Dans une tribune publiée sous le titre "2028 : Fatshi va-t-il pince bagage ?", le député Steve Mbikayi, membre de l'Union sacrée de la Nation, remet en question les discours de l'opposition sur l'échéance du mandat présidentiel.
Selon lui, « il est illusoire et irresponsable de prétendre que le mandat du Président de la RDC se terminera automatiquement en 2028 », au regard de la situation sécuritaire marquée par l'occupation d'une partie du territoire national. Mbikayi a établi un parallèle avec d'autres pays en guerre comme l'Ukraine et la Syrie, où les Présidents ont prolongé leur mandat faute d'élections possibles.
L'ancien ministre dénonce, par ailleurs, la faiblesse de l'opposition congolaise qu'elle qualifie de « bourgeoise, virtuelle et exilée ». Il estime que, contrairement aux "13 parlementaires" qui avaient défié Mobutu dans les années 1980 au prix de lourds sacrifices, l'opposition actuelle se limite à des discours sans substance, principalement sur les réseaux sociaux.
Enfin, Steve Mbikayi appelle à un débat contradictoire entre acteurs politiques de véritable poids, regrettant que la scène médiatique soit aujourd'hui dominée par des "communicateurs" qu'il décrit comme de simples griots.
Prosper Buhuru
Le verdict de l’affaire opposant le parquet général- parties civiles, République démocratique du Congo (RDC), à l’ancien Président Joseph Kabila, jugé pour participation à un mouvement insurrection, est attendu le mardi 30 septembre, selon l’extrait de rôle de la Haute cour militaire consulté, lundi, à Kinshasa par l’ACP.
« L’audience de la Haute cour militaire du mardi 30 septembre va prononcer l’affaire opposant le parquet général militaire-parties civiles République démocratique du Congo, la province du Nord-Kivu, la province du Sud -Kivu et la province de l’Ituri au sénateur à vie Joseph Kabila », a-t-on écrit dans cet extrait signé par Jeanne-Françoise Ngalula, greffière en chef de cette haute juridique militaire.
Rappelons que, lors de l’audience de la réouverture des débats du 19 septembre dernier, le magistrat du parquet général militaire a réitéré son réquisitoire sollicitant de la Haute cour la condamnation de l’ex-Président Joseph Kabila à la peine de mort pour participation à un mouvement insurrection, crime contre l’humanité par viol, tueries par balles et apologie du terrorisme.
Il avait également sollicité la saisie des avoirs de l’ex-Président Joseph Kabila et son arrestation immédiate.
« Nous réitérons, M. le président notre réquisitoire et vous demandons d’en tenir compte lors du délibéré » avait affirmé le général de brigade magistrat Kiamandja.
De leur côté, les parties civiles RDC, les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, celle de l’Ituri et une organisation défendant les intérêts des victimes, ont aussi réitéré leur plaidoirie.
« Pour la gravité des faits commis par le prévenu Joseph Kabila, il importe que la haute cour, au-delà de requalifier l’infraction de trahison à l’espionnage, de réévaluer les dommages et intérêts à allouér aux parties civiles à la hauteur de 31.000.000 de dollars américains », avait ajouté Me Jean Marie Kabengela Ilunga.
« Concernant la dénégation de la nationalité congolaise dans le chef du prévenu Kabila, cela ne vient pas de l’invention des avocats de la République » , a-t-il martelé, affirmant qu’ils se sont référés aux déclarations des certaines personnes et personnalités à ce sujet, notamment le professeur Ngoy Mukena, Moïse Katumbi, Willy Mishiki, Vital Kamerhe, Honoré Ngwanda et Jean-Pierre Bemba, dans une déclaration faite à la Radio Top Congo FM et partagée par Pepele News en juin 2025, ainsi qu’un écrivain international Va Lengi Ngemi.
Il avait également renseigné à la Haute cour militaire qu’il n’y a pas à douter que Kabila est Rwandais, et était venu à la RDC comme étant un espion.
La mise en accusation du sénateur à vie Joseph Kabila résulte du fait que le pays fait face à une agression de la part du Rwanda, à travers la coalition AFC-M23 dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Ce dernier avait décidé de rentrer au pays, de la Namibie où il était, à partir de Goma, selon toujours les avocats de la République.
ACP/C.L./CC
L’ implication du président Donald Trump des États- Unis aux efforts de son homologue Félix Tshisekedi pour le retour de la paix en République démocratique du Congo (RDC) dans la perspective du partenariat stratégique entre les deux pays,a été saluée par le porte-parole du gouvernement congolais,lors d’ un entretien exclusif vendredi 26 septembre, accordé au présentateur- vedette de l’ émission << Ouest Means Business>> de CNN à New-York.
<< Seule la paix permettra de libérer toutes les richesses et opportunités de la RDC >> , a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias qui a salué l’ implication du Président américain, Donald J. Trump, ainsi que les efforts de ce dernier envers les efforts du Président Félix- Antoine en faveur de la paix.
Outre la question liée à la paix qui demeure,selon Patrick Muyaya,la clé de de libération du potentiel de la RDC, il a souligné, au cours de son entrevue avec le journaliste américain Richard Ouest , plusieurs points majeurs sur la situation du pays,le partenariat stratégique avec le gouvernement américain et les perspectives de paix et de développement.
La signature des accords n’ est qu’ un point de départ
Le porte parole du gouvernement a insisté sur l’ importance de concrétiser ces accords sur le terrain pour instaurer une paix véritable et une sécurité durable tant attendue par le peuple congolais.
Et à ce propos, il a salué l’ engagement du Président américain pour le retour de paix qui garantisse notamment la sécurité aux élèves et qui mettent fin aux violences dont sont victimes les femmes.
La priorité, c’est d’ abord la préservation des vies, a-t-il indiqué.
L’ administration américaine encouragée à s’ impliquer davantage pour assurer le respect des engagements de chacune des parties prenantes << Cette implication en recours à d’autres mécanismes de pression sur le Rwanda,est essentiel pour faire aboutir les processus de Washington impliquant le Rwanda, pays agresseur,et de Doha impliquant la coalition M23/ AFC, considéré comme le proxy du Rwanda>> , selon Patrick Muyaya.
La RDC respecte ses engagements (…) Par ailleurs,il a affirmé que la RDC respecte ses engagements, mais que le comportement observé sur terrain tend à faire subsister de doutes concernant la volonté du Rwanda et de son proxy, le M23/ AFC à contribuer à l’ aboutissement de discussions à Doha comme recommandé par l’ accord de Washington.
<< Le M23 est un mouvement sous sanction américaine et son leader,lui aussi est un homme corrompu,une véritable marionnette au service du Rwanda>> , a rappelé le ministre congolais.
*Un appel à l’ investissemment internarional en RDC*
Patrick Muyaya a affirmé que la RDC est un pays les plus importants du monde du monde.
<< Il y a de la place pour tous les pays désireux d’ y investir>> , a-t-il assuré.
Le deal en cours de discussion rentré dans le cadre du partenariat stratégique que la RDC ,a , avec le Rwanda et que les discussions portent sur plusieurs secteurs, a – t-il précisé.
<< Au-delà des mines,les secteurs de l’ énergie des infrastructures sont aussi concernées >> , a dit le porte- parole du gouvernement.
ACP/C.L./CC
Le ministère de la Justice de la République démocratique du Congo annonce, ce dimanche 28 septembre, la suspension, pour une durée de cinq semaines, de la délivrance des permis de culte, des certificats de nationalité et des documents de personnalité juridique.
Cette décision fait suite à la découverte de pratiques jugées inacceptables, notamment des faits de corruption, le trafic de documents sensibles et l’existence d’un réseau parallèle.
Selon la cellule de communication du ministère, cette mesure vise à assainir le système et à garantir l’intégrité des services publics. Le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, précise qu’une enquête et un audit approfondis seront menés pour établir les responsabilités et mettre en place des mécanismes durables.
« Il s’agit de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions et d’assurer un service de qualité aux Congolais », a affirmé le ministre.
Cette suspension intervient dans un contexte où les abus liés à la délivrance de documents officiels ont souvent été dénoncés par la société civile et les usagers.
radiookapi.net/CC
Un appel a été lancé, samedi, au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à soutenir les recherches menées sur la conservation de la mangue et sa validation sur le marché, par une chercheure, lors de la remise de prix aux femmes scientifiques à l’Université de Kinshasa (Unikin).
«Un travail de transformation des fruits est déjà réalisé sur cet aspect .La RDC, avec environ 260 mille tonnes de production de mangue par an, est l’un de grands pays producteurs de mangue dans le monde.
Parmi toutes ces productions, notre pays n’est pas classé parmi les pays africains exportateurs de la mangue ; d’où un appel à utiliser les résultats de recherche que nous allons réaliser sur la transformation de fruits », a dit Lydie Mbinza, doctorante à la faculté des Sciences et technologies de l’Unikin .
Lors du concours «Ma thèse en 180 secondes», organisé par l’Unikin en collaboration avec l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares), dans son programme AI 2022-2027 à l’occasion de cette remise des prix aux femmes chercheures, elle a également évoqué la nécessité de consommer et de transformer autrement la mangue et d’autres fruits en RDC à partir des résultats proposés par les scientifiques.
La chercheure Mbinga a, en outre, signifié que les solutions apportées sur les différentes productions de fruits et leurs conservations en RDC devront contribuer à éviter la pourriture de fruits sous les arbres ; or la mangue, par exemple, est un fruit porteur des vitamines, d’antioxydants pour notre santé.
ACP/UKB/CC
La séance plénière de ce vendredi 26 septembre à l’Assemblée nationale a été marquée par des tensions autour de la réhabilitation du questeur et du questeur adjoint ainsi que du rapporteur et du rapporteur adjoint, suspendus après des pétitions déposées contre cinq membres du Bureau.
Plusieurs élus accusent le président du bureau, Jean-Claude Tshilumbayi, d’avoir validé le rapport de la Commission spéciale qui recommandait leur réintégration, malgré le rejet exprimé par une majorité de députés lors du vote.
« Les députés ont rejeté le rapport, mais le président a voté pour. Il l’a soumis une deuxième fois, le oui est resté minoritaire et il a tout de même déclaré le rapport validé », a dénoncé le député Crispin Mbindule, qui dit n’avoir « jamais vécu un vote pareil » en 15 ans de mandat.
Selon Crispin Mbindule, les signataires du rapport rejeté comptent se concerter dans les prochains jours afin d’annoncer de nouvelles mesures.
Ce climat de méfiance intervient après la démission de Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, et de la rapporteure adjointe Dominique Munongo, tous deux visés par des pétitions dénonçant incompétence et détournements.
MD
La ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovations suspend la cérémonie et l’octroi du titre honoris causa dans les établissements publics et privés. Marie-Thérèse Sombo estime que ce diplôme est attribué au mépris du prestige et de l'image qu'il incarne, dans le non-respect des critères et de la procédure.
Dans un communiqué officiel, le cabinet de l’Enseignement supérieur révèle que depuis un moment, le décernement de ce titre aux différentes personnalités fait l’objet d’irritation de la communauté universitaire et de l'opinion publique.
« …La Prof. Dr Sombo Ayanne Safi Mukuna Marie-Thérèse, me charge de porter à la connaissance de la communauté universitaire, en général, et des chefs d'établissements publics et privés, en particulier, de la suspension de l'octroi du titre de honoris causa et de l'organisation de la cérémonie y afférente par les établissements publics et privés de l'Enseignement, Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo … Ce titre est malheureusement attribué au mépris du prestige et de l'image qu'il incarne réellement au point d'irriter la sensibilité de la communauté universitaire et de l'opinion publique », peut-on lire.
Le ministère de l’ESU dit travailler sur l’élaboration d’un cadre réglementaire par les services spécialisés, « afin de pallier le vide existant sur les conditions, les critères et la procédure d'octroi de ce titre, tout en incluant le processus de désignation des personnalités le méritant, suivant un formalisme rigoureux d'attribution des prix scientifiques, du Doctorat Honoris Causa et d'autres distinctions honorifiques ».
Durant les cinq dernières années, le titre honoris causa a été attribué en cascade aux acteurs politiques en reconnaissance de ce qu’ils ont fait pendant l’exercice de leurs fonctions et, ce, sur fond des contestations de l’opinion publique.
Samyr LUKOMBO
La Direction générale de l’ICCN -Institut congolais pour la conservation de la nature- a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence du trafic d’espèces sauvages protégées et la circulation de faux permis CITES, utilisés pour l’exportation frauduleuse d’animaux menacés.
Selon un communiqué publié, ce 26 septembre 2025, l’alerte est partie des autorités compétentes de la Corée du Sud et de la Thaïlande, qui ont détecté un modèle de faux permis CITES (Ndlr : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) destiné à couvrir l’exportation de lézards armadilles (Cordylus cataphractus). Le document falsifié, émis au nom d’une société fictive installée à Kinshasa, ne correspond à aucun modèle officiel en vigueur en RDC.
L’ICCN estime que ces pratiques sapent la crédibilité du pays dans la mise en œuvre de la Convention CITES et compromettent les efforts de traçabilité des mouvements d’espèces protégées.
Ces actes, souvent orchestrés par des réseaux transnationaux, mettent en péril la biodiversité exceptionnelle de la RDC et ternissent son image sur le plan international.
Face à cette situation, l’ICCN appelle à une vigilance accrue de tous les services frontaliers (terrestres, aériens, fluviaux et lacustres) et exige une meilleure coordination interinstitutionnelle entre autorités douanières, policières, judiciaires et environnementales.
La Direction générale de l’ICCN a également exprimé sa gratitude envers ses partenaires pour leur collaboration, tout en invitant toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour préserver ce patrimoine naturel commun.
Prosper Buhuru