Le président français Emmanuel Macron entame une série d’entretiens bilatéraux avant la tenue à Paris de la Conférence ministérielle de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, qui réunit une cinquantaine de pays et d’organisations internationales.

Selon l’Élysée, le chef de l’État doit recevoir à 12h00 son homologue Faure Gnassingbé, président de la République togolaise et médiateur de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs. En milieu d’après-midi, à 15h00, Emmanuel Macron s’entretiendra avec le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, dont le pays reste au cœur de la crise régionale.

Ces échanges précéderont un événement de haut niveau prévu à 15h30, organisé en marge de la conférence, avant le discours de clôture du président français à 17h30.

Cette journée diplomatique s’inscrit dans la continuité des efforts de la France pour appuyer les initiatives de médiation et de stabilité dans la région des Grands Lacs, en coordination avec les États-Unis, le Qatar et l’Union africaine.

La conférence vise à mobiliser la communauté internationale face à l’urgence humanitaire dans l’est de la RDC et à relancer les efforts de paix dans une région meurtrie par plusieurs décennies de conflits armés.

actualite.cd/CC



La France réunit, ce jeudi 30 octobre, une cinquantaine de pays et d’organisations internationales autour d’un objectif : relancer les efforts de paix dans la région des Grands Lacs et répondre à une crise humanitaire d’une ampleur inédite.

En accueillant à Paris la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, l’Élysée veut redonner souffle à une région enlisée dans les conflits et les médiations multiples. L’objectif affiché est de mobiliser la communauté internationale face à l’urgence humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo et dans l’ensemble de la région, tout en soutenant les efforts diplomatiques déjà engagés à Washington, à Doha et par l’Union africaine.

L’Élysée a confirmé la présence du président Félix Tshisekedi, en tant que chef d’État du pays le plus affecté par la crise, et celle du président togolais Faure Gnassingbé, médiateur de l’Union africaine.

Le Qatar sera représenté par son ministre d’État Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, chargé des médiations et du règlement pacifique des différends.

Les États-Unis seront représentés par Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au Département d’État, tandis que l’Union européenne enverra Kaja Kallas, haute représentante pour les Affaires étrangères et vice-présidente de la Commission européenne.

Absents de taille : les présidents Paul Kagame, Évariste Ndayishimiye et Yoweri Museveni, respectivement du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda, ne feront pas le déplacement.

En revanche, les co-facilitateurs nommés par l’Union africaine sont attendus, pour témoigner du soutien continental à une paix durable dans les Grands Lacs.

Les attentes sont nombreuses : financières, humanitaires, économiques et diplomatiques. Pour Paris, il s’agit de relancer la confiance entre acteurs régionaux, d’apporter des réponses concrètes à la détresse humanitaire, et de réaffirmer un rôle diplomatique français dans une région stratégique, où les influences américaine, qatarie et africaine s’affirment de plus en plus.

actualite.cd/CC



La première édition de l’événement culturel dénommé « Rire Rime » est prévue le 15 novembre dans la commune de Kinshasa, dans la capitale de la République Démocratique du Congo, pour relever l’étendard de l’identité nationale, a annoncé le fondateur de Pass Cultura jeudi lors, d’un entretien avec l’ACP.

«Pour cette première édition de l’événement « Rire rime « le thème principal est « l’art au service du vivre ensemble « , c’est une relation des génies dans l’échange des émotions. Les mots serviront de nourriture et le rire de remède, car un développement durable ne consiste pas à tout changer, mais à rechercher des solutions reformes», a déclaré Mike Jess Kuabima, fondateur de Pass Cultura

 Pour Mike Jess Kuabima, «la culture est un héritage vivant à transmettre, elle doit être dynamisée pour relever l’étendard de notre identité».

«Cette œuvre n’est ni de la science, ni de la métaphysique, ni de la religion. Nous voulons simplement réfléchir différemment, sur le teint noir, le sourire sur nos visages et l’éclat de notre grandeur» a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le fondateur de Pass Cultura, Mike Jess Kuabima, a fait savoir que la possibilité d’atteindre le plein potentiel est souvent limitée, alors que l’énergie collective devient une puissance inépuisable ; il s’agit de renforcer l’esprit communautaire.

«Il y a bien longtemps, nous avions bâti sur le fondement d’autrui, aujourd’hui nous choisissons notre voie créative», a-t-il fait savoir.

Pass Cultura est une initiative socioculturelle conçue pour raviver la fierté d’appartenance à notre patrimoine national. Plus qu’un concept, il se veut un mouvement citoyen culturel, porté par la passion, la créativité et la volonté de transmission des valeurs. 

ACP/JF/CC



L’Assemblée nationale a procédé, ce jeudi 29 octobre, au remplacement du député Augustin Matata Ponyo Mapon par son premier suppléant, Ibrahim Assani Émile.

Cette décision intervient à la suite de la condamnation définitive de l’ancien Premier ministre par la Cour constitutionnelle, assortie d’une interdiction d’exercer toute fonction publique, à quelque niveau que ce soit.

L’arrêt de la haute cour, rendu le 20 mai 2025, avait été notifié à l’Assemblée nationale le 10 juin dernier pour exécution.

Invité à se présenter devant la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) pour les formalités de validation de son mandat, Ibrahim Assani ne s’y est pas rendu. La plénière a toutefois jugé sa présence non indispensable, les données nécessaires provenant déjà de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans son rapport, la Commission PAJ a également proposé la validation des mandats de cinq autres suppléants, en remplacement de députés frappés d’incompatibilité ou décédés.

Il s’agit de :

-Randall Muzito, en remplacement d’Adolphe Muzito, élu de Kikwit-ville, nommé Vice-Premier ministre chargé du Budget dans le gouvernement Suminwa II ;

-Papy Kitenge, en remplacement d’Éliezer Ntambwe, élu de Lukunga (Kinshasa), nommé ministre délégué en charge des Anciens combattants ;

-Cyrille Kotongo, en remplacement de Jean-Bosco Kotongo, élu de Businga, devenu gouverneur du Nord-Ubangi ;

-Behn Mulolo, en remplacement de John Banza, élu de Kalemie-ville, nommé ministre des Infrastructures ;

-Éric Ngoyi, en remplacement de Sophie Kakudji, élue de Kabalo, décédée en août dernier à la suite d’un incendie dans sa résidence à Lubumbashi.

Les nouveaux députés disposent d’un délai de huit jours pour se prononcer sur le maintien ou non de leurs mandats, s’ils exercent des fonctions jugées incompatibles avec celles de député. Passé ce délai, l’Assemblée nationale considérera qu’ils y ont renoncé.

Berith Yakitenge



L’Ong Journaliste en danger -JED- a reçu mardi 28 octobre 2025, le Prix de la liberté de la presse 2025, décerné par Reporters sans frontières -RSF- à Stockholm, en Suède.

Ce Prix a été remis à Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de JED, qui a dédié la distinction à tous les journalistes congolais travaillant dans des conditions difficiles.

Du haut de la tribune du Théâtre national de Suède, Tshivis a appelé les dirigeants du monde à s’impliquer dans la recherche d’une solution durable au conflit à l’Est de la République démocratique du Congo, qui a déjà fait de nombreuses victimes, parmi lesquelles des journalistes.

À  en croire RSF, il est difficile de trouver un environnement plus dangereux et plus complexe pour les journalistes que la République démocratique du Congo, où les enlèvements, emprisonnements et meurtres de journalistes font partie du quotidien.

Au cœur de ce climat à haut risque, JED mène un combat contre la désinformation, développe des réseaux de renforcement des capacités des journalistes et documente les violations de la liberté de la presse.

L’organisation informe les autorités, sensibilise le public et œuvre pour mettre fin à l’impunité : son action a permis la libération de journalistes emprisonnés, l’arrestation d’auteurs d’agressions et la reconnaissance des crimes commis contre les professionnels des médias.

Depuis janvier 2024, RSF a recensé une cinquantaine d’attaques contre des rédactions et journalistes dans le Nord-Kivu : menaces, agressions physiques, enlèvements et pillages de médias.
Quarante journalistes ont bénéficié d’un soutien direct de 47 000 euros pour leur réinstallation d’urgence et leur mise en sécurité.

Trente-deux d’entre eux ont été relocalisés dans d’autres régions de la RDC, et huit ont trouvé refuge dans des pays voisins.

La majorité travaillaient pour des radios communautaires, particulièrement ciblées : 26 radios ont été pillées ou contraintes de fermer entre janvier 2024 et janvier 2025, dont une dizaine directement attaquées par des membres du M23, selon RSF.

Créé en 2003, le Prix suédois de la liberté de la presse distingue chaque année des journalistes courageux et indépendants ou des organisations œuvrant pour la liberté d’expression.

Le prix 2024 avait été attribué à Rasmus Canbäck, journaliste du média Blankspot, pour ses enquêtes sur le Caucase du Sud et sa couverture de la « diplomatie du caviar » azerbaïdjanaise. La cérémonie de remise du Prix de la liberté de la presse 2025 s’est tenue ce 28 octobre à 9h30, au Dramatenbaren, à Stockholm.

LeRegard/CC



Bonne nouvelle pour la sous-officière Sarah Ebabi, surnommée Ebadjara : elle n’ira pas en prison ! Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe l’a en effet condamnée à 12 mois de prison avec sursis, une peine bien en-deçà des 10 ans de réclusion requis par le ministère public.

Une poursuite pour publication de photos en tenue militaire

Sarah Ebabi était poursuivie pour avoir publié une photo d’elle en tenue militaire aux côtés de son mari sur les réseaux sociaux. Une infraction considérée comme une violation des consignes du chef d’état-major des FARDC.

Devant le tribunal, la sous-officière a plaidé non coupable, affirmant que la photo avait été diffusée sans son autorisation par le photographe qui l’avait prise.

Finalement, le tribunal a condamné Sarah Ebabi à 12 mois de prison avec sursis, une peine très inférieure aux réquisitions du ministère public.

Un soulagement pour la famille

Cette décision clément est un véritable soulagement pour la famille de Sarah Ebabi, qui avait dénoncé un possible “règlement de comptes” derrière cette affaire.

Cette issue favorable montre que le tribunal a tenu compte des éléments de défense présentés par la sous-officière. Une décision qui apaise les craintes d’une sanction disproportionnée pour la simple publication d’une photo en tenue militaire.

mbote/CC



Les Kamikazes de Lubumbashi sport se sont quittés dos à dos avec les salésiens de Don Bosco au stade Kibassa Maliba de la commune de la Kenya, à Lubumbashi. Un match de la deuxième journée, phase classique de la 31ème édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Ce sont les Salésiens, pourtant dominés, qui vont ouvrir le score dans la deuxième partie de la rencontre (0-1). Ils vont être rejoints au score par les Kamikazes dans leur temps fort avant la fin du match.

Un nul de plus pour Lubumbashi sport et Don Bosco. Lors de la première journée à Kolwezi, les Salésiens avaient fait jeu égal avec Blessing Football Club, alors que les Kamikazes de Lubumbashi sport sont allés faire un nul vierge à Kalemie devant le FC Tanganyika. Chaque équipe compte désormais 2 points sur 6.

José Mukendi



Le FC MK, le promu fraîchement remonté au championnat national de football, Ligue 1, a subi une défaite (0-2) de la part de l’AS V.Club dans un match comptant pour la 3e journée de cette compétition d’élite congolaise.

Les Mokeys de Kinshasa, qui voulaient refaire l'exploit après leur victoire contre FC les Aigles du Congo, ont été battus par les Dauphins noirs de Kinshasa. Iyokwa Meschak et ses coéquipiers ont subi ces deux buts en seconde période, alors qu'il y avait un score de parité pendant les quarante-cinq premières minutes.

Marzouk Diakana, qui est ancien de Dcmp, a entamé la partie avec 55 minutes de jeu avant d'être rejoint par son coéquipier Tshimanga Nyembua 10 minutes avant le coup de sifflet final.

Grâce à cette deuxième victoire consécutive, V.Club parvient à accumuler 6 points en seulement deux sorties, confirmant ainsi son excellent début de saison. De l'autre côté, l'équipe de MK FC devra sérieusement remettre en question ses actions. Le chemin vers le maintien s'annonce difficile, et les prochaines rencontres seront cruciales pour éviter un retard prématuré en bas du tableau.

Fiston MOKILI



 La Confédération africaine de football (CAF) et le pays hôte, le Maroc, ont confirmé les stades qui accueilleront le tournoi intercontinental des qualifications africaines pour la Coupe du Monde 2026, a appris l’ACP du site de l’instance africaine de football, consulté mercredi.

«Les demi-finales auront lieu le jeudi 13 novembre au Stade El Barid et au Complexe Sportif Prince Moulay El Hassan. Un tirage au sort déterminera le stade pour chaque rencontre », a-t-on lu.

Selon la source, le mini-tournoi se déroulera du 13 au 16 novembre 2025 à Rabat et réunira les équipes suivantes : les Lions Indomptables du Cameroun, les Léopards de la République démocratique du Congo, les Panthères du Gabon et les Super Eagles du Nigeria, les quatre meilleurs deuxièmes de tous les groupes des éliminatoires zone Afrique du Mondial  2026.

Le match d’ouverture de ces barrages opposera le Nigeria au Gabon à 17h00, heure locale, 16h00 GMT.

La seconde demi-finale mettra aux prises le Cameroun et la RDC à 20h00, heure locale, 19h00 GMT.

La finale se jouera le dimanche 16 novembre au Complexe Prince Héritier Moulay El Hassan à 20h00, heure locale, 19h00 GMT.

Le vainqueur de ce tournoi accédera au tournoi intercontinental des barrages de la Fifa, en mars 2026, avec une chance de décrocher le 10ème  et dernier billet attribué à l’Afrique pour la Coupe du Monde FIFA

Programme des rencontres : match 1 : Nigeria-Gabon, à 17h00 et match 2 : Cameroun – République Démocratique du Congo, à 20h00.

ACP/UKB/CC



Le Vice-Premier ministre, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Jean-Pierre Bemba, a réitéré, ce mercredi 29 octobre 2025, l’engagement du Gouvernement congolais à faire des infrastructures un levier central de la croissance et de la transformation économique du pays.

Intervenant au Sommet sur le Financement du Développement des Infrastructures en Afrique, qui se tient à Luanda, en Angola, le VPM Bemba a mis en avant les progrès réalisés dans le développement du Corridor de Lobito, un projet stratégique reliant la ceinture cuprifère congolaise à l’océan Atlantique.

Selon lui, les études de préfaisabilité de ce corridor sont déjà finalisées, ouvrant la voie à une phase d’exécution qui devrait renforcer les échanges commerciaux, réduire les coûts logistiques et stimuler la création d’emplois durables en Afrique centrale et australe.

Ce projet, a-t-il souligné, s’inscrit pleinement dans la vision du Président Félix Tshisekedi de désenclaver le pays et d’en faire un acteur clé de l’intégration régionale africaine.
 
Prosper Buhuru
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