Le directeur de publication adjoint d’actualite.cd, Stanis Bujakera a été auditionné en chambre du conseil du Tripaix de la Gombe suite au dépôt mardi d’une requête de remise en liberté provisoire. 

Dans cette requête, son avocat Me Grâce Tshiashala a rappelé au procureur que “la liberté reste la règle et la détention en est l’exception. Il a souligné que Stanis Bujakera avait un emploi fixe et n’avait pas d’antécédents judiciaires. Il a assuré que “sa fuite n’était pas à craindre”. 

Le Tripaix a 48h de répondre. Les avocats ont déjà indiqué qu’en cas de refus, ils feraient appel de la décision.

Le parquet du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a mis sous mandat d’arrêt provisoire notre confrère lundi pour des besoins d’enquête. Il le soupçonne de faux et d’usage de faux et de propagation de faux bruits suite à la publication par Jeune Afrique d’un article et d’une note attribuée à l’ANR qui impliquait les renseignements militaires et un proche du Chef de l’Etat dans l’assassinat de l’ancien ministre Cherubin Okende. L’article n’était pas signé par Stanis Bujakera. Malgré tout, le parquet l’accuse d’en être l’auteur et exige qu’il révèle ses sources. 

L’arrestation de Stanis Bujakera vendredi a provoqué une vague d’inquiétudes dans les rangs de la société civile nationale et internationale, de l’opposition et dans les milieux diplomatiques. Hier, le haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme a appelé à sa libération.

actualite.cd/CC



Herman Amisi est un exemple de réussite et d’excellence pour les jeunes congolais en général et ceux du Haut-Katanga en particulier. Licencié à la faculté de Lettres de l’Université de Lubumbashi, l’ancien Kasapard s’est imposé sur la scène culturelle congolais avec son humour authentique et son engagement à parfaite ses œuvres. Pas étonnant qu’il soit aujourd’hui devenu le chouchou de la présidence de la République.

Le jeune Amisi, détenteur de plusieurs contrats de partenariats public-privé est très adulé par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi. Pour certaines indiscrétions, Herman Amisi s’est imposé grâce à son caractère multiculturel mais surtout à son savoir bien au-dessus de celui de ses pairs du secteur de la culture.

De son Lubumbashi natal au monde en passant par Kinshasa, Herman Amisi s’est imposé comme l’un des meilleurs humouristes de cette nouvelle vague.

Son parcours inspire le respect de tous et l’admiration. « Impossible d’aimer l’humour sans être fan de Herman Amisi », disait Gilbert Mulumba. Pour les experts du domaine, l’enfant prodige a sorti la tête et donné de la lumière au domaine de l’humour en RDC.

Gaël Hombo

 


Jugé pour « outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs » et une dizaine d’autres chefs d’accusation, l’opposant Jean-Marc Kabund a été condamné à 84 mois (7 ans) de servitude pénale principale. Le verdict de la Cour de cassation est tombé ce mercredi 13 septembre.

Après avoir créé son parti politique Alliance pour le Changement (A.Ch) l’an dernier, Kabund s’était positionné en opposant au régime Tshisekedi qu’il décrit comme « danger au sommet de l’État ». Potentiel candidat à la présidentielle du 20 décembre de cette année, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale dénonçait aussi l’exercice du pouvoir de Tshisekedi et de ses affidés qui se fait, selon lui, au détriment des Congolais.

Lors des audiences devant la Cour de cassation, Jean-Marc Kabund avait réitéré sa position sur la gestion du pays par le régime au pouvoir. Pour lui, « la RDC court un danger » estimant qu’avec Félix Tshisekedi, « tout est fait vaille que vaille ».

« Je demande au peuple de tout mettre en œuvre pour que monsieur Tshisekedi soit mis de côté aux prochaines élections parce que je considère que le pays court un danger avec lui à la tête. Le danger c’est la misère du peuple, c’est l’insécurité à l’Est du pays, c’est l’insécurité à Kinshasa, le banditisme urbain, les enlèvements », avait lancé Jean-Marc Kabund pour qui « le danger c’est l’absence totale d’un programme de société cohérent, l’absence d’un programme clair au sommet de l’Etat. Tout est fait vaille que vaille. C’est un essai-erreur ».

« Je considère que parce que le pays court un danger, j’appelle le peuple à ne plus voter pour Tshisekedi et à tout mettre en œuvre pour que celui-là ne soit pas à la tête du pays. Je suis en droit de le dire et je le répéterai chaque fois que j’aurai la parole », avait-il ajouté.

Toujours devant les juges, Kabund avait présenté le pouvoir de Tshisekedi comme un « pouvoir injuste, anti social qui a organisé une prédation ». Pour appuyer ses accusations, l’ancien président intérimaire du parti au pouvoir (UDPS) avait affirmé que « ceux qui sont au sommet se partagent l’argent ».

« Comment peut-on comprendre que dans une nation normale, qu’il y ait des gens qui touchent 30.000 $ le mois et d’autres puissent toucher moins de 100$ et ce sont eux qui meurent pour ce pouvoir (…), c’est inacceptable », s’interrogeait-il avant d’ajouter que « ce que les ministres, les DG des entreprises touchent comme rémunération, c’est injuste (…), je ne me permets même pas de vous dire ce que je gagnais comme premier vice-président de l’assemblée nationale ».

C’est depuis août de l’année dernière que Jean-Marc Kabund, député national et candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain, croupit en prison.

Carmel NDEO



Salomon Idi Kalonda a été transféré dans une formation sanitaire. L’annonce a été faite ce mardi 12 septembre 2023, par l’un de ses Avocat.

« Notre client Salomon Idi KALONDA DELLA a été transféré dans un centre médical, pour des soins appropriés », a fait savoir dans un Tweet, Me Hervé Diakese.

Après la dégradation de l’état de santé du conseiller spécial de Moïse Katumbi, qui jusqu’à lors était en détention à la prison militaire de Ndolo, son avocat estime que sa santé va s’améliorer dans ce centre hospitalier où il a été transféré pour des soins appropriés.

« Son séjour en milieu hospitalier devrait lui permettre un prompt rétablissement afin de faire éclater vigoureusement son innocence », a-t-il ajouté.

Rappelons que le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ainsi que de collusion avec des responsables rwandais et des cadres de la rébellion du M23 pour «renverser le président Félix Tshisekedi au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ».

Patrick Matanga



La gouverneure du Lualaba Fifi Masuka se félicite du climat des affaires qui prévaut dans sa province et qui attire les investisseurs dans différents secteurs. Elle a fait cette déclaration le mardi 12 septembre, à la clôture, le même mardi à Kolwezi, de la quatrième édition de Katanga business meeting (KTM).

Pour Fifi Masuka, les taxes qui sont exigées aux contribuables sont toutes légales.

« Nous n’avons que des taxes officielles qui permettent aujourd’hui à ce que les miniers ou les autres qui travaillent, payent ce qu’il faut payer. En ce qui concerne la loi, elle est incitative : elle incite les gens à venir investir chez nous. Et nous avons un grand devoir : c’est le renforcement des capacités afin que le personnel que nous utilisons puisse mieux comprendre notre loi et bien l’exposer », a fait remarquer Fifi Masuka.

Selon elle, la fiscalité incitative et l’application stricte des lois permettent aux investisseurs de choisir la province du Lualaba :

« S’il n’y avait pas cette incitation-là, on n’allait pas voir toutes ces entreprises en train de venir construire au Lualaba. Le Lualaba aujourd’hui, regorge pratiquement les 65% des ressources minières. Ceux qui avaient déjà investi sont des premiers dans le monde. Donc, s’ils avaient vraiment les problèmes de fiscalité, je pense qu’ils auraient déjà arrêté. Et pourtant, ils sont en train d’augmenter leur production et de moderniser leurs usines c’est-à-dire qu’il y a quelques choses qui les incite ».

Katanga business meeting est un salon d’entreprises commerciales. Ces dernières exposent les produits ou les services qu’elles offrent.

KTM offre aux opérateurs économiques l’occasion de nouer les relations d’affaires et d’étendre leurs activités.

radiookapi.net/CC



Lors de sa campagne d’évangélisation à Kinshasa, le pasteur Marcello Tunasi s’en est pris à la mémoire de Papa Wemba, décédé en 2016. Selon lui, « un esprit » était « derrière Wemba » et aurait influencé négativement la jeunesse congolaise en propageant la culture de la sape.

Qualifiant les sapeurs de « pauvres qui s’habillent comme des riches », le religieux a ajouté « que Dieu te libère de cet esprit qui était derrière ce roi, oui on l’appelait le roi de la sape ».

Ces propos jugés accusateurs et irrespectueux ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont pris la défense du chanteur, figure emblématique de la culture congolaise.

S’il est libre d’exprimer son message, le pasteur est accusé d’adopter un discours stigmatisant envers une icône qui, bien que controversée, a contribué à l’affirmation identitaire de nombreux Congolais via le mouvement de la sape.

Cette nouvelle sortie polémique jette le trouble sur les limites de la liberté d’expression des leaders religieux.

mbote/CC



L'opinion continue à se poser des questions sur la personne censée engager la SOCODA. S'agit-il de Jossart Nyoka Longo M'vula ou de Blaise Bula Monga Visiblement les deux "camps" agissent chacun, au nom de la coopérative, dans son coin.Une situation qui frise l'illégalité.

Ainsi, pour éclairer la lanterne de l'opinion, la rédaction d'opinion-infos.cd a creusé à fond pour savoir un peu plus sur ce dossier.

la société des droits d'auteurs BNVW œuvrant sur le territoire national, un acte qui viole les prescrits de l'article 111 de l'ordonnance-loi n°86-033 du 05 avril 1986 portant protection des droits d'auteurs et droits voisins qui confie la gestion de ces droits à un seul organisme national qui est la SOCODA et avoir manqué à ses obligations de loyauté et de fidélité. Suite à cette faute grave, à en croire nos fins limiers, en date du 30 août 2021, une demande d'explication lui a été notifiée.

C'est ainsi que lors de l'assemblée générale tenue en date du 25 septembre 2021, il avait été décidé l'exclusion pure et simple de Blaise Bula de la SOCODA. Se sentant léser par sa défenestration de la SOCODA, Blaise Bula a porté l'affaire devant les juges. Le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, statuant sur ce dossier, a, dans son jugement RC 122094 rendu le 28 septembre 2022, noté que la résolution de l'exclusion définitive de Blaise Bula est régulière au vu de la procédure prévue par le statut de la SOCODA coop-ca et de l'acte uniforme en ce qu'est de l'assemblée générale tenue en date du 25 septembre 2021 n'est la résultante des résolutions prises en dates du 24 et 28 août 2021 composée des administrateurs ayant de qualité requise. Ayant causé des préjudices à la SOCODA, le tribunal avait demandé à la partie Blaise Bula de payer à titre de dommages et intérêts, la somme de 2.000 $ à la partie SOCODA.

Il importe de signaler qu'en rapport avec cette affaire, le Cabinet du Greffer Principal de la Cour d'appel de Kinshasa Gombe a établi, en date du 16 mai 2023, un Certificat de non appel N° 35/2023. Menakuntu N'kongo Elysée, Greffier Principal a.i de la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe, certifie par le présent acte qu'il n'a pas été enrôlé et qu'il n'existe pas jusqu'à ce jour de la délivrance du certificat un appel interjeté contre le jugement rendu en date du 28 septembre

2022 par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe sous le RC 122.094.

Serge Mavungu



En prévision de la commémoration de la journée internationale de la fin de l'impunité pour des crimes commis contre les journalistes, le groupe de plaidoyer "Justice Pour FRANCK NGYKE" a organisé samedi 09 septembre 2013, une conférence-débat en ligne qui a porté sur l'appel à la solidarité des journalistes congolais pour vulgariser des actions menées par le groupe de Plaidoyer.

Le groupe de Plaidoyer est une synergie mise en place par le quotidien la Référence Plus et la famille biologique du regretté Journaliste Franck Ngyke assassiné avec son épouse Hélène Mpaka dans la nuit du 02 au 03 novembre 2005, devant leur résidence au quartier Mombele, dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Conférencière du jour, Grâce Israella Kangundu Ngyke, journaliste et fille biologique du couple Ngyke, a indiqué que l'objectif principal de ce projet est de plaider auprès du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la reconnaissance du journaliste Franck Ngyke et des autres professionnels des médias, tombés la plume à la main au rang des Martyrs de la liberté de la presse.

C'est à cet effet que le groupe de Plaidoyer a lancé un appel à la solidarité à la corporation des journalistes afin de pouvoir s'approprier du projet et de se sensibiliser l'opinion sur la situation des journalistes et promouvoir la liberté de la presse.

"Ensemble, nous pouvons faire la différence et garantir que la voix des journalistes ne soit jamais réduite au silence", a lancé Grâce Israella Kangundu.

Elle a, par la même occasion, invité les journalistes congolais à unir leurs voix pour défendre la liberté d'expression en demandant également l'érection d'un monument historique qui pourrait être construit en mémoire des journalistes assassinés en RDC.

À l'en croire , cet appel à la solidarité lancé par le groupe de Plaidoyer "Justice Pour FRANCK NGYKE" vise aussi à mettre ensemble les professionnels des médias afin de lutter contre la censure, les intimidations et les violences exercées à l'encontre des journalistes. 

"Notre démarche repose sur la vision prônée par le président de la République, chef de l'État, l'instauration d'un État de droit", a martelé Grâce Israella Kangundu.

Enfin, l'appel à la solidarité lancé par "Justice Pour FRANCK NGYKE" est un rappel puissant de l'importance de la liberté de la presse et de la nécessité de rester unis dans notre combat pour la vérité. "En répondant à cet appel, nous montrons notre engagement envers nos valeurs journalistiques et notre détermination à faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés. Ensemble, nous sommes plus forts et nous pouvons faire une réelle différence dans la protection de la liberté d'expression dans le monde entier", a indiqué Grâce Israella Kangundu Ngyke.

opinion-info/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles