Didier Tshiyoyo a été demis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l'État aux IXes Jeux de la Francophonie. Une structure plus classique a été mise en place: le comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF) qui est dirigé Isidore Kwandja Ngembo. Il est question de sauver ces jeux dont l’organisation devient de plus en plus hypothétique, selon certains observateurs. Des cas de malversation ont été enregistrés dans la contractualisation avec certaines entreprises chargées de construire les sites.

« Il y a deux parties. On a le village et on a les aires de jeu. Il faut trouver des terrains. Des contrats avaient été signés avec des entreprises en RDC pour la construction. Ces contrats n’avaient pas respecté toutes les procédures. Certains montants étaient gonflés poussant le gouvernement à mettre en place une commission. Le travail est fait. Ces contrats sont en train d’être refaits. On revoit, on résilie et on renégocie pour que ces entreprises soient payés et que les travaux reprennent en janvier », a expliqué à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo.

De l’argent de l’Etat a tout de même était déboursé, combien ? Aucun détail n’a été donné. 

« Pour la plupart de contrats, une fois que ces entreprises avaient signé, elles avaient commencé sur fonds propres. Il y a eu ensuite des financements, mais pas très important parce qu’il y avait ce problèmes. Certains montants étaient exagérés. Il fallait tout revoir ». 

Aujourd’hui, tout ou presque est à refaire pour ce qui est des contrats.

« C’est le ministère des infrastructures qui s’occupe de la re-contractualisation. Une fois que ça sera fait, ils vont reprendre le travail. On résilie et on renégocie. C’est pratiquement avec les mêmes entreprises. On le fait avec des ingénieurs, des architectes qui connaissent les prix ». 

Aucune plainte, aucun dossier n’a été ouvert au niveau de la justice: « C’était des règlements à l’amiable. Ces entreprises ont compris qu’elles avaient intérêt à renégocier pour avoir le marché. Il n’y a pas un dossier au niveau de la justice ». 

actualite.cd/CC



La tension est perceptible dans le milieu académique à un jour de la rentrée universitaire. Les Présidents des Associations des Professeurs des Etablissements de l'ESU « constate avec amertume la mauvaise foi manifeste du Gouvernement de la République qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d'une précarité sans pareil ». Ils ont fait leur déclaration à l’issue de la réunion tenue ce lundi 3 janvier 2022, pour, d'une part, évaluer l'état d'avancement des démarches entreprises auprès des instances de la République habilitées et d'autre part, pour examiner les récentes nominations effectuées dans certains établissements par son excellence monsieur le Ministre de l'ESU.

Le RAPUCO a décidé de lever les mesures de suspension des grèves dans tous les établissements de l'ESU. Il annonce, en conséquence, un mouvement de grève générale et sèche à partir de ce mercredi 5 janvier 2022 à pour une durée de 21 jours renouvelable après évaluation. 

S'agissant des récentes nominations, autant que des précédentes, le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu'elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l'ESU.

Le RAPUCO dit rester ouvert à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes des professeurs. 

Ce regroupement réunit notamment les présidents des associations suivantes: APUKIN, APUPN, APUKIS, APINBTP, APISP,API, APISTA; APISC-GOMBE, APABA.

actualite.cd/CC



Après les travaux de réhabilitation réalisés par le génie militaire des Forces armées Congolaises et Ougandaises, la route Mbau-Kamango dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, est à nouveau opérationnelle depuis ce 3 janvier 2022.

D’après le vice-président de la société civile du territoire de Beni, Richard Kirimba, cité par Radio Okapi, c’est depuis deux ans que cette route n’était plus utilisée du fait de sa dégradation. Il souligne que, pour atteindre la chefferie de Watalinga qui se trouve en RDC, il fallait passer par l’Ouganda.

« De Beni jusqu’à arriver à Kamango, on est en train de passer bien. On félicite le gouvernement congolais. Nous traversions ce tronçon il y avait des trous, surtout l’insécurité. Vraiment la route est praticable. Avant on faisait meme 5 heures à cause de trous. Mais actuellement on est en train de passer 1 heure et demie sur cette route », s’est réjoui Richard Kirimba.

Pour le vice-président de la société civile de Beni, la reprise de trafic sur la route Mbau-Kamango, est bien accueillie par la population locale notamment les conducteurs de moto-taxi qui fréquentent ce tronçon. C’est ainsi qu’il a jeté des fleurs aux Presidents Félix Tshisekedi de la RDC et Yoweri Museveni de l’Ouganda, pour la réalisation de ces travaux.

En vue de permettre un bon déroulement des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF), la route Mbau-Kamango a été ciblée parmi celles devant être réhabilitées. Pour ce faire, depuis le 30 novembre 2021, les Armées Congolaises et Ougandaises, ont mutualisé leurs efforts dans la traque des rebelles actifs dans la partie Nord-Est.

Junior Ngandu



Le président de la République est arrivé ce lundi 3 janvier à Tshikapa dans la province du Kasaï en compagnie de la première dame. Félix-Antoine Tshisekedi s’est adressé à la population dans un meeting populaire, réaffirmant sa détermination à endiguer les violences sexuelles dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.

« Il ne faut pas marier la jeune fille de manière précoce. Ça, je refuse à tout jamais ! (…) Il ne faut pas la marier de force », a martelé le président.    

La gratuité de l’enseignement de base, la fourniture en eau et électricité ont notamment fait partie des sujets abordés. Il a aussi accordé la parole à quelques habitants de la ville qui lui ont directement posé d’autres problèmes dont souffre la population de Tshikapa.

Selon Félix Tshisekedi, ces problèmes vont trouver solution dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement de 145 territoires de la RDC, qu’il a initié. Il prévoit notamment d’asseoir une administration efficace à la base, la couverture de santé universelle, la lutte contre la faim.

radiookapi.cd/CC



Le maire de Goma, le commissaire supérieur François Kabeya Makossa, rappelle qu’à partir du 4 ou 5 janvier l’opération d’enregistrement des motos va commencer dans ville du Nord-Kivu. Il invite également les responsables des taxis et taxis-bus à peindre leurs véhicules en jaune drapeau.

François Kabeya Makossa annonce que cette mesure est prise pour éviter la confusion et l’infiltration des suspects dans la ville.

« Ceci fait partie des mesures sécuritaires prises pour un bon contrôle et une bonne circulation dans la ville de Goma », a-t-il précisé, ajoutant qu’un délai a été accordé à tous les motards pour qu’ils soient identifiés « et ils seront là avec gilets. Et nous aurons un fichier quant à ce. »

radiookapi.cd/CC



En République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi poursuit sa visite au Grand Kasaï. Ce lundi 3 janvier, il est à Tshikapa, quatrième et avant-dernière étape de sa tournée présidentielle dans cette région stratégique. L'occasion pour le président congolais de prendre la mesure des enjeux cruciaux pour les habitants alors que l'opposition y voit déjà une visite de pré-campagne électorale.

Jamais depuis la rupture avec son allié du FCC de Joseph Kabila et la fin de la grande coalition, le président Tshisekedi n'avait consacré autant de temps à une visite sur le terrain. Ce dimanche 2 janvier, l'attention du président congolais s'est concentrée sur un vieux serpent de mer : Katende et son barrage hydro-électrique.

Déja évoqué sous Mobutu, relancé il y a 5 ans sous Kabila, le barrage hydro-électrique n'a toujours pas vu le jour. Sur place, Félix Tshisekedi a fait lui aussi le constat de la difficulté de mener à terme un tel projet pourtant vital pour cette région et ses habitants enclavés. « Mais où sont donc passés les 6 millions de dollars débloqués récemment par le gouvernement ? », s'est étonné Félix Tshisekedi alors que le site est envahi par les hautes herbes.

C’est un projet sur lequel s'engage le président congolais. Car « l'eau et l'électricité constituent des problèmes cruciaux dans le Grand Kasaï ». Les enjeux sont de taille, et le président sait qu'il sera jugé sur son bilan et donc sur ses promesses à relancer le barrage de Katende.

La veille, encore cette fois à Kananga et devant des milliers de supporters réunis à son arrivée place de l’Indépendance dans le chef-lieu du Kasaï central, il s'est dit déterminé à mener à bien le barrage de Katende. Ses adversaires de Lamuka et des proches de Kabila y voient déjà les signes d’une pré-campagne électorale.

Kamanda Wa Kamanda Muzembe



Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé à Tshikapa, chef-lieu du Kasaï ce lundi 03 janvier 2022.

Une foule compacte l'a accueilli à l'aéroport national de Tshikapa jusqu'au terrain de la paroisse de la 27e CMVO où il s'est adressé à la population.

Lors de cette communication, il a évoqué plusieurs sujets qui touchent directement au social de la population. Il a aussi expliqué la vision de l’Union sacrée de la Nation.

Pour développer la RDC, le chef de l’Etat a prôné le développement à la base à travers le programme de développement des 145 territoires du pays. Puisque à Tshikapa, comme ailleurs, les jeunes manquent d’emplois, Félix Tshisekedi a indiqué que le début des travaux dans la province du Kasaï donnera de l’emploi aux jeunes.

« (…) 2022, nous commençons l’année de la construction de notre pays. Le programme de développement des 145 territoires vont donner de l’emploi. Nous aurons besoin des électriciens, des maçons, etc… Je vous demande de vous préparer pour reconstruire notre pays », a dit Felix Tshisekedi.

Le président de la République a, par ailleurs, indiqué qu’un budget conséquent sera alloué à ce programme pour le développement de chaque territoire.

« Nous allons doter chaque territoire d’un budget pour pouvoir assurer son développement et créer de l’emploi pour sa population », a déclaré le chef de l’État.

Il sied de préciser que le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, arrive à Tshikapa après l'étape de Kananga (Kasaï-Central). Le Chef de l’Etat séjournera au Sankuru, sauf changement, du mardi 4 au mercredi 5 janvier 2022, a-t-on appris. À ces dates Félix Tshisekedi se rendra à Lodja, Tshumbe et Onaluwa(village natal de Patrice Emery Lumumba) pour rencontrer sa base du Sankuru. Le président de la République est en tournée dans l'espace Grand Kasaï depuis le 24 décembre 2021.

Fabien Ngueshe et Dominique Malala, à Tshikapa



La rumba fait partie des patrimoines immatériels de l'humanité depuis le 14 décembre dernier, c'est déjà acquis. Au-delà de cette consécration, le travail reste à faire pour valoriser, fructifier ou promouvoir la chaîne de production des musiques en RDC, surtout pour ce qui est de la rumba. Un des connaisseurs de la musique congolaise, Herman Bayo, journaliste expert en musique, a dévoilé quelques propositions pour la rumba congolaise et ses acteurs.

Il propose, au-delà de la création des studios professionnels d'enregistrement et la transmission aux générations futures, aux artistes d'être plus professionnels. Mais aussi et surtout, il suggère la création des salles de spectacles et l'amélioration des conditions de vie des artistes.

« Aujourd'hui les temples de la musique, ce qui a fait la grandeur de cette musique comme Kimpwanza, ça n'existe plus. Maintenant, il faut restaurer, réhabiliter, créer, tout d'abord les salles de spectacles, ensuite améliorer les conditions de vie des artistes. La musique est un métier noble, c'est là que j'interpelle les autorités, pourquoi ailleurs, les musiciens sont riches et nous un grand pays comme ça, ils doivent mourir pauvres ? », s'interroge Herman Bayo.

Et d'ajouter qu'il est un devoir de détenir des studios d'enregistrement professionnels au pays. Aussi faut-il avoir des structures pour faire des duplications sur place et protéger les œuvres qui du reste sont vendues à ciel ouvert.

« Peut-être que beaucoup ne s'en rendent pas compte, c'est une grande victoire, c'est un privilège, c'est aussi une responsabilité. Maintenant, il faut faire la promotion de cette rumba pour qu'elle soit connue du monde entier. Il faut la promouvoir, la sauvegarder, cela veut dire la consigner dans des partitions. Quand un étranger arrive ici et qu'il veut écouter, jouer, indépendance "cha cha", il y a des partitions qu'il peut exécuter »

Pour ce qui est de la transmission aux générations futures pour la préservation de ce genre de musique, Herman Bayo, se réfère au plus vieux orchestre des deux Congo, Les bantous de la capitale, créé en 1959. Il compte au moins 3 générations en son sein avec des gens ayant duré plus de 50 ans. L’orchestre Les bantous de la capitale a joué au Palais du peuple lors de la fête de la rumba organisée par le festival international de la rumba et de l'élégance, et rumba parade.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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