Il [Jean-Marc Kabund] ne se gênait pas de confisquer les biens d'autrui dont les carrés miniers », a déclaré mercredi 20 juillet le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya. Lors de son point de presse tenu à Kinshasa, il affirme que les déclarations de l'ancien président intérimaire de son parti « sont injurieuses et diffamatoires non seulement contre l'UDPS, mais aussi contre le président de la RDC ».
Augustin Kabuya regrette que M. Kabund qui n'avait « jamais assumé une fonction dans sa vie » se retrouve directement au sommet de l'Assemblée nationale.
Il explique les raisons de l’exclusion de Jean-Marc Kabund de l’UDPS :
« Son comportement barbare et immoral discréditait aussi le parti. Le détournement de plusieurs millions de dollars des cartes des membres, l’agression d'un agent de la Garde républicaine sont entre autres les raisons d'exclusion de Jean-Marc Kabund de l’UDPS. »
Lors de son point de presse tenu lundi 20 juillet à Kinshasa, Jean-Marc Kabunda avait déclaré que le régime Tshisekedi a totalement échoué, qualifiant le Chef de l’Etat de « jouisseur ».
« Lorsqu'il parle de jouisseur, il doit s'interroger s'il ne parle pas de lui-même », rétorque Augustin Kabuya.
Concernant la gestion de la guerre dans l’Est de la RDC, l'UDPS se dit surprise par les propos de Kabund qui a affirmé que le régime Tshisekedi n'a jamais investi dans les Forces armées de la RDC.
Quant aux recettes publiques, Augustin Kabuya fait savoir que le budget de l'Etat a subi des fortes performances ces derniers temps.
radiookapi.net/CC
À quelques jours du prononcé de la Haute Cour militaire sur la demande de la mise en liberté provisoire en faveur de François Beya et consorts, les collectifs d’avocats des prévenus sont montés au créneau pour remettre en cause l’impartialité de la composition de la Cour de céans.
Selon ces avocats, ladite composition continuerait à être inféodée par l’ANR pour faire asseoir sa thèse de complot mis à charge de François Beya et consorts.
Pour cause, ils rappellent que lors de l’audience du mardi 12 juillet, ils s’étaient retirés à la suite de l’attitude de la composition avant d’introduire une requête en récusation du Général Basungi Muna Camille et du Colonel Nzau, respectivement Juge Président et Rapporteur de ladite composition, pour manque d’impartialité.
Ils indiquent que la partialité de cette composition remonte à l’entame même de ce procès.
Alors qu’à l’audience du 10 juillet dernier, les avocats de la défense disent avoir déployé une artillerie d’exception d’incompétence personnelle et matérielle de la Haute Cour Militaire à juger François Beya et ses co-accusés car tirées de la violation de la Constitution du 18 février 2006 et des dispositions de plusieurs instruments juridiques internationaux relatifs au droit au juge naturel ainsi que de plusieurs moyens d’irrecevabilité de l’action publique mue contre ces derniers.
Dans leur déclaration faite ce mardi 19 juillet, les avocats de la défense ont laissé entendre que la Cour de céans s’est déclarée compétente dans son arrêt avant dire droit rendu le 24 juin 2022.
D’après eux, dans ledit arrêt, plutôt que de juger, la Cour de céans s’était borné à épouser simplement et systématiquement les moyens du ministère public en escamotant ceux pertinemment soulevées par la défense. Aussi, disent-ils, le même arrêt dut répéter la demande de liberté provisoire formulée en faveur des prévenus.
À les en croire, leurs clients remplissent les conditions légales d’obtention, en sus de celle humanitaire plaidée pour François Beya consécutive à la nécessité des soins appropriés que requiert son état de santé, avant même «sa brutale» arrestation du 5 février 2022 et sa détention «arbitraire» et «illégale» par l’ANR.
Les collectifs de la défense accusent la Haute Cour Militaire d’avoir décidé également du huis clos des audiences contrairement au caractère public qu’elles doivent et du refus de la médiatisation du procès.
Selon eux, la Haute Cour les empêche à exercer pleinement son ministère au cours de l’instruction au fond et cela a fini par nourrir la perte de confiance vis-à-vis de la composition.
Eu égard à ce qui précède, les collectifs d’avocats de François Beya et consorts craint , à l’avenir, l’aboutissement d’une «chronique» de condamnation «programmée» de leurs clients.
Christian Okende
L’actuel ministre de l’enseignement supérieur et universitaire congolais, ancien député national, quitte officiellement Moïse Katumbi avec 8 députés nationaux, 13 provinciaux et un sénateur. Il a fait officiellement cette annonce lors du lancement officiel de sa formation politique l’AVRP (Action des volontaires pour la relève patriotique), mardi 19 juillet dernier à Kinshasa.
Sur Twitter, les réactions fusent de partout après l’annonce de la nouvelle du départ de Muhindo Nzangi de l’Ensemble pour la République.
Plusieurs cherchent à savoir si ce désormais ex cadre du parti de Moïse Katumbi conservera son mandat de député et son fauteuil ministériel lorsque tout le monde est sans oublier qu’il serait parvenu à ce niveau grâce au parti de l’homme de Kashobwe dans le cadre de la distribution des postes au sein de l’Union Sacrée de la Nation.
CC
Coordination semestrielle de l'UA : les pays africains appelés à transformer leur potentiel agricole
Le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé, ce dimanche, à la 4e réunion de coordination semestrielle de l'UA et des instances sous régionales.
Le Président Tshisekedi a représenté la RDC et l'Afrique Centrale (CEEAC).
Les participants ont souligné la nécessité, pour les pays africains, de transformer leur potentiel agricole pour permettre l’approvisionnement du continent en produits alimentaires et ainsi assurer la sécurité alimentaire de nos populations.
Les autres sujets abordés étaient : l’examen du rapport intérimaire sur la pandémie de la covid-19 en Afrique, le rapport actualisé sur la mise en œuvre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) et le rapport sur l'état de l'intégration régionale en Afrique.
Il sied de noter que cette réunion semestrielle a rassemblé les chefs d'État membres du bureau de l'UA, la commission de l'UA et les chefs des exécutifs des communautés sous-régionales en vue de procéder à une évaluation des différentes activités de l'organisation.
La signature d’un accord de partenariat entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République Sud-africaine (RSA), pour l’installation à Kinshasa d’une usine de montage de véhicules de marque « Volvo Marco Polo et Bus Mark », a été au menu, vendredi à Kinshasa, d’une séance de travail entre le ministre des Transports, voies de communications et de désenclavement, Chérubin Okende Senga, et les responsables de ces entreprises Sud-africaines d’une part, et le ministre Sud-africain des Transports, Benene Fikile Mbalula d’autre part.
Selon un communiqué du ministère des Transports reçu, à l’issue des échanges des vues, la délégation Sud-africaine à laquelle s’est ajouté le directeur général de la Société des transports du Congo (TRANSCO), Chief Tshipamba, a effectué une visite dans les installations de TRANSCO, société qui utilisé les bus de marque « Volvo Marco Polo » pour s’imprégner de l’efficacité de ces engins sur le terrain et son mode d’exploitation pour le transport en commun.
Par ailleurs, outre la question liée à l’installation des usines de montage de véhicules, les deux gouvernements, congolais et Sud-africain, se sont accordés, la même journée de vendredi 15 juillet, à signer un mémorandum de coopération dans le secteur de transports aérien. Le ministre des Transports Chérubin Okende et son homologue Sud-africain Benene Fikile Mbalula qui était accompagné de l’ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud, Fidèle Mulaja, ont évoqué cette question qui a avait été largement évoquée lors d’une récente visite effectuée par le ministre Okende en Afrique du Sud.
Le ministre sud-africain qui était accompagné à Kinshasa par une délégation de responsables des sociétés sud-africaines du secteur routier et aérien, ont saisi cette opportunité effectuer une visite de l’aéroport international de N’djili, en passant par la tour de contrôle ; aérogare ; le service d’anti-incendie ainsi que la piste de cette plateforme aéroportuaire, ce, en vue d’identifier les besoins réels auxquels est confronté le secteur aérien de la RDC, afin d’ envisager les moyens de les relever à travers l’accord à signer dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Le directeur général de l’Aviation civile, Jean Tshiunza, et celui de la Régie des voies aériennes (RVA), Alphonse Shungu ont guidé la visite des installations de l’Aéroport international de N’djili, rappelle-t-on.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
Le coup d’envoi des épreuves ordinaires de l’examen d’Etat édition 2022 a été lancé ce lundi 18 juillet. Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire , Secondaire et Technique (EPSP), a présidé la cérémonie officielle depuis la ville de Kolwezi chef-lieu de la province du Lualaba au complexe scolaire Hewa-Bora.
Neuf cent vingt-quatre mille cent trente-huit (924 138) élèves finalistes, dont neuf cent dix-huit mille six cent ving (918 620) du cycle long, et cinq mille cinq cent dix-huit (5518) du court participent à ces concours nationaux. Les candidats à ces épreuves sont répartis dans deux mille six cent cinquante trois centres (2653) à travers toute l’étendue de la RDC.
Pour l’édition 2022 de l’exetat, les filles représentent 40% au cycle long, alors qu’au cycle court, elles constituent 20%.
politico.cd/CC
Michel Hangi, technicien-modulateur à la radio communautaire Soleil Levant, émettant en territoire de Nyiragongo, a été tué par balles la nuit du 17 juillet 2022 aux environs de 19h00, alors qu'il revenait de la station.
C'est à quelques mètres de la station que Michel a été assassiné, après la production de son émission de théâtre radiophonique qu´il a animé en interaction avec les auditeurs, dit le directeur de la radio. On ne sait pas si cet assassinat est lié à son travail, les enquêtes sont en cours, précise-t-il.
Connu sous le pseudonyme de Parachichi Mukasaii sur la scène de théâtre, ce technicien faisait souvent des annonces commerciales à travers des campagnes motorisées et est devenu populaire à partir de cela.
CC
La Grand-Place de Bruxelles reçoit une exposition photos dénommée “Rumba Oyé”, qui revient sur les années 1960 de la RDC à travers la rumba. Elle est ouverte depuis le 8 juillet dernier et ira jusqu’au 31 juillet prochain. Gratuite, l’exposition est une version off du festival “Congolisation” qui en est à sa 7ème édition cette année.
La rumba a été reconnue patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis décembre 2021. L’exposition “Rumba Oyé” se veut de plonger les visiteurs dans un passé glorieux de ce style de musique congolais. Les photos, toutes en noir et blanc, rappellent l’histoire de cette musique et racontent, par ailleurs, l’histoire de la RDC.
« C’est très important de mettre en lumière la rumba congolaise. Avec elle, on peut bien comprendre l’histoire de la RDC, que ce soit à travers les textes, la vie des artistes, à travers les sonorités, etc. Par exemple, une chanson comme “Ata ndele mokili e ko baluka” a été annonciatrice d’un processus qui allait bientôt commencer », a indiqué Cindy Makiana, curatrice de l’exposition.
C’est donc une rétrospective avec des photos allant de l’époque coloniale jusque dans les années glorieuses de la rumba congolaise. Ces œuvres appartiennent à Jean Depara, un pionnier de la photographie congolaise, décédé en 1997. Elles sortent pour la première fois de la collection de Baudouin Bikoko. Une manière de mettre également en évidence les collectionneurs congolais, peu nombreux à l’heure actuelle.
Avec le label de musique Planet Ilunga, les photos sont accompagnées de la musique, la rumba de ces mêmes années. Comme les photos, ces chansons sont rares et moins connues mais ont une empreinte sur l’histoire.
« On a mis en place des playlists uniques qui accompagnent les photos de cette exposition. Elles vont avec les thématiques qui sont développées. Ce sont des chansons des années 60 et 70 principalement. Il y a des chansons qui sont moins connues et rares », a ajouté la curatrice.
Elle a aussi noté que la rumba congolaise est un produit congolais mais qui est également universelle. Elle peut parler bien des gens à cause de son histoire qui est partie du Congo vers les Amériques avec la traite négrière.
Ce qui n’a pas manqué de stupéfier quelques américains présents lors du vernissage.
Emmanuel Kuzamba