Des fanatiques de l'artiste musicien Ngiama Makanda Werra Son et des membres de l'asbl "Artistes en danger" ont fait un sit-in devant l'ambassade de France à Kinshasa lundi 20 septembre pour réclamer l'octroi des visas aux membres du groupe musical "Wenge Musica Maison Mère" qui devrait se produire le 25 septembre prochain au Zénith de Paris.

A cet effet, Shaka Kongo, leader de "Artistes en danger" était porteur d'un mémo à remettre à la chancellerie française.

Pour les nombreux fans de la star congolaise qui la tiennent pour la meilleure de sa génération, un nouveau report est inimaginable.

Ce spectacle a déjà subi deux reports, le 12 juin et le 17 septembre. Les raisons officielles de ces reports ne sont pas connues. Mais, le refus de délivrer des visas aux musiciens serait la cause, pense-t-on.

Werra s'est déjà produit à quatre reprises dans cette salle mythique de Zénith de Paris où Abeti Masikini, d'heureuse mémoire, la première vedette congolaise, y a joué avec un énorme succès.

Ali Kalonga

 



Le « Pool Malebo Stand-up Comedy », un évènement d’humour, qui met en avant les artistes de la RDC et de la République du Congo, prévoit sa 4ème édition le 9 octobre prochain, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. Dans l’ambition d’organiser des soirées inoubliables avec des pointures du monde de l’humour local et international, des talents locaux comme les Nyota, Félix Kisabaka ou Ronsia Kukielukila et un invité spécial béninois se verront sur scène.

« Sa particularité, c'est son format. Les éditions passées étaient des évènements à format réduit du public. Cette édition n’est pas seulement nourrie en programmation artistique mais aussi elle va recevoir un grand public avec un spécial Guest qui nous viendra du Bénin », a dit à ACTUALITÉ.CD, Dauphin Zangani, administrateur de l’événement.

Plus ou moins 100.000 spectateurs sont attendus sur l’ensemble d’événements en présentiel et sur les réseaux sociaux. Le Pool Malebo Stand up Comedy se veut être l’événement humoristique de prochaines années et un concept d’humour permanent à Kinshasa, qui se tiendra tous les 45 jours.

L’organisateur martèle sur le rire comme étant le propre de l’homme, un outil qui, en plus d’assurer le divertissement et l’évasion pour toute une famille, constitue un véritable ciment social, élément fédérateur entre cultures et génération, permettant l’ouverture d’esprit et l’apaisement. L’humour est devenu la discipline par excellence qui draine un public de qualité dans ses spectacles partout en Afrique. Les humoristes sur scène preste, transmettent de la bonne humeur mais aussi communiquent qualitativement.

Depuis sa création et sa mise en place en mars 2019, Le Pool Malebo Stand-Up Comedy a déjà vu passer sur sa scène beaucoup d’humoristes comme Michael Sengazi (Rwanda), Félix Kisabaka (RDC), Juste Parfait (Congo), Cerveau Magique (Congo), Les Nyota (RDC), Kimana Formidable (Congo), Riches K, Kevin Key, Hervé Lokwa,... Mais aussi des artistes musiciens.

Le Pool Malebo Stand-up Comedy est un concept original du Pool Malebo Comedy Entertainment Group. Il est pensé et créé puis mis en place dans le souci de développer les talents des artistes de la RDC et la République du Congo. Mais aussi pour sortir de la dépendance de scène d’autres pays africains. C’est le made in Congo du grand Pool Malebo en Humour. C’est-à-dire donner le temps de scène, surtout d’expression aux artistes congolais. Il a pour mission de s’organiser périodiquement à Kinshasa et à Brazzaville.

Pool Malebo Stand-Up Comedy était une soirée qui se tenait chaque 60 jours en 2019. Désormais ces événements se tiendront chaque 45 jours à partir du 09 octobre. C’est l’une de rares plateformes d’expressions scéniques des artistes des deux Congo, mais aussi d’Afrique. Il met un accent particulier sur le développement de jeunes talents.

Emmanuel Kuzamba



Le livre « Le réveil de la jeunesse africaine », de l’auteur Louidel Lebou, paru aux éditions Mabiki, a été baptisé ce vendredi 17 septembre au centre Wallonie-Bruxelles. Cet essai de 55 pages, répartis en 4 chapitres, est destiné à réveiller et faire travailler le continent africain pour qu’il puisse avancer, changer de couche, aller dans une couche où les jeunes sont portés vers la positivé, l’intégrité, la loyauté.

« Je me suis inspiré pendant le confinement, quand on a demandé à la population congolaise d’aller en confinement. J’ai vu les dégâts que la Covid-19 a eu à faire dans les autres continents et je me suis regardé en tant qu’Africain, si réellement la Covid-19 décidait de faire comme en Europe, quel serait le sort des Africains ? Partant de cette difficulté, je m’étais dit qu’il était temps de léguer quelque chose pour pouvoir renaître afin que nous puissions constituer une base qui sera en mesure d’apporter l’Afrique vers le haut », a dit Louidel Lebou.

Il ajoute que l’Afrique a besoin d’une nouvelle classe des jeunes, d’un nouveau type de jeunes pour porter un réveil. Il a donc taillé son livre sur la mesure d’une génération précise.

« C’est vraiment taillé sur mesure pour une génération, pour les jeunes ça va leur permettre de lire plus facilement parce que quand c’est trop volumineux c’est difficile à lire, connaissant les africains comme on nous traite qu’on n’aime pas lire. J’ai voulu adapter ce livre là à une jeunesse que j’appelle un nouveau type de jeune, en lisant ce livre, ça va constituer un nouveau départ pour notre génération », ajoute-t-il.

Pour l’auteur, le changement est agréable mais à un prix, celui du sacrifice. Si les jeunes africains ne changent pas, rien ne changera car la jeunesse est le produit du futur. Une nation qui détruit sa jeunesse détruit son avenir. Personne d’autres que les africains eux-mêmes construira leur continent, l’avancement de l’Afrique dépendra de la jeunesse.

Louidel Lebou est un informaticien de formation, il œuvre dans le secteur bancaire mais est également très engagé dans le secteur éducatif et du développement durable du continent. Il dirige la Jeunesse Libre Africaine Asbl, une association qui vise l’éveil et l’unification de la jeunesse africaine. « Le réveil de la jeunesse africaine » est son premier livre.

Emmanuel Kuzamba



L’exposition design dénommée « Vivre le design comme une industrie créative », lancée le 16 septembre dernier, ira jusqu’au 30 de ce mois, à la salle d’exposition de l’académie des beaux-arts. Organisée dans le cadre de 26.24 Masolo des CDA project, l’exposition présente un parcours de différentes collaborations entre designers d’ici et d’ailleurs dans le domaine, à la fois, du design textile, de l’art design et du design mobilier

Cette exposition combine les objectifs généraux et spécifiques des cours d’histoire du meuble, d’arts numériques et de conception textile, avec une dimension transversale qui explorent les adéquations entre la pédagogie et la pratique du design tout en motivant la mise en place d’un cadre de réflexion mais aussi de partage entre les professionnels et les apprenants du design.

« En enseignant ces 10 dernières années, je pouvais constater que je pouvais enseigner le design textile mais que les gens n’étaient pas intéressés à le vivre. On est tout le temps dans la rhétorique, on n’a pas d’industrie textile, on n’a pas ceci, on n’a pas cela. On ne regarde pas trop ce qu’on a », a dit, Cédric Nzolo, enseignant à l’ISAM et initiateur du projet.

actualite.cd/CC



Zénith de Paris : le concert de Werrason repoussé d’une semaine

D’abord reportée une première fois au 12 juin, puis au 17 septembre, la prestation  de Wenge Musica Maison Mère ( WMMM) est maintenant programmée pour le 25 septembre. Les billets achetés restent valables avec le code-barre, souligne –t-on avec la précision qu’il est « inutile d’en faire le changement ».

Au grand dam des fans qui ne comptaient plus que quelques jours pour y être, « Le retour du roi au Zénith de Paris  » subit un nouveau report. Annoncé dernièrement pour le 17 septembre, il vient d’être décalé d’une semaine, à J-3. Les fans devront prendre leur mal en patience jusqu’au week-end suivant, soit le 25 septembre sans plus. En effet, ni la salle qui l’a publié sur sa page Facebook ni la production, Overlook Events, n’ont avancé les raisons qui ont occasionné ce renvoi qui, on l’espère, sera le dernier.

Par ailleurs, les mélomanes et grands fans du Roi de la forêt peuvent avoir leur apaisement. Ainsi qu’ont pris la peine de le notifier à leur intention la maison de production sur son site et la salle mythique parisienne dans les réseaux sociaux, les billets restent valables. Avec la précision du Zénith que pour ceux qui le veulent, ils « sont remboursables dans les points d’achat ».

Une manifestation pour bouger les lignes

Néanmoins, il y a lieu de se demander si ce report n’aurait pas un lien avec la manifestation des fans inconditionnels de la star congolaise le14 septembre. Ces derniers avaient pris carrément d’assaut la maison Schengen. Excédés par le refus de visa opposé par le centre européen de délivrer les visas aux musiciens de l’orchestre WMMM et ce, à quelques jours du concert censé être son événement de l’année. Pas question de voir ce rêve s’évanouir en fumée ! « Le retour du Roi » est attendu par ses fans de la diaspora qui pour la plupart s’y sont donnés rendez-vous. Or, sans son orchestre, il faut mettre une croix dessus. C’est juste impensable pour les nombreux fans qui tiennent leur idole pour le meilleur de sa génération. Espérons que les manifestants vont réussir à bouger les lignes.

En outre, pour le patron de WMMM ce retour au Zénith passe pour un défi ultime à relever. En effet, s’il vient à s’y produire, ce sera son cinquième passage dans la salle mythique où feue Abeti Masikini fut la première à y fouler ses pieds et ce fut un énorme succès. Y jouer une cinquième dans sa carrière serait juste une espèce de couronnement au stade actuel de son parcours. Et, il viendrait raffermir son aura après le double concert livré en avril 2002, le spectacle offert en novembre 2008 et la prestation inoubliable qui remonte à onze ans, celle de septembre 2010.

Nioni Masela


La Cour constitutionnelle a rendu mardi 14 septembre 2021 un arrêt déclarant recevable mais non fondée la requête du sénateur Matata Ponyo en inconstitutionnalité contre la décision autorisant des poursuites  à son encontre et levant ses immunités.

Dans son arrêt, la Cour constitutionnelle a déclaré la requête recevable pour la forme. Elle s'est par contre déclarée incompétente pour examiner les moyens du requérant concernant la violation des articles 166 alinéa 1er et 107 alinéa 3 de la Constitution et aussi les articles 217 et 218 du Règlement intérieur du Sénat. Elle s'est dite compétente concernant les griefs de  la violation des articles 17  alinéa 2, 19 alinéa 3 et 61 point 5 de la Constitution. Ainsi, en examinant les griefs pour lesquels elle s'est déclarée compétente, la Cour a rejeté les moyens reprochant au Bureau du Sénat d'avoir statué sur base du réquisitoire au lieu de la requête et de n'avoir pas accordé le temps pour lui permettre de préparer sa défense.

« La Cour constitutionnelle;

Siégeant en matière de contrôle de constitutionnalité;

Après avis du Procureur général ;

Se déclare compétente uniquement en ce qui concerne l'examen des articles 17 alinéa 2, 19 alinéa 3 et 61 point 5 de la Constitution;

Dit irrecevable les mémoires en réponses du Sénat pour défaut de preuve de qualité dans le chef des Avocats signataires;

Dit recevable la requête mais la déclare non fondée;

Dit qu'il n'y a pas lieu à paiement des frais d'instance », peut-on lire dans les dispositifs de l'arrêt.

La présente action devant la Cour constitutionnelle n'a donc pas pu faire cesser la procédure qui s'est ouverte au niveau du Parquet près la même juridiction où Matata Ponyo est poursuivi pour détournement des derniers publics. Le dossier est déjà transmis à la Cour constitutionnelle qui a fixé l'affaire au 25 octobre prochain.

CC



D’emblée Félix Tshisekedi, him self, s’est déclaré candidat pour un second mandat afin de terminer le job. C’était le 12 mai dernier à Lubumbashi lors d’un meeting populaire à la place de la poste : « Je vais vous présenter un programme qui prendra en compte tous les territoires du pays. Vous verrez comment nous allons changer le Congo d’ici aux élections de 2023 », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Je vais revenir pour vous demander si vous êtes contents de ma gestion ». Pour conclure « En 2023, accordez-moi encore vos voix pour que je continue ».

Pour ce rendez-vous de 2023, le chef de l’Etat a posé des jalons qui conditionneront sa réussite. D’abord, il a construit patiemment sa nouvelle majorité, « Union sacrée », axée sur sa vision : construction d’un Etat de droit ayant pour socle le progrès social. Concomitamment, la Justice, sous son impulsion, s’est émancipée en forçant son indépendance pour commencer à dire le droit. Ensuite, il a imprimé la notion de tolérance zéro contre la corruption qui mine la société congolaise. Ce n’est pas tout, il tord enfin le cou progressivement à l’insécurité car sans paix, il n’y a point de développement.  

Sourd aux critiques malsaines et indifférent aux pressions de tout bord, le fils d’Etienne Tshisekedi avance lentement mais sûrement vers cette construction d’un Etat de droit au cœur de l’Afrique afin d’assoir son leitmotiv « le peuple d’abord ».

Aucun secteur n’est épargné, notamment le transport, l’alimentation, le sous-sol. Les économistes avisés prédisent une embellie sociale en 2022. La mobilisation des recettes pour donner au gouvernement les moyens de sa politique témoigne de la détermination du n° 1 des Congolais de combattre la pauvreté. Le projet de loi budgétaire pour l’exercice 2022 avec une hausse de 41 % par rapport au budget passé, en est une illustration.

L’espace des libertés permet à tout un chacun de s’exprimer en dépit de quelques bavures. En plus, il est à noter que les manifestations publiques, même interdites, se soldent par zéro mort ! L’amélioration progressive de la situation générale au terme de plusieurs décennies de misères, est de bon augure. Déjà, le Congolais lambda commence à apercevoir le bout du tunnel et fait confiance à Fatshi.

Fort de ces bonnes prémices, il est à parier, sans nul doute, que les Congolais renouvèleront leur confiance au locataire du Palais de la Nation.

Ali Kalonga     



L'association des victimes des crimes dits de "Kamwina Nsapu", commis entre 2016 et 2017, dans le grand Kasaï, ont déposé une plainte au bureau de la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les dirigeants de l'ancien régime dont le président honoraire Joseph Kabila.

L'information est confirmée par Me Georges Kapiamba de l'ONG Association pour l'Accès à la Justice ( ACAJ) qui accompagne les victimes dans le processus de recherche de la répartition et des sanctions contre les auteurs des massacres perpétrés dans le grand  Kasaï.

"Les victimes de Kamwina Nsapu ont déposé une plainte devant la CPI contre un certain nombre de responsables politiques de notre pays. La plainte concerne le sénateur à vie Joseph Kabila et certains anciens ministres de l'intérieur. Ils considèrent qu'ils ont joué un rôle actif dans ces tueries et que par conséquent, leur responsabilité pénale est engagée. Les victimes en appellent aussi au soutien des autres ONG au niveau national et international", a-t-il indiqué.

Pour des juristes interrogés à ce sujet, dès que la CPI constatent que cette plainte est fondée, elle va lancer des poursuites contre les concernés, car en cette matière, les immunités,  le privilège de juridiction et la prescription sont inopérants.

Pour ces techniciens de Droit dont le spécialiste de Droit pénal international, Me R. Diambu Mala, dans la procédure au niveau de la CPI, s'applique le principe de l'impertinence de la qualité officielle. Ça signifie que, dès lors que les indices de culpabilité sont établis, les poursuites sont lancées contre les concernés, quelles que soient la qualité officielle et la fonction qu'ils occupent dans l'appareil de l'Etat.

Rappelons que le conflit Kamwina Nsapu enclenché le 8 août 2016 a opposé les pouvoirs de l'État (police, armée) aux partisans de la « famille royale Kamuina Nsapu », lignée de chefs coutumiers de Dibaya. Le conflit s'est étendu sur l'ensemble du grand Kasaï et a fait plus de 3. 000 morts et
2 millions de personnes déplacées.

Les  20.000 victimes de ce conflit réunis au sein d'une association ont saisi la justice nationale depuis 5 ans sans succès. Elles affirment avoir pris la décision de porter l'affaire au niveau de la justice internationale après avoir constaté qu'aucune suite n'a été réservée à leur plainte au niveau interne. 

Orly-Darel Ngiambukulu



Dans un passé récent, une campagne officielle a été lancée à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour promouvoir l'inscription de la rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, ont annoncé des médias locaux.

"L'histoire glorieuse de la rumba"

Le lancement a eu lieu lors d'une cérémonie présidée par la ministre de la Culture congolaise, Catherine Kathungu Furaha. Cette dernière a appelé à une mobilisation médiatique et sur les réseaux sociaux, dans les ambassades, les ministères, les universités et écoles pour faire connaître chaque semaine "l'histoire glorieuse de la rumba partie d'un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque". 

Selon André Yoka Lye Mudaba, le directeur général de l'Institut national des arts et président du comité mixte pour la promotion de la rumba congolaise, cité par le quotidien Le Potentiel, il reste "la phase de promotion et de lobbying (...) afin d'appuyer activement cette candidature d'ici la fin de l'année 2021", date à laquelle sera connue la décision de classer, ou non, le mythique style musical au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. 

La version cubaine de la rumba a, elle, déjà été admise par l'Unesco en 2016.

Avec AFP 



L'ambassadeur de la Suède a organisé, jeudi 16 septembre à Kinshasa, une exposition photos en sa résidence à Kinshasa, en collaboration avec des étudiants de l'académie des Beaux-Arts, en mémoire de l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarjold, mort dans un crash d'avion, il y a 60 ans, alors qu'il était en mission de paix en RDC.  

Cette exposition marque ainsi le lancement d’activités commémorative de cette disparition.   

La Représentante du Secrétaire général de l'ONU en RDC, Bintou Keita, les représentants du corps diplomatiques et plusieurs autres personnalités ont participé à cette manifestation.    

A cette occasion, un débat autour de ce haut personnage, ses idées et ses valeurs fondées sur le courage, la paix et l'égalité entre les hommes, a été organisé.  

Qui est Dag Hammarskjöld ? 

Dag Hammarskjöld est né le 29 juillet 1905 dans une famille servant la monarchie suédoise depuis le XVIIe siècle. Son père était un professeur de droit international, membre de la Cour permanente d'arbitrage, ambassadeur au Danemark, gouverneur du comté d'Uppsala, plusieurs fois ministre et Premier ministre suédois de 1914 à 1917.   

Diplômé de l'Université d'Uppsala en droit et en économie politique, Dag Hammarskjöld suit également les enseignements de John Maynard Keynes à l'Université de Cambridge. 

Dag Hammarskjöld exerce de 1930 à 1934 les fonctions de secrétaire du comité gouvernemental chargé du chômage. À la même époque, il rédige une thèse d'économie à l'Université de Stockholm sur les cycles économiques. Il entre à la Banque centrale de Suède en 1936 et en devient le président du conseil d'administration de 1941 à 1948. En 1947, il participe, pour le compte du ministère suédois des affaires étrangères, à la conférence de Paris sur la mise en œuvre du Plan Marshall. En 1948, il participe à la conférence créant l'organisation européenne de coopération économique.   

Dag Hammarskjöld et la politique    

Bien qu'il n'ait jamais adhéré à un parti politique, il occupe des fonctions dans plusieurs gouvernements socio-démocrates. En 1951, il est nommé ministre sans portefeuille et devient vice-président de la délégation suédoise auprès de l'organisation des Nations unies, puis son président, un an plus tard.   

Mort dans la crise congolaise    

Après la mutinerie de l'armée congolaise, le déploiement des militaires belges dans le pays et la proclamation de l'indépendance du Katanga le 11 juillet 1960, Hammarskjöld avait organisé, le 12 juillet, à la demande du président congolais, Joseph Kasa-Vubu et du Premier ministre Patrice Lumumba, une « réunion de crise avec le groupe des pays africains ».  

Le 14 juillet, il fit, pour la première fois, usage de l'article 99 de la Charte des Nations pour convoquer une réunion du Conseil de sécurité sur la crise congolaise. 

Le jour même, le Conseil adopta la résolution 143, demandant à la Belgique de retirer ses troupes du Congo et autorisant Hammarskjöld à prendre toutes les mesures nécessaires pour fournir au gouvernement congolais l'assistance militaire dont il avait besoin.  

C’est ainsi que, le premier contingent de l'Opération des Nations unies au Congo (ONUC) arriva à Léopoldville, actuelle Kinshasa, 48 heures à peine après le vote de la résolution.   

Une fois à Léopoldville le 13 septembre 1961, Hammarskjöld s’était rendu à Ndola afin de rencontrer le président du Katanga indépendant Moïse Tshombé. Il espérait ainsi pouvoir négocier avec lui, la « libération d'une compagnie de casques bleus assiégée à Jadotville, actuel Lubumbashi, ainsi que le désarmement complet des forces katangaises », en application de la résolution 161 du Conseil de Sécurité.  

Les circonstances de sa mort   

Le 18 septembre 1961, Dag Hammarskjöld est tué en même temps que 15 autres personnes dans un accident d'avion près de Ndola, dans le Nord de la Rhodésie.  

En effet, l'avion qui transportait le Secrétaire général et ses collaborateurs et qui avait décollé dans la soirée du 17 septembre pour un voyage de 200 km, n'est jamais arrivé à destination, et n'a eu aucun contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de Ndola. 

Une équipe de recherche et de sauvetage envoyée pour retrouver l’avion, avait repéré l'épave de l'appareil à 11 kilomètres environ au nord-est de l'aéroport.  

Le prix Nobel de la paix fut décerné à Dag Hammarjold, l'année de sa mort, à titre posthume. 

radiookapi/CC 

   

A Propos

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Ali Kalonga

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