La légende de la rumba congolaise Koffi Olomide et tous les membres de son groupe musical, vont livrer un concert événementiel, ce samedi 29 novembre 2025, aux Arènes de Grand Paris Sud, à l'occasion de la célébration de 39 ans d'existence du Quartier latin international. Les portes seront ouvertes à partir de 17h00.

Après son sacre à l'ING Arena Bruxelles au mois de septembre dernier devant près de 15.000 spectateurs, Koffi Olomide va cette fois-ci réunir plus de 3.000 personnes en France pour l'anniversaire de son orchestre. Il a fait savoir sur ses comptes réseaux sociaux que plusieurs de ses anciens acolytes et d'autres invités surprises feront partie de la fête.

Il est à noter que les Arènes de Grand Paris Sud sont une salle de spectacle et de sport polyvalente située à Évry-Courcouronnes, connue pour sa programmation de concerts, de spectacles et d'événements esport. La salle, qui peut accueillir jusqu'à 3.000 spectateurs, dispose d'une scène modulable de 358 m² et d'une acoustique optimisée, la rendant idéale pour divers événements.

Pour rappel, le Quartier latin international a été créé en 1986 par Koffi Olomide et a vu passer dans ses rangs de futures stars de la musique congolaise telles que Fally Ipupa, Ferre Gola, Cindy le cœur, Soleil Wanga, Bouro Mpela, Gibson Butukondolo, Babia Ndonga, Lola Mwana, Modogo Abarambwa, Mirage Supersonic, ou encore Brigade Sarbaty. L'orchestre compte 7 albums au total, au nombre desquels"Pas de Faux pas" (1992); "Magie" (1994); "Ultimatum" (1997), "Droit de véto" (1998); "Force de frappe" (2000); "Affaire d'état" (2003); et "Danger de mort" (2006).

Gratis Makabi



L’hôtel de ville de Kinshasa, qui avait formellement interdit l’accès de taxis-motos dans le centre-ville, tient coûte que coûte à faire respecter cette mesure édictée par le président de la République. Cette fois-ci, il a défini leurs limites, et a, pour la première fois, annoncé des restrictions aux tricycles, communément appelés « moto ya trois pneus » à Kinshasa.

Le ministre provincial des transports, Jésus-Noël Sheke, a dans un communiqué lundi précisé les axes routiers conduisant vers le centre-ville, sur lesquels les taxis-motos doivent désormais faire uniquement la dépose-reprise, sans un stationnement prolongé. Seules les motos privées et celles faisant des livraisons ne sont pas concernées par cette mesure de l’hôtel de ville.

Axes routiers et délimitations : Avenue des Huileries -Avenue Tombalbaye (Référence INRB), Avenue de la Libération-Avenue Mont des Arts, Avenue Colonel Monjiba-Saut de mouton SOCIMAT (aile Rond-point SAFRICAS), Avenue Bokasa-Avenue du Commerce/Bokasa, Avenue Kasa-vubu-Avenue du Commerce/Kasa-vubu, Avenue Wangata-Terrain Maman Yemo, Avenue du Kasaï-Avenue du Commerce/Kasaï, Avenue de Poids Lourds-Pont BRALIMA, Avenue du Flambeau-INA, Avenue Haut Commandement-Entrée du Camp KOKOLO/Sergent MOKE, Avenue de l'OUA-Rond-point SAFRICAS.

Les tricycles, pas sur les boulevards Lumumba, Triomphal…

Les tricycles, désignés par « moto ya trois pneus » à Kinshasa, pullulent chaque jour sur les artères de la capitale. Ils sont même visibles sur les grands boulevards, surtout sur le boulevard Lumumba, l’artère routière la plus longue de Kinshasa (de Maluku jusqu’à Limete, 1ère rue).

« Afin de réduire les risques élevés d'accidents et de congestion, il est strictement interdit aux tricycles affectés au transport des personnes et des biens de circuler sur les grandes artères ci-après : Boulevard LUMUMBA, Boulevard SENDWE, Avenue de Libération, Boulevard du 30 juin, Boulevard Triomphal, Avenue des poids lourds, Avenue Kasa-vubu, Avenue Mondjiba, Avenue Nguma, Avenue du Tourisme (Axe NZELA YA MAYI), Place Kintambo Magasin », peut-on lire.

Par ailleurs, le ministre Jésus-Noel précise que « les tricycles ne peuvent circuler que dans les quartiers secondaires et sur les routes communales à faible trafic. A cela, s'ajoute, le chargement des marchandises excédant les poids réglementaires. Il est également interdit le stationnement anarchique aux abords des marchés, écoles, hôpitaux, carrefours et autres ».

Des sanctions et amendes contre les contrevenants

Ces mesures ne sont pas dépourvues de contrainte. Le ministère provincial des transports prévient que les taxis-motos qui seront surpris dans les zones interdites seront immédiatement saisis et mis en fourrière pendant 30 jours, et seront obligés de payer une amende de 500.000 francs congolais. Quant aux tricycles, eux, verront leur autorisation de transport suspendue pendant 15 jours, et vont devoir payer 500.000FC, assortis de frais de fourrière.

« La Division Urbaine des Transports avec les concours de la Police Nationale Congolaise, la Brigade Spéciale de Protection de l'Environnement ainsi que la Régie des Fourrières et de Contrôle Technique sont instruites de procéder à de contrôle permanent et aléatoire sur les axes concernés. Toute forme de tracasserie, tolérance ou complicité expose l'agent fautif à des sanctions administratives sévères », conclut ce membre du gouvernement Daniel Bumba.

Malgré plusieurs interdictions, depuis Kimbuta et Ngobila, la présence de motocyclistes est au contraire augmentée, leurs bavures régulièrement dénoncées dans le centre-ville. 

Samyr LUKOMBO



Le rappeur Himra poursuit son ascension fulgurante. Au cours de la semaine du 14 au 20 novembre, l'artiste a cumulé 9 506 735 streams en une semaine, un record personnel qui le propulse aux côtés de figures majeures de la musique africaine francophone telles que Fally Ipupa, Magic System et Salif Keita. Ces artistes font partie du cercle restreint de ceux ayant déjà franchi la barre symbolique des 9 millions de streams en une seule semaine.

Ce nouveau cap confirme l'impact grandissant d'Himra sur la scène musicale. Son public, toujours plus nombreux, suit de près les sorties de l'artiste, dont la popularité ne cesse de croître ces derniers mois.

Parmi les titres ayant contribué à cette performance remarquable, « RASTA », en collaboration avec La RvFleuze, se distingue particulièrement. Le morceau a enregistré 798 943 streams, devenant le titre le plus écouté de la semaine pour Himra.

Cette percée dans les classements marque une étape importante dans sa carrière. En atteignant de tels chiffres, Himra s'inscrit désormais dans la même dynamique que Fally Ipupa, Magic System et Salif Keita, confirmant son statut de nouvelle force du rap francophone.

Avec un rythme de progression également soutenu, beaucoup s'accordent à dire que ce n'est qu'un début pour l'artiste, qui semble bien déterminé à s'imposer durablement parmi les plus grands.

Ordi Mande

 
 
 


La fermeture des centres et cliniques d’esthétique de type « BBL » à Kinshasa en République démocratique du Congo, a été annoncée, mercredi, par le ministre de la Santé publique, lors de sa réponse à une question d’actualité devant la représentation nationale réunie en plénière au Palais du peuple.

« Honorable président, la médecine esthétique, notamment dans son volet chirurgical, n’est pas encore régulée dans notre pays et nous n’avons pas pour l’instant, des moyens de donner aucune autorisation à cette médecine. (…) Et donc, nous avons lancé la fermeture pour raisons médicales, de ces centres-là (…)  parce qu’ils ont enfreint la loi », a déclaré le Dr. Roger Kamba, répondant à la question d’actualité du député Guy Mafuta.

Après une enquête réalisée par les inspecteurs à la santé, le ministre Kamba a précisé que toutes ces structures dont, entre autres, « ML beauty bar, Taille S clinique et le centre hospitalier UV RDC » fonctionnent dans l’illégalité et que son ministère n’a donné aucune autorisation.

« Ce sont des officines clandestines. (…) Ce ne sont pas des structures de médecine légalisées par le ministère de la Santé », a-t-il dit en substance, tout en expliquant que les produits qui y sont utilisés ne sont pas autorisés et entraînent des risques de santé majeurs.

« Et donc, nous ne pouvons pas, dans ces conditions, autoriser aucune de ces cliniques parce qu’elles ne sont pas médicales. Nous ne pouvons pas leur donner des protocoles parce qu’elles ne sont pas des cliniques médicales. Nous ne pouvons pas leur demander d’avoir des plateaux techniques parce que nous ne l’autorisons pas. Nous ne pouvons pas tout simplement leur demander d’exercer », a-t-il conclu.

ACP/CC



Le gouvernement tient à résorber le problème de chômage des jeunes en République démocratique du Congo. Pour y parvenir, l’exécutif national va lancer dans les prochains jours un concours national de plans d’affaires dédié à la jeunesse, en vue d’encourager l’entrepreneuriat et ainsi réduire le taux de chômage dans le pays.

Le ministre de l’Entrepreneuriat et développement des petites et moyennes entreprises, Justin Kalumba Mwana-Ngongo, l’a annoncé, mercredi, lors d’un briefing presse , co-animé avec son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya.

« Nous devons absolument faire en sorte que chaque jeune puisse accéder à l’emploi ou créer sa propre entreprise. Il n’est pas possible de résoudre les problèmes dans ce pays avec des entreprises du portefeuille de l’État. Un jeune qui réfléchit aux besoins de sa société n’a pas besoin d’aller demander un emploi auprès d’une entreprise qui n’a peut-être pas la qualification nécessaire pour répondre à ses besoins. C’est pourquoi nous voulons changer la mentalité de nos jeunes, faire en sorte que lorsqu’ils terminent leurs études, leur premier réflexe ne soit pas celui de demander de l’emploi. Nous allons organiser un concours national de plans d’affaires simplifiés, territoire par territoire. Nous devons avoir, tous les deux ou trois ans, des champions entrepreneuriaux », a-t-il révélé.

Ce briefing a été consacré à la restitution de la table ronde nationale sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes en RD Congo organisée récemment. À en croire le ministre Kalumba, ces assises ont connu la participation de 475 jeunes et ont débouché sur 305 recommandations parmi lesquelles la création d’un grand centre de formation professionnelle dans chaque province pour outiller les jeunes et leur permettre de trouver ou de créer de l’emploi.

Selon lui, les travaux du Palais du peuple ont permis de dégager trois axes prioritaires, présentés comme « deux pieds et un trépied » : l’emploi, l’entreprise et la formation professionnelle.

« Il n’est pas acceptable que dans un pays qui a 65% de jeunes dans la population, et qui est considéré comme le coffre-fort du monde en termes de ressources naturelles, qu’il y ait un tel taux de chômage. Il faut absolument renverser la table. Il faut absolument que l’État prenne sur ses épaules la nécessité d’avoir une grande école de formation professionnelle dans chaque province », a ajouté Justin Kalumba.

Évoquant la question de l’introduction du concours sur l’entrepreneuriat dans l’enseignement de base en République démocratique du Congo, ce membre du gouvernement a rassuré que tout est mis en œuvre pour atteindre cet objectif.

Prince Mayiro



Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe a condamné, mercredi 26 novembre, Honorine Porsche à dix ans de servitude pénale principale.

L’accusée devra également verser une amende de 300 millions de francs congolais en réparation des préjudices causés.

La juridiction militaire a reconnu Honorine Porsche coupable de vol à main armée et d’actes de terrorisme.
Le juge président de cette composition, le major Freddy Eume, a précisé que, conformément à l’article 7 du Code pénal militaire, en cas de cumul d’infractions, seule la peine la plus lourde est appliquée.

Ainsi, Honorine Porsche a écopé d’une peine unique de dix ans de servitude pénale, assortie d’une amende de 300 millions de francs congolais.

Dans son jugement, le tribunal a néanmoins acquitté tous les autres prévenus associés au même dossier. Les juges ont estimé que les charges portées contre eux étaient insuffisantes pour établir leur implication directe ou indirecte dans le braquage.

Très médiatisée à Kinshasa, cette affaire a suscité de vives réactions dans l’opinion publique, notamment en raison des circonstances spectaculaires du braquage.

Avec cette condamnation, la justice militaire entend envoyer un signal fort contre la criminalité urbaine et les actes qualifiés de terroristes.

Ce verdict marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’insécurité en RDC et soulève des attentes quant à la poursuite des efforts visant à renforcer la justice militaire.

radiookapi.net/CC



Le Président de l’Assemblée nationale de la république démocratique du Congo (RDC), Aimé Boji Sangara, a fermement dénoncé l’usage des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) comme prétexte pour justifier des agressions contre l'est de la RDC. Il a également qualifié ce groupe rebelle M23 de véritable « cheval de Troie », pointant son rôle dans la déstabilisation de l’Est congolais.

Selon lui, les FDLR n’ont mené aucune incursion sur le territoire rwandais depuis plusieurs décennies et agissent exclusivement à l’intérieur de la RDC, causant des troubles contre les intérêts nationaux. Cette clarification vise à corriger une lecture erronée selon laquelle FDLR et M23 auraient conjointement déstabilisé la région.

« Il n’y a eu aucune incursion ni action armée des FDLR sur le sol rwandais depuis plusieurs décennies. Les quelques centaines de miliciens encore actifs opèrent exclusivement en République démocratique du Congo, et contre ses intérêts. Les FDLR servent aujourd’hui de prétexte pour justifier les agressions contre notre pays, tandis que le M23 est utilisé comme un véritable cheval de Troie », a déclaré Aimé Boji.

Cette mise au point a été faite lors du Comité exécutif du Forum parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui s’est tenu à Durban, en Afrique du Sud, le 26 novembre 2025. Arrivé sur place ce même jour, le Président de l’Assemblée nationale a profité de cette tribune pour exposer les vérités sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, en pleine période de tensions persistantes et de négociations diplomatiques.

Il a souligné que l’accord de paix signé le 27 juin 2025 avec le Rwanda s’inscrit dans une continuité de processus régionaux majeurs, soutenus notamment par l’implication du Président angolais João Lourenço. Par ailleurs, les récents pourparlers de Doha entre le gouvernement congolais et le M23/AFC ont abouti à la signature d’un Accord-Cadre le 15 novembre, marquant un pas vers la paix et la restauration de l’intégrité territoriale.

Cependant, malgré ces avancées, les violations graves des droits humains se poursuivent dans les zones contrôlées par les forces rwandaises et leurs alliés du M23, ce qui alimente encore les tensions dans la région.

Enfin, cette intervention s’inscrit dans la réactivation de la diplomatie parlementaire, un volet stratégique désormais central dans l’action du Parlement congolais pour soutenir les efforts du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans sa quête d’une paix durable pour l’Est du pays.

opinion-info/CC



Une motion de défiance contre le gouverneur Jean Bakomito a été déposée ce mercredi 26 novembre à l'assemblée provinciale du Haut-Uele. Plusieurs griefs sont retenus contre M. Bakomito, selon le document transmis au président de l'assemblée provinciale. 

Les députés motionnaires (4) présentent Bakomito comme un homme « clientéliste, verrouillé et déconnecté des attentes de la population ». Les auteurs de la motion accusent le gouverneur de clientélisme assumé, de favoritisme au profit d'un cercle restreint d'amis, d’une incompétence manifeste dans la conduite de l'action publique et d’un éloignement progressif de la vision du Président Félix Tshisekedi. 

Pour eux, cette vision s'oriente vers la gouvernance et le développement. Jean Bakomito est également accusé d’absence prolongée à Isiro, chef-lieu de la province. Conformément à la loi, il doit donc se présenter devant l'Assemblée provinciale dans les 48 heures qui suivent le dépôt de la motion. 

Cette démarche intervient alors que Kinshasa a appelé à la suspension des motions de défiance et pétitions au sein des assemblées provinciales du pays. Dans le Haut-Uele, les motionnaires ont noté que leur démarche « remplit les conditions de recevabilité prévues par les textes en vigueur ». 

En RDC, au moins 9 provinces sont touchées par des motions contre les gouverneurs et des pétitions visant les assemblées provinciales. Début novembre, tous les présidents des organes délibérants et les exécutifs provinciaux ont été conviés à Kinshasa. Ils ont discuté de la stabilité des institutions politiques dans les provinces. D’où la décision de suspension des initiatives visant à destituer les chefs des institutions provinciales.

Gaston MUKENDI, à Kisangani

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