Le député national Olive Mudekereza dénonce le calvaire qu’endurent plusieurs voyageurs qui veulent se rendre à l’intérieur du pays par avion. Il cite notamment les cas des voyageurs qui se rendent à Goma, Bukavu, Lubumbashi, Kisangani, …

Au cours d’une déclaration à la presse dimanche 10 septembre à Kinshasa, le député Olive Mudekereza, élu de Walungu, au Sud-Kivu, déplore le « casse-tête dans ce secteur, causé par des perturbations et annulations des vols à cause de l’insuffisance criante d’avions ».

De nombreux voyageurs se retrouvent ainsi bloqués à un endroit pendant plusieurs jours. Olive Mudekereza demande au gouvernement de doter le pays des avions pour rendre facile le transport aérien et à redoubler d’efforts pour qu’il y ait plus des compagnies dans le secteur de transport aérien.

« Il y a des enfants qui sont encore ici à Kinshasa, comme en provinces pour rejoindre leurs écoles, ça pose problème. Le gouvernement a fourni un effort pour baisser le prix du billet d’avion. Mais il faut maintenant faire des efforts, avoir plus d’avions et plus de vols », propose Olive Mudekereza.

Pour lui, la RDC a besoin d’au moins 70 avions pour satisfaire les besoins des Congolais dans ce secteur.

« Un pays a plus de cent millions d’habitants et il y a pas d’autres voies de communication, chemin de fer, ou routes, pour atteindre la capitale. Nous, comme députés, nous devrons interpeller le ministre des Transports et des infrastructures, pour qu’il y ait au moins des aéroports partout et que d’autres compagnies puissent venir en RDC pour sauver la situation », a recommandé Olive Mudekereza.

Il demande aussi aux compagnies CAA et Congo Airways à louer des avions pendant cette période de fortes demandes pour satisfaire le besoin de la population pour le voyage.

De son côté, la compagnie nationale Congo Airways a annoncé samedi 9 septembre, l’interruption momentanée de ses activités dès ce lundi 11 septembre sur l’étendue nationale. Congo Airways a levé cette option en vue d’améliorer l’efficacité de ses services.

radiookapi.net/CC

 



” la RTNC n’est nullement responsable du désagrément constaté lors du match au stade des martyrs”, selon Sylvie Elenge, Directrice Générale de la radio- télévision publique.

À travers un communiqué publié ce samedi aux termes du match qualificatif de la CAN côté d’ivoire 2023 ayant opposé la RDC au Soudan, le Directeur général de la Radiotélévision nationale congolaise, (RTNC), Sylvie Elenge Nyembo porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que les désagréments constatés lors du match au Stade des Martyrs de la pentecôte de Kinshasa ne sont pas imputables à ce média public.

La patronne de la RTNC Précise que ” la production des images de ce match était confiée à Cris Productions”, une agence désignée par la CAF qui habituellement travaille avec la confédération Africaine de football dans ce genre d’évènements.

Le communiqué renseigne en fourchette que la Rtnc n’était là que pour vous offrir les à-côtés du match.

CC



Les Léopards de la RDC ont validé, samedi 9 septembre, pour la phase finale de la CAN 2023, après sa victoire de deux buts à zéro devant les Crocodiles du Nil du Soudan.

Cette rencontre de la dernière et 6è journée du groupe I des éliminatoires de cette compétition, disputée au stade des Martyrs.

Les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition ont tous salué, à travers leur communication, cette performance de l’équipe nationale de la RDC.

Le Président Félix Tshisekedi, qui a suivi la rencontre au stade des Martyrs de Kinshasa, est allé féliciter les joueurs dans les vestiaires.

Il leur a promis une prime présidentielle.

« Il y a eu un arrangement, un tableau dressé pour vos primes en cas de qualification. Mais moi je vous dis qu’en plus de cette prime-là, il y aura encore une prime présidentielle. Maintenant, restons concentrés pour la suite. Il y a la Coupe d’Afrique des Nations. On doit faire honneur à la République. Vous avez une très belle équipe. Elle est très séduisante dans le jeu. Tous les ingrédients sont réunis pour gagner cette coupe d’Afrique », a promis le Chef de l’Etat congolais.

L’autre objectif après cette qualification, ajoute Félix Tshisekedi, est la participation à la prochaine coupe du monde.

« Je compte sur vous. Je sais qu’on peut y aller. Nous sommes la RDC », a-t-il rappelé.

De son côté, l’opposant Moïse Katumbi et président du TP Mazembe, a salué le travail et le talent des joueurs ayant été à la base de cette qualification :

« Bravo à nos Léopards pour cette belle victoire qui ouvre la voie de la qualification ! Ce succès est le fruit du travail, de la persévérance et du talent ! Je salue l'esprit de vainqueur et la volonté de gagner qui anime notre équipe nationale. Elle a fait la fierté de toute la Nation ».

Pour sa part, le député Delly Sesanga a également félicité les Léopards de la RDC.

radiookapi.net/CC



La silhouette imposante des avions de Congo Airways ne fendront plus le ciel de la République Démocratique du Congo (RDC) dès le 11 septembre. La compagnie aérienne nationale a annoncé samedi la suspension temporaire de ses activités, une nouvelle qui a provoqué une onde de choc dans le pays.

Cette suspension, décrite comme une mesure de sécurité conformément aux normes de l’IATA, s’inscrirait dans le cadre d’une réorganisation profonde de la compagnie. Malgré les efforts du Président de la République, Félix TSHISEKEDI, qui avait instruit lors de la 111ème réunion du Conseil des Ministres le déblocage de fonds d’urgence pour soutenir Congo Airways, l’avenir semble sombre pour ce fleuron de l’aviation congolaise.

La RDC connaît une croissance exponentielle de la demande sur ses lignes domestiques, mais l’offre, elle, se fait de plus en plus rare. L’inexploitation des lignes internationales coûte cher à la nation, permettant aux compagnies étrangères de tirer profit de la situation.

Le Chef de l’État avait alors rappelé la stratégie du gouvernement axée principalement sur la relance de Congo Airways. Malheureusement, la réalité s’est avérée plus ardue que prévue. Plusieurs partenariats prometteurs, comme celui signé avec Kenya Airways en 2021 pour la location de deux aéronefs Embraer E190, n’ont pas été renouvelés, entravant davantage les capacités d’action de Congo Airways.

Les déboires de la compagnie se reflètent également dans sa gestion. Une transaction controversée avec le constructeur brésilien Embraer, qui s’élevait à 133,2 millions de dollars pour l’achat de quatre avions neufs, avait suscité de vives inquiétudes. Beaucoup considèrent cette entente comme mal gérée et préjudiciable pour la RDC.

La solution de relance pourrait résider dans une deuxième société nationale : Air Congo. En coopération avec Ethiopian Airlines, ce projet promettait de suivre le modèle réussi d’Asky. Cependant, la date du début de ses opérations reste, pour l’instant, un mystère.

En attendant, la République Démocratique du Congo vit une période incertaine. Les avions de Congo Airways restent cloués au sol.

acturdc.com/CC



L’ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Augustin Matata Ponyo, et Constant Mutamba, leader de la Dynamique progressiste de l'opposition responsable du Congo (DYPRO) se sont rendus, chacun de son côté, samedi 09 septembre 2023 à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour y déposer officiellement leur candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain.

Vêtu d’une chemise blanche et cravate rouge, Augustin Matata Ponyo s’est présenté aux bureaux de la CENI aux premiers instants de l’ouverture des dépôts de candidatures.

Sa candidature devra être validée par la CENI après vérification du dossier et paiement du dépôt de garantie fixé à 160.000.000 Francs Congolais.

Mais Matata est empêtré dans des dossiers judiciaires notamment l'affaire Bukanga Lonso pour laquelle plus de 200 millions $ des deniers publics se sont volatilisés sous sa responsabilité présumée.

Quant au coordonnateur de la Dypro, il était accompagné d’une partie de son équipe de campagne pour finaliser les démarches administratives requises.

Après avoir remis son dossier contenant notamment les parrainages citoyens nécessaires validés par la CENI, Constant Mutamba s’est félicité de pouvoir formaliser cette démarche.

Avec cette candidature, le paysage politique congolais pour la présidentielle de 2023 continue de se dessiner. D’autres prétendants à la magistrature suprême devraient déposer leur dossier dans les prochains jours.

Pour le moment, ils sont jusque-là les deux personnalités à accomplir cette formalité nécessaire pour pouvoir prendre part au scrutin.

 

 

 

 

 



Des sources proches des services de sécurité ont renseigné à Opinion-info.cd que l'arrestation du journaliste Stanis Bujakira est liée à l'affaire «assassinat du député national et Ex- ministre des transports chérubin Okende». Si la première source révèle que le journaliste correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa s'est rendu coupable de la diffusion d'un faux rapport des services de renseignements, la seconde précise qu'il s'agit notamment de la circulation de fausses nouvelles en rapport avec l'enquête sur l'assassinat de Okende. 

En date du 31 août, Jeune Afrique avait publié une enquête qui dévoile les coulisses d'une enquête sous pression menée par les services de sécurité au sujet de meurtre du député Chérubin Okende. Le magazine africain dont le siège se trouve, à Paris, affirmait avoir eu accès aux conclusions des enquêtes sur Chérubin Okende pendant que celles-ci n'avaient pas encore été rendues publiques. 

En outre, Stanis Bujakira serait listé dans un document reprenant les noms des journalistes qui doivent répondre devant la commission d'enquête, comme fut le cas du journaliste Peter Tiani. Des journalistes reprochés d'avoir diffusé deux heures plutôt l'enlèvement qui a précédé l'assassinat de l'Ex-ministre des transports.

13 juillet 2023, le corps sans vie du porte-parole du parti Ensemble pour la République a été retrouvé à l’intérieur de son véhicule de marque Lexus devant une parcelle sur l'avenue poids lourd dans la commune de la Gombe. Son corps criblé de balles était sur le siège du conducteur de la voiture avant d'être acheminé à la morgue de l'hôpital du cinquantenaire.

opinion-info/CC

 
 


Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint de ACTUALITE.CD, a été empêché de voyager ce vendredi soir à l'aéroport de Ndjili. Le journaliste s'apprêtait à se rendre à Lubumbashi quand il a été arrêté par deux personnes se présentant comme agents de la police judiciaire. Selon les premières informations, il a été conduit à l'inspection générale de la police. ACTUALITE.CD condamne fermement la pression indue exercée sur les professionnels des médias et demande sa libération immédiate.

CC



Le Syndicat National des Médecins (Synamed) exprime ses inquiétudes par rapport à l'applicabilité du projet de la gratuité de la maternité et soins du nouveau-né lancé par le chef de l'État le 6 septembre à Kinshasa. Dans une interview accordée au Desk femme d'Actualité.cd, le secrétaire général de cette structure sanitaire s'est dit indigné par la manière dont le gouvernement a procédé.

« Ceux qui doivent participer au premier chef dans l'application de cette gratuité de la maternité ne sont pas suffisamment informés ». Que ce soit les infirmiers ou le personnel médical, la pédagogie n'a pas été faite. L'information n'a pas suffisamment circulé et je ne sais pas comment ça va se passer. « C'est vrai qu'on a choisi quelques centres et cela va aussi se faire dans les autres provinces ; il faudra que le personnel médical sache à quoi s'en tenir », a déclaré Jhon Senga.

« Le doute subsiste par rapport aux accouchements difficiles ou aux enfants qui naissent avec des problèmes. » Comme vous le savez, actuellement il y a une bonne partie du personnel de santé qui est en grève, je ne sais pas comment ça va se faire. Même si l'État dit qu'il va payer, on se souvient très bien comment cela s'est passé pendant la Covid, à l'heure actuelle, certaines personnes n'ont jamais été payées.

John Senga en a profité pour formuler quelques recommandations : l'information suffisante aux acteurs principaux commis à la tâche, la disponibilité des moyens pour la prise en charge des personnels soignants, l'augmentation de la somme prévue pour la couverture de ce projet à Kinshasa.

Pour rappel, le Syndicat national des médecins (SynaMed) est un cadre juridique et légal de canalisation des revendications des médecins.

Grace GUKA

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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