résolutions adoptées lors des travaux.

« En ma qualité de président entrant de la conférence des ministres de l'Autorité du Lac Tanganyika, et avec la facilitation de Son Excellence Judith Suminwa Tuluka, Première ministre et cheffe du Gouvernement, je m'engage à mettre en œuvre toutes les recommandations issues de ces travaux », a souligné le nouveau président de la conférence des ministres de l’ALT.

Il a également salué la volonté commune des États membres de cette organisation régionale de relever les défis liés à la gestion responsable des ressources du Lac Tanganyika.

« Je me réjouis de la qualité des débats qui ont marqué les travaux de cette douzième session. J'ai noté avec satisfaction que le déroulement de ces échanges a révélé à la fois l'enthousiasme et la volonté d'envisager de meilleures perspectives pour notre organisation régionale, ainsi que de traiter concrètement les défis auxquels nous sommes collectivement confrontés, notamment la gestion responsable des ressources du lac, essentielle à la matérialisation de l'économie bleue et la cessation définitive des arrestations des pêcheurs opérant sur ce plan d'eau », a-t-il affirmé.

Mike Elton Mposha a, pour sa part, félicité son successeur et a réaffirmé l'engagement de la Zambie à collaborer avec les autres États riverains pour protéger l'intégrité écologique du lac.

« Notre gouvernement continuera à coopérer avec les trois autres États riverains pour assurer la mise en œuvre des divers programmes régionaux initiés avant et pendant mon mandat. En particulier, je m'engage à travailler avec vous pour faciliter la ratification du protocole sur le développement de l’aquaculture sur le lac Tanganyika. Cela est crucial, car cela garantira une approche coordonnée dans la gestion durable de la pêche sur le Tanganyika », a déclaré le ministre zambien de l'Économie verte et de l'Environnement.

Il convient de noter que plusieurs recommandations ont été formulées par les ministres des quatre pays membres de l’ALT (RDC, Zambie, Burundi et Tanzanie) lors de cette 12ᵉ session ordinaire. Parmi celles-ci figurent :

- Soutenir des activités ayant un impact visible des programmes et projets mis en œuvre aux niveaux national et régional par le lac Tanganyika, en collaboration avec les partenaires et les ministères techniques concernés dans les quatre pays riverains ;
- Poursuivre les efforts de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre d'actions à court, moyen et long terme face à la montée du niveau des eaux du lac Tanganyika et de son bassin ;
- Accélérer la mise en œuvre de la résolution sur le dragage de la rivière Lukuga afin de contrôler les inondations, etc.

L’Autorité du Lac Tanganyika (ALT) est une organisation régionale intergouvernementale créée par les quatre pays riverains, à savoir le Burundi, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie, pour garantir la gestion durable des ressources du lac.

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

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