Plusieurs localités d’importance stratégique autrefois occupées par l’ennemi, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été récupérées par l’armée nationale, d’après le compte-rendu du 29ème Conseil des ministres consulté dimanche par l’ACP.

« Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle sur toutes les lignes de front dans la partie Est de notre pays.  Face à la posture offensive de la  coalition de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont opposé des répliques énergiques qui se sont soldées par la récupération de plusieurs localités d’importance stratégique et poursuivent sans désemparer leurs actions de contre-offensive« , lit-on dans ce compte-rendu de la réunion gouvernementale présidée par le Chef de l’État congolais, à la Cité de l’Union Africaine (UA).

Au Nord-Kivu, a affirmé le patron de la Défense, « plusieurs terroristes M23/RDF ont été neutralisés par les FARDC le 28 décembre 2024 dans la localité de Ndoluma, en territoire de Lubero. Entre le 7 et le 12 janvier 2025, nos vaillants militaires ont réussi à reconquérir, après des violents combats, la cité de Luofu« . 

« En territoires de Masisi et Walikale, les FARDC se battent avec détermination pour empêcher l’ennemi, malgré ses renforts en hommes et en matériels de technologie de pointe venus du Rwanda, d’atteindre son objectif d’expansion. En territoire de Nyiragongo, les FARDC soutenues par les VDP font face à la coalition ennemie au niveau de Kibumba et dans le Parc National des Virunga« , a-t-il révélé.

« Au Sud-Kivu, nos vaillants militaires ont reconquis le 12 janvier 2025 plusieurs localités et cités occupées par la coalition de l’agresseur rwandais notamment Lumbishi, Ruzitanka, Kamatale et Kabingo. Les actions décisives se poursuivent contre les groupes armés Twirwanero et Red Tabara, supplétifs des agresseurs rwandais dans la région, en territoires de Fizi et Mwanga« , a ajouté  Guy Kabondo Muadiamviita,  cité dans ce compte-rendu.

En ce qui concerne la province d’Ituri, le conseil des ministres a été informé  de la présence d’un dispositif opérationnel en alerte et la traque contre les miliciens CODECO et ADF/MTM se poursuit.  

Poursuite des opérations contre l’activisme des  » Mobondo » dans l’ouest 

S’agissant en outre de la partie ouest de la RDC, le Conseil des ministres  a été informé de la poursuite des opérations d’éradication du phénomène  » Mobondo « .

 » Des actions militaires se poursuivent dans le cadre de l’opération Ngemba pour mettre fin à l’activisme de Mobondo dans le triangle Kongo Central – Kinshasa – Grand Bandundu. Sur l’axe Kwamouth-Bagata, 12 Mobondo ont été neutralisés par les FARDC entre le 1er et le 07 janvier 2025 et l’objectif est de parvenir à la destruction de la base de Mobondo en territoire de Popokabaka, à la limite avec le Kongo-Central« , a fait savoir le patron de la Défense nationale, cité par la source.

« Au demeurant, les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à restaurer la sécurité, à récupérer les zones perdues et à rétablir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo« , a-t-il conclu. 

Le Gouvernement de la République avait rassuré de son engagement à récupérer tous les territoires occupés par l’ennemi, lors du dernier conseil supérieur de la Défense présidé il y a une semaine par le Président Tshisekedi, à la Cité de l’UA.

 » Vous allez davantage vivre dans les jours qui viennent la montée en puissance des Fardc. Et les pans du territoire national seront récupérés un à un « , avait rassuré Patrick Muyaya,  Ministre de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement. 

L’idée est de poursuivre la restauration de l’autorité de l’État dans toute cette zone, en dépit des pressions extérieures, poussant à dialoguer avec le groupe terroriste du M23. Démarche que  Félix Tshisekedi a rejetée catégoriquement, lors de l’échange de vœux samedi avec les diplomates accrédités en RDC.

ACP/C.L./CC



 La République démocratique du Congo qui se prépare à commémorer son indépendance le 30 juin 2025, continue à faire face à des menaces multiformes de balkanisation contre lesquelles ce pays lutte depuis 65 ans.

Une lutte initiée et menée avec hargne par le Héros national Patrice Emery Lumumba dont le monde commémore, ce 17 janvier, le 64ème  anniversaire de son ignominieux assassinat, dans le site de Shilatembo dans la province sécessionniste du Katanga, au sud-est du pays,dans les conditions que l’on sait, aux côtés de ses deux compagnons d’infortune (Mpolo et Okito).

Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis lors, mais au finish, l’équation reste la même.

En effet, même si les anciens colonisateurs ont fini par présenter des « regrets » avant de restituer à sa famille et à la RDC l’unique relique constituée de la dent de Lumumba, il ne reste pas moins vrai que les mêmes anciens colons belges, de concert avec les autres membres de l’Union européenne, continuent, sous diverses formes, à œuvrer pour la déstructuration de la RDC.

Agissant pour le compte de l’UE, Bruxelles est devenue la plaque tournante d’où partent toutes sortes de coups pernicieux contre le pays de Lumumba.

Deux Belgique

Vu du Congo, il y a comme deux sortes de Belgique qui agissent à tour de rôle sur le Congo.

D’un côté, la Belgique condescendante et bon enfant, celle qui restitue la relique de Lumumba ainsi que les œuvres d’art volées pendant la colonisation dans une ambiance d’une convivialité parfois trop exubérante pour être sincère.

De l’autre côté, il y a la Belgique impénitente, celle  de l’UE qui agit sans état d’âme contre la RDC.

Celle qui, avec l’ensemble des Occidentaux, accorde dans un premier temps, 20 millions  d’euros à un régime militariste d’un pays voisin de la RDC afin de booster son armée qui est pourtant unanimement reconnue comme étant à la base des violences aveugles déplorées dans l’Est congolais depuis environ trente ans.

Ensuite, les mêmes Occidentaux ont signé, toujours à partir de la capitale belge,  avec le même pays voisin sur  le sol duquel il n’existe aucun gisement minier connu, « un Protocole d’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières ».

Dans ses grandes lignes, ce fameux protocole prévoit notamment,  « la coopération en vue de parvenir à une production et une valorisation durables et responsables des matières premières critiques et stratégiques » ainsi que « la      recherche et l’innovation ainsi que le partage des connaissances et des technologies liées à l’exploration, à l’extraction, au raffinage, à la transformation, à la valorisation et au recyclage durable des matières premières critiques et stratégiques ».

On  croit rêver ! En signant ce protocole d’accord, l’Union européenne, et donc la Belgique, savent très bien que les minerais commercialisés avec le pays voisin sont entachés de sang.

Cacao, café et coltan : deux poids deux mesures

Au même moment, l’Union européenne refuse d’acheter du cacao et du café congolais au motif qu’ils ne répondent pas aux normes.

Ainsi donc, les Occidentaux ont choisi délibérément d’acheter chez le voisin les « minerais de sang »  obtenus en zigouillant des milliers des Congolais mais ils refusent d’aider les cultivateurs congolais qui peinent à produire du cacao et du café pour des motifs fallacieux et farfelus.

Echec de la balkanisation

Ces agissements inadmissibles ne visent vraisemblablement qu’à atteindre l’objectif de déstructurer et de balkaniser le pays.

Malheureusement pour eux, l’héritage de Lumumba est encore et toujours vivace.

Aussi, contre vents et marées, le président Félix Antoine Tshisekedi s’est dressé contre ce projet hideux.

Le Commandant suprême des FARDC a réussi à mobiliser l’armée, les patriotes Wazalendo et l’ensemble des Congolais qui sont en train de mettre en échec l’agression rwandaise soutenue par ses supplétifs congolais.

Comme par hasard, c’est au moment où sa lutte contre la balkanisation de la RDC n’a jamais été d’une aussi brûlante actualité que des personnes mal intentionnées, des ennemis de la République, ont choisi de vandaliser, dans la nuit du 18 au 19 novembre, le mausolée du Héros national dont le site est supposé pourtant bien gardé.

« La lutte continue »

La stupéfaction et  la colère étaient’ palpables au sein de la famille Lumumba au lendemain de cet acte ignoble. L’incompréhension aussi.

Mais pour la famille, en dépit de cet acte, le combat de Lumumba ne devrait pas être abandonné.

C’est ce que Roland Lumumba avait expliqué dans une interview à l’ACP.

« Je ne comprenais pas ! Comment ça peut arriver, et où au Congo? Que les occidentaux, les étrangers qu’ils malmènent Lumumba, je peux comprendre, mais dans son pays, sous la protection des siens ? C’est ça que je ne comprenais pas! C’est une situation scandaleuse et vraiment on est triste au sein de la famille», a déclaré à ce propos, Roland Lumumba qui s’est adressé non seulement aux Congolais, mais  également au monde entier. 

Il a demandé à ses compatriotes d’être courageux et vigilants. À ceux-là qui tentent d’effacer l’histoire de Lumumba,  le fils cadet du héros national leur promet qu’ils n’auront pas gain de cause.

« Cet acte ignoble ne fait pas seulement offense à la mémoire d’un grand homme,  mais également aux valeurs de respect et de dignité. Lumumba est un symbole de lutte et de justice. Profaner son mausolée, c’est renier l’histoire et le combat qu’il a mené », a estimé sa famille.

ACP/C.L./CC



Dans un communiqué ce jeudi, la famille du héros national Patrice Emery Lumumba, premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, a annoncé qu’aucune activité publique ne sera organisée ce vendredi 17 janvier pour commémorer le 64e anniversaire de son assassinat.

La famille souligne que cette décision a été motivée par la récente profanation de son mausolée.

« Aussi longtemps que la famille Lumumba n’aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra », a dit Roland Lumumba, fils de Patrice Emery Lumumba.

En lieu et place des commémorations publiques, une messe sera organisée ce vendredi en mémoire de Patrice Emery Lumumba à la résidence familiale dans la commune de Gombe à Kinshasa.

Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané le 19 novembre dernier. Les vitres de ce monument ont été brisées par des personnes non identifiées. Bien que les autorités aient affirmé que la relique de Lumumba reste intacte et sécurisée, cette assurance ne dissipe pas les doutes qui persistent au sein de la population.

Dieumerci Diaka



L’année 2025 s’annonce riche en événements pour la musique congolaise, avec des concerts très attendus à travers l’Europe. Si certaines dates sont déjà confirmées, d’autres restent encore en suspens, laissant les fans impatients.

Parmi les annonces officielles, Koffi Olomidé se produira à l’Hippodrome de Vincennes le 19 juillet 2025, un événement déjà très attendu. Cependant, l’incertitude plane toujours sur deux autres grands rendez-vous : Fally Ipupa, qui avait promis un concert au Stade de France, n’a pas encore dévoilé de date officielle, laissant ses admirateurs sur leur faim.

De son côté, Ferré Gola, après l’annulation récente de son spectacle à Paris La Défense Arena, avait rassuré ses fans en promettant une reprogrammation. Jusqu’à présent, aucune nouvelle date n’a été annoncée pour ce show, qui s’annonce comme un grand défi pour l’artiste.

L’année 2025 pourrait marquer un tournant dans la scène musicale congolaise avec ces concerts de haut niveau. Les fans n’ont qu’à patienter pour découvrir si ces grands noms tiendront toutes leurs promesses.
 


Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a nommé Alexandre Tshikala Mukendi et Mamitsho Pontshia respectivement directeur général et directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Leur nomination a été annoncée, jeudi 16 janvier, aux termes d'une série d'ordonnances présidentielles lues à la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC).

Par la même occasion, Serge Bokana Ekakomba a été nommé directeur général de la société African Explosifs (Afridex). Tandis qu'à la Société nationale d'électricité, Bienvenue Monyango a été nommé directeur général adjoint.

radiookapi.net/CC



Brigitte Nsensele Wa Nsensele vient d'être nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République démocratique du Congo. L'ordonnance de sa nomination a été lue ce jeudi 16 janvier 2025 sur la chaîne nationale RTNC.

Détentrice d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, Brigitte Nsensele Wa Nsensele succède à ce poste à Marthe Odio Nonde, désormais nommée juge à la Cour constitutionnelle dans le quota de la Présidence de la République.

Dans une ordonnance antérieure, Marthe Odio Nonde, qui avait succédé au professeur Félix Vunduawe comme Première Présidente du Conseil d'État, a été envoyée à la retraite par le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi. Selon ladite ordonnance, elle a accompli plus de 25 ans de services ininterrompus, ce qui justifie sa mise à la retraite avec le bénéfice de l’éméritat et de l’honorariat.

L’article 154 de la Constitution du 18 février 2006 a spécifiquement institué un ordre de juridictions administratives composé du Conseil d'État ainsi que des cours et tribunaux administratifs. Cette disposition constitutionnelle a été formalisée par la loi organique n° 16/027 du 15 octobre 2016 portant organisation, compétence et fonctionnement des juridictions de l’ordre administratif.

Par ses missions, le Conseil d'État est donc l'un des piliers de l'État de droit. Il tranche les litiges qui opposent les citoyens, entreprises et associations à l'Administration. Le Conseil d'État est la plus haute juridiction de l'ordre administratif en République démocratique du Congo.

Clément MUAMBA



La famille de Patrice Emery Lumumba décide de suspendre toutes les activités publiques prévues ce vendredi 17 janvier dans le cadre de la commémoration du 64eme anniversaire de l'assassinat du tout premier Premier ministre de la RDC.

Selon Roland Lumumba, fils du héros national, la raison du boycott demeure la profanation du mausolée de leur père, annonce l’Agence congolaise de presse. 

« Il n'y aura aucune activité publique quant à la commémoration de l'héros national Patrice Emery Lumumba. Aussi longtemps que la famille Lumumba n'aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra. Quant à la messe en sa mémoire, puisque nous sommes chrétiens, nous la tiendrons à la résidence familiale », a précisé Roland Lumumba. 

Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete à Kinshasa, avait été profané le mardi 19 novembre 2024. 

Les vitres du mausolée avaient été brisées par des personnes non identifiées.

Interrogé par l’ACP, un responsable du musée national de l'échangeur de Limete avait confirmé cette profanation, sous anonymat:

« Les intrus n'ont pas touché le monument. Mais ils ont réussi à casser les vitres du mausolée du premier chef du Gouvernement de la République démocratique du Congo. Le cercueil dans lequel se trouve la relique de Patrice Emery Lumumba a été cassé. Mais on ne sait pas si la relique s'y trouve encore ou si elle a été emportée ».

Six personnes, présentées comme de présumés auteurs de l’acte de profanation du mausolée de Patrice-Emery Lumumba, ont été arrêtées. Deux autres personnes sont recherchées, avait annoncé le 20 novembre 2024, le vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemain Shabani. 

Il l'avait déclaré à l’issue d’une réunion avec la ministre de la Culture, Arts et patrimoine ainsi que des responsables des services de sécurité de la République démocratique du Congo.

« Nous nous sommes rassurés également de la sécurisation et l’entretien du site, nous avons pris les dispositions avec les différents services pour que cela soit fait. Nous pourrons assurer l’opinion tant nationale qu’internationale qu’en ce qui concerne la relique, elle a été sécurisée et elle est protégée », avait poursuivi Jacquemain Shabani.

radiookapi.net/CC



Les quatre Premiers ministres de la RDC -République démocratique du Congo- en vie, dont Léon Kengo wa Dondo, Evariste Mabi Mulumba, Adolphe Muzito, Samy Badibanga et Norbert Likulia, se sont réunis, mercredi, à Kinshasa. Ils ont, au cours de leurs échanges, tablé sur les situations sécuritaire, socio-économique et politique qui prévalent actuellement au pays.

À l'issue de leurs échanges, les anciens Premiers ministres de la RDC ont fait part de leur soutien à l'initiative du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la mise en place d'une commission multidisciplinaire, qui sera chargée d'évaluer et d'analyser l'actuelle Constitution. Ils se disent prêts à contribuer pleinement à ce débat de société, dans la perspective d'apporter les réformes nécessaires et fondamentales dans l'intérêt de la République.

Ils ont, dans leur déclaration, déploré et condamné avec véhémence les multiples agressions dont la RDC fait l'objet dans sa partie Est, et encouragent le Chef de l'État à poursuivre les efforts sur tous les fronts, tant diplomatique que militaire, afin de résoudre cette situation qui perdure depuis plus de trente ans. Ils invitent le peuple congolais, en particulier les populations de l'Est du pays, à accompagner et soutenir le Chef de l'État et les FARDC dans toutes les actions de terrain, en vue de gagner cette bataille qui n'a que trop duré.

Ils constatent la dégradation de la situation socio- économique dans le chef de la population congolaise de manière générale, et des fonctionnaires de l'État en particulier. Ils encouragent le Gouvernement de la République à plus d'efforts, pour améliorer la vie de nos concitoyens. Toutefois, ils notent une amélioration progressive de la gouvernance publique, grâce à la collaboration avec les institutions de Bretton Woods, dans le cadre du programme économique du Gouvernement, qui impose des critères de performance clairs dans son exécution.

L'occasion faisant bien son larron, les Premiers ministres honoraires invitent les uns et les autres à la retenue, et surtout à privilégier l'intérêt supérieur de la République.

Serge Mavungu 

 

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