Jean-Jacques Mbungani, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a informé vendredi le gouvernement de la décision du Comité de Conjoncture Économique dont la réunion du 15 décembre dernier a chargé le Ministre des Finances de retracer la destination des fonds Covid-19 payés par les bénéficiaires des certificats PCR délivrés après les tests PCR Covid-19 voyage.

« Il a été également question des certificats PCR qui sont délivré, de vérifier la régularité de la délivrance de ces certificats. En ce qui concerne les frais COVID, le comité de conjoncture a chargé le Ministre des Finances de chercher à comprendre la déstination des fonds qui sont payés par les bénéficiaires du PCR », avait souligné Christian Mwando Nsimba, à l’issue de la réunion du comité de conjoncture économique.

Pour sa part, Jean-Jacques Mbungani a préconisé la mise en place d’une Commission ad hoc sous la supervision du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention afin de s’y atteler.

En octobre 2021 déjà, une étude du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) présenté déjà un tableau sombre de la gestion des fonds liés à al Covid-19.  Sur 363 millions de dollars alloués en avril 2020 par le FMI pour atténuer les effets de la pandémie, "le gouvernement n'a pu publier sur le site du ministère de la Santé qu'une quarantaine de documents justifiant l'utilisation de seulement 6 millions de dollars". 

Le rapport épinglait également des "abus présumés de gestion financière" concernant "la surfacturation et l'opacité dans la gestion des revenus des tests voyageurs" ou encore le "business des primes". 

actualite.cd/CC



Le Président de la République, Félix Tshisekedi a présidé vendredi 24 décembre, la trente-quatrième réunion du conseil des ministres. Dans sa communication, le Chef de l’État est revenu sur la problématique de la mise en œuvre de la couverture santé universelle (CSU) dont le démarrage effectif est prévu en 2022.

Dans cette perspective, le Président Tshisekedi a rappelé avoir chargé le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde de rendre opérationnels les instruments de facilitation de sa mise en œuvre, conformément au plan stratégique national adopté par le comité de pilotage, par la signature des actes réglementaires devant les instituer.

Parmi ces instruments, il y a entre-autres la mise sur pied de l’Autorité de Régulation de la Couverture Santé Universelle.

Outre cet instrument, le compte rendu du conseil des ministres signé par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya mentionne aussi la mise en œuvre du Fonds de Solidarité pour la Santé, du Fonds de Promotion pour la Santé, de l’Institut National de Santé Publique, de l’Agence Nationale d’Ingénierie et d’Informatique de la Santé (ADCIS).

Par ailleurs ajoute le porte-parole du gouvernement, le Chef de l’Etat a tenu aussi à souligner que lors de la 31ème réunion du Conseil des Ministres du 03 décembre 2021, comme à la première réunion du comité de pilotage présidée le 07 décembre 2021 et, plus récemment dans son adresse à la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, il avait
décrété la Couverture Santé Universelle comme une « cause nationale » pour ce qu’elle représente pour la population Congolaise.

Par la couverture santé universelle, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi est déterminé à réduire les coûts des produits et services de santé et faciliter l’accès aux soins de santé de qualité à tout le monde.

Carmel NDEO



L’association des jeunes pour le développement Intégré-Kalundu (AJEDI-KA) a récolté mercredi 22 décembre une quantité importante de poissons tilapia au quartier Nyangara Kilomoni, dans la périphérie nord de la ville d’Uvira. Il s’agit d’un projet inscrit dans le cadre d’appui à la réintégration socioéconomique des 150 bénéficiaires parmi lesquels des ex-combattants démobilisés, des jeunes à risque et des femmes vulnérables. 

Le projet a consisté à faire l’élevage des poissons par cages flottantes au niveau des marais de Nyangara. 45 000 alevins ont été semés au mois d’avril dernier en raison de 1 500 dans chacune des 30 cages posées dans les eaux douces de Nyangara. 

En dépit de pertes enregistrées au cours du projet, le résultat atteint ce jour n’a pas déçu. Certains poissons ont atteint 400 grammes. Un bilan salué par Mosi Bakari, compté aussi parmi les jeunes à risque bénéficiaires du projet : 

« Nous avons récolté des tilapias. Ce projet va nous aider avec nos familles, et à beaucoup de chose. Ça va aider aussi les jeunes dépourvus de travail, les jeunes délaissés et des vies qui sont en difficultés dans la rue. » 

Il a fallu sept mois de dur labeur, de fois au sacrifice des moyens de bord pour réussir ce projet pilote à Uvira. 

« Ces bénéficiaires doivent absolument, impérativement pérenniser ce projet. L’argent qu’on va récolter jusqu’à la fin de la récolte des poissons servira à pouvoir encore acheter les alevins, acheter les aliments concentrés et permettre aussi à assurer la sécurité de ce projet sur le site. Aux autres combattants qui sont encore très actifs dans les groupes armés, nous leur demandons avec un cœur ouvert de quitter la brousse et regagner la communauté pour appuyer le nouveau programme qui est déjà en cours », le directeur exécutif de l’AJEDI-KA, Simon Kangeta. 

La MONUSCO a financé ce projet à hauteur de 50 000 USD dans le cadre de la réduction de violence communautaire CVR. 

radiookapi.net/CC



Le Pr. Lucien Kimuni, expert en maïsiculture, a, au cours d’un entretien mardi 14 décembre dernier à Lubumbashi avec l’ACP, invité les fermiers de cette filière à utiliser les variétés améliorées en vue de lutter contre les aléas climatiques.

Selon lui, la culture du maïs a besoin d’un ou de deux millimètres d’eau par jour pour bien croître, avant de préciser que cette demande en eau augmente autour de trois à cinq millimètres d’eau vers la floraison.

Le Pr. Kimuni a indiqué les carences en pluie constatées en ce début de la campagne agricole risqueraient de conduire à la sécheresse des feuilles par ricochet, à une perte de l’investissement.

Il a proposé, à cet effet, le recours à l’utilisation des variétés améliorées susceptibles à lutter contre les stresses hydriques et des pratiques culturales idoines, en vue de bien gérer l’eau souterraine.

Le reboisement serait aussi une alternative à long terme qui contribuerait à cette fin, a-t-il ajouté.

Le gouvernement provincial appelé à bien gérer les réserves stratégiques en maïs

Le professeur ordinaire Mylor Ngoy Shutcha a appelé le gouvernement provincial a bien gérer les réserves stratégiques en maïs, en vue de lutter contre la pénurie qui s’annonce déjà.

L’expert en biodiversité prédit une pénurie en maïs au regard du diagnostic en ce qui concerne les données météorologiques pour cette campagne agricole à Lubumbashi.

En effet, les quatre stations météorologiques exerçant dans le Haut-Katanga annoncent une reprise des pluies vers Javier et février.

Le professeur Mylor Ngoy Shutcha a fait savoir qu’une grande partie des fermiers de la filière maïs avaient déjà semés précocement. Dans cette condition leurs champs seront voués à l’échec suite à la perturbation climatique et que la pénurie en maïs aura bel et bien lieu.

Il a souligné la nécessité de la part du gouvernement provincial d’une part à bien gérer les stocks de la réserve stratégique du maïs et d’autre part à promouvoir la reforestation couplée à des politiques d’accompagnement chez les petits planteurs en vue de lutter contre ces éventuels aléas.

Raymond Okeseleke



La plupart des personnes touchées sont testées négatives à la Covid-19. Selon l’Objectif, une maladie a frappé presque tout le monde. Les Kinois se posent moult questions, cherchant à savoir s’il s’agit d’une épidémie, d’un virus ou d’une maladie endémique.

Les symptômes de cette maladie sont la grippe et la fièvre qui fait partie également des symptômes de la pandémie du Covid. Quelle est donc cette maladie ? Fort heureusement que cette maladie n’est pas mortelle. Mais plutôt, elle dérange la quiétude et crée des dépenses inattendues chez les paisibles citoyens alors les fêtes de fin d’année pointent déjà à l’horizon.

La balle est du côté du ministère de la Santé pour préciser à la population de quelle maladie il s’agit exactement. Bien entendu avec l’origine et les causes, le traitement et les précautions à prendre pour l’éviter.

Les médecins appellent les personnes touchées à aller consulter le plus tôt possible dans un centre hospitalier capable d’établir un diagnostic fiable, afin de recevoir le traitement approprié. « Je demande seulement, en cas des signes, d’aller dans un centre où on dépiste le coronavirus comme c’est le cas dans mon centre hospitalier Vijana, à Ngaliema aussi bien qu’à St Joseph.

Allez-vous faire dépister, » conseille le docteur Kalombo Chayli, interrogé par nos confrères de Radio Okapi. « C’est gratuit. Cela vous permettra d’éviter le pire qui peut vous arriver ». Voilà qui va davantage occuper l’esprit des responsables sanitaires congolais.

Après une belle victoire contre la 11ème épidémie d’Ebola dans le pays, officiellement terminée depuis le mois de novembre, la RDC doit désormais se battre contre un Covid-19 en pleine recrudescence, mais aussi contre la rougeole, qui revient en force dans le nord-ouest. Autant d’urgences sanitaires qui mettent à mal le système hospitalier.

“Pour une personne déjà atteinte par une grippe, il faut cependant être dans des endroits aérés, éternué dans un mouchoir ou sur le coude, laver ses mains au minimum au savon pour ne pas contaminer d’autres personnes’’, indique une femme.

Il sied de rappeler qu’en décembre 2020, une épidémie similaire de grippe s’est manifesté à Kinshasa en pleine pandémie de Coronavirus, peut-on parler d’une grippe saisonnière ? Seuls les experts en Santé Publique peuvent nous éclaircir.

Raymond Okeseleke



Brossant la situation globale de la pandémie Covid-19, le ministre de la santé publique, Hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani a abordé la question de la recrudescence des cas de grippe saisonnière observée actuellement en RDC et plus particulièrement à Kinshasa.

A ce sujet, Jean-Jacques Mbungani a demandé à la population de faire le diagnostic différentiel avec les symptômes de la Covid-19 devant toute toux associée ou non à la fièvre afin de lever toute confusion.

« La population est de ce fait invitée à se faire tester régulièrement devant toute toux associée ou non à la fièvre pour toutes les personnes à risque ou les plus exposées à l’aide des tests rapides à savoir : les professionnels de santé, le personnel
enseignant, les agents et cadres des entreprises publiques et privées et/ou toute autre personne exerçant une activité nécessitant de nombreux contacts », rapporte le compte rendu du conseil des ministres du vendredi dernier.

En ce qui concerne la hausse spectaculaire des nouvelles contaminations, le gouvernement indique que la RDC est en passe d’entrer à la quatrième vague de la pandémie de coronavirus. Cependant, précise le compte rendu « cela pourra mieux être interprété à la fin de la quatrième semaine ».

« La pandémie en RDC a sévit en 3 vagues distinctes. Nous tendons actuellement vers la confirmation d’une quatrième vague, au regard de la montée des statistiques de contamination. Cela pourra mieux être interprété à la fin de la quatrième semaine », renseigne la même source.

Toujours lors de cette réunion, le gouvernement a présenté l’évolution ainsi que les caractéristiques de trois précédentes vagues. Celles-ci se représentaient comme suit :

  • pendant la première vague, étalée entre les mois de mars et de juin 2020, avec en moyenne 500 cas par semaine, le grand défi était le diagnostic et la prise en charge clinique avec un taux d’occupation de lits de 80% ;
  • La deuxième vague, avec une moyenne de 700 cas par semaine, était la réplique de la première vague, mais avec extension progressive dans les provinces et un taux d’occupation de lits de 5%;
  • la troisième vague, avec une moyenne de 2 500 cas par semaine. Elle s’est
    caractérisée par l’apparition et la circulation des variants dont le variant indien, très contagieux et meurtrier et un taux d’occupation de lits qui tend à remonter entre 20 et 25%�.

S’agissant de la remontée en cours, le gouvernement souligne qu’il y a augmentation de cas testés positifs à la Covid-19 mais la létalité demeure faible.

Par ailleurs, le gouvernement note que le défi majeur de cette pandémie demeure le refus d’acceptation des vaccins par
la majorité de la population congolaise. D’où, l’appel du ministre de la Santé au respect strict des gestes barrières et à la vaccination. �

Il sied de rappeler en moins d’une semaine, la RDC a recensé près de 2000 nouveaux cas positifs du coronavirus.

Carmel NDEO



L'épidémie de choléra a fait dix-sept morts en la journée de dimanche  5 décembre, à Misisi, localité minière située à l’extrême sud du territoire de Fizi, dans le Sud-Kivu.  

D’après le représentant du médecin chef de zone de santé sur place, l’utilisation des eaux usées en provenance des carrières minières sur les montagnes surplombant la cité en cette période pluvieuse est la cause principale de cette flambée de nouveaux cas de choléra.  

En dehors de 17 morts, 32 autres malades de cholera suivent des soins à Misisi et à Lulimba. Pour l’instant c’est un seul quartier appelé communément MIBA qui est touché et les victimes sont des creuseurs artisanaux. 

 Les secouristes de la croix rouge de la RDC interviennent en ce moment pour désinfecter les structures sanitaires qui accueillent les malades. 

radiookapi.net/CC



Après concertation entre le Président de la République, Félix Tshisekedi et l’équipe de la riposte contre la pandémie de Covid-19, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, a dévoilé dans la soirée de ce dimanche 5 décembre 2021, les nouvelles mesures de lutte contre le Coronavirus.

Au-delà de toutes les mesures prises, le Ministre de la santé, le Docteur Jean-Jacques Mbungani, a déclaré que, la vaccination reste le moyen le plus efficace pour lutter contre le Coronavirus en République Démocratique du Congo.

«(…)En toute responsabilité, le gouvernement a pris cette option de réactualiser les mesures, afin de protéger efficacement la population contre la pandémie de Covid-19. Nous appelons la population congolaise à adhérer à la vaccination, car à ce jour, la vaccination reste le seul moyen de barrer la route à cette pandémie qui a tué plus de 6 millions des populations à travers le monde», a-t-il déclaré.

Cet appel du Ministre de la santé, fait suite aux récents rapports de la troisième vague de Covid-19 en RDC. Cependant, Jean-Jacques Mbungani a tenu à préciser quelques statistiques causées par la troisième vague et les mesures barrières y relatives, afin d’inciter la population à la vaccination.

« Nous avons eu trois vagues depuis le début et du fait des contrôles réguliers aux postes frontaliers, nous arrivons à déterminer le nombre des personnes qui sont testées positives. Il faut aussi souligner la prise en charge dans les hôpitaux. Au mois de mai lors de la troisième vague, nous avons eu à notifier 2500 cas par semaine. Nous avions à l’époque une occupation des lits dans les hôpitaux autour de 80% des malades Covid-19. En réanimation nous étions au-delà de 96%», a indiqué le Ministre de la santé.

Et de poursuivre: « avec les mesures qui ont été prises au mois d’août pour diminuer la ccirculation du virus, on s’attendait à la réduction de 5% d’occupation Covid-19 dans les hôpitaux. Actuellement le taux de létalité par rapport à la Covid-19 19 est toujours faible de 1,9% (…)»

Il faut noter que, parmi les nouvelles dispositions prises pour contrecarrer la propagation de la pandémie à Covid-19, le gouvernement de la République a autorisé les Universités et les milieux scolaires à rester ouverts avec le renforcement du strict respect des gestes barrières. Par contre, les églises sont astreintes à réduire le nombre des participants à 50% de leur capacité d’accueil lors des cultes et à respecter les mesures hygiéniques, ainsi que la distanciation sociale.

Bernard MPOYI

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