Le célèbre catcheur surnommé “Moto na ngenge” est décédé ce lundi 13 janvier 2025 au Maroc, où il avait été évacué pour des soins d’urgence.

C’est un véritable choc pour les fans de catch en République Démocratique du Congo. L’icône du sport-spectacle congolais, Edingwe, surnommé “Moto na ngenge”, est décédé ce lundi 13 janvier 2025 au Maroc. Le catcheur avait été évacué dans ce pays voisin pour y recevoir des soins médicaux, après une dégradation soudaine de son état de santé.

Malade depuis plusieurs mois, Paul, de son vrai nom, avait pourtant démenti à plusieurs reprises les rumeurs sur sa disparition. Encore récemment, il était apparu sur les réseaux sociaux, alité dans un hôpital, entouré de son épouse Amisi. Mais son état de santé s’était finalement brutalement aggravé, nécessitant son évacuation d’urgence au Maroc.
 
Véritable légende vivante du catch congolais, Edingwe laisse derrière lui un immense vide dans le monde sportif de la RDC. Surnommé “Moto na ngenge”, soit “Feu follet” en lingala, le catcheur s’était imposé comme l’une des figures incontournables de cette discipline très populaire dans le pays.

Doté d’une agilité et d’une force de frappe hors-normes, Edingwe avait marqué des générations de fans avec ses prouesses techniques et son charisme hors-norme sur les rings. Au fil des années, il était devenu l’un des ambassadeurs les plus influents du catch congolais, contribuant à sa notoriété à l’international.

Sa disparition soudaine plonge l’ensemble de la communauté sportive de la RDC dans une immense tristesse. “C’est une grande perte pour le catch congolais. Edingwe était une véritable figure emblématique, une source d’inspiration pour tous les jeunes athlètes”, a notamment réagi la Fédération congolaise de lutte.

Au-delà du sport, Edingwe s’était également imposé comme une personnalité populaire et respectée dans son pays. Son engagement auprès des plus démunis et son charisme naturel en avaient fait une véritable icône au-delà des frontières du catch.

Nul doute que les hommages vont se multiplier dans les prochains jours pour célébrer la mémoire de cet homme, véritable “feu follet” du ring congolais. Une disparition qui laisse un grand vide dans le cœur de tous les amateurs de catch en République Démocratique du Congo.
 
mbote/CC


La RDC -République Démocratique du Congo- a renforcé sa trajectoire économique, avec l’approbation, mercredi 15 janvier, par le Conseil d’administration du FMI -Fonds Monétaire International- de deux programmes d’un montant total de près de 3 milliards USD. Cet appui, a fait remarquer le ministre des Finances via son cabinet, illustre le changement profond en matière de gouvernance économique et financière. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a confirmé qu’un premier décaissement de 240 millions USD sera affecté à la balance des paiements. Ce dernier veut, en outre, dédier les futurs financements aux secteurs prioritaires dont les infrastructures.

Ces accords comprennent une Facilité Élargie de Crédit (FEC) de 1 729 millions USD (125 % de la quote-part) et une Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) de 1 038 millions USD (75 % de la quote-part), couvrant une durée de 38 mois. Ces mécanismes traduisent la confiance du FMI dans les réformes engagées par le Gouvernement rd-congolais.

Le programme FEC vise à préserver la stabilité macroéconomique, renforcer la gouvernance et la transparence, et promouvoir une croissance inclusive. Par ailleurs, le programme FRD accompagne la RDC dans son rôle stratégique de «pays solution» en matière de lutte contre le changement climatique et de transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone.

Dans son communiqué, le ministère des Finances a salué les efforts de coordination de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, ainsi que la contribution des experts des ministères des Finances, du Budget et de la Banque Centrale du Congo, qui ont joué un rôle clé dans la conclusion de cet accord.

Ces programmes, rajoute l'argentier national, marquent une continuité dans les progrès réalisés avec l’accord FEC 2021-2024, ayant permis de réduire l’inflation, d’accroître les réserves internationales, et de stabiliser l’économie nationale.

Avec ce soutien historique, la RDC renforce sa position sur la scène internationale et poursuit ses efforts, pour bâtir une économie durable, inclusive et résiliente, au service de son développement et du bien-être de sa population.

Grevisse Tekilazaya 

 
 
 


La République démocratique du Congo (RDC), le Maroc, l’Angola, la Zambie et le Kenya, un des trois pays organisateurs ont été  logés dans le groupe A, du Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football 2025, de la Confédération africaine de football (Caf), mercredi, à l’issue du tirage au sort de cette compétition, organisée à Nairobi, capitale du Kenya, selon le site de cette instance sportive continentale.

La cartographie de ce groupe A a révélé qu’il est constitué du Kenya,  pays de la zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et centrale (Cecafa) ;  le Maroc pour  l’Union nord-africaine de football (Unaf), l’Angola et la Zambie pour le Conseil des associations de football d’Afrique australe (Cosafa), ainsi que la RDC, de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac).

En termes du palmarès, le groupe A regorge les deux pays qui, en 7 éditions ont gouté deux fois aux délices du sacre, à savoir : la RDC (2009 sous la houlette du sélectionneur Jean Santos Muntubile Ndiela) et 2016, sous la conduite de Jean Florent Ibenge Ikwange) et le Maroc (2018 et 2020).

Les trois autres pays que sont le Kenya, l’Angola et la Zambie courent encore derrière une première étoile continentale.

Pour les Léopards A’ de la RDC, ce sera leur 7ème participation dans une phase finale  du Chan, depuis la première édition en 2009.

Hormis la RDC et le Maroc, les autres éditions ont été remportées par le Sénégal (2023), la Tunisie (2011), la Lybie (2014). 

Ainsi, en 7 éditions, juste 5 pays ont eu la chance de monter sur la plus haute marche du podium continental.

Les fauves de la RDC, sous l’ère de l’entraîneur Mwin Zahra, ont manqué l’édition de 2018, après leur élimination par les Diables Rouges du Congo-Brazzaville.

Pour rappel, initialement prévue du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, cette compétition a été reportée au mois d’août prochain, par la Caf.

ACP/C.L./CC



La  Cour militaire de Kinshasa-Gombe a pris en délibéré mercredi, l’affaire coup d’État étouffé du 19 mai 2024, à l’issue de la plaidoirie des avocats, lors d’une audience tenue à la prison de Ndolo, dans le nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

«  A présent je déclare le débat clos, la Cour prend la cause en délibéré pour se prononcer dans le délai légal. Plus rien n’étant inscrit au rôle pénal, la séance de ce jour est levé », a déclaré le Colonel magistrat Kilensele Muke, président de céans.

Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense (des prévenus), constitués en collectif  ont  présenté  leurs conclusions, selon les infractions mise à charge de leurs clients, avant de  plaider tous non coupable en faveur de trente-sept  (37) prévenus 

Par ailleurs, l’avocat du prévenu Jean-Jacques Wondo,  ancien conseiller principal de l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) a indiqué que le rapport des experts du conseil national de cybercriminalité qui incrimine son client est entaché d’irrégularités de fait de défaut de qualité de la personne qui l’aurais rédigé.

Cette personne, a-t- il dit, s’est transformé en officier de police judiciaire, alors qu’il  n’a jamais prêté serment, et n’a jamais apposé sa signature sur ce rapport. Par conséquent, il a demandé à la Cour de n’est pas considéré l’œuvre du premier juge, de l’annuler dans  toutes ces dispositions et  d’acquitter  tout simplement son client,  car toutes ces accusations seraient basé sur des suppositions.

Dans sa réplique, le  ministère public  a estimé que  Jean-Jacques Wondo agissait par anonymat et en douceur par rapport a toutes ses qualités en téléguidant l’opération a distance pour passer inaperçu, soutenant qu’il n’a jamais brandi une invitation du gouvernement de la République démocratique du Congo  pour travailler ici au pays. Par ce motif, le ministère public a demandé  à la Cour de reconduire l’œuvre du premier juge.

De son côté, Me Matadi Wamba, avocat de la partie civile (victime), République démocratique du Congo a demandé  à la Cour militaire d’apprécier dans son intime conviction,  les éléments mis à charge du prévenu Jean-Jacques Wondo, bien que fragile mais qui  conduise  à la même conclusion.

« La RDC a comparé le salaire que gagne Jean-Jacques Wondo en Belgique et celui de la RDC, il n’y a pas de la cohérence, tout en sachant que le tribunal est plus outillés pour la multitude des indices que la Cour se rassure », a  conclu Me Matadi Wamba, avocat de la RDC.

ACP/C.L./CC



Mené au score sur un but de Kylian Mbappé, le Barça a renversé puis surclassé un Real Madrid (5-2) en supériorité numérique durant trente minutes lors d'une finale de Supercoupe d'Espagne d'une intensité rare, ce dimanche. Lamine Yamal et Raphinha ont particulièrement brillé.

Le match : 2-5

Après avoir été humilié à Bernabeu lors du premier Clasico de la saison, fin octobre (0-4), le Real avait des comptes à régler pour ses retrouvailles avec le Barça, ce dimanche soir, au cours d'une finale de Supercoupe d'Espagne délocalisée en Arabie saoudite. Mais, dans un stade Roi-Abdallah de Djeddah totalement acquis à sa cause, l'équipe madrilène a été corrigée dans des proportions presque inimaginables par des Barcelonais incroyables de réussite (5-2). Ce match a été d'une intensité rare et le spectacle mémorable. L'histoire de cette rencontre retiendra que le Real a ouvert le score grâce à un Kylian Mbappé assez déroutant sur l'action : après une interception à la limite de la faute sur Casado, Vinicius a lancé l'attaquant des Bleus, dont les dribbles n'ont pas permis à Alejandro Baldé d'intervenir, et sa frappe croisée plaçait donc les joueurs de Carlo Ancelotti dans une position confortable (1-0, 5e).

Elle n'a duré qu'un petit quart d'heure. Après avoir collectionné les actions dangereuses durant les premières minutes du match, le Barça a tout réussi, ou presque, quand Lamine Yamal est entré en action. Servie à son tour dans la profondeur, la star catalane a devancé Ferland Mendy, elle s'est jouée d'Aurélien Tchouaméni qui jouait encore défenseur central puis elle a égalisé d'une frappe d'une facilité déconcertante dans le petit filet gauche de Thibaut Courtois (1-1, 22e). Puis Robert Lewandowski a donné l'avantage au FC Barcelone sur un penalty concédé par Eduardo Camavinga (2-1, 36e). Dans la foulée, Raphinha, très en jambes, marquait un troisième but d'une tête magistrale sur un long centre tendu tout aussi impressionnant de Jules Koundé (3-1, 39e). Et Alejandro Baldé inscrivait un quatrième but durant un temps additionnel rallongé sur un contre parti d'un corner castillan (4-1, 45e + 10).

82
 
Il faut remonter au 10 janvier 1943 pour trouver trace du dernier match où le Barça avait mis quatre buts à la mi-temps au Real Madrid, soit 82 ans (4-2 à la pause, 5-5 au final).
 
Le début de la seconde période a débuté de la même manière que la première : avec des occasions nettes à la pelle. Si la superbe volée de Rodrygo n'a trouvé que le poteau (47e), en face, Raphinha n'avait pas besoin de se régler pour marquer le cinquième but catalan sur une nouvelle transition. Avant d'ajuster Courtois, l'ex-Rennais a pris le temps de crocheter un Tchouaméni dépassé (5-1, 48e). Le rythme soutenu comme jamais de cette rencontre a ralenti à partir du moment où le Barça a été réduit à dix, à la suite de l'expulsion de Wojciech Szczesny, venu à la rencontre de Mbappé à l'extérieur de sa surface (56e). Si Rodrygo a réduit l'écart sur le coup franc qui a suivi (2-5, 60e), le Real a ensuite éprouvé beaucoup de difficultés à déstabiliser le groupe d'Hansi Flick. Le Real tenait l'occasion de revenir à hauteur de son grand rival au nombre de victoires en Supercoupe d'Espagne, mais le Barça a fini par reprendre un peu d'avance (15 contre 13 pour l'équipe de Madrid).
 
Flavien Trésarrieu


Le rappeur Himra a lancé une nouvelle salve dans sa rivalité avec Didi B, répliquant à ses récentes déclarations avec un message cinglant.

Le clash entre Himra et Didi B, deux des figures emblématiques du rap ivoirien, ne cesse de prendre de l’ampleur. Après une période de franche camaraderie, les deux artistes se sont progressivement éloignés, laissant place à une rivalité de plus en plus féroce.

Le dernier épisode de cette guerre des mots a été déclenché par les propos de Didi B, qui s’était récemment proclamé comme hantant “les pensées des meilleurs rappeurs français”, tout en écartant les “microbes” qui le clasheraient “au pays”.
 
Une pique que Himra, alias Le Chétté, n’a pas tardé à relever dans son nouveau freestyle intitulé “Boss”, publié sur la plateforme Booska-P. Dans des paroles acerbes, il lance : “Maintenant tu veux te rallier ou bien t’es plus Bacongo.”

Une référence directe à la déclaration de Didi B, qui s’était revendiqué comme étant “Bacongo”, en opposition à la carrière encore “en construction” d’Himra. Ce dernier semble donc bien décidé à remettre les pendules à l’heure et à affirmer son statut de “nouveau Boss” dans le rap ivoirien.

Mais les hostilités ne s’arrêtent pas là. Himra a également évoqué une intrigante anecdote, dans laquelle Didi B l’aurait approché près de sa voiture pour fredonner sa chanson “Vêtements”, avant de lui lancer un mystérieux “On se voit après”. Une situation que le rappeur a interprétée comme pouvant être une simple salutation, ou bien une véritable provocation.
 
mbote/CC
 

Quoi qu’il en soit, Himra semble désormais prêt à en découdre avec son rival de toujours. “Cette fois, je vais te montrer ce que je vaux. Je suis prêt pour toi”, a-t-il lancé, promettant une nouvelle escalade dans ce clash qui captive les fans du rap ivoirien.

 

Nul doute que les prochaines répliques des deux artistes seront scrutées avec attention par leur public. Car cette rivalité, loin de s’essouffler, ne cesse de prendre de l’ampleur, offrant un passionnant feuilleton au sein de la scène rap locale.



Les Léopards dames U-17 de la République démocratique du Congo, se sont imposés face aux Menas  du Niger 2-0, dimanche, au stade des Martyrs, à Kinshasa, en match aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe du monde de moins de 17 ans zone Afrique.

Les deux buts des Congolaises ont été marqués respectivement par Olive Mangika (31ème) et Merry Mariame (54ème), en raison d’un but par mi-temps. Une belle entame pour les Léopards dames cadettes qui vont se déplacer pour Niamey dans une semaine avec un moral au zénith pour la manche retour.

Une équipe à féliciter qui n’a eu que deux jours d’entraînement avant de recevoir cette équipe du Niger. Les Congolaises se sont entraînées que vendredi et samedi, et le dimanche c’était le jour du match.

ACP/C.L./CC



Le rappeur de Sevran a revisité ses classiques devant des milliers de fans, entouré d’invités de marque, pour marquer une étape clé de sa carrière.

Samedi 11 janvier 2025, Kaaris a marqué un tournant décisif dans sa carrière en offrant un concert exceptionnel à Paris La Défense Arena. Devant une foule en délire, le rappeur a célébré le 10e anniversaire de son album phare, Or Noir, véritable pierre angulaire du rap français.

Publié en 2013, cet opus culte avait propulsé Kaaris sur le devant de la scène grâce à son style percutant et ses sonorités sombres. Dix ans plus tard, le rappeur de Sevran a tenu à renouer avec ses racines en revisitant ces morceaux devenus des classiques du genre.
 
Transformée pour l’occasion en véritable temple du rap, la Défense Arena a vibré sous les basses puissantes de titres emblématiques comme “Zoo”, “S.E.V.R.A.N.” ou encore “Binks”. Un show spectaculaire, alliant effets visuels époustouflants et scénographie millimétrée, pour accompagner l’énergie débordante du rappeur.

“Ce soir, on fête une décennie de loyauté et de combat”, a lancé Kaaris à la foule, témoignant de la symbolique de cet événement. Car au-delà d’un simple concert-anniversaire, cette soirée représentait la résilience et l’évolution d’un artiste ayant surmonté les défis et les controverses pour s’imposer comme l’un des piliers du rap français.

Entouré de figures marquantes de la scène rap hexagonale, Kaaris a partagé la scène avec des invités de prestige tels que Kalash Criminel, SCH ou encore Fianso. Une manière de rendre hommage à ceux qui ont jalonné son parcours, et d’offrir au public des collaborations inédites.

“Or Noir représente une époque où j’ai trouvé ma voix. Aujourd’hui, je remercie mon public d’avoir toujours été là”, a confié un Kaaris visiblement ému, soulignant l’importance de ce disque culte dans sa carrière.

Car si cet album a propulsé l’artiste sur le devant de la scène il y a dix ans, il continue aujourd’hui de résonner comme une œuvre intemporelle, influençant toute une génération de rappeurs. Un héritage que Kaaris a célébré avec faste lors de cette soirée mémorable à la Défense Arena.
 
Un moment historique pour le rap français, qui a vu le rappeur de Sevran offrir à ses fans une prestation digne de sa stature. Or Noir continue de marquer les esprits, et cette soirée anniversaire s’inscrit désormais comme un jalon essentiel dans la carrière de Kaaris.
 
mbote/CC


La République démocratique du Congo (RDC) ambitionne de transformer la filière cacao en un pilier majeur de son économie, a déclaré Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, lors d’un briefing de presse à Kinshasa, vendredi. Le pays vise une production annuelle de 3 millions de tonnes de cacao d'ici à 2030, soit une augmentation spectaculaire par rapport aux estimations actuelles de 100 000 à 200 000 tonnes.

« Si nous atteignons 3 millions de tonnes de cacao d'ici à 2030, avec une moyenne de 10 000 dollars par tonne, cela représenterait 30 milliards de dollars pour notre PIB. C’est une opportunité de transformation radicale de notre économie », a affirmé Julien Paluku.

La RDC dispose de 80 millions d’hectares de terres arables, dont une partie pourrait être consacrée à la culture du cacao et d’autres produits agricoles stratégiques. « Contrairement à ce qui est souvent avancé, nous utilisons ces terres arables sans toucher à nos 155 millions d’hectares de forêt tropicale, ce qui garantit que notre production respecte les normes internationales en matière de déforestation », a précisé le ministre.

Le cacao congolais, produit essentiellement dans les provinces de l’Est, comme le Nord-Kivu et l’Ituri, ainsi que dans la Tshopo, bénéficie d’une réputation de qualité exceptionnelle. Il est entièrement biologique, cultivé sans engrais chimiques, ce qui en fait un produit prisé sur les marchés internationaux.

Face aux nouvelles exigences européennes en matière de traçabilité et de lutte contre la déforestation, la RDC a pris des mesures pour garantir la conformité de ses produits. La certification des champs de cacao par des auditeurs internationaux a été obtenue en août 2024, avec une validité d’un an.

Julien Paluku a également annoncé un plan pour renforcer les institutions locales, telles que l’ONAPAC (Office National des Produits Agricoles du Congo) et l’ANAPEX (Agence nationale de promotion des exportations), afin de garantir une certification nationale des produits agricoles. Par ailleurs, le gouvernement prévoit d’investir dans des zones économiques spéciales dédiées à la transformation du cacao à l’échelle locale.

« Notre objectif est clair : transformer notre cacao sur place, dans des zones comme Musienene (Nord-Kivu) ou Maluku (Kinshasa), pour maximiser la valeur ajoutée et réduire notre dépendance aux exportations de matières premières brutes », a-t-il ajouté.

Pour pallier les risques liés aux mesures européennes, la RDC envisage de diversifier ses débouchés en se tournant vers des marchés alternatifs. « Nous avons réintégré l’AGOA, un programme américain qui facilite l’exportation sans frais de douane. Nous explorons également les marchés indien et chinois, qui comptent des milliards de consommateurs potentiels », a précisé le ministre.

Cependant, les ambitions de la RDC s’inscrivent dans un contexte international complexe. Le règlement de l’Union européenne sur la déforestation zéro, initialement prévu pour entrer en vigueur en 2024, a été reporté à 2025, laissant un délai supplémentaire pour le dialogue.

Julien Paluku a dénoncé certaines incohérences dans l’approche européenne, rappelant que les cultures de cacao et de café sont des arbres qui participent à la capture du CO2. « Nous sommes contributeurs à la lutte contre le réchauffement climatique et non des destructeurs de l’environnement », a-t-il martelé.

Avec ces initiatives, le gouvernement congolais espère faire de la filière cacao un levier stratégique pour le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des 240 000 planteurs recensés dans le pays.

actualite.cd/CC



Le BC Espoirs Fukash a remporté le derby kinois en battant le BC Terreur (66-73), le samedi 11 janvier sur le parquet du gymnase jumelé du stade des Martyrs, dans le cadre de la poursuite du 60e édition du championnat de la Ligue Provinciale de Basketball de Kinshasa (LIPROBAKIN).

Dans un gymnase électrique remplie à soixante pour-cent, les protégés du tuteur Benito Furume ont rapidement montré leurs intentions en sortant la recette du coach Giresse Bongubu. Porté par Paulka Kanundowe (6 points au 1er quarts temps) avec leur défense très haute et les mains actives, ils ont dominé le premier acte (17-14) sans déstabiliser l'adversaire qui recolle et renverse aux deuxièmes quarts temps (20-14).

Après la pause, les Fukashigis ne parviendront pas à réagir face aux Rouges, 4è fois champion de Kinshasa et finaliste de la dernière Coupe du Congo, et s'inclinent 23-25 au troisième quart-temps. C'est au 4e quart-temps qu'Espoirs Fukash va se montrer plus incisif pour stopper la machine adverse, alors que le score était d'égalité (65-65) à 3 minutes 30 secondes de la fin du 4e quart-temps (7-19).

Le BC Espoirs Fukash remporte ainsi son premier derby de la saison après avoir perdu 3 sur les 4 disputés la saison dernière (1 victoire sur BC New Gen et, 3 défaites contre BC Terreur, BC SCTP et BC New Gen). En revanche, cette défaite fragilise le BC Terreur dans sa quête immédiate de la 5ème étoile dans ce tournoi.

Fiston MOKILI

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