Musique : la famille Kimbukusu interdit tout buzz derrière le nom de son regretté frère (communiqué)
La famille Kimbukusu est sortie de son silence, quelques jours après les déclarations du pasteur Mike Kalambayi contre Christian Kimbukusu dit "Dakumuda New Man", décédé dimanche 22 décembre 2024, à Kinshasa, des suites d'une maladie.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ce vendredi 03 janvier 2025, la grande famille Kimbukusu a l'immense chagrin de constater l'utilisation abusive, à des fins inavouées sur les réseaux sociaux, d'une ancienne interview donnée à l'époque par le défunt Christian Kimbukusu à une chaine YouTube, concernant sa nouvelle vie sacerdotale.
"Ses enfants, neveux, nièces, oncles, tantes, frères, sœurs et parents, offusqués et blessés par les propos du chanteur de gospel Mike Kalambayi, tenus la semaine dernière durant sa prédication aux allures d'une fatwa lancée contre l'illustre disparu, désapprouvent avec la dernière énergie cette volonté délibérée à faire le buzz sur la mémoire d'un défunt, et invitent l'intéressé à garder une attitude chrétienne qui nous recommande la tempérance et l'amour envers tous, et, notamment, la solidarité avec la famille affligée par la disparition inopinée d'un être cher", apprend-t-on.
Et la famille Kimbukusu de poursuivre : "Attendu que la jurisprudence constante a étendu le principe de dignité de la personne humaine après la mort et que la tradition civiliste consacre le principe selon lequel le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort, la famille éplorée revendique le respect dû à la mémoire honorable de l'illustre disparu et condamne toute instrumentalisation, superposition ou utilisation abusive des vidéos et autres éléments sonores pouvant porter atteinte à son nom et à son intimité".
Le communiqué a, en outre, indiqué qu'en attendant la publication du programme officiel des obsèques en harmonie avec les autorités étatiques, la famille Kimbukusu exhorte quiconque ayant connu de près ou de loin le pasteur Christian Kimbukusu à une attitude de dignité, de respect et de prière, pour le repos éternel de son âme.
Pour rappel, Mike Kalamabayi a répondu au défunt Christian Kimbukusu, au sujet de la polémique née à la suite de quelques anciennes vidéos ravivées, ces derniers jours à travers la toile, sur sa prétendue initiation à l'occultisme par le chanteur congolais Koffi Olomide, l'une des icônes de la rumba en RD-Congo.
Aperçu dans une courte vidéo en train de prêcher devant ses fidèles, le sociétaire de Majaabu Gospel dément toutes les allégations portées par feu artiste Dakumuda, bien avant la conversion de ce dernier dans le christianisme. "Je n'ai jamais parlé avec Dakumuda au téléphone", a-t-il indiqué.
Pour rappel, le Révérend Pasteur Christian Kimbukusu a rendu l'âme, des suites d'une longue maladie. Avant sa conversion en chanteur de musique gospel en 2015, le Révérend Pasteur Christian Kimbukusu était connu sous son nom d'emprunt de "Dakumuda New Man" et leader du groupe La Vignora esthétique. Il était devenu célèbre grâce à sa chanson dansante "Linda" sortie, en 2007.
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Une pénurie d’eau potable a été constatée au cours d’une ronde effectuée, vendredi, par l’Agence Congolaise de Presse (ACP) dans les quartiers Lubudi-Luka, Mabaya et Kinkenda de la commune de Ngaliema, dans l’Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Cette pénurie d’eau est une situation qui date de plusieurs mois dans cette partie de la commune de Ngaliema. Cela est dû aux tuyaux endommagés lors de la construction de l’avenue Kiamfu », a déclaré Safi Kadima, habitant du quartier Lubudi-Luka.
« Nous nous sommes réveillés au lendemain des festivités de nouvel an avec l’obligation d’aller chercher de l’eau soit à Bandalungwa, une commune voisine, où encore à Selembao. Là-bas, un bidon d’eau de 25 litres revient à 500 fc», a déclaré Mulonzo Tamfumu, Un habitant du quartier Lonzo.
Faisant face à cette situation déplorable, les habitants de ses différents quartiers de cette partie de la commune de Ngaliema ont lancé un SOS à l’endroit des autorités du pays pour que la solution soit trouvée le plus rapidement possible.
Outre cela, ils exhortent la société Aaron Sefu, maitre d’ouvrage de la construction de l’avenue kiamfu, ainsi qu’aux responsables de la Regideso de travailler d’arrache-pied afin de leur permettre de s’approvisionner tranquillement de cette denrée vitale.
ACP/C.L./CC
es embouteillages ont été enregistrés sur les principales artères de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) le 1er janvier.
Véhicules et piétons se bousculaient sur les principales avenues de la ville.
L’avenue Patrice-Emery Lumumba, principale artère de la ville de Bukavu, était la plus encombrée. Même les piétons devraient se débrouiller pour se frayer un chemin.
Les chauffeurs, eux, ont scindé la distance de différents axes de parcours afin de doubler, tripler, voire quintupler le prix habituel de la course.
radiookapi.net/CC
Le nouvel an 2025 s’est déroulé dans une ambiance relativement calme dans la commune de Limete, dans le Centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté l’ACP mercredi.
« Contrairement aux festivités des années précédentes, le nouvel an 2025 s’est déroulé dans une ambiance relativement calme à Limete. On n’a pas vraiment ressenti l’esprit de fête cette année », a indiqué Marie Mumbela, une commerçante du quartier Kingabwa.« Beaucoup de familles n’ont pas pu organiser des fêtes comme d’habitude. On espère que l’année prochaine sera meilleure », a dit Jean-Pierre, un habitant de la 11ème rue, quartier Industriel.
Les rues de Limete, habituellement pleines de musique et de réjouissance, sont restées étonnamment calmes. De nombreux habitants ont exprimé leur déception face à cette ambiance jugée « timide ».Toutefois, des espaces publics ont tenté de maintenir l’atmosphère festive, bien que la participation ait été limitée. Les autorités locales n’ont pas encore commenté les raisons de cette célébration modérée, mais plusieurs habitants appellent à un renforcement de l’accompagnement somcial et économique pour 2025.
La fête de la bonne année célébrée dans le monde entier chaque 1er janvier, reste une occasion de renouveler l’espoir pour une année meilleure. Pour Limete, cet espoir est marqué par un vœu collectif de changement.
ACP/JF/CC
Les travaux de construction de la rocade se poursuivent à Kinshasa, six mois après leur lancement par le Président Félix Tshisekedi. Un reporter de Radio Okapi l’a constaté mardi 31 décembre sur terrain sur le tronçon compris entre Kimwenza Gare et N’djili Brasserie.
Le chantier connaît une progression rapide dans la construction des buses et des dalots mais aussi dans l’aménagement de cette route de quatre bandes. La chaussée est en train d’être remblayer de la caillasse.
C’est une vaste route de deux bandes aller et deux autres bandes retour qui est en pleine construction depuis juin dernier entre Kimwenza Gare et N’djili Brasserie.
Cette route, appelée la rocade, part de Lutendele jusqu’à l’aéroport international de N’djili passant par Mitendi, Kimwenza, Ndjili Brasserie, Kimbanseke pour se déverser sur la nationale numéro un au niveau de l’avenue Ndjoko. Elle reliera les quartiers Mbudi, Mitendi à l’aéroport international de N’djili.
En six mois de travail sur ce tronçon, le constructeur chinois a déjà réussi à aménager toutes les quatre bandes et couvrir la chaussée d’une couche de caillasse, prête à accueillir l’asphalte.
En ce moment, plusieurs caniveaux, buses et dalots sont en pleine construction pour faciliter le drainage des eaux jusqu’à la rivière Lukaya.
D’après un ingénieur trouvé sur place, cette route sera asphaltée à partir du mois de mai 2025. Grâce à cette route, les habitants de Mont Ngafula et Ngaliema auront désormais un accès facile et rapide à l’aéroport international de N’djili.
Le chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi avait lancé ce samedi 22 juin dernier les travaux de construction des rocades Sud-Ouest et Sud-Est de la ville de Kinshasa depuis Mitendi.
Cette route sera construite sur un tracé long de 63 kilomètres. Elle est à réaliser en quatre bandes et formera une partie de la boucle autour de Kinshasa, renseigne l’ACGT.
Ce projet est exécuté dans le cadre du programme sino-congolais, avec un montant d’investissement pour les infrastructures évalué initialement à 3,2 milliards de dollars puis révisé et maintenu à 7 milliards USD, d’après l’ACGT.
Pour la construction de ces routes de la périphérie de Kinshasa, le montant prévisionnel à ce jour est estimé à 273 millions de dollars, y compris les travaux de lutte antiérosive et les fonds d'indemnisation à la suite des expropriations.
radiookapi.net/CC
Ce 2 janvier 2025, les Congolais, particulièrement les habitants de la province du Nord-Kivu, se souviennent avec émotion de Mamadou Mustafa Ndala, colonel des FARDC -Forces armées de la République démocratique du Congo-, assassiné il y a onze ans, jour pour jour. Sa mort, le 2 janvier 2014, à Ngadi, dans une embuscade restée au cœur des controverses, continue de hanter les esprits et de symboliser le prix de la lutte pour la souveraineté de l’Est de la RDC.
Né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans la Province Orientale, Mamadou Ndala s’était distingué comme un officier brillant, formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois. Commandant du 42ᵉ bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide, il avait gagné la reconnaissance nationale, en menant des offensives victorieuses contre les rebelles du M23, redonnant espoir à une population exsangue.
Le 2 janvier 2014, alors qu’il se rendait vers Eringeti, à bord de son véhicule, le colonel et son escorte tombèrent dans une embuscade, à une dizaine de kilomètres de Beni. Une roquette de RPG-7 détruisit son véhicule, causant la mort du héros national et de trois de ses gardes du corps. Cette tragédie, imputée initialement aux rebelles ougandais d’ADF, soulève encore des interrogations. Des témoins évoquent des assaillants vêtus d’uniformes des FARDC, relançant l’hypothèse d’un assassinat orchestré de l’intérieur.
Militaire charismatique, Mamadou Ndala avait su conquérir le cœur des Congolais par ses victoires décisives contre le M23. En 2013, lors des batailles de Kibati et de Bunagana, ses troupes infligèrent des défaites cuisantes aux rebelles, mettant fin à leur règne de terreur. Ces succès furent salués par la MONUSCO et les Nations unies, mais suscitèrent également des tensions politiques et des jalousies dans les rangs des FARDC.
La mort du colonel souligna les failles internes de l’Armée congolaise. Des enquêtes non concluantes, des rumeurs de trahison, et l’implication supposée de factions proches de Kigali et Kampala mirent en lumière les divisions au sein des Forces Armées. Cette ambiguïté continue d’alimenter un sentiment d’injustice parmi la population congolaise.
Au-delà de ses exploits militaires, Mamadou Ndala incarnait un modèle de leadership. Élevé dans une famille musulmane à Isiro, il s’était illustré dès son jeune âge comme un élève brillant et un footballeur talentueux. Il avait su transformer ces qualités en un courage et une détermination qui lui valurent la confiance de ses troupes et le respect de ses concitoyens.
Le rappel envisagé de Mamadou Ndala à Kinshasa, en 2013, avait provoqué des manifestations à Goma, où les habitants dénonçaient une manœuvre politique visant à entraver ses opérations. Cette pratique, consistant à neutraliser les officiers compétents par des affectations administratives, demeure une critique récurrente envers le Gouvernement congolais.
Aujourd’hui, le camp Kokolo de Kinshasa, où il repose en paix, est un lieu de recueillement pour ceux qui voient en lui un symbole de résistance et de patriotisme. Promu général de brigade à titre posthume, il laissa derrière lui une épouse, trois enfants, et un héritage militaire indélébile.
Onze ans après sa disparition, les Congolais continuent de réclamer la vérité sur les circonstances de sa mort. Son assassinat reste une plaie ouverte, illustrant les luttes de pouvoir et les alliances troubles qui minent la stabilité du pays.
Mamadou Ndala n’est pas seulement une figure du passé. Il demeure un phare pour les générations actuelles, un rappel des sacrifices nécessaires pour bâtir une nation forte et unie.
Gloire Balolage
L'artiste musicien Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un méga concert, ce samedi 04 janvier 2025, au stade Père Carlos de Bumba, dans la province de la Mongala. Le spectacle va débuter à 14h00, heure locale.
Celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" va débuter ses activités musicales dans le Grand Équateur. Le stade a une capacité de 8.000 places assises, et peut accueillir jusqu'à 15.000 personnes en cas d'un concert ou d'un meeting populaire.
Ferré Gola va relever un nouveau défi à l'intérieur de la RDC -République démocratique du Congo-, après avoir livré deux grands concerts, respectivement le 07 décembre 2024, au Complexo da Cidadela Desportiva, à Luanda, et deux semaines plus tard à la FIKIN -Foire Internationale de Kinshasa-.
Pour rappel, les travaux de construction du stade n’ont commencé qu’en 1977, avec le Père Carlos, qui construisit le mur de la clôture du stade, grâce, en partie, au financement de feu Litho Moboti, alors candidat commissaire politique en campagne électorale aux élections de 1977 pour devenir membre du Bureau politique du MPR -Mouvement Populaire de la Révolution-, parti unique au pouvoir du temps de Mobutu, et en partie, lorsque le financement de Litho s’épuisait, par le Père Carlos lui-même, qui s’y est investi par son propre argent, de même pour reconstruire le même mur lorsqu’il s’est écroulé vers l’année 1986.
Au deuxième écroulement du mur en 2008, il aurait fallu 80.000 dollars pour que l’Etat congolais intervienne par le truchement de la ministre de Portefeuille de l’époque, Madame Mabunda Jeanine, pour la reconstruction du mur.
Et c’est encore par son service, alors qu’elle était encore Conseillère de l’ex- Chef de l’Etat Joseph Kabila en matière de droit de la femme, qu’elle a dû peser auprès du ministre des Sports et Loisirs, pour obtenir l’homologation du stade Père Carlos de Bumba, dont la remise publique du Certificat d’Homologation eut lieu dans ledit stade, le vendredi 13 juillet 2018, en présence d’une foule incalculable de la population et de plusieurs personnalités, dont le coach national Florent Ibenge.
Gratis Makabi
Le gouverneur du Kasaï central, Joseph Moïse Kambulu, est rappelé urgemment à Kinshasa par le Vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani. Dans sa note, le VPM de l'Intérieur parle d'une consultation.
Ce rappel intervient après la récente polémique née à la suite des propos tenus par le gouverneur, lors du briefing co-animé avec le ministre des Médias, à Kananga. Le gouverneur du Kasaï central avait, sans peur d'être contredit, exprimé son regret envers Kinshasa, pour le manque de réalisation des travaux de développement dans sa province.
Au sein de l'Union sacrée, cette position manifestée par le gouverneur du Kasaï était très mal digérée, au point de réclamer sa tête. Dans ce lot, l'on peut, entre autres, citer plusieurs ténors de l'UDPS, parti au pouvoir, qui estiment que le gouverneur aurait manqué de réserve.
Malgré la clameur publique observée, le gouverneur Joseph Moïse Kambulu semble être soutenu par une grande partie de la population de ce coin. Celle-ci estime que Joseph Moïse Kambulu a évoqué la vraie réalité de la province.
Grevisse Tekilazaya