Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu dans la soirée de ce lundi 21 février 2022 à la cité de l’Union Africaine, à Kinshasa, une délégation américaine conduite par l’ambassadeur des USA en RDC, Mike Hammer.
D’après la cellule de communication de la présidence de la République, les questions relatives à la coopération entre la RDC et les États-Unis d’Amérique dans le domaine de l’environnement ont été au centre de l’audience que le Président Félix Tshisekedi a accordé à Monica Médina, Sous-Secrétaire d’État américaine en charge des Océans, des affaires environnementales et scientifiques internationales.
La même source renseigne que l’échange entre Félix Tshisekedi et Monica Médina, a tourné essentiellement sur des questions en rapport avec la conservation de la nature. Monica Médina a ajouté que sa première visite en RDC lui a permis de voir de visu et de connaître les réalités environnementales du pays.
Pour la Sous-Secrétaire d’État américaine, « les USA savent que la RDC et les pays de la région constituent le poumon de l’humanité », raison pour laquelle son pays continue toujours à bâtir ses relations avec la RDC dans le domaine de l’environnement. « Il faut aider les populations qui vivent autour et dans les forêts à pouvoir mener une vie meilleure », a-t-elle déclaré.
Bernard Mpoyi
Recep Tayyip Erdogan a quitté Kinshasa lundi 21 février pour le Sénégal, seconde étape de sa tournée africaine, après que la Turquie et la RDC aient conclues sept accords de coopération bilatérale dans les domaines sécuritaire et économique, a-t-on appris de sources officielles.
"Nous avons mutuellement réaffirmé notre volonté de développer la coopération bilatérale" et au total, "sept accords ont été signés entre la Turquie et la République démocratique du Congo", a indiqué le président Erdogan sur Twitter.
Un accord-cadre militaire, un protocole relatif aux aides financières et un accord de coopération sur l'industrie de la défense ont notamment éét conclus, a-t-on indiqué de source congolaise.
Les autres protocoles d'accords portent sur la construction du Centre des Finances de Kinshasa, sur l'infrastructure et le transport fluvial sur le fleuve Congo et ses affluents et enfin sur la construction de 1.083 km d'autoroute et d'une ligne de chemin de fer.
Lundi, le ministre congolais de l'Urbanisme et un responsable turc ont procédé au lancement des travaux du "Centre des finances de Kinshasa" qui abritera le ministère des Finances et ses différents services, dans une concession située non loin de l'école turque, dans la commune des affaires de Gombe (nord).
Dimanche, à l'issue d'un tête-à-tête avec M. Erdogan, le président Félix Tshisekedi s'était réjoui de la signature de ces accords "qui symbolisent la volonté de raffermir nos relations".
Dans le domaine sécuritaire, "nous avons sollicité le soutien de la Turquie pour lutter contre "les milices et groupes terroristes dans l'est de notre pays" en proie aux violences meurtrières depuis près de 25 ans, avait déclaré le président de la RDC.
Accompagné à l'aéroport de Ndjili par le président Tshisekedi, le président Erdogan a quitté la RDC en fin de matinée. Le dirigeant turc devrait se rendre au Sénégal et en Guinée-Bissau pour la suite de sa tournée africaine.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
L’univers de l’édition des livres et la littérature jeunesse étaient au centre des discussions lors de la huitième édition de la fête du livre dans différentes villes de la RDC, du 1er au 16 février dernier. Des tables rondes se sont tenues pour réfléchir autour de ces thèmes.
Un éditeur nous a fait savoir que publier un livre est une grande responsabilité. Pour respecter les lecteurs, il faut leur offrir quelque chose de beau. Lorsque nous privons les lecteurs de la qualité, dit-il, aussi bien dans le fond que dans la forme, c’est une forme d’injure.
Cependant, le monde de l’édition des livres reste un secteur parsemé d’incertitudes surtout pour les débutants. D’après quelques auteurs rencontrés à la huitième édition de la fête du livre à Kinshasa, l’un des problèmes majeurs reste le financement des maisons d’édition. Pour un travail de qualité, certaines font l’impression à l’extérieur du pays.
« Le monde de l’édition souffre d’un manque cruel de financement à son égard. Nous sommes en train de travailler pour essayer de voir les possibilités que nous avons pour faire de bonnes productions littéraires ici dans le pays, à moindre coup et accessible à tout le monde », a fait savoir Christian Gombo, écrivain et éditeur, à ACTUALITÉ.CD.
Suite à cette réalité éditoriale difficile dans le pays, les Nouvelles sont les textes les plus éditées grâce aux concours et appels à textes.
« La réalité éditoriale de notre pays est vraiment compliquée. Nous ne voulons pas rester qu’à nous plaindre, nous avons fait le choix de nous battre pour essayer de changer les choses. C’est en ce sens-là que le projet Miezi est intéressant, dans la mesure où nous sommes en train de viser à avoir des productions littéraires en qualité, forme comme fond, disponibles ici au Congo et accessibles à la majeure partie de la population. C’est là aussi l’ambition qui est portée par les éditions Nzoi où je suis également éditeur », a ajouté Christian Gombo.
Si trouver un éditeur n’est pas une tâche complexe pour certains grâce à leur ancienneté tel que Nzey Musala, un des anciens auteurs congolais du genre théâtral car travaillant dans le monde de l’édition comme l’écrivain franco-canadien Paul Kawczak ou suite à leur renommée comme l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo, cela semble un casse-tête en RDC pour les plus jeunes aussi bien en âge qu’en écriture.
Emmanuel Kuzamba
Le gouvernement a adopté vendredi 18 février le projet de décret fixant les modalités des calculs et les taux de revenus de prestation de l'autorité de régulation du secteur des télécommunications. Ce, à la suite de sa présentation par le ministre des Postes, Téléphones et Nouvelles technologies de l'information et de la communication Augustin Kibassa lors de la 41e réunion du conseil des ministres.
D'après le compte-rendu de la réunion, ce projet de texte est une réponse aux cris de détresse du peuple congolais face au prélèvement des unités de communication et aux recommandations pertinentes de l'Assemblée nationale.
"S'inscrivant dans la suite de la décision gouvernementale portant suspension de la perception du taux de 1 USD pratiqué sur tous les appareils mobiles de deuxième génération prise en octobre 2021, le ministre des PTNTIC a rassuré le conseil que toutes les dispositions sont prises pour que cessent définitivement à partir du 1 mars 2022 toutes les ponctions directes sur les unités des abonnés au titre de rémunération au service dit Registre des Appareils Mobiles (RAM)", dit le compte-rendu de la réunion.
D'ici à cette échéance, poursuit le compte rendu, ce temps sera mis à profit pour comprendre, entreprendre les travaux techniques de réinitialisation des paramètres de la base des données pour qu'il n'y ait aucune ponction.
"Ainsi, toutes les dispositions antérieures seront abrogées par la modification du décret n•20/005 du 09 mars 2020 fixant les modalités des calculs et taux des revenus de prestation de l'autorité de régulation de la poste, télécommunications du Congo (ARPTC) lesquels devront lui permettre d'assurer les missions lui confiées par la nouvelle loi relative à la télécommunication et aux Nouvelles technologies de l'information et de la communication. Un arrêté du ministre ayant dans ses attributions les postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l'information et de la communication fixera par la suite les modalités d'exécution dudit décret".
Devant la représentation nationale, le Ministre des PTNTIC avait justifié le fondement légal et réglementaire du RAM dans le Décret nº20/005 du 09 mars 2020, modifiant et complétant le Décret nº012/15 du 20 février 2012, fixant les modalités des calculs et les taux de revenus des prestations de l’ARPTC signé par le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. C'est au mois de septembre de la même année qu'il a été officiellement lancé. Après débat, les députés nationaux tout comme les sénateurs avaient exigé la suppression de ce prélèvement qualifié d'illégal. Si dans l'opinion la décision du gouvernement de supprimer ce prélèvement est saluée, des voies s'élèvent pour exiger aussi le remboursement à la population des frais perçus.
Clément Muamba
L’album de slam dénommé « Molimo » du Slameur Peter Komondua sera officiellement présenté ce mardi 22 février. L’artiste l’a conformé ce jeudi 17 février dans une conférence de presse. Il le considère comme le meilleur projet d’album qu’il a proposé depuis le début de sa carrière, il y a plus de 10 ans.
Molimo qui veut dire âme en lingala, est un projet d’album musicalement influencé par le gospel ou le Negro-spiritual, revisitant le patrimoine culturel ancestral pour proposer une autre vision des choses. L’artiste a dû mettre par écrit et en musique ce qu’il a vécu en terme d’événements traumatisant pour rappeler la nécessité de rentrer en soi et de ne jamais avoir un trou de mémoire.
« J’ai traversé un moment où j’étais très bouleversé par la réalité qui arrivait après 2019. Il était question de reprendre le contrôle sur la situation et l’existence, c’est pendant cette période que j’ai eu à écrire cet album. Il est à la première personne du singulier, ce n’est pas un album qui donne des leçons, à chacun de se poser des questions par rapport à l’urgence de l’âme », a dit Peter Komondua.
Peter Komondua dit demeurer dans sa sensibilité artistique qui tire sa substance dans le panafricanisme. Les messages d’autodétermination nourrissent l’album. Une collaboration dans ce sens a eu lieu avec Jacques Tshinakenda. D’autres collaborations se sont faites avec Pamela Baketana, gagnante de la première édition de Thé Voice Afrique, Tshala Mwana, Isongo ou encore Risasi. Dans le visuel de l’album, Peter se présente avec une arme sur sa main droite et une fleur à gauche. Il l’explique comme les moments de combat et de paix.
« Je voulais parler des moments de guerre et de paix qui s’alternent dans l’âme d’un individu. Il faut dire qu’on est appelé à se perfectionner. Et cet exercice, en allant vers la perfection, il s’alterne en nous des moments de combat et de paix, des moments où on perd le contrôle et des moments où on le reprend », affirme Peter.
L’artiste Slameur Peter Komondua a déjà sorti un album (Etiké), il y a 5 ans, dont le concert de présentation s’est tenu au centre Wallonie-Bruxelles. Un format tout autre a été choisi pour celui-ci. Une exposition photos est prévue le jour de la sortie officielle, le mardi 22 février, dans la salle d’exposition de l’académie des beaux-arts. Les œuvres qui seront exposées pendant une semaine ont été inspirées des titres de l’album. Un stand de vente des CD sera installé juste à l’extérieur de la salle, accompagné d’un livret offert aux premiers acheteurs. L’artiste sera présent pour les dédicaces et réponses aux questions.
Emmanuel Kuzamba
Dans sa communication lors de la 41e réunion du conseil des ministres, le Chef de l'État Félix Tshisekedi est revenu sur l'urgence de la mise en place d'un dispositif répressif adapté à la cybercriminalité. Au regard des dérapages constatés sur les réseaux sociaux notamment le harcèlement sous diverses formes, l'usurpation d'identité numérique, la diffusion du matériel à contenu tribaliste et des conséquences éventuelles, le Président de la République face aux limites des dispositifs légales actuelles dans la répression de la cybercriminalité a invité le gouvernement à finaliser le projet du Code du Numérique.
"L'adaptation de ce code nécessitera la réécriture de la loi pénale mais aussi prenant en compte notamment les questions de la preuve électronique. Le président de la République a aussi appelé à la responsabilité de chacun de nos concitoyens, les médias et autres structures qui facilitent, véhiculent toutes formes de criminalité de se remettre sur le droit chemin en évitant d'agir en marge de la loi car a-t-il insisté, il est temps que force revienne à la loi et à elle seule sans égard à des considérations inadmissibles", dit le ministre des PTNTIC Augustin Kibassa Maliba dans le compte rendu fait vendredi 18 février 2022.
Pour la matérialisation du Plan national du numérique, le Chef de l'État a créé dans ce gouvernement le ministère du Numérique. Le rôle et la mission du ministère du Numérique est d’accompagner l’Etat à mettre en place une politique de gestion des données de manière à améliorer la gouvernance publique, à lutter contre plusieurs fléaux qui rongent notre administration dont la corruption, le défaut de traçabilité et de rédévabilité.
Pour les autorités congolaises, c’est une nécessité de doter la RDC d’une politique de la gestion, de conservation, d’échange des données, dans un monde où l’information est devenue un enjeu majeur non seulement pour les individus mais surtout pour le développement des Etats.
Clément Muamba
La Commission électorale permanente de l'union pour la démocratie et progrès social (CEP/UDPS) a organisé ce dimanche 20 février, les primaires pour départager deux candidats du parti à l'élection du gouverneur au Kasaï Oriental. À la suite de ces primaires, Kabeya Matshi Mathias a obtenu 6 voix contre une voix pour le candidat Onoya Yoka Héritier.
Le candidat Matthias Kabeya indique que son objectif à la tête du Kasaï oriental sera de "ramener la vie" dans cette province.
"Nous maîtrisons les défis, et le grand défi, c'est ramener la vie dans le Kasaï, ramener les gens à croire, à espérer à vivre avec honneur et joie dans le Kasaï. Je remercie la direction du parti et la CEP qui a organisé ces élections afin de sortir un candidat pour le Kasaï oriental, nous avons ces capacités pour aider le Kasaï", a déclaré Matthias Kabeya.
L'élection des gouverneurs de 14 provinces dont le Kasaï oriental est prévue pour le 6 avril prochain. Plusieurs autres membres de l’UDPS avaient exprimé l’intention de diriger le Kasaï Oriental. C’est notamment David Mukeba Kalengayi, conseiller principal du Chef de l’Etat aux infrastructures, Jean-Paul Mbwebwa Kapo, actuel président de la fédération de l’UDPS/Mbuji-Mayi, la députée nationale Nadine Mangabu. Ils ont été éliminés au premier tour des primaires.
Ivan Kasongo
En visite ce week-end en République Démocratique du Congo (RDC), le président turc Recep Tayyip Erdogan a échangé dimanche 20 février au Palais de la Nation avec son homologue congolais Félix Tshisekedi, après son accueil à l'aéroport international de N’djili, par une délégation des membres du gouvernement conduite par le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères .
Un entretien après lequel plusieurs accords ont été signés entre les deux pays. Selon une annonce faite par la partie congolaise, ces « accords bilatéraux » portent sur les domaines de la défense, de la sécurité, des infrastructures et des transports. Il est annoncé également des accords sur la non double imposition et la promotion des investissements.
« Ce jour est un jour historique dans les relations entre la Turquie et la République démocratique du Congo" en raison "des accords signés entre nos deux pays et qui symbolisent la volonté de raffermir nos relations », a déclaré devant la presse le président Tshisekedi à l'issue de leur tête-à-tête.
Ces accords portent notamment sur « la sécurité, les infrastructures, la santé, le transport », a-t-il indiqué, saluant une « coopération gagnant-gagnant ».
A ce sujet, a renchéri son homologue Erdogan, l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) « poursuit son soutien aux efforts de développement de la République démocratique du Congo. Elle mène divers projets, de la formation professionnelle à la santé, du soutien aux infrastructures administratives et sociales à la rénovation des écoles. Nous continuerons d’être aux côtés de la République démocratique du Congo dans ses efforts de développement. »
Le soutien turc intervient également dans la lutte contre le terrorisme en RDC.
Il s’agit de la troisième rencontre entre les deux dirigeants au cours. Elle «fait suite aux rencontres bilatérales tenues entre les deux chefs d'État» en septembre à Ankara et décembre à Istanbul. En septembre dernier, le président Tshisekedi avait effectué une visite officielle à Ankara, également sous le signe de la coopération économique. Le président congolais s'était ensuite rendu à Istanbul en décembre où il a pris part au sommet Turquie-Afrique.
Objectif commercial de 250 millions USD
Le président turque a souligné par ailleurs le renforcement des relations économiques et commerciales entre son pays et la RD Congo:
« Nous avons presque doublé notre volume d'échanges bilatéraux, qui était de 36,5 millions de dollars en 2018 avant la pandémie. Nous avançons décidément vers notre objectif commercial de 250 millions de dollars. Je crois que nous atteindrons cet objectif dès que possible. Avec M. le Président, nous sommes convenus de mieux utiliser des mécanismes déjà existants tels que la Commission économique mixte et le Conseil d’affaires dans le but d'élever notre coopération commerciale au niveau souhaité. »
Il dit encourager les hommes d'affaires turcs à augmenter leurs investissements en RDC.
radiookapi.net/CC