Les activités reprennent timidement au marché Kitutu, à Goma (Nord-Kivu), deux semaines après le naufrage du MV Merdi sur le lac Kivu.

Ce jeudi 17 octobre, les activités ont tourné au ralenti dans ce lieu de négoce alors qu’il a toujours été mouvementé.

Les étals sont moins fournis, les marchands restent profondément marqués par cet événement douloureux.

Mariam Mirindi, responsable du secteur agricole au sein du marché, explique les raisons :

« Depuis le naufrage, nous avions du mal à trouver des marchandises. Les gens craignent de prendre le lac. Avant, chaque boat était bien chargé des produits vivriers, mais aujourd’hui, nombreux n’ont pas encore repris leurs activités. Donc nous avons du mal à trouver la marchandise comme avant ».

Pour sa part, le secrétaire de l’administrateur du marché de Kitutu, Bahati Prince, a indiqué que seuls quelques armateurs sont actifs sur le lac depuis le naufrage :

« Avant le naufrage, on enregistrait même plus de six bateaux, mais comme aujourd’hui, nous enregistrons seulement deux bateaux qui sont arrivés. Et les boats qui nous ravitaillaient en différents produits vivriers, ici au quai, c’était plein. Mais aujourd’hui, on est en train d’enregistrer 9 alors qu’ils arrivaient a 30 ; la raison est que les propriétaires sont toujours en deuil ». 

Face à la pénurie de produits, certains marchands n'ont d'autre choix que de s'approvisionner au Rwanda. C’est pourquoi ils réclament avec insistance la réouverture de la route Goma-Minova.

Il faut rappeler que les victimes du naufrage étaient à la fois leurs fournisseurs et leurs clients.

Les marchands de Kituku luttent pour garder le moral et continuer à survivre malgré les conséquences du naufrage.

radiookapi.net/CC



Les médicament antirétroviraux, qui traitent les patients atteints de VIH-SIDA, restent accessibles malgré l'insécurité et les déplacements forcés des populations, dans les régions de Beni, Lubero et Butembo, dans la province du Nord-Kivu. La disponibilité de ces médicaments essentiels offre un immense soulagement aux séropositifs de cette région du Nord Kivu.

Contrairement à d'autres régions où les ruptures de stock d'antirétroviraux constituent un problème majeur, à Beni, Butembo et Lubero, l'approvisionnement en médicaments est relativement stable. Plusieurs centres de santé sont régulièrement ravitaillés, ce qui permet aux patients séropositifs de suivre leur traitement sans interruption. Voici le témoignage d'une femme, sous traitement antirétroviral depuis 14 ans : 

 « J'étais devenue très affaiblie, je ne pesais plus que 25 kg. En 2010, quand j'ai appris que j'avais le VIH/SIDA, j'ai commencé le traitement antirétroviral. Les médicaments sont toujours disponibles. Aujourd'hui, je suis un exemple vivant : je suis forte, je peux travailler. » 

Cet accès régulier aux traitements est le résultat des efforts constants des autorités sanitaires, bien que la guerre ait rendu la région difficile d’accès. Un autre patient raconte son expérience : 

 « Aujourd’hui nous sommes en 2024 , bientôt 20 ans que je vis avec le VIH . J’avais 38 Kg quand j’ai commencé à prendre les ARV , actuellement j’ai 55 Kg que j’avais perdu à cause de l’état maladie du VIH . Les médicaments sont disponibles dans toutes les structures ou je suis pris en charge ».

L'accès constant aux traitements antirétroviraux permet à de nombreux patients de retrouver force et espoir, bien qu’ils doivent faire face à une autre bataille : la stigmatisation et le rejet social. 

radiookapi.net/CC



Les délégués des syndicats des enseignants du ministère de l'éducation nationale prendront part aux travaux de la Commission Économie et Finances lors de l'examen du projet de loi des finances de l'exercice 2025 à l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite par Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement,  lors de l'examen du projet de loi portant reddition des comptes de l'exercice 2023 et le projet de loi des finances rectificative pour l'exercice 2024.

"Je voudrais donc informer les enseignants qui nous suivent que leurs syndicats seront représentés à la Commission Ecofin pour qu'ils voient ce qu'on appelle la contrainte budgétaire. Ils ne sont pas les seuls secteurs de la vie nationale. Il y en a beaucoup, à l'époque, on avait fait venir l'Apukin et les magistrats", dit Vital Kamerhe.

Cette annonce faisait suite à sa rencontre avant la plénière avec la ministre d'État de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu. 

"Les enseignants se plaignent sérieusement et il était question que vous et nous, soyons encerclés ici aujourd'hui. C'est très sérieux parce que les enseignants pensent que c'est à la ministre de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté de changer leurs salaires", a indiqué Kamerhe.

La rentrée scolaire pour l’année 2024-2025 a été lancée depuis le 2 septembre dernier. Cependant, dans plusieurs provinces, à Kinshasa y compris, des mouvements de grève persistent malgré la récente signature des accords de Bibwa entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Les grévistes estiment que le montant ajouté aux salaires des enseignants à la suite de ces accords est insuffisant. Près d'un mois après, sur instruction de la première ministre Judith Suminwa, la ministre d'État chargée de l'éducation nationale Raïssa Malu avait trouvé un accord avec les syndicalistes réticents du dernier accord de Bibwa et ces derniers avaient appelé à la reprise des cours. Malgré ces appels, dans certains coins du pays, les cours n'ont toujours  pas repris.

Clément MUAMBA



Devant l'Assemblée nationale, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présenté un bilan détaillé de l'exécution du budget du pays pour l'année 2023. Si le budget affiche des résultats proches des objectifs fixés, la situation économique reste marquée par des défis significatifs, comme l'inflation élevée et la dépréciation de la monnaie locale.

Le budget 2023 a montré une exécution solide, avec des recettes atteignant 91,22 % des prévisions. La RDC a réalisé 29 607 milliards de francs congolais (soit environ 13,10 milliards de dollars). Côté dépenses, l'exécution a frôlé les 96,49 %, avec 31 316 milliards de francs congolais dépensés sur un budget prévisionnel de 32 456 milliards, soit 13,86 milliards de dollars. Ces chiffres témoignent d'un contrôle des dépenses, essentiel pour maintenir la confiance des bailleurs de fonds internationaux et des partenaires économiques.

Les comptes spéciaux ont quant à eux surperformé avec un taux de réalisation de 164,83 %. Ces comptes ont généré 2 672 milliards de francs congolais, soit 1,18 milliard de dollars, contre une prévision initiale de 1 615 milliards. 

En termes de croissance, la RDC a continué d'afficher un taux respectable de 8,6 % pour 2023, une dynamique stable par rapport aux 8,9 % enregistrés l'année précédente. Cependant, cette croissance se heurte à une inflation moyenne de 23,33 %, qui affecte directement le pouvoir d’achat de la population congolaise. Le taux d’inflation en fin de période, de 33,9 %, souligne les pressions persistantes sur les prix, en partie dues aux effets prolongés de la dépréciation du franc congolais. Cette monnaie a chuté à 2 259 francs congolais pour 1 dollar contre 2 008 francs l'année dernière, réduisant la valeur des revenus et des épargnes dans un contexte d'importations coûteuses.

Si les recettes fiscales internes ont atteint 87,04 % des prévisions (soit 19 832 milliards de francs, ou 8,78 milliards de dollars), certains domaines montrent des signes de faiblesse. Les recettes douanières, en légère surperformance à 101,33 %, suggèrent une croissance des importations ou une meilleure efficacité des contrôles. En revanche, les recettes non fiscales ont été moins performantes, atteignant seulement 77,67 % des objectifs, ce qui pourrait refléter des défis dans les secteurs non pétroliers ou des insuffisances dans le recouvrement de certaines redevances.

Les budgets annexes, avec une réalisation de 86,77 %, montrent une résilience qui se traduit par des dépenses de 470 milliards de francs (environ 208 millions de dollars). Ce taux de réalisation reflète aussi une capacité d’ajustement dans l’exécution des programmes annexes.

Pour les recettes spéciales, les comptes spéciaux ont généré des recettes atteignant 164,83 % des prévisions. Cela pourrait indiquer une intensification des efforts dans ce domaine, contrastant avec une baisse des performances observées ailleurs, notamment dans les recettes fiscales hors secteur pétrolier.

Les performances budgétaires de la RDC sont encourageantes, mais elles se heurtent aux réalités économiques. Le ralentissement mondial impacte l’économie congolaise, et l’inflation reste un problème majeur. Pour maintenir le cap, le gouvernement doit s’appuyer sur une gestion plus efficace des ressources et sur des réformes structurelles.

Les défis sont nombreux, mais le Ministre des Finances, en présentant ces chiffres, a mis en avant l’engagement du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance. Alors que la RDC poursuit son programme de développement pour les 145 territoires, la résilience économique demeure au cœur de la stratégie gouvernementale, avec le soutien du Fonds Monétaire International et d'autres partenaires.

actualite.cd/CC



La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a annoncé vendredi lors du Rebranding Africa Forum à Bruxelles que le Rwanda a accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4 000 de ses militaires déployés en RDC. Cette déclaration marque une avancée notable dans les tensions qui opposent les deux pays, malgré les affrontements persistants dans l'est de la RDC, a t-elle ajouté.

« Nous avons aujourd'hui une stratégie, celle de la montée en puissance de notre armée pour défendre notre territoire, tout en poursuivant un processus diplomatique car nous voulons la paix », a déclaré Mme Suminwa.

Elle a précisé que, parallèlement à ce retrait des troupes rwandaises, la RDC poursuit son plan de neutralisation des milices FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), une tâche que, selon elle, l'armée congolaise mène depuis plusieurs années.

« Ce n’est pas moi qui le dis, mais des rapports certifiés de l’ONU : il y a des soldats rwandais en RDC. Et à partir du moment où le Rwanda nous agresse, c’est à lui de retirer ses troupes de notre territoire », a-t-elle ajouté.

À Kinshasa, la ministre d'État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a quant à elle adopté un ton plus mesuré en soulignant que des progrès ont été réalisés dans les discussions avec le Rwanda, mais qu’il est « encore trop tôt pour parler d'un accord ».

actualite.cd/CC



La fermeture de certaines stations services et de longues files d'attente à longueur des journées avant d'être servi à la pompe à Kinshasa étaient au centre d'une séance de travail ce jeudi 17 octobre 2024 entre le VPM, ministre de l'économie nationale Daniel Mukoko Samba et le Groupe Professionnel des Distributeurs des produits pétroliers (GPDPP) conduite par son président, Franck Beausaert, Directeur Général de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR SA).

Cette séance de travail qui intervient près de deux semaines après l'entrée en vigueur de la mesure gouvernementale relative à la baisse du prix de carburant, était une occasion pour les pétroliers de rassurer le gouvernement qu'il n'existe pas de problème de pénurie des produits pétroliers. 

"Nous avons discuté des problèmes qui concernent notre secteur, le problème d'approvisionnement, le problème du prix mais aussi le problème de manque à gagner qui nous préoccupe profondément. Cette rencontre a permis de nous éclairer et de nous rassurer pour que nous puissions continuer à travailler main dans la main comme nous l'avons toujours fait en vue de l'approvisionnement régulier du pays et il n'y a pas de problème de pénurie comme d'aucuns ont voulu le dire", a rassuré Franck Beausaert, DG de SOCIR SA.

Et de poursuivre :

"C'est le principe de l'offre et de la demande. Lorsque nous avions une baisse des prix à la pompe, la demande a fortement augmenté et donc aujourd'hui les logisticiens sont en train de travailler de manière à ce que cette situation soit vite résorbée. Je pense qu'il n'y a plus de problèmes, il n'y a jamais eu de problèmes de pénurie, c'est juste un problème de réorganisation, c'est une conséquence positive à la suite de la baisse des prix".

De son côté, Baba Diallo, Directeur Général de TotalEnergies RDC et vice-président du GPDPP est revenu sur les raisons à la base de longues files d'attente mais aussi la fermeture de certaines stations services.

"Les queues que vous avez notées sur les stations services sont liées au fait qu'il y a eu un engouement suite à cette baisse des prix d'une part et d'autre part d'autres stations services ne vendaient pas. Donc il y a eu un report de consommation sur les stations services des membres du GPDPP également il y a eu une complexification au niveau de livraison de la SEP lorsqu'il y a eu beaucoup plus d'afflux, plus d'augmentation de volume, donc plus d'opérations au niveau de la SEP. À ce jour, je pense qu'il y a beaucoup moins de files si non il n'y en a plus", a indiqué le DG de TotalEnergies RDC.

Assurances du gouvernement au sujet de manque à gagner

Au cours de la même occasion, Daniel Mukoko Samba a rassuré les pétroliers de la volonté et la  détermination du gouvernement à régler la question relative au manque à gagner.

"Nous avons reçu des assurances du gouvernement que tout sera réglé dans les meilleurs délais. Donc nous sommes plutôt confiants, nous avons toujours travaillé main dans la main avec le gouvernement, nous pensons que ce n'est pas le moment que les uns ou les autres abandonnent les promesses tenues. Nous aurons des réunions de certification dans les prochains jours, ce n'est qu'à l'issue de ces réunions que nous connaîtrons les chiffres exacts de manque à gagner", a précisé Franck Beausaert.

Au sujet de la baisse du prix du carburant, les pétroliers estiment que le gouvernement ne doit pas être attentif seulement aux doléances du consommateur final.

"Nous pouvons que saluer une telle mesure parce qu'elle permet à ce que la population puisse réaménager son panier des ménages, donc ça nous réjouit mais aussi nous demandons que le gouvernement regarde non seulement le consommateur final mais qu'il regarde aussi les entreprises qui l'accompagnent dans cette mesure", a plaidé le DG de SOCIR SA et président du GPDPP.

Le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 francs congolais pour l’essence, soit une baisse de 13%. Il en est de même pour le gasoil qui passe de 3 435 à 2 979,73 franc congolais, une réduction de 13% également. Cette réduction du coût de carburants à la pompe fait suite aux arrêtés signés mercredi 2 octobre par le VPM, ministre de l'économie nationale, Daniel Mukoko Samba.

Cette baisse s'inscrit également dans la droite ligne des “mesures urgentes" prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère. Ce dossier, présenté lors de la huitième réunion du conseil des ministres par Mukoko Samba, contient une série de mesures quantitatives urgentes envisagées pour contrer la vie chère en RDC et, de ce fait, renforcer le pouvoir d'achat.

Clément MUAMBA



L’artiste congolais Gims vient d’annoncer la sortie imminente de son prochain single. Intitulé « Ciel », ce nouveau titre sera disponible dès le 18 novembre prochain sur l’ensemble des plateformes de streaming et de téléchargement.

Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur qui pourront bientôt découvrir cette création inédite. Avec « Ciel », Gims signe son retour va étoffé son répertoire déjà riche en tube et confirme qu’il prépare de nouveaux projets après le succès attendu de « Ciel ».

Révélé au grand public avec la Sexion d’Assaut puis avec ses opus solo, l’artiste originaire de Kinshasa sait surprendre et renouveler son style à chacune de ses sorties. Avec ce single au nom évocateur, il devrait une nouvelle fois faire voyager son public grâce à ses flows uniques et sa plume aiguisée.

Les mélomanes sont donc impatients de pouvoir enfin apprécier « Ciel » dès le 18 novembre, prochaine étape d’un parcours déjà couronné de nombreux succès pour l’enfant du Congo.

Ordi Mande



Un incendie s'est déclaré, ce lundi 15 octobre, dans l'entrepôt de TRANSCO -Sociéte Transport au Congo-, situé dans la commune de Masina quartier 3, à Kinshasa. À l'heure actuelle, l'origine de cet incendie reste inconnue

Au vu des images de l'accident, les dégâts matériels enregistrés sont énormes, dans la mesure où plusieurs bus ont pris feu.

Selon le communiqué officiel de l'entreprise, «cet événement malheureux fait suite à l'explosion d'une bouteille de gaz butane, lors du découpage d'un bus déclassé soumis au processus de la casse. Il y a lieu de signaler plusieurs dégâts matériels enregistrés, dont des bus TRANSCO calcinés, en majorité ceux soumis à la casse.»

Cet incendie de l'entrepôt de la société TRANSCO vient d'alourdir le lot de malheurs des Kinois, en termes des difficultés de transport en commun qu'ils connaissent au quotidien.

Don Makolo



Le Procureur Général près la Cour de cassation Firmin Mbonde a dénoncé les violations de la présomption d’innocence dans les instructions des dossiers judiciaires.

Dans sa mercuriale prononcée lors de la cérémonie de la rentrée judiciaire de la Cour de cassation tenue au Palais du peuple, Firmin Mvonde a exposé sur le principe constitutionnel de la présomption d’innocence, son évolution historique, ses  applications dans l’instruction des dossiers.

Firmin Mvonde explique que la présomption d’innocence a connu une grande évolution jusqu’à être consacrée dans des textes internationaux tels que la déclaration universelle des droits de l’homme, garantissant ainsi les droits fondamentaux de la personne humaine.  Les applications de ce principe sont à la base des règles telles que : le doute profite à l’accusé ou encore la charge de la preuve incombe au Ministère public. Pour le Firmin Mvonde, ce principe a des limites. Il y a d’abord la détention préventive qui peut être décidée à l’endroit de l’inculpé; ou encore le droit pour toute personne, en cas d’infraction flagrante, de saisir l’auteur présumé de l’infraction et de le conduire devant l’autorité compétente.

Le Procureur Général près la Cour de cassation a également relevé le non-respect de ce principe tant devant l’Officier de police judiciaire que devant le Parquet.  C’est notamment le cas lorsqu’un magistrat instructeur préjuge sur une affaire ou lorsqu’un Officier de police judiciaire présente un inculpé comme coupable devant la presse.

Firmin Mvonde a également dénoncé les violations du principe de la présomption d’innocence à travers des réseaux sociaux où de nombreuses personnes s’illustrent par des préjugés sur les affaires en cours.

actualite.cd/CC



Encore une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025 pour Joris Kayembe. L’arrière gauche vit les bonheurs de retrouver la plus prestigieuse des compétitions africaines. Kayembe, sur le banc de touche a participé au succès retentissant des Léopards face aux Taifas (2-0), le mardi au stade Benjamin Mkapa.

A 30 ans, il est compté de cette génération qui fait revêtir la RDC de son prestige, de sa splendeur dans l’échiquier continentale. Le grand au Congo partage le circuit fermé avec le Maroc, l’Angola, l’Égypte et l’Algerie; les sélections qui ont fait le carton plein jusqu’ici dans ces éliminatoires. C’est la totale renaissance en effet pour cette sélection se formante du jour le jour dans les conquêtes. « Quelle fierté de faire parti de ce groupe, quelle fierté pour notre Congo On l’a fait ensemble, sans faute, qualifiés et en route pour la CAN 2025 », s’extasie t-il sur son compte X.

Kayembe est cette doublure idéale pour Arthur Maswaku sur le flanc gauche. Fort de ses 12 capes, il postule naturellement pour couvrir ce poste en Novembre contre la Guinée et l’Ethiopie. Deux matchs que lui et les siens livreront pour du beurre tellement que déjà qualifié. Maswaku très bon sur la double confrontation la Tanzanie s’offrira au passage une bouffée d’air frais. Ces deux matchs à venir ne sont profitables pour la doublure de luxe, mais aussi à de talent en situation comme Nathanaël Mbuku qui aura à s’offrir un match en entier. Pour ses premières minutes sous les maillots tricolores, l’ancien stéphanois à l’origine du but de l’ouverture s’est montré très percutant sur la droite. En réussite, Mbuku était insaisissable avec ses débordements.

Jenovic Lumbuenadio

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