L’opération de vérification et validation des noms et photos des candidats ainsi que les logos des partis et regroupements politiques a débuté, mardi 5 décembre, à la Maison des élections à Kinshasa.

A travers cette opération de deux jours, la CENI veut permettre au candidat ou mandataire d’un parti politique de vérifier la véracité du dossier retenu.

Cette institution d’appui à la démocratie se propose également de renforcer la transparence lors des scrutins combinés du 20 décembre.

Ils ont été des dizaines de candidats ou mandataires trouvés à la maison des élections ce mardi sous une pluie battante. Chacun est orienté vers un préposé pour la consultation. Et après vérification, le candidat ou le mandataire valide les noms, la photo ou le logo de sa formation politique.

En cas d’erreur, une fiche lui est remise dans l’immédiat pour correction.

« Il y a eu quelques erreurs matérielles et on a tout fait pour corriger cela, par ce qu’il y a des gens qui sont ici, on leur a attribué des noms qui ne sont les leurs, par exemple tu t’appelles Kazadi, mais on écrit Kazala. Ce sont des erreurs là qu’il faut vraiment corriger. Il y a une fiche là qu’on a nous remise, si vous avez un problème de photo, vous écrivez ce problème de photo et vous donnez une photo qu’on va changer. Concernant les noms, ils corrigent le nom, sur la fiche vous écrivez le vrai nom et à côté vous allez mettre le nom là qu’on vous a attribué», a rapporté le mandataire du regroupement ARDEV-A.

Cette initiative est saluée par la majorité des acteurs interrogés. Car selon eux, cette opération leur permet de se rassurer qu’ils soient bien identifiés par leurs électeurs le jour de vote.

« Nous sommes très contents pour cette initiative de la CENI, voilà qu’aujourd’hui on nous appelle pour vérifier si les photos sont bien imprimées, si le nom, post-nom, bref l’identité du candidat est bien reprise, c’est très intéressant, ça nous prouve que la CENI est en train de faire des innovations pour améliorer la qualité des élections. Par ce qu’il y a de certaines photos qui pouvaient être mal imprimées pour le candidat, mais le candidat va corriger pour que ses électeurs puissent bien l’identifier », a ajouté le mandataire du regroupement ARDEV-A.

 Cependant, certains candidats ou mandataires se plaignent du fait que cette opération de courte durée a été annoncée la veille alors qu’elle demande plus de concentration et de préparation.

radiookapi.net/CC



Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et candidat à sa propre succession, a démarré ce mardi 05 décembre 203, sa campagne dans la région du Katanga, sud-est du pays par la ville de Lubumbashi où il est arrivé dans la soirée.

Devant plusieurs sympathisants des partis et regroupements politiques de l'union sacrée de la nation, plateforme qui soutient ss candidature, le candidat Tshisekedi a notamment évoqué plusieurs questions d'actualité. Il a notamment  dénoncé les combats qui se trament autour de la RDC, en prenant notamment le modèle du combat de l'ancien Président Laurent Désiré Kabila.

"Mzee a été pris au piège. Il s'est réveillé malheureusement très tard. Notre mission est de continuer là où Mzee Laurent Désiré Kabila s'était arrêté. Notre mission est de réveiller les congolais et de leur dire de ne jamais trahir le Congo, c'est ça l'héritage que Mzee nous a laissé. Pour lui, les ennemis de la RDC s'étaient montré très forts et nous, nous allons perpétué son combat de libération de la République démocratique du Congo ", a dit, Félix Tshisekedi, dans la soirée de ce mardi à Lubumbashi, à la place de la poste.

Il a également parlé, dans cette riche région du pays, sud-est, du partenariat gagnant-gagnant avec les différents partenaires de la RDC.

" Nos partenaires qui viennent au Congo, Tenke Fungurume Mining (TFM), KAMOA, Glencore, tous, nous nous sommes mis d'accord de mettre de côté l'ancien partenariat, nous devons être dans le gagnant gagnant ", a-t-il poursuivi.

Félix Tshisekedi à déjà visité près de 12 provinces depuis le début de cette campagne électorale.  Les élections générales sont prévues le 20 décembre 2023. Les autres challengers de Félix Tshisekedi poursuivent aussi leurs campagnes électorales notamment Moïse Katumbi,  Martin Fayulu et Denis Mukwege.

José Mukendi et Ivan Kasongo, à Lubumbashi



Dans un entretien accordé au Financial Times, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a balayé d’un revers de main les soupçons de fraude électorale planifiée pour l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.

« Chaque fois, l’opposition crie au voleur, mais ils sont tous venus pour participer à l’élection. S’il n’y avait aucune chance pour eux de gagner, ils ne seraient pas venus. Ils sont venus parce qu’ils pensent qu’il y a une chance. », a déclaré M. Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais estime donc que le fait que tous les candidats se soient présentés au scrutin prouve qu’ils estiment avoir leur chance de gagner de manière transparente. Il balaie ainsi les accusations récurrentes de fraudes portées par certains opposants avant chaque élection.

Ces déclarations interviennent alors que la campagne électorale pour le scrutin présidentiel, législatif et provincial est entrée dans sa phase finale. 24 candidats sont en lice pour la magistrature suprême.

Le président Tshisekedi, dont la candidature à un second mandat fait débat, se dit confiant dans la bonne tenue du processus électoral. Ses propos visent à rassurer sur la transparence du scrutin, pierre d’achoppement des précédentes joutes.

mbote/CC



Lors de son passage dans l’émission « Agenda Cultur’a » animée par Glodi Akina le dimanche 3 décembre dernier, l’artiste musicien Jean-Goubald Kalala est revenu sur le parcours d’Innoss’B.

S’il a reconnu le grand talent du leader, il lui a reproché d’être davantage concentré.

« Innoss’B est un talent immense, mais je lui reproche d’être devenu plus commerçant qu’artiste. Certes, on doit gagner de l’argent, mais il faut aussi entretenir sa facette d’artiste », a déclaré l’auteur de la chanson « bombe anatomique ».

Rappelons que ce dernier faisait partie du jury qui avait repéré le jeune Innocent Balume lors de la compétition Vodacom Superstar en 2010, remportée par Innoss’B à l’époque.

Ordi Mande



Jean-Goubald Kalala a récemment accordé une entrevue au chroniqueur Glodi Akina lors de l’émission « Agenda Cultur’a » diffusée dimanche dernier. Au cours de cette interview, Kalala n’a ménagé personne dans ses propos.

Interrogé sur la différence entre un grand chanteur et un bon chanteur, en prenant Fally Ipupa et Ferre Gola comme exemples, l’interprète de la chanson « Elou » n’a pas hésité à les classer parmi les bons chanteurs plutôt que parmi les grands.

Pour étayer son argument, Kalala a souligné le prototype congolais en matière de travail.

« Les Congolais, nous ne travaillons pas pour devenir grands, nous travaillons pour avoir le succès en apparence » a-t-il déclaré

En exprimant cette opinion, Jean-Goubald Kalala encourage les musiciens congolais à aspirer à la grandeur intrinsèque plutôt qu’à l’apparence.



L’euphorie, l’exaltation et la réussite du concert de Fally Ipupa à Paris La Défense Arena, ce 25 novembre dernier semblent n’avoir pas fini la soif de la star congolaise. Dans un reportage de Brut, Dicap la Merveille révèle n’avoir pas fini son envie de faire plaisir à son public.

« J’ai encore faim», a-t-il lâché avant de souligner : « J’aurais aimé rester encore ne serait-ce qu’une heure sur scène mais ce n’est que partie remise ». Des propos qui sous-entendent la volonté et le désir de Fally Ipupa de revenir refaire cette grande salle européenne.

En attendant que les choses se confirment, Fally Ipupa devrait se satisfaire de son prochain concert à OVO Wembley Arena en Angleterre ce 08 décembre prochain. Plus de 9000 spectateurs seront présents au rendez-vous historique de la star congolaise sur le sol Anglais.

Gaël Hombo



La campagne électorale pour l’élection des conseillers communaux commence ce lundi 04 décembre.

Cette campagne se déroulera uniquement aux chefs-lieux des provinces et dans les 24 communes de la ville de Kinshasa et se termine le 18 décembre à minuit. 

Dans un communiqué publié samedi dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a fixé les règles pour un bon déroulement de cette campagne électorale.

C’est la première fois que la CENI va organiser l’élection pour le conseiller communal après trois cycles électoraux organisés en RDC.

Conformément aux articles 29 de la loi électorale, et 45 de ses mesures d’application, les rassemblements électoraux, au cours de cette campagne électorale, se déroulent conformément aux dispositions légales. 

Celles-ci stipulent que les candidats s’expriment librement au cours de leur campagne électorale. Il leur est interdit cependant des propos injurieux, diffamatoires, susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République.

Le communiqué de la CENI rappelle qu’il est également interdit aux candidats conseillers communaux d’inciter quiconque à commettre des actes de nature à entrainer la violence, des menaces, ou à priver d’autres personnes, de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis. 

Le conseiller communal est élu au suffrage direct. C’est-à-dire qu’il est le représentant élu par la population.

La circonscription électorale des conseillers communaux est la commune, selon l’article 190 de la loi électorale.

Rôle du conseiller communal

La loi électorale stipule que le conseiller communal siège au conseil communal pour cinq ans. 

Il élit les conseillers urbains et le bourgmestre. Il délibère sur des questions d’intérêt communal, notamment le Règlement intérieur.

Le conseil communal prend des règlements d'administration et de police. C’est au sein du conseil communal qu’on examine les sujets en rapport avec la fonction publique locale :

L’organisation des services communaux conformément à la loi

La création et l’organisation des services publics, des établissements publics communaux dans le respect de la législation nationale

L’adoption du projet du budget des recettes et des dépenses

L’adoption des comptes annuels

L’approbation ou le rejet des libéralités, les dons et legs octroyés à la commune

Le contrôle de la gestion des ressources financières, le partenariat entre la commune, le secteur privé et les organisations non gouvernementales.

Le conseil communal fixe les modalités de mise en œuvre des impôts, taxes et droits communaux conformément à la loi.

radiookapi.net/CC



Le rappeur congolais Gaz Fabilouss poursuit sa conquête de la scène internationale. Après le succès de ses derniers clips et sa tournée en RD Congo, l’artiste vient d’annoncer sur ses réseaux sociaux qu’il se produira en concert en France en 2024.

« Concert live paris 2024. Plus de précision dans quelques jours », a-t-il écrit en story sur son compte Instagram.

Un message qui confirme ses ambitions de porter sa musique au-delà des frontières de son pays.

Gaz Fabilouss rejoint ainsi son compatriote Gaz Mawete, qui a lui aussi récemment annoncé ses projets de show à Paris la même année. Les artistes de rumba et de rap congolais semblent déterminés à s’implanter sur la scène européenne et à conquérir de nouveaux publics.

Si peu de détails ont été dévoilés pour le moment, cette annonce laisse présager une date parisienne importe pour Gaz Fabilouss dans quelques mois. L’occasion pour le rappeur de faire découvrir sa flow unique et ses textes engagés, déjà adulés en RDC, à un public international.

Reste à connaître la salle et la date précise de ce concert présenté comme « live paris 2024 ». L’artiste a promis plus de précisions dans les prochains jours. Ses fans français et européens sont déjà impatients de le découvrir sur scène.

mbote/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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