La récente rencontre entre Fally Ipupa et les anciens membres du groupe Quartier Latin à Paris a suscité l’attention des fans sur les réseaux sociaux. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention, c’est un geste apparemment anodin de la part de Fally Ipupa : la désinfection du micro qu’il allait utiliser.

Alors que Fally Ipupa et plusieurs anciens membres du groupe Quartier Latin étaient présents pour rendre hommage à leur camarade Passekoss, décédé récemment, Fally a pris soin de désinfecter minutieusement le micro avant d’entamer sa prestation. Ce geste, bien que banal dans le contexte actuel de pandémie, n’a pas manqué d’attirer les regards et les commentaires des fans sur les réseaux sociaux.

Certains ont vu dans cette action une forme de précaution et de prudence de la part de Fally Ipupa, soucieux de se protéger et de protéger les autres d’une éventuelle contamination. En effet, l’utilisation d’un microphone partagé par plusieurs personnes peut représenter un risque de transmission, notamment lors de la période de grippe hivernale.
 
« Un micro se désinfecte toujours, surtout que ça bave et puis on est dans une période de grippe hivernale. La contamination par la salive et les éternuements n’est pas à exclure », explique un fan sur les réseaux sociaux.

Au-delà de l’aspect sanitaire, certains y ont vu une dimension plus symbolique, une sorte de “purification” du micro avant de prendre la parole. Fally Ipupa, connu pour son professionnalisme et son souci du détail, aurait ainsi marqué son respect envers ses anciens camarades et l’événement auquel il participait.

Quoi qu’il en soit, ce geste de Fally Ipupa a suscité de nombreux commentaires, témoignant de l’attention portée par les fans aux moindres faits et gestes de leur artiste préféré. Une attention qui souligne l’importance accordée à la santé et à la sécurité, même dans des moments de recueillement et de célébration.
 
mbote/CC


Dans une toute nouvelle rubrique, le desk femme d’Actualite.cd vous propose de revenir chaque semaine sur des femmes qui ont marque l’actualité en RDC, en Afrique et dans le reste du monde.

Cette semaine, retour sur les nominations de deux femmes à des postes de décision, un transfuge politique et la libération d’une activiste au Kenya. 

Brigitte Nsensele Wa Nsensele, Première Présidente du Conseil d'État de la RDC

Le 16 janvier 2025, Brigitte Nsensele Wa Nsensele a été nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République Démocratique du Congo. Titulaire d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, elle succède à Marthe Odio Nonde, désormais désignée juge à la Cour constitutionnelle. Cette nomination marque une étape importante dans l’institutionnalisation de la présence féminine à des postes clés dans le pays.

Mamitsho Pontshia, nouvelle directrice générale adjointe de Congo Airways

Le même jour, une autre avancée notable a eu lieu avec la nomination de Mamitsho Pontshia au poste de directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Cette décision, également annoncée le 16 janvier, souligne l'importance croissante des femmes dans les secteurs stratégiques du pays.

Néné Nkulu quitte Kabila pour rallier l'opposition républicaine et soutenir les institutions

Dans une annonce faite le 11 janvier 2025, une page d’histoire a été tournée pour le parti politique AFBC (Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais) et son initiatrice, Nene Nkulu. Cette formation politique a officiellement quitté le FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila pour rejoindre l’opposition républicaine, tout en exprimant son soutien aux institutions de la République, en particulier pour le rétablissement de la paix dans la région Est de la RDC (République Démocratique du Congo).

Maria Sarungi Tsehai, militante des droits humains, enlevée à Nairobi

Au-delà des frontières de la RDC, l'activiste tanzanienne Maria Sarungi Tsehai, connue pour son combat en faveur de la liberté d'expression et des droits des femmes, a été enlevée le 12 janvier en plein cœur de Nairobi. Elle a été libérée quelques heures plus tard, sous la pression de plusieurs ONG. Cette attaque souligne les risques auxquels sont confrontées les militantes des droits humains dans certaines régions d'Afrique.

Nancy Clémence Tshimueneka



Le maire de la ville de Boma (Kongo-Central), Senghor Butuyibi, a annoncé samedi 18 janvier, l’ouverture dès la semaine prochaine du nouveau cimetière public à Boma.

Ce nouveau site d’enterrement baptisé « Nlunga Vasa », est situé à environ 20 kilomètres sur la route de Matadi et s’étend sur 31 hectares.

L’autorité urbaine fait savoir que les travaux d'aménagement financés sur fonds propre de la Mairie, sont déjà presque arrivés à terme.

Senghor Butuyibi invite la population de Boma à s’approprier ce lieu d'inhumation, en lieu et place des cimetières privés :

« Jusque-là, la population hésite encore. Nous voulons qu’elle puisse s’approprier ce cimetière. Elle doit donner la valeur à ce nouveau site, au lieu d’aller dans des cimetières privés ».

L’Office de voirie et drainage, (OVD) indique qu’il travaille déjà sur l’aménagement des parkings et l’ouverture des espaces pour rendre ce cimetière facilement accessible.

L'ancien cimetière Kimpungu II est fermé depuis l'année dernière à cause de sa saturation.

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 18 janvier, la volonté du Gouvernement congolais de défendre le territoire national et toute la population.

Il a rappelé cet engagement lors de la cérémonie d’échange de vœux avec les membres du corps diplomatique accrédités en RDC, organisée au Palais de la nation, à Kinshasa :

« Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, reste résolu à défendre l'intégrité de son territoire et à protéger ses concitoyens contre toute forme d'agressions ».

Félix Tshisekeid a également réaffirmé sa volonté de résoudre pacifiquement la crise qui oppose la RDC au Rwanda, en rejetant toute tentative extérieure de légitimer la rébellion du M23.

Pour le chef de l’Etat congolais, il est temps que les principes de responsabilité et de justice prévalent face à la guerre dans la partie Est de la RDC.

Il a assuré que le Gouvernement congolais continue à renforcer les capacités opérationnelles de ses forces de défense pour éradiquer tous les groupes armés responsables des violences.

Il a toutefois rappelé que mettre fin aux conflits armés passe aussi par une stratégie intégrée de développement, de justice sociale et de gouvernance inclusive.

Pour Félix Tshisekedi, le processus de Luanda, malgré les obstacles, reste une opportunité que Kinshasa privilégie dans un esprit sincère mais lucide.

« La RDC ne se soumettra jamais aux pressions d'acteurs extérieurs qui tentent d'imposer des conditions contraires à nos intérêts et à notre souveraineté. Nous ne cesserons de réaffirmer notre position, le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons jamais. Toute tentative de normaliser ou de légitimer ce criminel constitue une insulte à la mémoire des victimes et un affront aux principes fondamentaux du droit international », a-t-il poursuivi.

Devant ses hôtes, M. Tshisekedi a par ailleurs salué les efforts de la SADC avec le renouvellement l’an dernier du mandat de la SAMI/DRC. Il a indiqué que son appui constitue un exemple concret de l'efficacité de la coopération régionale pour faire face aux défis sécuritaires.

radiookapi.net/CC



Les diplomates accrédités en République démocratique du Congo ont exprimé samedi  leur soutien au Gouvernement congolais et à ses efforts pour relever les défis sécuritaires et socio-économiques, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux avec le Chef de l’État, au Palais de la Nation à  Kinshasa.

« Nous vous exprimons le soutien des pays accrédités en RDC pour le rétablissement de la paix dans l’est du pays et dans toute la région des Grands lacs, ainsi que pour l’exécution des projets de développement économiques, prioritaires pour les peuples de cette région », a indiqué Rachid Agassim, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc en RDC.

S’exprimant en sa qualité de vice-doyen et doyen intérimaire du corps diplomatique accrédité en RDC, l’ambassadeur Agassim a principalement loué le niveau d’implication du Président Félix Tshisekedi au processus de paix de Luanda, en dépit des vicissitudes rencontrées depuis le début.

« Vous avez également manifesté votre intérêt, votre attachement et votre engagement pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo, à travers votre mobilisation et participation aux différentes rencontres autour du processus de paix de Luanda », a affirmé le diplomate marocain.

En outre, l’ambassadeur Rachid Agassim a exprimé le soutien de son organisation aux initiatives diplomatiques du Gouvernement congolais sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, citant entre autres la candidature de la RDC au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une troisième expérience de membre non permanent. 

« Les membres du corps diplomatique accrédités en République démocratique du Congo souhaitent un aboutissement positif de la candidature de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré Rachid Agassim.

Le lancement de cette candidature figure, d’après lui, parmi les événements phares de l’année 2024, au même titre notamment, que l’investiture du Président Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays, l’élection de la RDC au Conseil des droits humains de l’ONU pour la période 2025-2027 et la résolution de la crise tchadienne en tant que facilitateur désigné de la CEEAC.

La Première ministre Judith Suminwa, la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et la vice-ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi, ont assisté à cette cérémonie.

ACP/CC



Plusieurs localités d’importance stratégique autrefois occupées par l’ennemi, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été récupérées par l’armée nationale, d’après le compte-rendu du 29ème Conseil des ministres consulté dimanche par l’ACP.

« Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle sur toutes les lignes de front dans la partie Est de notre pays.  Face à la posture offensive de la  coalition de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont opposé des répliques énergiques qui se sont soldées par la récupération de plusieurs localités d’importance stratégique et poursuivent sans désemparer leurs actions de contre-offensive« , lit-on dans ce compte-rendu de la réunion gouvernementale présidée par le Chef de l’État congolais, à la Cité de l’Union Africaine (UA).

Au Nord-Kivu, a affirmé le patron de la Défense, « plusieurs terroristes M23/RDF ont été neutralisés par les FARDC le 28 décembre 2024 dans la localité de Ndoluma, en territoire de Lubero. Entre le 7 et le 12 janvier 2025, nos vaillants militaires ont réussi à reconquérir, après des violents combats, la cité de Luofu« . 

« En territoires de Masisi et Walikale, les FARDC se battent avec détermination pour empêcher l’ennemi, malgré ses renforts en hommes et en matériels de technologie de pointe venus du Rwanda, d’atteindre son objectif d’expansion. En territoire de Nyiragongo, les FARDC soutenues par les VDP font face à la coalition ennemie au niveau de Kibumba et dans le Parc National des Virunga« , a-t-il révélé.

« Au Sud-Kivu, nos vaillants militaires ont reconquis le 12 janvier 2025 plusieurs localités et cités occupées par la coalition de l’agresseur rwandais notamment Lumbishi, Ruzitanka, Kamatale et Kabingo. Les actions décisives se poursuivent contre les groupes armés Twirwanero et Red Tabara, supplétifs des agresseurs rwandais dans la région, en territoires de Fizi et Mwanga« , a ajouté  Guy Kabondo Muadiamviita,  cité dans ce compte-rendu.

En ce qui concerne la province d’Ituri, le conseil des ministres a été informé  de la présence d’un dispositif opérationnel en alerte et la traque contre les miliciens CODECO et ADF/MTM se poursuit.  

Poursuite des opérations contre l’activisme des  » Mobondo » dans l’ouest 

S’agissant en outre de la partie ouest de la RDC, le Conseil des ministres  a été informé de la poursuite des opérations d’éradication du phénomène  » Mobondo « .

 » Des actions militaires se poursuivent dans le cadre de l’opération Ngemba pour mettre fin à l’activisme de Mobondo dans le triangle Kongo Central – Kinshasa – Grand Bandundu. Sur l’axe Kwamouth-Bagata, 12 Mobondo ont été neutralisés par les FARDC entre le 1er et le 07 janvier 2025 et l’objectif est de parvenir à la destruction de la base de Mobondo en territoire de Popokabaka, à la limite avec le Kongo-Central« , a fait savoir le patron de la Défense nationale, cité par la source.

« Au demeurant, les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à restaurer la sécurité, à récupérer les zones perdues et à rétablir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo« , a-t-il conclu. 

Le Gouvernement de la République avait rassuré de son engagement à récupérer tous les territoires occupés par l’ennemi, lors du dernier conseil supérieur de la Défense présidé il y a une semaine par le Président Tshisekedi, à la Cité de l’UA.

 » Vous allez davantage vivre dans les jours qui viennent la montée en puissance des Fardc. Et les pans du territoire national seront récupérés un à un « , avait rassuré Patrick Muyaya,  Ministre de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement. 

L’idée est de poursuivre la restauration de l’autorité de l’État dans toute cette zone, en dépit des pressions extérieures, poussant à dialoguer avec le groupe terroriste du M23. Démarche que  Félix Tshisekedi a rejetée catégoriquement, lors de l’échange de vœux samedi avec les diplomates accrédités en RDC.

ACP/C.L./CC



 La République démocratique du Congo qui se prépare à commémorer son indépendance le 30 juin 2025, continue à faire face à des menaces multiformes de balkanisation contre lesquelles ce pays lutte depuis 65 ans.

Une lutte initiée et menée avec hargne par le Héros national Patrice Emery Lumumba dont le monde commémore, ce 17 janvier, le 64ème  anniversaire de son ignominieux assassinat, dans le site de Shilatembo dans la province sécessionniste du Katanga, au sud-est du pays,dans les conditions que l’on sait, aux côtés de ses deux compagnons d’infortune (Mpolo et Okito).

Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis lors, mais au finish, l’équation reste la même.

En effet, même si les anciens colonisateurs ont fini par présenter des « regrets » avant de restituer à sa famille et à la RDC l’unique relique constituée de la dent de Lumumba, il ne reste pas moins vrai que les mêmes anciens colons belges, de concert avec les autres membres de l’Union européenne, continuent, sous diverses formes, à œuvrer pour la déstructuration de la RDC.

Agissant pour le compte de l’UE, Bruxelles est devenue la plaque tournante d’où partent toutes sortes de coups pernicieux contre le pays de Lumumba.

Deux Belgique

Vu du Congo, il y a comme deux sortes de Belgique qui agissent à tour de rôle sur le Congo.

D’un côté, la Belgique condescendante et bon enfant, celle qui restitue la relique de Lumumba ainsi que les œuvres d’art volées pendant la colonisation dans une ambiance d’une convivialité parfois trop exubérante pour être sincère.

De l’autre côté, il y a la Belgique impénitente, celle  de l’UE qui agit sans état d’âme contre la RDC.

Celle qui, avec l’ensemble des Occidentaux, accorde dans un premier temps, 20 millions  d’euros à un régime militariste d’un pays voisin de la RDC afin de booster son armée qui est pourtant unanimement reconnue comme étant à la base des violences aveugles déplorées dans l’Est congolais depuis environ trente ans.

Ensuite, les mêmes Occidentaux ont signé, toujours à partir de la capitale belge,  avec le même pays voisin sur  le sol duquel il n’existe aucun gisement minier connu, « un Protocole d’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières ».

Dans ses grandes lignes, ce fameux protocole prévoit notamment,  « la coopération en vue de parvenir à une production et une valorisation durables et responsables des matières premières critiques et stratégiques » ainsi que « la      recherche et l’innovation ainsi que le partage des connaissances et des technologies liées à l’exploration, à l’extraction, au raffinage, à la transformation, à la valorisation et au recyclage durable des matières premières critiques et stratégiques ».

On  croit rêver ! En signant ce protocole d’accord, l’Union européenne, et donc la Belgique, savent très bien que les minerais commercialisés avec le pays voisin sont entachés de sang.

Cacao, café et coltan : deux poids deux mesures

Au même moment, l’Union européenne refuse d’acheter du cacao et du café congolais au motif qu’ils ne répondent pas aux normes.

Ainsi donc, les Occidentaux ont choisi délibérément d’acheter chez le voisin les « minerais de sang »  obtenus en zigouillant des milliers des Congolais mais ils refusent d’aider les cultivateurs congolais qui peinent à produire du cacao et du café pour des motifs fallacieux et farfelus.

Echec de la balkanisation

Ces agissements inadmissibles ne visent vraisemblablement qu’à atteindre l’objectif de déstructurer et de balkaniser le pays.

Malheureusement pour eux, l’héritage de Lumumba est encore et toujours vivace.

Aussi, contre vents et marées, le président Félix Antoine Tshisekedi s’est dressé contre ce projet hideux.

Le Commandant suprême des FARDC a réussi à mobiliser l’armée, les patriotes Wazalendo et l’ensemble des Congolais qui sont en train de mettre en échec l’agression rwandaise soutenue par ses supplétifs congolais.

Comme par hasard, c’est au moment où sa lutte contre la balkanisation de la RDC n’a jamais été d’une aussi brûlante actualité que des personnes mal intentionnées, des ennemis de la République, ont choisi de vandaliser, dans la nuit du 18 au 19 novembre, le mausolée du Héros national dont le site est supposé pourtant bien gardé.

« La lutte continue »

La stupéfaction et  la colère étaient’ palpables au sein de la famille Lumumba au lendemain de cet acte ignoble. L’incompréhension aussi.

Mais pour la famille, en dépit de cet acte, le combat de Lumumba ne devrait pas être abandonné.

C’est ce que Roland Lumumba avait expliqué dans une interview à l’ACP.

« Je ne comprenais pas ! Comment ça peut arriver, et où au Congo? Que les occidentaux, les étrangers qu’ils malmènent Lumumba, je peux comprendre, mais dans son pays, sous la protection des siens ? C’est ça que je ne comprenais pas! C’est une situation scandaleuse et vraiment on est triste au sein de la famille», a déclaré à ce propos, Roland Lumumba qui s’est adressé non seulement aux Congolais, mais  également au monde entier. 

Il a demandé à ses compatriotes d’être courageux et vigilants. À ceux-là qui tentent d’effacer l’histoire de Lumumba,  le fils cadet du héros national leur promet qu’ils n’auront pas gain de cause.

« Cet acte ignoble ne fait pas seulement offense à la mémoire d’un grand homme,  mais également aux valeurs de respect et de dignité. Lumumba est un symbole de lutte et de justice. Profaner son mausolée, c’est renier l’histoire et le combat qu’il a mené », a estimé sa famille.

ACP/C.L./CC



Dans un communiqué ce jeudi, la famille du héros national Patrice Emery Lumumba, premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, a annoncé qu’aucune activité publique ne sera organisée ce vendredi 17 janvier pour commémorer le 64e anniversaire de son assassinat.

La famille souligne que cette décision a été motivée par la récente profanation de son mausolée.

« Aussi longtemps que la famille Lumumba n’aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra », a dit Roland Lumumba, fils de Patrice Emery Lumumba.

En lieu et place des commémorations publiques, une messe sera organisée ce vendredi en mémoire de Patrice Emery Lumumba à la résidence familiale dans la commune de Gombe à Kinshasa.

Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané le 19 novembre dernier. Les vitres de ce monument ont été brisées par des personnes non identifiées. Bien que les autorités aient affirmé que la relique de Lumumba reste intacte et sécurisée, cette assurance ne dissipe pas les doutes qui persistent au sein de la population.

Dieumerci Diaka

A Propos

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Ali Kalonga

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