Le gouvernement de la République tient à la pérennisation du programme de la gratuité de la maternité en République Démocratique du Congo. Répondant à la question orale avec débat du député national Bonzeke Iliki Freddy au sujet de la mise en œuvre de la politique relative à la gratuité des accouchements et des soins aux nouveaux nés, Samuel Roger Kamba, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale a révélé qu'à ce jour le programme couvre 14 provinces sur 26.
"Sur les 26 provinces, nous avons à ce jour étendu sur les fonds propres de l'État au Kongo Central, Kinshasa et Kasaï Oriental et sur les fonds de la Banque mondiale nous avons étendu dans 11 provinces ce qui nous fait 14 provinces sur 26. Sur 14 provinces sur 26, nous avons couvert 257 zones de santé sur les 519 et nous avons couvert 4622 établissements des soins de santé dont 2080 publics et 2452 privés et concessionnels faisant donc 55% pour ce qui est du privé lucratif et non lucratif et 45% pour ce qui est de l'État telle est la couverture nationale aujourd'hui de la gratuité de la maternité", a révélé Samuel Roger Kamba jeudi 8 mai dernier devant la représentation nationale réunie au Palais du Peuple.
Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale est revenu sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à lancer ce programme d'abord dans la ville province de Kinshasa.
"Le besoin en financement pour tout le programme de la gratuité de la maternité pour tout le pays c'est un peu plus de 200 millions USD par an. Nous avons décidé de commencer par la ville province de Kinshasa et nous avions demandé 42 millions USD qui nous avaient été donnés dont on peut justifier toutes les dépenses qui ont été faites et celà c'était pour la ville province de Kinshasa. Pourquoi la ville de Kinshasa ? Premièrement, c'est là où il y a la plus grande agglomération de notre population, deuxièmement on a les mêmes repères qu'au niveau rural, dans nos périphéries et troisièmement on avait la possibilité de valider le processus correctement en le faisant dans ces conditions là", a ajouté Samuel Roger Kamba.
Selon ce membre du gouvernement, l'extension de ce programme se fait avec l'appui financier de la Banque Mondiale qui prend en charge 11 provinces et le gouvernement sur fonds propres 3 provinces.
"Quand le gouvernement a accepté de mettre de l'argent, nous nous sommes tournés vers la Banque mondiale pour négociér parce-que le processus d'extension ne pouvait pas se limiter au fonds de l'État, nous avons donc négocié avec la Banque Mondiale pour solliciter son implication pour étendre cette couverture au niveau national, la Banque mondiale dans le cadre du programme de lutte contre la malnutrition qui piétiner, a décidé de réorienter un certain nombre des fonds pour couvrir 11 provinces et donc nous avons la ville province de Kinshasa plus les 11 provinces couvertes par la Banque mondiale", a-t-il fait savoir dans son intervention.
Et de poursuivre :
"Nous avons ensuite décidé que sur le même fonds qui était prévu pour la ville province de Kinshasa nous etendions au Kongo Central parce-que la peur que nous avions c'est que les mamans sachant qu'à Kinshasa pouvaient accoucher gratuitement, commencent à se déplacer vers Kinshasa ce qui allait entrainer une surcharge au niveau de Kinshasa donc c'est sur le même fonds que nous avons décidé d'étendre à la province du Kongo Central. Nous avons négocié avec la Banque mondiale parce-que dans les provinces couvertes par la Banque mondiale Mai Ndombe n'était pas dedans, nous avons décidé de négocier avec la Banque mondiale pour qu'elle étende sa participation au niveau de Mai Ndombe".
Par la même occasion, Samuel Roger Kamba a expliqué à la représentation nationale les mécanismes de mise en œuvre du programme de la gratuité de la maternité. L'objectif poursuivi derrière ce programme, dit-il, est l'amélioration de la prise en charge de la mère et de l'enfant.
"Nous selectionnons les établissements des soins. Pourquoi ? Parce que le but n'est pas de rendre la maternité gratuite, le but est d'améliorer la prise en charge notamment la qualité qui est offerte donc nous ne prenons pas tous les établissements. Le but n'est pas de tout rendre gratuit, le but c'est d'amener les mamans là où elles peuvent avoir des soins de qualité. Nous avons mis en place le système qui évalue les centres de santé qui sont présélectionnés celà est effectué par l'autorité de régulation qui permet en amont d'aller d'abord voir le centre et valider la qualité et finalement de nous autoriser à sélectionner ce centre là pour être mis dans la gratuité", a laissé entendre le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.
La gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né est, d'après les autorités congolaises, le premier paquet des soins de la mise en œuvre de la couverture santé universelle. Il s'inscrit dans le cadre de l'un des six engagements du second quinquennat de Félix Tshisekedi en vue de garantir plus d'accès aux services de base.
Dans cet engagement, le Président Félix Tshisekedi compte assurer la réception des soins de santé de qualité et un accès universel à l’enseignement primaire et secondaire, à l’eau et à l’électricité ainsi qu’à la protection sociale.
Clément MUAMBA
Cent jours après la prise de Goma par la rébellion de l’AFC-M23, soutenue par le Rwanda, la population locale vit toujours dans un climat de peur, d'incertitude et de précarité extrême, selon plusieurs témoignages enregistrés dimanche 11 mai par radio Okapi. La capitale du Nord-Kivu traverse une crise multidimensionnelle : sécuritaire, humanitaire, économique, sociale et politique sans perspective claire de retour à la normale.
Depuis l'occupation de Goma, les habitants vivent sous la surveillance constante des rebelles. Malgré l'insécurité omniprésente, ils tentent de reprendre leurs activités quotidiennes la peur au ventre.
La prise de Goma a entraîné des déplacements massifs de la population.
Paralysie de l’économie locale
Les conditions de vie se sont rapidement dégradées, marquées par des pénuries alimentaires et la dégradation des infrastructures scolaires et sanitaires.
L’économie locale est paralysée. Les banques et institutions financières sont fermées, rendant l'accès à l'argent liquide extrêmement difficile.
Les prix des biens de première nécessité ont fortement augmenté, alors que les chaînes d’approvisionnement sont perturbées.
Violations des droits de l’homme
Les rebelles du M23 imposent également des taxes élevées sur les activités économiques, notamment les produits miniers et le commerce. Cette situation aggrave la pauvreté et la vulnérabilité des habitants.
Des rapports émanant d'organisations humanitaires et du gouvernement congolais documentent de nombreuses violations graves des droits humains : meurtres, viols, exécutions sommaires, enlèvements et recrutements forcés, notamment parmi les jeunes.
Reprise du trafic lacustre
Quelques signes de résilience émergent malgré tout. La navigation sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu a repris et les écoles ont rouvert dans l'espoir de sauver l'année scolaire.
Cependant, l'aéroport reste fermé, limitant fortement la mobilité et les échanges avec le reste du pays.
Malgré les efforts diplomatiques en cours pour désamorcer la crise, la situation sur le terrain reste instable. Les combats se poursuivent dans d'autres zones du Nord-Kivu et de nouvelles localités sont tombées sous le contrôle du M23.
La population civile, principale victime de cette crise, attend toujours une issue pacifique. Son quotidien reste marqué par l'angoisse, ainsi que par une étonnante capacité de résistance face à l'adversité, selon des sources locales.
radiookapi.net/CC
100 jours après sa prise de fonction à la tête du Nord-Kivu, le général Evariste Kakule Somo dresse un premier bilan de son action, alors que le chef-lieu de la province s’est provisoirement déplacé à Beni. Sa porte-parole, Prisca Kamala Luanda, a présenté ce bilan qu’elle qualifie de positif, ce samedi 10 mai.
Parmi les réalisations citées figurent le lancement des travaux de réhabilitation des infrastructures dans les territoires de Beni, Lubero et Walikale, la prise en charge des combattants Wazalendo, ainsi que la dotation de la Police nationale congolaise (PNC) et des Forces armées de la RDC (FARDC) en équipements et engins roulants.
Sur le plan diplomatique, les trois premiers mois du général Kakule Somo à la tête du Nord-Kivu, ont été marqués, selon Mme Kamala, par un renforcement de la coopération avec plusieurs partenaires. Elle évoque notamment les visites des ambassadeurs de l’Union européenne, de la Belgique et de l’Ouganda. Selon la porte-parole du gouverneur, les relations avec la MONUSCO se sont également améliorées, avec l’installation à Beni du quartier général de ses casques bleus.
Côté sécurité, plusieurs actions ont été entreprises, selon madame Kamala : des engins à deux roues ont été remis à la PNC à Kasindi, des véhicules à quatre roues à Beni, douze kits internet de communication ont été fournis aux FARDC à Walikale, et le centre d’instruction militaire de Nyaleke a rouvert ses portes. La prise en charge alimentaire des combattants Wazalendo est aussi citée parmi les réalisations du numéro 1 de la province.
Prisca Kamala a précisé que toutes ces actions ont été menées sans bénéficier de la rétrocession du gouvernement central.
Cependant, la société civile appelle à maintenir la dynamique. Junior Mbakulirahi, président intérimaire de la coordination urbaine de la Société civile du Congo, tout en saluant ce qu’il qualifie de bilan « remarquable », estime que de nombreux défis subsistent. Il appelle le gouverneur à renforcer son action, notamment face à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers, qui décourage le retour des populations déplacées et freinent le développement de la province.
radiookapi.net/CC
V.Club s’est imposé devant les Anges Verts, dans une opposition des deux clubs de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dimanche, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, à la 7ème journée des play-offs du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot).
Après une première période infertile de part et d’autre, V.Club est passé par le chas de l’aiguille, grâce à une réalisation de Nzanga Malamu (84ème).
Ce petit but a été profitable à V.Club qui s’est amélioré, tant bien que mal, avec un capital de 7 points, en quatre sorties, après son succès par 1-0, face à SM Sanga Balende de Mbuji-Mayi.
En même temps, par succès, V.Club a enfoncé la formation d’AF Anges Verts, toujours immobilisée à la ligne du départ, sans le moindre acquis, soit, 0 unité après quatre sorties.
Ce match a été le 3ème et le dernier, sur les trois décrétés, à huis clos, contre les Dauphins noirs de Kinshasa, après la sanction qu’ils ont écopé contre les Aigles du Congo (0-3), suite à l’envahissement du terrain par les Moscovites, mécontents du but des Samouraïs (joueurs des Aigles du Congo), qu’ils ont jugé irrégulier, mais validé par l’arbitre.
Maniema Union se débarrasse de Rangers (2-0)

Dans l’explication, qui s’est jouée, au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, capitale du pays, l’AS Maniema Union de Kindu, chef-lieu de la province de Maniema, dans le centre-est, s’est débarrassée de l’AC Rangers de Kinshasa, par 2-0, dimanche, en match avancé de la 8ème journée des play-offs
Les deux buts de Maniema Union ont été marqués, respectivement par Christian Balako Panzi (53ème) et Émeraude Mola (80ème).
Une deuxième victoire consécutive pour les Unionistes de Kindu, face à Sa Majesté Sanga Balende (1-0) et devant les Rangers de Kinshasa (1-0).
Avec cette victoire, Maniema Union a pris la tête du classement avec 15 points, devant Les Aigles du Congo qui comptent 12 points, en 5 sorties.
Sanga Balende et Simba se neutralisent (1-1)

Bien avant, au stade des Martyrs de Kinshasa, capitale du pays, Sanga Balende de Mbuji-Mayi, dans le centre du pays et Simba de Kolwezi, du Lwalaba, dans le sud-est, se sont neutralisés, par 1-1, en match en retard de la première journée.
Les deux buts de la partie ont été marqués à la seconde période. C’est Sa Majesté Sanga Balende qui a eu l’insigne honneur pour l’ouverture du score, par l’entremise de Butoto Kamana (63ème).
Dix minutes plus tard, l’AS Simba est revenue au diapason de Sanga Balende, grâce au but égalisateur d’Iluma Mbombo (73ème).
A la faveur de son premier nul de ces play-offs, Sanga Balende a enregistré son tout premier point, en trois sorties.
Par contre, c’est le deuxième nul de la série, pour l’AS Simba, après le premier concédé devant l’AC Rangers (0-0) et qui lui a valu 5 points. L’AS Simba a glané son unique victoire devant DC Motema Pembe (2-1).
Mazembe surpris par Tanganyika (1-2)

Par ailleurs, au stade Mazembe de Kamalondo, le TP Mazembe de Lubumbashi a été surpris par le FC Tanganyika de Lualaba, par 1-2, dimanche, en match avancé de la 10ème journée des play-offs du championnat de la Linafoot.
L’équipe de Tanganyika a ouvert le score dès la 17ème minute par Dan Mbaya, avant qu’Oscar Kabwit (21ème) n’égalise pour Mazembe. Après 5 minutes, Jean-Bénoit Banga (25ème) a inscrit le but victorieux pour le FC Tanganyika.
Une deuxième défaite consécutive concédée par Mazembe, après celle enregistrée face au FC Saint Lupopo (0-1).
Par ce faux pas, Les Corbeaux lushois sont désormais classés 5ème, avec 9 points, en 6 sorties ; alors que le FC Tanganyika s’est positionné à la 8ème place avec 6 points, en autant des matches joués.
ACP/
L’ancien Président Nigérian Olusegun Obasanjo, facilitateur de l’Union africaine pour la crise congolaise, a rencontré, samedi 10 mai 2025, à Bruxelles, l’opposant Moïse Katumbi. La rencontre marque une étape symbolique dans les efforts régionaux visant une solution politique durable à l’instabilité persistante dans l’est de la RDC -République démocratique du Congo-.
À côtés de ces deux personnalités figuraient aussi Salomon Kalonda, proche collaborateur de Katumbi, et le ministre honoraire Antipas Mbusa Nyamwisi.
La présence de ces figures confirme l’importance politique de cette réunion, bien que l’entretien principal ait clairement opposé Katumbi et le médiateur de l’UA.
Selon des sources proches du dossier, Obasanjo cherche à baliser la voie à un dialogue inter-congolais élargi, en rassemblant progressivement les principales forces politiques autour d’un même objectif : la paix. Moïse Katumbi, lui, plaide depuis plusieurs mois pour un consensus national, estimant que seule une solution politique inclusive peut garantir la stabilité du pays.
En se rendant à Bruxelles pour rencontrer Moïse Katumbi, Obasanjo confirme la place centrale qu’occupe l’opposition dans la résolution de la crise congolaise.
Prehoub Urprus
La République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo ont été appelées à l’unisson pour un avenir économique commun, samedi, lors du lancement de DiapoBoost, un sommet inédit organisé simultanément à Kinshasa et Brazzaville, deux capitales les plus proches du monde.
« C’est un symbole fort d’unité et de coopération régionale qui a été posé aujourd’hui à Kinshasa, capitale de la RDC », a déclaré Thierry Moungala, ministre de la Communication et Médias de la République du Congo, présent à Kinshasa à la cérémonie d’ouverture.
« J’appelle le gouvernement de nos deux pays à intensifier des échanges culturels, humains et politiques entre les deux rives du fleuve Congo, notre frontière naturelle, et entre d’autres pays africains », a-t-il dit.
Dans son allocution, le ministre n’a, cependant, pas caché son regret face à ce qu’il a considéré comme une opportunité mal exploitée par les deux pays.
« J’ai l’impression que le slogan qui consiste à dire que nous sommes les deux capitales les plus proches du monde, nous ne l’appliquons pas en réalité. Nous avons souvent l’impression qu’elles se tournent le dos, alors qu’en réalité elles devraient communier devant la majesté du fleuve qui nous sépare naturellement. Ces mots forts résonnent comme un appel à l’action pour les gouvernants et les sociétés civiles des deux Congo », a ajouté Thierry Moungala.
Le sommet DiaspoBoost, et son volet DiaspoSummit, se veut justement un espace de dialogue et de propositions concrètes visant à renforcer les liens historiques, culturels et sociaux entre les peuples congolais des deux rives.
Le ministre Moungala a, par ailleurs, indiqué que l’événement dont la première phase s’est tenue au Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale à Kinshasa, réunit des représentants de la diaspora, des artistes, des intellectuels et des décideurs politiques autour des thématiques liées à l’identité partagée, à la mobilité entre les deux capitales, à l’intégration régionale et au rôle moteur de la culture dans le rapprochement des peuples ainsi que dans l’investissement.
Pour ce membre du gouvernement du Congo-Brazza, en effet, il est crucial de capitaliser sur le ressenti des populations, sur leur désir profond de rapprochement afin de construire des politiques publiques qui favorisent une réelle intégration.
« L’aspect culturel, lié à la nécessité de connaître l’autre, de se rapprocher de l’autre, tous ces éléments doivent permettre aux gouvernements de proposer des pistes d’actions concrètes », a-t-il insisté.
Le DiaspoSummit, a-t-on noté, s’est poursuivi jusqu’au dimanche 11 mai, à Brazzaville. Ces jours de réflexion et d’échanges ont été ponctués de panels, d’ateliers thématiques et d’activités culturelles qui ont mis en lumière la richesse du patrimoine commun et les initiatives de la diaspora en faveur d’une Afrique centrale plus soudée.
Notons que, par cette initiative ambitieuse de Stéphanie Kimbulu, DiadpoBoost espère faire de Kinshasa et Brazzaville les piliers d’un modèle de coopération transfrontalière en Afrique fondé sur la fraternité, la culture et l’avenir partagé.
ACP/C.L./CC
Depuis 2019, le Kasaï Oriental semble frappé d’un mal qui résiste à tout remède : l’instabilité à la tête de sa gouvernance provinciale. En moins de six ans, trois gouverneurs, notamment Jean Maweja Muteba, Matthias Kabeya et Jean-Paul Mbwebwe, se sont succédé sans qu’aucun ne parvienne à boucler son mandat. À chaque fois, la sentence est la même : une destitution par l’Assemblée provinciale.
Ce constat alarmant soulève de sérieuses interrogations sur la maturité démocratique des institutions provinciales, mais aussi sur les intérêts, souvent peu avoués, qui dictent la vie politique locale. Le paradoxe est d’autant plus frappant que cette province est celle d’origine du chef de l’État, le Président Félix Tshisekedi. On aurait pu croire que ce lien symbolique lui conférerait une forme de stabilité ou d’exemplarité. Au contraire, elle semble devenir l’épicentre d’un désordre institutionnalisé.
À quoi attribuer cette instabilité persistante ? À l’absence de leadership fort ? À une Assemblée provinciale dominée par des querelles de positionnement ? Ou à des luttes de clans qui prennent le pas sur l’intérêt général ? Quelle que soit l’explication, le résultat est le même : une gouvernance morcelée, des projets en suspens, une population désabusée.
Le Kasaï Oriental mérite mieux. Il mérite une gouvernance apaisée, cohérente et résolument tournée vers le développement. Il est temps que les acteurs politiques de cette province prennent conscience du tort collectif qu’ils infligent à leurs concitoyens. Gouverner, ce n’est pas se battre pour un fauteuil, c’est bâtir une vision et la traduire en actions durables.
L’instabilité ne doit pas devenir la norme. Le Kasaï Oriental, riche de ses ressources et de son potentiel humain, ne peut continuer à servir de théâtre aux ambitions sans lendemain. Il faut rompre avec ce cycle d’échecs répétés. Et cela commence par une réforme en profondeur des pratiques politiques provinciales.
Prehoub Urprus
Un appel à un travail d’appropriation et de la réinvention du narratif congolais a été lancé, samedi à Brazzaville, en République du Congo, à l’issue de la deuxième partie du DiasporaSummit, baptisée Diaspoboost, a appris l’ACP.
« La RDC dont on parle le plus souvent, on en parle très souvent sous le prisme de la guerre. Mais on n’en parle jamais sous le prisme de sa résilience, non plus sous le prisme des jeunes dames, comme Madame Kimbulu qui a réussi à réunir les deux Congo dans une conférence. Il y a véritablement un travail d’appropriation et de la réinvention du narratif congolais », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon le ministre congolais de la Communication et des médias, cette appropriation doit se faire à plusieurs niveaux, en commençant par la connaissance de soi.
Patrick Muyaya a également appelé les Congolais des deux rives du fleuve Congo à se voir comme une partie de la solution.
Diaspoboost, qui a débuté le 9 mai au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique Centrale, à Kinshasa, s’est poursuivi jusqu’au 11 mai, à Brazzaville. Cet événement, qui a réuni des participants autour des thèmes variés, notamment l’entrepreneuriat, la valorisation des matières premières et l’emploi, représente une opportunité importante pour renforcer les compétences et élargir les réseaux au sein de la diaspora congolaise.
ACP/C.L./CC
L'Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) accompagne, depuis le 5 mai, une soixantaine de femmes tenancières des restaurants populaires communément appelées « mamans Malewa » dans la formalisation de leurs activités auprès du guichet unique de création d’entreprises. Cette initiative de l’ANAPI fait suite à une campagne de sensibilisation qui a duré au moins un mois, renseignent des sources de l’ANAPI.
La cérémonie officielle marquant la fin de cette sensibilisation s’est déroulée vendredi 2 mai à Kinshasa.
L’objectif de cet accompagnement, selon l’ANAPI, est de soutenir les femmes entrepreneures dans l’obtention des financements et des services adaptés.
D’apres la directrice générale de l’ANAPI, Rachel Pungu Luamba, l’initiative est venue de l’ASBL « Action pour le développement durable ». Cette ASBL a sollicité un accompagnement en vue de formaliser les activités de ces femmes.
L’ANAPI a accepté de jouer ce rôle qui relève de ses compétences, a fait savoir Rachel Pungu Luamba. Elle insiste sur les bénéfices que ces femmes vont tirer de la formalisation de leurs commerces :
« Ca ne peut que présenter des avantages, que ce soit pour elles comme pour l’Etat et donc toute l’économie. Pour elles-mêmes, je peux citer notamment déjà la sécurité juridique et judiciaire, l’accès aux financements, l’accès aux financements par les structures étatiques, les banques commerciales privées et autres institutions financières. Mais aussi l’accès aux projets des bailleurs de fonds. Au niveau de l’Etat, évidemment il y a les retombées en termes de création d’emploi, de contrôle de qualité des produits et des services qui sont offerts ».
Ntumba Tshiko Calbanie, tenancière d’un malewa dans la commune de Barumbu, dit avoir reçu les documents nécessaires pour le fonctionnement de son entreprise :
« C’estl’ANAPI et l’ONG à laquelle j’appartiens qui m’ont soutenue pour que je vienne régulariser mon activité de malewa, parce que j’étais dans le secteur informel, mais aujourd’hui je suis dans le secteur formel. En tout cas je remercie les autorités du pays. Je demande aux autres mamans malewa qui trainent encore le pas de venir adhérer aux associations qui nous accompagnent pour qu’elles soient aussi en ordre avec tous les documents de l’Etat ».
Par ailleurs, l’ANAPI soutient ce projet en collaboration avec des institutions financières et d’autres structures publiques et privées.
radiookapi.net/CC
Le CS Don Bosco a mis fin, ce mercredi 7 mai, à l’invincibilité du FC Les Aigles du Congo en le battant sur le score de deux buts à un.
Ce match de la 5ᵉ journée des Play Off du championnat national (LINAFOOT) s’est joué au stade Mazembe, dans la commune de Kamalondo, à Lubumbashi.
Les Samouraïs kinois ont été les premiers à ouvrir la marque à la 26ᵉ minute de jeu grâce à Wanet Kashala.
Les Salésiens lushois ont égalisé à la 89ᵉ minute par l’intermédiaire de Kyembe Losambo, avant qu’Elie Kitobo ne signe le but victorieux dans le temps additionnel.
Avec cette victoire, Don Bosco totalise 12 points en cinq rencontres, à égalité avec les Aigles du Congo.
Ce jeudi 8 mai, le FC Tanganyika accueille le DCMP au stade Kibassa Maliba de Lubumbashi, tandis que le SM Sanga Balende affrontera Maniema Union au stade des Martyrs.
Le même jour, Mazembe offrira son hospitalité à son éternel rival, le FC Lupopo, dans son antre de Kamalondo.
Enfin, la dernière affiche opposera l’AC Rangers à l’AS VClub au stade Tata Raphaël de Kinshasa.
radiookapi.net/CC