Théophile Mbemba, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) quitte officiellement le PPRD, parti politique de Joseph Kabila dont il est co-fondateur et crée son propre parti dénommé « Alliance pour l’alternance et le progrès ».

« Nous nous sommes regroupés avec d’autres compatriotes pour créer un parti politique dénommé Alliance pour l’alternance et le progrès », a-t-il déclaré à la presse, expliquant que son parti est officiellement reconnu depuis le 24 décembre 2021. Ce n’est pas un parti de trop. Mais, souligne-t-il, nous voulons dire la vérité à notre population, mobiliser les compatriotes de bonne volonté qui sont interpellés par les antivaleurs qui ruinent notre société, interpeller la jeunesse ainsi que l’élite de pouvoir s’engager pour conduire notre pays vers sa destinée de dignité et de grandeur.

Dans cet ordre d’idées, Théophile Mbemba indique qu’il veut désormais « faire la politique autrement dans l’espoir de gouverner autrement ». Ainsi, poursuit-il, « notre action progressiste sera fondée sur des valeurs ».

Il précise que l’action de ce nouveau parti politique sera axée notamment sur des valeurs républicaines, des valeurs chrétiennes qui font défaut et qui font qu’aujourd’hui notre peuple perde le vivre ensemble qui est censé cimenter la solidarité qui doit exister au sein de la population Congolaise.

Le professeur Théophile Mbemba souligne également que « notre projet de société va s’articuler autour de quatre principaux objectifs notamment enraciner la démocratie citoyenne, redresser le système économique par des réformes qui feront que la croissance économique inclusive résiliente puisse être mieux partagée entre le peuple Congolais afin de réduire les inégalités et la pauvreté dans notre société ».

Mais aussi, « renforcer surtout la sécurité et garantir la défense du territoire national pour que la population Congolaise vive en paix ».

Pour le professeur Théophile Mbemba, « ce progrès passe impérativement par l’enracinement dans la culture politique Congolaise de cette réelle alternance démocratique qui entretient l’esprit de la continuité de l’État pour consolider les bonnes avancées antérieures, corriger les erreurs du passé et construire la nation ».

Dominique Malala



Roberto Garreton, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Zaïre/RDC 1994-2001, est décédé le 27 décembre à l’âge de 80 ans. Il était « très connu des congolais qui continuent à faire référence à ses rapports de situation qui ont contribué à l’ouverture du Bureau des droits de l’homme en RDC devenu depuis 2008 Bureau conjoint des nations unies aux droits de l'homme en RDC (BCNUDH) », témoigne Abdoul Aziz Thioye, Directeur du BCNUDH. 

En 2009, il a été témoin dans le procès contre Thomas Lubanga, devant la Cour pénale internationale (CPI).

« Il ne peut y avoir de paix ni de développement sans droits de l'homme », disait-il au sujet de la situation en RDC. 

Défenseur des droits de l’homme durant la dictature militaire du général Augusto Pinochet, il a remporté en 2020 le prix national des droits de l’homme au Chili. 

Il a travaillé également sur plusieurs autres pays: Colombie, Pérou, Paraguay, Uruguay, Indonésie (y compris le Timor oriental, pendant l'occupation), Mexique, El Salvador, Honduras, Guatemala, Brésil, Argentine, Sénégal, Rwanda, Ouganda, Éthiopie, Philippines, Sierra Leone, Tchad, Togo, Malaisie, Thaïlande, Géorgie, Italie, Maroc, Tunisie, Libye.

actualite.cd/CC


Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku est décédé mercredi 29 décembre aux Cliniques universitaires de Kinshasa. L’information livrée par des sources de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

Né le 24 avril 1933 à Kipushi, Tharcisse Tshibangu est ordonné prêtre en 1959 au Grand Séminaire de Moba. Licencié en théologie de l’université Lovanium en 1961, il est docteur en théologie à l’université catholique de Louvain en 1962.

En 1965, il est nommé professeur à l’université Lovanium. Prélat de sa sainteté le Pape Paul VI et vice-recteur de l’université Lovanium, il devient évêque auxiliaire de Kinshasa en 1970.

Recteur de l’université Lovanium de 1967 à 1971, il est recteur de l’université nationale du Zaïre de 1971 à 1981. Et depuis, il a exercé les fonctions e président du conseil d’administration des universités du Zaïre. Il a aussi travaillé pendant longtemps comme évêque de Mbuji-Mayi.

radiookapi.net/CC



La RDC va bientôt deux compagnies aériennes nationale. Air Congo, une joint-venture montée avec Ethiopian Airlines, permettra de compléter la flotte nationale qui n’était jusqu’ici portée que par Congo Airways. Chérubin Okende, ministre des transports, voies aériennes et désenclavement, assure que l’arrivée de nouvelle compagnie n’aura pas une incidence négative sur Congo Airways. 

« Plusieurs pays possèdent plus d’une compagnie aérienne. L’Afrique du Sud en a environ quatre et les USA six. Congo Airways gardera sa place. Il n’y aura pas aucun effet pervers sur Congo Airways, bien au contraire. Cela pourra permettre également à Congo Airways de se consolider davantage dans une coopération commerciale qui pourra être envisagée », a dit le ministre à ACTUALITE.CD

Congo Airways attend l’année prochaine de nouveaux avions pour compléter sa flotte. La société développe également ses propres partenariats avec des compagnies étrangères comme Kenya Airways.

De son côté, Air Congo pourra être lancé dès le premier trimestre de 2022 avec sept avions qui serviront au réseau national et aux trafics à l’international.

actualite.cd/CC



Saisie en date du 12 décembre dernier par le réalisateur congolais Balufu Bakupa Kanyinda, producteur du film « Congo! Le silence des crimes oubliés » sorti en 2015 qu’il estime avoir été plagié sur certains points par le réalisateur belge Thierry Michel dans son film « L’empire du silence » sorti en 2021, l'Administration des Droits d'Auteurs au Congo (ADACO) n’a toujours pas à sa disposition, la copie de ce dernier film, dans sa version intégrale, pour une séance technique de comparaison et ce, dans le but de dissiper tout malentendu.

actualite.cd/CC



Après Mbuji-Mayi, Kabeya Kamuanga et Miabi, toujours dans la province du Kasaï-Oriental, le président de la République a pris la route de Kabinda, en passant bien sûr par la route de Ngandanjika.  Félix Tshisekedi n’a pas voulu prendre l’avion, même si les moyens de l’Etat sont à sa disposition, mais il a préféré vivre de ses propres yeux ce que vivent les populations de ce coin de la République. Il a pris tout son courage en main pour prendre la route, afin de se faire une idée de ce représente les défis en termes d’infrastructures qu’il faut relever. Et il n’a pas eu tort en le faisant !

Surtout qu’en ce 21ème siècle, c’est une honte d’avoir des routes d’une telle qualité. Heureusement que le Gouvernement de la République a lancé le programme de développement à la base de 145 territoires et les Kabindais espèrent que cette fois-ci, la route Kabinda-Mbuji-Mayi sera réhabilitée, mieux reconstruite pour permettre l’évacuation des produits agricoles, afin d’alimenter l’économie de deux provinces, notamment la Lomami et le Kasaï-Oriental. Selon ce programme, chaque territoire aura au moins 10 millions de dollars pour son développement. Certes, le président de la République s’est rendu compte que les défis sont de taille, mais la volonté et les moyens peuvent permettre de les relever. Et ces deux données ne manquent pas pour autant !

Ce difficile voyage du chef de l’Etat lui a permis de se fixer quelques idées dans sa tête. Pour se démarquer de ceux qui l’ont précédé, désormais il ne se fera pas berné ; il va suivre avec lucidité le travail qui y sera fait, surtout à travers le projet « Tshilejelu » afin de soulager tant soi peu la misère de cette population qui a tant souffert. Les Kabindais, à l’instar d’autres populations, demeurent enclavées et manquent d’opportunités.

A ce jour, voyager à Kabinda  constitue un parcours de combattant. Et pourtant dans plusieurs pays, le voyage est devenu un loisir, qui est à la portée de tout le monde. La conséquence est visible : les provinces, mieux les milieux ruraux sont abandonnés au profit des centres urbains qui offrent plus d’opportunités. Mais si les provinces reprennent la vie, nombreux sont ceux-là, faute d’avoir trouvé des opportunités en villes, se veront obligés d’y retourner.

Soulignons que le chef de l’Etat et sa suite qui ont quitté Mbuji-Mayi autour de 09 heures, c’est autour de 20h55’ qu’ils sont foulé le sol de la cité héroïque de Kabinda. Une occasion pour lui de voir de ses propres yeux comment les routes de nos provinces, mieux les routes du Grand Kasaï se sont détériorées.

Quelques minutes après, il s’est adressé à la population qui l’attendait depuis les petites heures du matin. Bien avant, le Gouverneur de la province de Lomami a pris la parole pour souhaiter la bienvenue au président de la République. « La population vous promet un soutien massif et total lors des échéances prochaines. Les fils et les filles lomamiennes vous réclament et veulent vous écouter, que Dieu vous bénisse ».

C’est ainsi qu’il a rassuré de la construction des infrastructures, sans oublier de souligner que l’état de nos provinces démontrent d’un abandon total par le pouvoir central. Il a mis en exergue le programme de la santé universelle, qui permettra à la population de se soigner sans trop de peine.

« J’ai entendu vos cris, vos problèmes et vos difficultés. Je vous demande pardon, parce que ça fait trois ans que je n’ai pas foulé mes pieds ici. Cela ne veut pas dire que je vous ai ignoré ou je vous ai abandonné », souligne-t-il, tout en promettant que 2022 et 2023 seront meilleurs.

LEQUOTIDIEN/CC



Le député national Éric Ngalula Ilunga est monté au créneau pour fustiger la présence des expatriés dans la Zone A, en ce qui concerne le commerce du dimant. 

Se confiant le mardi 28 décembre 2021 à 7SUR7.CD, l'élu de Lupatapata au Kasaï-Oriental estime qu'il faudra, dans les jours à venir, installés les expatriés à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, pour l'achat et la vente des diamants.

"Dans aucun pays au monde, des étrangers s'installent dans les zones A. Je ne vois pas pourquoi ici il faut autoriser les expatriés à acheter et à vendre les diamants comme le font les Congolais dans la zone A. Comme en Belgique il y a Anvers, comme à Dubaï il y a une bourse où les gens peuvent faire leur business mais pas à l'endroit où on exploite. La prochaine bataille est que les expatriés doivent être installés à Kinshasa pour l'achat et la vente des diamants", a indiqué Éric Ngalula Ilunga. 

Dans la foulée, cet élu de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) met un accent particulier sur la nécessité, voire même l'obligation, de favoriser les autochtones. 

Candidat gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, Éric Ngalula Ilunga a, dans ses axes prioritaires, prévu de mener un plaidoyer efficace pour la relance effective et concrete de la Minière de Bakwanga (MIBA) avec le plan de relance de 40 Millions $.

L'élu de Lupatapata entend aussi mener un plaidoyer pour la transformation de la SACIM Sarl en SACIM SA pour que la MIBA Sa reprenne ses parts.

Jephté Kitsita



Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a promis la prison aux personnes impliquées dans le détournement des fonds alloués au projet Tshilejelu. Il l'a déclaré lors de son adresse à la population de Kabinda, chef-lieu de la province de la Lomami, le mardi 28 décembre 2021

Le Chef de l'État rappelle que le programme de construction des infrastructures est nécessaire au développement de la Lomami et que, insiste-t-il, s'ils [ceux qui exécutent le projet Tshilejelu, Ndlr] n'ont pas travailler, ils iront en prison. 

« Je suis venu pour voir de mes propres yeux s’ils ont travaillé ou pas. S’ils n’ont pas travaillé, ils me doivent des explications pertinentes. Au cas contraire, ils iront en prison. Je poserai la question aux autorités provinciales qui avaient le devoir de surveiller ces travaux. Je veux un Congo nouveau, pas celui où les dirigeants au niveau des provinces, territoires détournent pour que le peuple continue à souffrir », a déclaré le président Félix Tshisekedi.

Il sied de signaler que 72 Km de voirie de la ville de Kinshasa sont concernés par le projet Tshilejelu qui s’étendra aussi dans l’Espace Grand Kasaï notamment à Mbuji-Mayi (25,32 km), Kabinda (10,5 km), Lusambo (10 km), Kananga (35 km), Mweneditu (5,5 km) et Tshikapa (15,39 km).

Fabien Ngueshe



Les poissons chinchards importés de la Namibie se vendent déjà dans quelques établissements commerciaux de Kinshasa depuis le lundi 26 décembre 2021 d'après le service de communication du ministère de l'économie nationale.

La cargaison de ces poissons dont le prix d'un carton est passé de 95000 FC à 65000 FC est arrivée à Kinshasa depuis le vendredi 24 décembre dernier.

A titre illustratif, 30kg de 16+, l'équivalent d'un carton, se vendent à 32$, 30kg de 18+ à 47$, 30 kg de 20+ à 63$, et 30 kg de 25+ à 75$, poursuit le service de communication du ministère de l'économie nationale.

Ci-dessous, les établissements sélectionnés pour assurer la distribution des chinchards :

- Kasa-vubu : Ets Elikya, Mbuku Mbumba, Mukenua 1er, Maïco Froid SA, Psaume23, Tango Group, Mangani, Sukula, Betorona ;

- Kalamu : Ets Malaga ;

- Bandalungwa : Ets Chika, Ets mère double ;

-Ngiri-Ngiri : Maïco Froid, Yango Group ;

- Bumbu : Maïco Froid, Yango Group ;

- Limété : Ets Keren, Gloire de service, Noëlla Business, STE Écho, Ets MDB, Horizon Corporation, Yanbo Groupe, Maïco Froid ;

- Matete : Ets Keren, Elikya, Betorona ;

- Ngaba : STE Écho ;

- Mont-Ngafula : Ets Mama Néné, Ets MDB, Gmaet Entreprise SARL, Maïco Froid, Nana luxe SARL ;

- Kintambo : Ets Ntumba ;

- Kimbanseke : Ets Keren, Groupe CIMU SARL, Gmaet Entreprise SARL ;

- N'djili : Yanbo Groupe, Maïco Froid.

Il sied de rappeler que le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba avait annoncé en novembre dernier l'arrivée de 27.000 tonnes de poissons chinchards de la Namibie estimées à 6 millions de dollars américains. 

Christel Insiwe



Pour la célébration de la rumba congolaise inscrite sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, plusieurs groupes et artistes se sont produits sur la scène dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours, mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 décembre derniers.

Le public a vu jouer des artistes tels que Nyoka Longo, Héritier Watanabe, Fred Kabeya, Karmapa ou encore Manda Chante qui dit à ACTUALITÉ.CD que c’est le moment de travailler pour garder haut la barre de la rumba.

« Je pense que c’est le moment de donner encore plus de force parce que cette reconnaissance mondiale montre qu’il y a un avenir. Il faut donc se mettre encore plus ensemble pour que la rumba soit à la place qu’il faut, la place que voudraient ceux qui l’ont valablement défendue. Que chaque artiste congolais, partout dans le monde, puisse avoir cette intelligence de lever haut l’étendard de cette rumba », a-t-il dit.

Un participant au concert du troisième jour, Yann Tisalakambi, dit reconnaître son identité grâce à ces moments de musique.

« Magnifique. Je me suis senti comme étranger en moi-même. Nous sommes là pour célébrer la rumba, c’est comme un rappel de notre identité que nous ne devons pas oublier de célébrer régulièrement ou quotidiennement », dit-il.

Et à Benjamin Tezangi d’ajouter que cette reconnaissance de la rumba ouvre d’autres opportunités.

« La rumba avec moi, c’est toute une histoire, avec mes oncles quand j’étais petit, on faisait le tour à l’intercontinental. Je suis amoureux de la vieille école de la rumba composée de Tabu Ley, Franco et les autres. Reconnaître la rumba par l’UNESCO aujourd’hui ouvre les portes à de nombreuses opportunités à l’échelle internationale »

Au programme de ces trois jours de concert sans billet et sans droit d’entrée, et mis à part les artistes reconnus, les groupes Rumba Liziba, Vox Africa, Chœur la grâce, Ballet Congo, Ballet Nsango Mbonda, Viva La musica, Quatre étoiles et autres, ont fait des prestations devant un nombre considérable de spectateurs.

Brain Tshibanda, directeur général adjoint du centre Wallonie-Bruxelles et un des organisateurs de l’activité, appelle le gouvernement à mettre en place une politique pour cette rumba reconnue mondialement.

« Il appartient au gouvernement congolais de monter la stratégie et les autres vont l’accompagner en ce moment-là. La stratégie peut exister mais c’est le gouvernement qui doit donner tous les moyens qu’il faut, trouver les ressources humaines pour que la stratégie réussisse », a-t-il affirmé.

Le Président de la république, Félix Tshisekedi qui s’est félicité de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a chargé le Premier Ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen termes, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général et la rumba congolaise, en particulier. 

Depuis l’annonce, le 14 décembre dernier, de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, la fête est dans tous les coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que la rumba parade, ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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