La ministre nationale de l'Enseignement supérieur et universitaire Marie-Thérèse Sombo Ayanne a réaménagé quelques comités de gestion des universités basées à Kinshasa, notamment celui de l'Université des sciences de l'information et de la communication (UNISIC) où Espérance Bayedila Bakanda a été nommée rectrice en remplacement de Kambayi Bwatshia.

C'est ce qui ressort d'un arrêté ministériel signé, mardi 9 décembre 2025, par la ministre de l'ESU et consulté par 7SUR7.CD ce mercredi.

"Vu la nécessité et l'urgence qu'il y a de designer et de nommer de nouveaux animateurs des comités de gestion des établissements ci-dessous en vue de redynamiser la gouvernance de ces établissements et d'y apporter un leadership transformationnel ; en attendant que soient prises les mesures d'applications légales relatives à l'élection des recteurs et des directeurs généraux dans les universités et instituts supérieurs", renseigne ce document.

Dans ce nouveau comité de gestion de l'UNISIC, l'on compte particulièrement le professeur Wawa Mozanimu Georges,  nommé au poste de secrétaire général académique, Nsana Bitentu Pierre, nommé secrétaire général à la recherche, Ngoma Luna Richard, secrétaire général administratif et Tshangala Manika Albertine au poste d'administratrice du budget.

Cette décision intervient après que cette grande école de journalisme en RDC a été secouée par un vent d'opposition à la gestion de Kambayi Bwatshia.

Espérance Bayedila,  experte en communication, reconnue pour sa rigueur dans le travail, a mis à disposition sa connaissance au service de plusieurs générations issues de cette Alma mater, dont elle devient la première femme à occuper les fonctions de recteur.  

Cet arrêté concerne également la Haute École de commerce, l'Académie des beaux-arts, l'université de Kinshasa, l'Institut supérieur des techniques appliquées et l'Institut supérieur des statistiques de Kinshasa.

Christel Insiwe



Moins de 24 heures après l’occupation de la ville d’Uvira par la rébellion de l’AFC-M23, les habitants restés dans la ville sont terrés dans leurs maisons. Ce jeudi 11 décembre matin, quelques tirs sporadiques ont été entendus dans les quartiers des communes de Kasenga, Kalundu, Kimanga et Kavimvira.

Le mouvement des populations vers le Burundi n’a pas été observé ce jeudi, la frontière de Kavimvira étant fermée.
Le Burundi a renforcé son dispositif de sécurité à la frontière de Gatumba.

La circulation est interrompue à Uvira, toutes les rues sont désertes. Les habitants préfèrent observer d’abord le niveau de sécurité avant de reprendre leurs activités de routine. Aucun véhicule, moto ni vélo ne circule. La ville est silencieuse, hormis quelques détonations d’armes qui se font entendre dans les différentes communes.

La frontière est fermée et le passage vers la capitale côtière de Bujumbura n’est plus autorisé.
Bujumbura est saturée par de nombreuses personnes qui ont commencé à traverser la frontière depuis que l’AFC-M23 a lancé des assauts sur Uvira à partir de la plaine de la Ruzizi. Depuis mercredi, après la prise de la ville d’Uvira, le Burundi a immédiatement fermé sa frontière de Gatumba en y renforçant la sécurité par des chars de combat.

Un des Congolais qui ont traversé hier au Burundi affirme que la capitale Bujumbura est débordée de monde. Ceux qui ont des moyens et les documents requis prennent des maisons en location, tandis que d’autres sont conduits dans des camps de réfugiés à l’intérieur du Burundi.

radiookapi.net/CC



La République démocratique du Congo a dominé le classement général des médailles lors du Championnat intercontinental des jeunes de la Francophonie de judo, clôturé le samedi 6 décembre 2025 au gymnase du stade des Martyrs à Kinshasa. Les Léopards judo ont brillamment remporté 26 médailles, dont 11 en or, s’adjugeant ainsi la première place du podium.

Au-delà des performances sportives, cette compétition de deux jours, qui a réuni des athlètes venus de onze pays francophones, a également porté un message d’unité et de solidarité.

Pour Nicolas Lianza Likwale, coordonnateur et président de la Fédération nationale, une pensée particulière était reservée aux populations et aux sportifs de l’Est de la RDC, toujours confrontés à l’insécurité.

Ci-dessous le classement général des médailles :

1. RDC: 11 or, 7 argent, 8 bronze

2. Congo : 1 or, 5 argent, 3 bronze

3. Sénégal : 1 or

4. Canada : 1 or, 1 argent

5. Cameroun : 1 or, 2 argent, 2 bronze

6. Togo : 1 or, 1 argent, 1 bronze

7. Côte d’Ivoire : 1 or, 1 bronze

8. République centrafricaine : 1 or, 1 argent, 1 bronze

9. Djibouti : 1 argent, 1 bronze

10. Bénin : 1 argent, 3 bronze

11. Guinée : 1 argent, 2 bronze

radiookapi.net/CC

 



Le Centre Culturel et Artistique pour les Pays de l’Afrique Centrale (CCAPAC), connu sous le nom de « Grand Tambour », organise du 1er au 14 décembre 2025 la célébration de son premier anniversaire à Kinshasa. Inauguré en décembre 2024, cet espace s’est imposé comme un lieu majeur dédié à la création, à la diffusion et à la valorisation de la souveraineté culturelle congolaise et africaine.

Selon un communiqué de presse, cette première commémoration se déroulera sous le thème « Célébrons le Grand Tambour ». Elle mettra en avant les actions réalisées au cours de l’année écoulée et offrira une programmation variée mêlant musique, arts vivants, expositions, panels, cinéma, gastronomie et moments festifs.

Parmi les temps forts annoncés, plusieurs activités rythmeront ces deux semaines de célébration. Le 7 décembre, l’événement « Karibu Variété spécial Sam Mangwana » sera enregistré par la RTNC. Deux jours plus tard, une conférence de presse se tiendra sur la Grande scène.

Le 11 décembre sera marqué par une masterclass de l’artiste Sam Mangwana, un brunch « Mukishi wa Pwo » ainsi qu’un panel consacré à « l’Histoire de la Rumba ». Le lendemain, le Grand Tambour accueillera la Journée des Arts Vivants, comprenant la cérémonie officielle, des prestations de danses traditionnelles et contemporaines, ainsi qu’un concours interscolaire intitulé « Jeunes Talents et Culture ».

Le 13 décembre, une exposition numérique et un panel sur la genèse du Grand Tambour précéderont un grand concert de Sam Mangwana. Enfin, la clôture prévue le 14 décembre proposera des panels, la projection du film Rumba Kings et un Gala « 1 An ».

 Serge Mavungu 



Le président de la Chambre basse du Parlement congolais, Aimé Boji Sangara, en séjour à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, où il représente le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la cérémonie d’investiture du Président ivoirien Alassane Ouattara, a accordé, lundi 08 décembre 2025, une audience au Sous-secrétaire d’État américain chargé des questions économiques, Jacob Helberg.

L’émissaire du Président américain Donald Trump a salué la tenue de cet échange "franc, amical et constructif".

Cet entretien intervient alors que la RDC et le Rwanda viennent de signer un accord de paix historique conclu sous la médiation de Washington. Dans ce contexte d’avancée diplomatique, Abidjan a offert un cadre propice à un dialogue renforcé entre Kinshasa et Washington DC.

"Nous avons échangé sur les priorités de nos deux pays. J’ai partagé avec mon collègue les orientations économiques de l’administration Trump, notamment la nouvelle stratégie nationale que nous venons de publier", a indiqué Jacob Helberg au sortir de l’audience.

L’émissaire américain a souligné la volonté des États-Unis et de la RDC de hisser leur relation bilatérale à un niveau supérieur, en construisant un "comprehensive partnership"; un partenariat global couvrant les domaines économiques, institutionnels et stratégiques.

"Ce n’est, à mon avis, que le début d’une conversation de long terme entre nos deux pays, d’une amitié durable et d’un partenariat solide", a-t-il ajouté.

Cette rencontre sur le sol ivoirien confirme le rôle essentiel du Parlement congolais dans la diplomatie parlementaire, en appui aux efforts du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la paix, la stabilité régionale et la consolidation des alliances stratégiques.

Serge Mavungu



Le célèbre artiste musicien congolais, Ferré Gola met les bouchées double pour la réussite de son concert historique prévu, samedi 04 avril 2026 à l'accor Arena, ex Bercy de Paris. La billetterie a été ouverte, ce mardi 09 décembre 2025 sur Ticketmaster et Fnac.

Après le rendez-vous manqué du dimanche 25 février 2024, le Patron du groupe musical "Jet 7" veut à tout prix laisser ses empreintes à Paris Bercy, et deviendra sans doute le 6ème chanteur de la République démocratique du Congo à relever le défi de cette salle mythique de 20.300 places assises, après Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Papa Wemba, et Fally Ipupa.

Le palais omnisports de Paris-Bercy actuellement parrainé sous le nom d'Accor Arena est une salle polyvalente et modulable située boulevard de Bercy, dans le quartier de Bercy, dans le 12e arrondissement de Paris. Il est depuis son inauguration en 1984 le théâtre de nombreuses manifestations sportives, certaines régulières (comme le Masters de Paris-Bercy en tennis et le Grand Chelem de Paris en judo), de concerts des plus grands artistes nationaux et internationaux, et accueille les compétitions de basket-ball et de gymnastique artistique des Jeux olympiques d'été de 2024.

Gratis Makabi



L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale de la République démocratique du Congo (RDC) Claude Leroy s'est exprimé sur l'absence des joueurs locaux de la liste des 26 Léopards convoqués pour la prochaine phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.

Au cours de l'émission "En route pour la CAN" diffusée sur Canal sport, le technicien français a indiqué que même s'il y a des binationaux, une sélection africaine doit toujours avoir un ou deux joueurs locaux quel que soit l'état du championnat local.

"Il y a de bons joueurs locaux de Lubumbashi à Kinshasa, mais il faut habiter et traîner en RDC pour bien les dénicher. Il y a des talents partout, bien évidemment il faut régénérer et bonifier cette équipe", a-t-il déclaré.

Juste avant l'intervention de Claude Leroy, deux anciens Léopards, Eugène Kabongo et Yves Diba Ilunga, avaient fustigé l'absence des joueurs locaux au sein de la sélection A depuis plusieurs fenêtres FIFA. Pour eux, c'est une insulte à tous les parents qui élèvent leurs enfants au pays et à qui Dieu n'a donné aucun autre don que le football.

Il est à noter que cela fait une année qu'aucun Léopard local ne figure sur la liste de Sébastien Desabre, le sélectionneur actuel de l'équipe nationale de la RDC. Les derniers joueurs locaux convoqués par le technicien français sont le gardien Brudel Efonge de l'AS Maniema Union et l'ancien attaquant du TP Mazembe Oscar Kabwit.

Les Léopards A de la RDC vont disputer la phase finale de la prochaine CAN au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026, et se sont qualifiés pour les barrages intercontinentaux programmés le 31 mars 2026 au Mexique.

Gratis Makabi 



Ce grand oral du président de la République a rencontré son public à l'Assemblée nationale. « Il m'a convaincu à 100% », assure Rubens Mikeno, élu Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du Nord-Kivu, content de la mise au point sur les accords de Washington : « Ce n'est pas une occasion pour dire que nous allons céder une partie de notre souveraineté ou que nous allons brader nos richesses. Il n'en n'est pas du tout question. »

Son collègue Erick Bwanapuwa, élu de Goma, a lui retenu que le paix était au cœur de l'allocution du président : « Le plus important pour nous et pour la population du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de toutes les parties occupées, (...), c'est la sécurité de notre pays. C'est ça, la priorité de notre peuple. »

Jean-Claude Drasa est lui aussi de l'Union sacrée. Il a apprécié la parole de Félix Tshisekedi, même s'il constate qu'il reste encore beaucoup de choses à réaliser : « Il y a beaucoup de choses qui restent à faire. Mais le plus important, c'est qu'il a essayé de donner un ''go'' à travers cette volonté. Tout part de la volonté politique. Il donne de l'espoir au peuple congolais. »

Du côté de l'opposition, on ne sort pas de ce discours très convaincu à l'image de Xavier Emedi, élu du parti de Moïse Katumbi : « Les discours passés contenaient des engagements non réalisés. D'autres promesses viennent de s'ajouter. Je reste pessimiste. » Le député d'Ensemble souligne aussi que le président n'a pas dit un mot sur le dialogue national pourtant réclamé par l'opposition.

RFI/CC



Face aux parlementaires réunis en congrès, Félix Tshisekedi a livré son traditionnel discours sur l'état de la Nation, lundi 8 décembre 2025. Une allocution fleuve de près de 2h30 qui s'est déroulée dans une séquence diplomatique et sécuritaire dense, après la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington. Toutefois, les combats font de nouveau rage dans l'est. Ils opposent l'armée congolaise et ses alliés au groupe AFC/M23 soutenu par le Rwanda. Une situation qui a longuement été abordée par le président dans son allocution.

« C'est un rendez-vous de vérité, de redevabilité et d'espérance », a commencé le chef de l'État. « L'année 2025 aura vu l'Est de notre pays plongé dans l'une des périodes les plus sombres de ces dernières décennies », a-t-il enchaîné, évoquant la situation au Nord et au Sud-Kivu, ainsi qu'en l'Ituri, province voisine.

Le président de la RDC a a aussi accusé le Rwanda de « violer ses engagements », quelques jours après la signature des accords de paix de Washington, alors que des bombardements ont été signalés dans le Sud-Kivu. Une violation du cessez-le-feu, estime Félix Tshisekedi : « Il ne s'agit pas d'une rébellion interne, mais d'une agression par procuration. » Et il a prévenu : « Tant qu'un seul village, tant qu'un seul quartier, tant qu'une seule colline de ce pays restera sous la menace des armes illégales, je considérerai que notre tâche n'est pas achevée. »

Les accords de Washington « ne consacrent aucune forme de partage de souveraineté », a-t-il insisté. Au cours de son discours, Félix Tshisekedi a parlé justice, économie, éducation, culture, sport... « Les ténèbres ne règneront pas toujours, la lumière arrive », a-t-il conclu.

Paulina Zidi



La République démocratique du Congo (RDC) connaît une croissance économique estimée à plus de 5,6 % en 2025 ; a annoncé le Président Félix Tshisekedi, lors de son discours sur l’état de la Nation, ce lundi 08 decembre, à Kinshasa. Cette performance place le pays au-dessus de la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne, estimée entre 3,8 % et 4,1 %.

Le chef de l’État a souligné que cette croissance est le fruit d’un dynamisme soutenu dans plusieurs secteurs clés de l’économie congolaise.

"La croissance est quant à elle estimée à 5,6 % en 2025, au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, projetée entre 3,8 % et 4,1 %", a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la solidité de la trajectoire économique du pays.

Selon Félix Tshisekedi, cette performance est principalement portée par le secteur minier, moteur traditionnel de l’économie congolaise. Ce secteur continue d’attirer les investissements et de générer des revenus importants, participant largement à la croissance nationale.

Toutefois, le Président a aussi insisté sur la montée en puissance progressive des secteurs non extractifs. Cette diversification économique vise à réduire la dépendance du pays aux matières premières et à construire une économie plus résiliente et durable.

Ces ambitions s’inscrivent dans une vision plus large de bâtir une économie congolaise plus forte, plus diversifiée, plus inclusive et durable, capable de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des populations.

Gloire Balolage 

Page 4 of 751

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles