Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi représentera la République démocratique du Congo lors du Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD), convoqué du 18 au 19 septembre prochain, à New York, par António Guterres, secrétaire général des Nations unies, avec l’approbation de tous les États membres.

Au cours de ces assises, le Président de la République aura l’occasion d’expliquer les différents progrès de la République démocratique du Congo par rapport à la mise en œuvre des objectifs de développement durable, les défis et la volonté nationale pour accélérer le processus de développement.

Cette information a été confirmée par la ministre congolaise du Plan, Judith Suminwa, au cours d’un entretien qu’elle a accordé mercredi 23 août, à une délégation onusienne conduite par le coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis.

Les échanges entre la ministre du Plan et ses hôtes ont essentiellement porté sur la préparation du Sommet sur les objectifs de développement durables, du prochain cadre de coopération de l’ONU avec la RDC ainsi que la transition de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Bruno Lemarquis a déclaré devant la presse que le système des Nations unies appuie les autorités nationales, notamment le ministère du Plan dans la préparation de ce Sommet sur le développement durable.

En ce qui concerne le plan conjoint pour la transition de la MONUSCO – acté par le Chef de l’État en 2021 et en août 2022, le coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en RDC a expliqué qu’il reste une étape importante entre Kinshasa et les membres du Conseil de sécurité pour que le gouvernement exprime son désir et fasse sa demande par rapport à l’accélération du processus de son intégration permanente au Conseil.

Monge Junior Diama



Dans le cadre de sa mission de travail dans la province du Haut-Katanga, le PCA de la Régie des voies Aériennes (RVA) Tryphon Kin-Mulumba a effectué une visite d’inspection des installations de cette société de l’Etat dans la ville de Lubumbashi. 

Accompagné notamment du directeur général adjoint de la RVA, Kin-Kiey Mulumba a été informé du problème de spoliation des terrains appartenant à la Régie des voies aériennes.

Sur place, le PCA de la RVA a déploré le laxisme dans le chef des services de l’Etat, à la base même de la spoliation des biens dont l’Etat est propriétaire. 

« C’est inacceptable, c’est dû au fait que les services de l’Etat ne font pas correctement leur travail au point de spolier les terrains de l’Etat parce que la Régie des voies aériennes est une société qui appartient à l’Etat, qui  est l’actionnaire unique. Nous allons réagir à cela. Ce qui appartient à la RVA, doit revenir à la RVA. Je lance un message clair, il faudra aller partout pour que ce qui appartient à la RVA, revienne à la RVA », a-t-il dit. 

Tryphon Kin-Kiey Mulumba a promis de tout mettre en œuvre pour récupérer les terrains de la RVA spoliés sur toute l’étendue du pays et remettre cette société dans ses droits.

Jephté Kitsita



L'Église du Christ au Congo ( ECC) continue à mener les consultations pour la participation de toutes les forces politiques et sociales aux élections prévues à la fin de cette année. Par le biais de son porte-parole, Pasteur Éric NSenga, l'ECC, conformément aux recommandations du Synode national, dit s'employer au niveau opérationnel, politique et diplomatique. 

Ce dernier rassure que le Synode avait encouragé le renforcement de la confiance entre les parties prenantes. 

"Nous souhaitons tous que ce processus reste crédible, apaisé et inclusif. Et de ce point de vue,  tout ce qui pourrait renforcer ma confiance entre les parties prenantes et rassuré le souverain peuple doit être salué. Le dialogue demeure, d'ailleurs la voie royale qui permet de dissiper le malentendu et  construire confiance mutuelle qu'on appelle le consensus. Notre souhait est que nous evitions un cahos au pays. Il n'y a pas intérêt de prendre une voie de forcing", a dit Pasteur NSenga sur les ondes de Top Congo fm.

Ce dernier souligne cependant que l'ECC travaille d'arrache-pied  au niveau opérationnel, politique et diplomatique afin d'aboutir à ces fins.

" Nous sommes entrain de travailler sur ces trois niveaux  pour réconcilier les deux pôles diamétralement opposés. J'espère que nous allons arriver à une voie de sortie en douceur. Le fait que les acteurs politiques, majorité tout comme opposition, nous approchent  pour discuter en informel ou de manière formelle, c'est déjà ça l'intérêt que les uns et les autres accordent au dialogue", a-t-il conclu.

opinion-info/CC



Une question écrite a été déposée, mercredi 23 août, au bureau de l'Assemblée Nationale contre trois membres du gouvernement au sujet de l'accord Joint Venture signé entre la RDC et une firme étrangère Primera Groupe sur l'exploitation minière. Il s'agit de la ministre des Mines, du portefeuille et des finances

Cette initiative est du député Alfred Maisha. D'après cet élu national, l'accord Joint Venture consacre le bradage des ressources minières de la RDC pour les prochaines annees. Alfred indique cependant que ledit accord s'oppose à l'esprit du code minier en vigueur.

Dans sa démarche, l'auteur de la démarche se dit prêt à accentuer la pression si les réponses ne sont pas pas convaincues. 

"Primera Group n'engage que 20 milles USD comme capitale dans chaque société comme capitale. La RDC contribue dans chacune de ces deux sociétés avec 9 milles pour avoir 45% et Primera apporte 11 mille USD pour avoir 55%. Il Obtient le monopole pendant 25 ans de l'or congolais, il obtient le monopole de ( Coltan, le Cobalt, la Cassitérite) et il obtient les avantages et privilèges fiscaux et des exonérations totales. La seule taxe qu'io paie c'est celle à l'exportation...", fait-il remarquer.

Cet élu note que le pays pourrait perdre jusqu'à 500 millions USD chaque mois pour le Coltan soit 80% des recettes qui exploitent au trésor public.

opinion-info/CC

 


La République démocratique du Congo (RDC) est en proie à une crise alimentaire de plus en plus grave. Peter Musoko, Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a révélé dans un rapport parvenu à la rédaction d'opinion-infos.cd, ce vendredi 25 août, que le pays de Lumumba connaît la plus grande crise alimentaire au monde avec 25,8 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire.

À l'en croire, plus de 6,6 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire résident en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, soit 44 % de la population de la province. En entendant par là, l'instabilité politique et les conflits armés en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. "Les déplacements de population, la destruction des infrastructures et la perturbation des activités agricoles ont entraîné des pénuries alimentaires généralisées et une vulnérabilité accrue à la faim, avec 1,5 million de personnes en situation d'insécurité alimentaire d'urgence.", a expliqué ce Directeur de pays du PAM en RDC.

Il a par ailleurs révélé que le conflit dans l'Est du pays est une crise interdépendante qui affecte l'insécurité alimentaire; la malnutrition; la santé; l'éducation; l'accès à l'eau potable et les abris. Et de spécifier, la malnutrition touche 4,4 millions de personnes, tandis que le manque d'accès aux services essentiels a encore aggravé la protection des civils et alimenté la violence sexiste.

Ben Dongoko 

 


Coopération sino-congolaise

Première semaine du cinéma chinois à Kinshasa : succès plein !

 
Du vendredi 11 au jeudi 17 août 2023, la Chine a marqué sa présence à Kinshasa au travers d'une Semaine Cinématographique reflétant, « fidèlement l'esprit chinois et les valeurs chinoises », a déclaré Zhao Bin, nouvel Ambassadeur de ce pays en République Démocratique du Congo. Cadre choisi à cet effet : salle Showbuzz, au pied du saut-de-mouton Place Socimat, jonction bd du 30 juin et avenue du colonel Mondjiba...
 
Dans son mot de circonstance, le premier diplomate chinois en RDC a estimé que « Le cinéma est une plateforme importante d’échange culturel, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays et un outil d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples ». 

A son avis, « Un bon film peut avoir une répercussion dépassant les frontières et frapper la corde sensible dans les cœurs des personnes d’horizons culturels différents ».
Aussi, a-t-il fait valoir que la sélection des films couvrait « des thèmes variés, représentatifs d’excellentes œuvres cinématographiques chinoises contemporaines », le but visé étant d’« approfondir la compréhension du peuple congolais à l’égard de la Chine et des chinois ». 
L'Ambassadeur Zhao Bin a placé ce programme dans deux cadres précis. Premier cadre, l'initiative lancée en mars 2023 par le Président de la République Populaire de Chine Xi Jinping « pour la Civilisation mondiale qui préconise le renforcement des échanges et de la coopération internationale en matière de sciences humaines, enrichir le contenu des échanges, élargir les canaux de coopération, promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entre les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine ». 

Second cadre : la visite du Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi en Chine en mai dernier. A cette occasion, a rappelé l'Ambassadeur Zhao Bin, « les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang d'un partenariat stratégique et d’une coopération globale, qui certainement, ne peut se réaliser sans un rapprochement davantage entre les peuples chinois et congolais ». 

Le diplomate chinois en a déduit des nouvelles opportunités offertes à la coopération culturelle sino-congolaise, avant de considérer que « la semaine du film chinois pourra modestement servir cette cause noble, et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais puisse mieux comprendre la Chine, se familiariser avec la Chine et aimer la Chine », ceci sur toute l'étendue du territoire congolais et, s'agissant particulièrement de la capitale, « contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et renforcer la proximité et l’amitié entre les kinois et la communauté chinoise à Kinshasa ».
En mot de la fin, il s'est déclaré « convaincu qu’avec les efforts conjoints de nos deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et le Congo connaîtra un grand élan de développement et donnera une forte impulsion aux échanges et à l’inspiration mutuelles entre les deux civilisations, en vue de la construction d’une communauté de destin partagé de l’humanité ».

Premier film alors projeté : « Terre errante ». Une fiction sur le changement climatique poussant les terriens à déplacer leur planète pour la sortir du système solaire. Le film présente une famille chinoise promouvant les valeurs essentielles de sa nation : esprit de sacrifice, travail, respect des aînés, sens d'engagement, courage... 
 
LA CHINE GAGNANTE ET TRIOMPHANTE
 
Puissant outil de communication, le cinéma n'a pas d'équivalent dans la découverte du monde en restant calé dans son fauteuil ou allongé dans son lit. 
Que ce soit en salle, devant la télévision ou, comme c'est de plus en plus le cas, à partir du téléphone ou de l'ordinateur portable, on a le monde à sa portée. 
Le cinéma est un puissant moyen d'information et de formation. 
Pour convaincre le monde de sa présence, Pékin utilise évidemment ce moyen. 

Dans un pays comme la RDC où sa présence n'est pas suffisamment perçue, le cinéma est indiqué pour faire découvrir aux populations congolaises la Chine Millénaire aux plans historique, démographique, culturel et artistique et la Chine ultramoderne aux plans diplomatique, économique, scientifique et social. Juste un exemple : des 10 ponts les plus longs au monde, la Chine en aligne 7 dont la première, celui de Danyang-Kunshan, long de 165 km ; le deuxième, Viaduc de Changhua-Koahsiung(Taiwan), 157 km, le troisième, Cangde, avec ses 116 km, le 4ème, Tianjin, 114 km, le 5ème le pont de Weinan Weihe pour 80 km et le 7ème, Grand viaduc de Pékin, mesurant plus ou moins 50 km.
En diffusion sur Canal Sat, l'émission « MEGASTRUCTURES » est en elle-même une véritable attraction en ce qu'elle présente la Chine gagnante et triomphante. 
 
Simon Mutombo/Journaliste Indépendant



L’ONG internationale Reporters sans frontières (RSF) a appelé, lundi 21 août, les autorités et les acteurs politiques de la RDC à prendre des mesures immédiates pour protéger le travail des médias, essentiel au processus démocratique.

Dans une tribune publiée, lundi, cette organisation de défense des professionnels des médias fait savoir qu’en République démocratique du Congo, les manifestations politiques de la période pré-électorale ont entraîné une recrudescence des attaques contre les journalistes.

RSF indique que depuis juillet, au moins sept journalistes ont été attaqués par des acteurs politiques de tous bords, établis dans la capitale Kinshasa ou encore dans la ville de Kananga au centre du pays.

L’un de ces journalistes, par exemple, doit répondre à la justice à la suite d’une plainte pour diffamation émanant d’un homme politique, précise l’ONG.

Ces incidents mettent en lumière un contexte pré-électoral tendu, qui compromet la sécurité des journalistes, soutient RSF.

Les élections générales sont prévues le 20 décembre prochain. Le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, sera candidat pour un second quinquennat.

« Chaque jour compte son lot de violences contre les journalistes en RDC. C’est devenu très inquiétant, d’autant que certaines attaques sont le fait d'acteurs politiques ou de leurs soutiens », regrette Reporters sans frontières.

Pour cette organisation, « à quatre mois des élections, la classe politique doit respecter le rôle crucial des médias. Pour prévenir et empêcher tout type d’attaque contre les journalistes ».

RSF invite les autorités à émettre et diffuser largement une déclaration publique à l’ensemble des candidats et partis en lice, ainsi qu’aux forces de l’ordre, pour rappeler que les médias et les journalistes sont essentiels au processus démocratique et que quiconque porte atteinte à leur intégrité ou entrave leur droit d’informer et celui des citoyens à être informé, devra faire face à la loi, a précisé Sadibou Marong, Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

radiookapi.net/CC



Le professeur Isidore Ndaywel plaide pour la mise en place d'une nouvelle constitution en République Démocratique du Congo. C’est un projet qu’il porte et qui fait surface à quatre mois des élections. Samedi dernier à Kinshasa, il a animé une conférence autour du thème : "Du territoire en quête d'État à l'État maître du territoire : pour une nouvelle constitution de la RDC". Ce chercheur et historien a une nouvelle fois démontré que la RDC depuis sa création au lendemain de la Conférence de Berlin, est sous menace d'éclatement. La cause essentielle a toujours été les convoitises de ses ressources naturelles tant revendiquées par l'économie mondiale à toute époque. 

Mais, depuis la fin de la guerre froide, a-t-il démontré, ce danger s'est amplifié à cause des mutations intervenues dans la vie internationale. Il existe d’après M. Ndaywel, une manière plus sûre de résister à ces menaces d'implosion à l'interne et/ou de balkanisation sous des commandes externes. C'est de se préoccuper d'administrer de manière efficiente ce vaste espace que constitue la RDC que plusieurs observateurs considèrent comme à l'abandon. Pour relever les défis, il faut réaliser des réformes audacieuses indispensables dont l’adoption d’une nouvelle Constitution qui tient compte de cet impératif au vu de l'expérience parcourue jusque-là par la RDC.

"En vue d'une plus grande stabilité des institutions, les durées des mandats sont non seulement dans le nouveau projet plus longues mais différenciées. La vie politique devrait miser sur une plus grande stabilité institutionnelle. Pour ce faire, une distinction devrait être établie entre les partis politiques régionaux et les partis politiques nationaux. Seuls ces derniers, dont l'implantation serait attestée dans l'ensemble du territoire national, seraient admis aux compétitions électorales au niveau national", a expliqué Isidore Ndaywel.

Et de poursuivre :

"En matière électoral, la durée des mandats électoraux serait différente suivant les échelons: mandat présidentiel (9 ans non renouvelables correspondant mutatis mutandis au double quinquennat actuel); législatif national (7 ans renouvelable une seule fois); législatif régional (5 ans renouvelable une seule fois). Ainsi, les élections se dérouleraient à des périodes différentes, tous les deux ans, pour éviter qu'une crise électorale malencontreuse ne bloque toute la machine institutionnelle de l'Etat".

Création du poste de vice-président de la République

Pour le professeur Isidore Ndaywel, le président de la RDC et son Vice-président doivent être élus en tandem pour promouvoir le genre et la représentativité.

"S'agissant des institutions centrales: le Président devrait être accompagné d'un vice-président de la République qui l'assiste dans l'exercice de ses fonctions et ils sont élus en tandem. Je suppose que ça veut dire si le Président est par exemple de l'Est, il prendra quand même soin d'imaginer qu'il devrait choisir son vice-président à l'ouest ou par exemple si c'est un homme, le président peut dire le vice-président peut être une femme pour que nous soyons sûrs qu'il y a une représentation au niveau de l'exécutif, de la diversité du pays", a proposé le professeur Isidore Ndaywel.

Et d'ajouter :

"Le parlement c'est l'Assemblée nationale et le Sénat. Le gouvernement central comme le gouvernement de la région doivent intégrer la donne de représentation. Ainsi le gouvernement central doit comprendre au moins 5 membres issus de chaque région parmi lesquels d'ailleurs au moins deux femmes. Dans le gouvernement central, il doit y avoir un minimum de 35 membres, habituellement il y en a 50 ou plus mais au moins dans cette composition chaque région doit pouvoir se retrouver, il doit y avoir au moins 5 membres issus de cette région. Bien-sûr il y a la conférence des régions. De même le gouvernement régional est dirigé par un Gouverneur de région comprenant au moins trois membres issus de la province avec au moins une femme et les provinces sont dirigées par le commissaire des provinces".

D'après Isidore Ndaywel, le présent avant-projet constitutionnel de la RDC est donc le projet constitutionnel de la CNS (Conférence Nationale Souveraine) enrichi des propositions faites par lui-même. Une manière de restituer à la nation congolaise et à ses élites l'ensemble de ces idées qui sont disponibles et à leur portée. Ce projet a été adopté en 1996 mais n'a pas pu être mis en application suite à la conquête du pays par la rébellion de l'AFDL de Laurent Désiré Kabila.

Pour Isidore Ndaywel, ce projet jouit encore d'une certaine légitimité pour être retenu comme document de base à une telle démarche.

Ce projet de nouvelle Constitution surgit à quelques mois de la fin du mandat de l’actuel Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi qui, constitutionnellement, a droit de se présenter une nouvelle fois à la présidentielle du 20 décembre prochain.

Clément MUAMBA

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles