Le président de la Chambre basse du Parlement congolais, Aimé Boji Sangara, en séjour à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, où il représente le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la cérémonie d’investiture du Président ivoirien Alassane Ouattara, a accordé, lundi 08 décembre 2025, une audience au Sous-secrétaire d’État américain chargé des questions économiques, Jacob Helberg.

L’émissaire du Président américain Donald Trump a salué la tenue de cet échange "franc, amical et constructif".

Cet entretien intervient alors que la RDC et le Rwanda viennent de signer un accord de paix historique conclu sous la médiation de Washington. Dans ce contexte d’avancée diplomatique, Abidjan a offert un cadre propice à un dialogue renforcé entre Kinshasa et Washington DC.

"Nous avons échangé sur les priorités de nos deux pays. J’ai partagé avec mon collègue les orientations économiques de l’administration Trump, notamment la nouvelle stratégie nationale que nous venons de publier", a indiqué Jacob Helberg au sortir de l’audience.

L’émissaire américain a souligné la volonté des États-Unis et de la RDC de hisser leur relation bilatérale à un niveau supérieur, en construisant un "comprehensive partnership"; un partenariat global couvrant les domaines économiques, institutionnels et stratégiques.

"Ce n’est, à mon avis, que le début d’une conversation de long terme entre nos deux pays, d’une amitié durable et d’un partenariat solide", a-t-il ajouté.

Cette rencontre sur le sol ivoirien confirme le rôle essentiel du Parlement congolais dans la diplomatie parlementaire, en appui aux efforts du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la paix, la stabilité régionale et la consolidation des alliances stratégiques.

Serge Mavungu



Le célèbre artiste musicien congolais, Ferré Gola met les bouchées double pour la réussite de son concert historique prévu, samedi 04 avril 2026 à l'accor Arena, ex Bercy de Paris. La billetterie a été ouverte, ce mardi 09 décembre 2025 sur Ticketmaster et Fnac.

Après le rendez-vous manqué du dimanche 25 février 2024, le Patron du groupe musical "Jet 7" veut à tout prix laisser ses empreintes à Paris Bercy, et deviendra sans doute le 6ème chanteur de la République démocratique du Congo à relever le défi de cette salle mythique de 20.300 places assises, après Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Papa Wemba, et Fally Ipupa.

Le palais omnisports de Paris-Bercy actuellement parrainé sous le nom d'Accor Arena est une salle polyvalente et modulable située boulevard de Bercy, dans le quartier de Bercy, dans le 12e arrondissement de Paris. Il est depuis son inauguration en 1984 le théâtre de nombreuses manifestations sportives, certaines régulières (comme le Masters de Paris-Bercy en tennis et le Grand Chelem de Paris en judo), de concerts des plus grands artistes nationaux et internationaux, et accueille les compétitions de basket-ball et de gymnastique artistique des Jeux olympiques d'été de 2024.

Gratis Makabi



L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale de la République démocratique du Congo (RDC) Claude Leroy s'est exprimé sur l'absence des joueurs locaux de la liste des 26 Léopards convoqués pour la prochaine phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.

Au cours de l'émission "En route pour la CAN" diffusée sur Canal sport, le technicien français a indiqué que même s'il y a des binationaux, une sélection africaine doit toujours avoir un ou deux joueurs locaux quel que soit l'état du championnat local.

"Il y a de bons joueurs locaux de Lubumbashi à Kinshasa, mais il faut habiter et traîner en RDC pour bien les dénicher. Il y a des talents partout, bien évidemment il faut régénérer et bonifier cette équipe", a-t-il déclaré.

Juste avant l'intervention de Claude Leroy, deux anciens Léopards, Eugène Kabongo et Yves Diba Ilunga, avaient fustigé l'absence des joueurs locaux au sein de la sélection A depuis plusieurs fenêtres FIFA. Pour eux, c'est une insulte à tous les parents qui élèvent leurs enfants au pays et à qui Dieu n'a donné aucun autre don que le football.

Il est à noter que cela fait une année qu'aucun Léopard local ne figure sur la liste de Sébastien Desabre, le sélectionneur actuel de l'équipe nationale de la RDC. Les derniers joueurs locaux convoqués par le technicien français sont le gardien Brudel Efonge de l'AS Maniema Union et l'ancien attaquant du TP Mazembe Oscar Kabwit.

Les Léopards A de la RDC vont disputer la phase finale de la prochaine CAN au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026, et se sont qualifiés pour les barrages intercontinentaux programmés le 31 mars 2026 au Mexique.

Gratis Makabi 



Ce grand oral du président de la République a rencontré son public à l'Assemblée nationale. « Il m'a convaincu à 100% », assure Rubens Mikeno, élu Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du Nord-Kivu, content de la mise au point sur les accords de Washington : « Ce n'est pas une occasion pour dire que nous allons céder une partie de notre souveraineté ou que nous allons brader nos richesses. Il n'en n'est pas du tout question. »

Son collègue Erick Bwanapuwa, élu de Goma, a lui retenu que le paix était au cœur de l'allocution du président : « Le plus important pour nous et pour la population du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de toutes les parties occupées, (...), c'est la sécurité de notre pays. C'est ça, la priorité de notre peuple. »

Jean-Claude Drasa est lui aussi de l'Union sacrée. Il a apprécié la parole de Félix Tshisekedi, même s'il constate qu'il reste encore beaucoup de choses à réaliser : « Il y a beaucoup de choses qui restent à faire. Mais le plus important, c'est qu'il a essayé de donner un ''go'' à travers cette volonté. Tout part de la volonté politique. Il donne de l'espoir au peuple congolais. »

Du côté de l'opposition, on ne sort pas de ce discours très convaincu à l'image de Xavier Emedi, élu du parti de Moïse Katumbi : « Les discours passés contenaient des engagements non réalisés. D'autres promesses viennent de s'ajouter. Je reste pessimiste. » Le député d'Ensemble souligne aussi que le président n'a pas dit un mot sur le dialogue national pourtant réclamé par l'opposition.

RFI/CC



Face aux parlementaires réunis en congrès, Félix Tshisekedi a livré son traditionnel discours sur l'état de la Nation, lundi 8 décembre 2025. Une allocution fleuve de près de 2h30 qui s'est déroulée dans une séquence diplomatique et sécuritaire dense, après la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington. Toutefois, les combats font de nouveau rage dans l'est. Ils opposent l'armée congolaise et ses alliés au groupe AFC/M23 soutenu par le Rwanda. Une situation qui a longuement été abordée par le président dans son allocution.

« C'est un rendez-vous de vérité, de redevabilité et d'espérance », a commencé le chef de l'État. « L'année 2025 aura vu l'Est de notre pays plongé dans l'une des périodes les plus sombres de ces dernières décennies », a-t-il enchaîné, évoquant la situation au Nord et au Sud-Kivu, ainsi qu'en l'Ituri, province voisine.

Le président de la RDC a a aussi accusé le Rwanda de « violer ses engagements », quelques jours après la signature des accords de paix de Washington, alors que des bombardements ont été signalés dans le Sud-Kivu. Une violation du cessez-le-feu, estime Félix Tshisekedi : « Il ne s'agit pas d'une rébellion interne, mais d'une agression par procuration. » Et il a prévenu : « Tant qu'un seul village, tant qu'un seul quartier, tant qu'une seule colline de ce pays restera sous la menace des armes illégales, je considérerai que notre tâche n'est pas achevée. »

Les accords de Washington « ne consacrent aucune forme de partage de souveraineté », a-t-il insisté. Au cours de son discours, Félix Tshisekedi a parlé justice, économie, éducation, culture, sport... « Les ténèbres ne règneront pas toujours, la lumière arrive », a-t-il conclu.

Paulina Zidi



La République démocratique du Congo (RDC) connaît une croissance économique estimée à plus de 5,6 % en 2025 ; a annoncé le Président Félix Tshisekedi, lors de son discours sur l’état de la Nation, ce lundi 08 decembre, à Kinshasa. Cette performance place le pays au-dessus de la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne, estimée entre 3,8 % et 4,1 %.

Le chef de l’État a souligné que cette croissance est le fruit d’un dynamisme soutenu dans plusieurs secteurs clés de l’économie congolaise.

"La croissance est quant à elle estimée à 5,6 % en 2025, au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, projetée entre 3,8 % et 4,1 %", a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la solidité de la trajectoire économique du pays.

Selon Félix Tshisekedi, cette performance est principalement portée par le secteur minier, moteur traditionnel de l’économie congolaise. Ce secteur continue d’attirer les investissements et de générer des revenus importants, participant largement à la croissance nationale.

Toutefois, le Président a aussi insisté sur la montée en puissance progressive des secteurs non extractifs. Cette diversification économique vise à réduire la dépendance du pays aux matières premières et à construire une économie plus résiliente et durable.

Ces ambitions s’inscrivent dans une vision plus large de bâtir une économie congolaise plus forte, plus diversifiée, plus inclusive et durable, capable de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des populations.

Gloire Balolage 



Le Président de la République démocratique du Congo (RDC) s’est dit convaincu, lundi, lors de son message sur l’Etat de la nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, de la qualification des Léopards au Mondial 2026.

« Je nourris la foi et la conviction que notre drapeau flottera au concert des nations de football en 2026, aux Amériques », a déclaré Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat de la RDC, dans son message sur l’Etat de la nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, au Palais du Peuple.

Plus encore, le Chef de l’Etat de la RDC a poussé  sa foi aux Fauves Congolais.

Pour le premier des Congolais, il n’est plus question que d’un match, avant la deuxième participation de la RDC à une fête planétaire du ballon rond, après la première déjà vieille de plus d’un demi-siècle.

« Aujourd’hui, la RDC n’est plus qu’à quatre-vingt-dix minutes d’une qualification historique à la Coupe du monde de football 2026, 52 ans après notre seule et dernière participation », s’est exprimé Félix Tshisekedi pour qui, le tournoi des barrages africains du Mondial 2026, organisé du 13 au 16 novembre, à Rabat au Maroc, le grand événement sportif,- celui de la grande fête- qui a bouclé l’année 2025, pour les Léopards de la RDC qui ont  tour-à-tour éliminé les Lions Indomptables du Cameroun et les Super Eagles du Nigéria.

« L’année s’achève d’ailleurs, sur une note festive, après la double performance des Léopards aux barrages continentaux qui ont eu lieu récemment au Maroc ».

Kinshasa : point de mire de l’actualité de la CAF en octobre

Après ce clin d’œil sur les Léopards de la RDC, le premier des Congolais est revenu, dans son message,  sur l’Assemblée générale ordinaire de la CAF.

« Notre pays a accueilli, pour la première fois, l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF). C’est un  honneur particulier pour la nation ».

En marge de ces assises de Kinshasa, organisées le 6 octobre dernier, le Chef de l’Etat a été honoré par la présence du président de la CAF, Patrice Motsepe et celui de la Fifa, Gianni Infantino.

Véritablement, cela a été un honneur, comme le Chef de l’Etat l’a reconnu, après le raté de l’année précédente quand cette Assemblée générale de la CAF  avait été délocalisée à Addis-Abeba, en Ethiopie. 

En plus de ce bilan que le premier sportif de la RDC a dressé sur les Léopards qui se sont aussi qualifiés pour la CAN 2025 au Maroc, honorant les couleurs nationales et sur l’Assemblée générale ordinaire de la CAF, il a aussi porté son regard sur d’autres disciplines sportives qui se sont mises en exergue.

« Nos athlètes, quant à eux, ont porté très haut le drapeau national, en remportant des médailles d’or aux championnats d’Afrique et compétitions mondiales du scrabble, des luttes associées, en passant par les premiers jeux scolaires africains ».

Pour le Président de la RDC, à travers chaque victoire, chaque podium et chaque hymne entonné à l’étranger, c’est la fierté d’être Congolais qui se renforce,  au-delà de toute frontière politique ou communautaire.

A ce titre, il a appelé les Congolais à consolider  le socle immatériel de la nation congolaise, par la culture et par le sport, tout en redéfinissant le pays de Patrice Lumumba.

« Nous voulons un Congo qui ne subit plus le récit des autres, mais qui s’assume, se raconte et s’invente lui-même. Un Congo où chaque enfant, où  qu’il soit né, voit dans le drapeau national, non un symbole lointain, mais le miroir de sa propre dignité ».

Regard sur les Etats généraux des sports et les infrastructures sportives

Au chapitre des Etats  généraux des sports organisés en août 2022, le Chef de l’Etat y est  aussi revenu.

Pour lui, la gouvernance du secteur des sports s’est renforcée avec la tenue d’un atelier national réunissant les ministres  provinciaux des Sports et la création d’une Commission de suivi des résolutions des Etats généraux des sports.

Au sujet des infrastructures sportives, Félix Tshisekedi a évoqué et conclu son adresse par la construction en cours, de la Cité sportive olympique de Kisangani et le lancement des stades de proximité à Kinshasa, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD).  

ACP/JF/CC



Les compétences artistiques de feu Doudou Adoula, animateur ont été saluées dimanche par un promoteur musical, qui a rappelé ses qualités et son apport dans l’orchestre légendaire ‘‘Zaiko Langa Langa’’ de la République démocratique du Congo, lors d’un entretien avec l’ACP, à l’occasion du premier anniversaire de son décès.

« Le regretté Doudou Adoula avait des compétences, aptitudes des  talents remarquables. Depuis ses débuts dans Zaïko Langa Langa en 1988, il avait réussi a marqué une nette différence par rapport à ses prédécesseurs. En plus de faire danser le public, il dansait lui-même de façon exceptionnelle. Zaïko et ses mélomanes l’avaient tout naturellement adopté. Doudou fera très vite partie du paysage car, dans Zaïko, être bon danseur était un atout majeur et il le savait très bien », a déclaré Klay Mahungu, producteur congolais de musique.

D’après lui, Doudou Adoula recruté par Jossart N’yoka Longo après le départ de ses nombreux musiciens tels que : Lengi-Lenga, Bimi Ombale, Jimmy Yaba, Beniko Popolipo, Ilo Pablo « qui sont allés former Zaïko ‘’Familia Deï’’, a permis aux amateurs de la rumba congolaise d’avoir une plus haute considération du rôle des animateurs en général ».

Selon Klay Mahungu, Doudou Adoula engagé comme animateur à part entière, est resté fidèle dans cet orchestre mythique pendant près de 36 ans.

« Le rôle d’animateur n’est pas nouveau dans la musique congolaise. Déjà, Ya Lengos et plusieurs autres chanteurs faisaient des animations que nous appelions des cris, tels que “choc choquer”, ou “Cavasher”, ou encore “ Sonzoma”(…), mais engager des artistes comme animateurs à part entière, c’est Zaïko Langa Langa qui est le premier groupe à l’avoir fait.

Le Chef d’orchestre de Zaïko Langa Langa, Adoula Monga est décédé le 7 décembre 2024, des suites d’une longue maladie qui l’avait retenue en Belgique depuis 2023. L’animateur fut fils  de l’ancien premier ministre congolais, Cyril Adoula, décédé en 1978.

Bien avant d’intégrer le Zaiko Langa Langa, il avait évolué dans OKA, une formation musicale de Kasa-Vubu, dans laquelle faisait partie Malage Delugendo, Lassa Carlito et bien d’autres artistes. À son actif, Il s’est fait connaître des fanatiques de Zaïko Langa Langa et des mélomanes, grâce à sa créativité et à ses différents duos dans l’animation avec Nono Atalaku, également d’heureuse mémoire.

ACP/C.L./CC

 


La grande première sortie du  film ‘‘Rumba Royale’’,  qui révèle un  autre talent du chanteur congolais Fally Ipupa dans l’univers cinématographique est prévue du 9 au 13 décembre en France, Belgique, République démocratique du Congo ainsi qu’en République du Congo, a indiqué dimanche l’un des acteurs du long métrage à l’ACP.

« Ça commence d’abord ce 9 décembre au grand Rex à Paris, puis à Bruxelles en Belgique le 10 décembre, Kinshasa le 12 décembre et le 13 décembre au Congo-Brazzaville. C’est un film qui fera écho et c’est important pour notre Cinéma et pour les opérateurs du secteur que nous sommes. Et en tant qu’acteur de la sous-région jouer dans un tel film, c’est un pas très considérable pour ma carrière », a fait savoir le cinéaste congolais Hénoc Kiyombo.

« J’ai joué le rôle d’Albert, un chef d’orchestre, un musicien qui anime chaque soir le club Rumba Royale avec des rythmes innovateurs de la rumba congolaise. Je résume ce rôle comme un apport prépondérant à ce film. Pour ce qui concerne d’autres aspects du film, je vous laisse aller les découvrir au cinéma. Et attendez-vous à vivre les vives sensations du Film Rumba Royale et clôturer l’année sur une bonne note cinématographique», a-t-il ajouté.

En ce concerne sa collaboration à travers ce travail cinématographique avec le chanteur Fally Ipupa, en vedette de cette affiche, Hénoc a affirmé avoir passé un moment de rêve et d’amour avec tous ses collègues pendant le tournage.

« C’était un moment de rêve et d’amour commun. On a tissé avec certains de très bonnes relations qui ont même transcendé l’après film. Par contre avec Fally, on est resté sur une collaboration très professionnelle et respectueuse. Chacun était occupé à rendre ses meilleures  partitions », a laissé entendre le cinéaste congolais.

Le film Rumba Royale est un film congolais réalisé par Yoane Deane Lengol et Hamed Mobasser. Ce thriller historique se déroule à Léopoldville en 1959, à la veille de l’indépendance de la République démocratique du Congo.

ACP/C.L./CC



 La démission de Jules Kibens, vocaliste et directeur artistique du mythique (Bon chic-bon genre) de la République démocratique du Congo (RDC), a été acté par son leader, le chanteur légendaire  Jean-Bedel (JB) Mpiana, a-t-on appris dimanche de source administrative.

« Oui ! Le ‘‘Professeur’’ Jules Kibens a quitté officiellement Wenge BCBG pour des raisons personnelles. Le directeur artistique a présenté sa démission avec élégance, méthode et respect, à travers une notification claire adressée à son employeur, Papa Chéri JB Mpiana, dans les règles de l’art. Et, le patron de Wenge BCBG en a pris acte avec toute modestie, tout en respectant sa décision. (…). C’est un responsable, père de famille. On ne peut que lui souhaiter bonne chance pour la suite(…)», a déclaré Roger Ngandu, Directeur marketing-communication de Wenge BCBG. 

Cette démission surprenante a suscité beaucoup de commentaires dans le milieu de fanatiques de l’orchestre à Kinshasa où nombreux  sont restés optimistes pour l’avenir de Mulongeshi Jules kibens qui a servi le groupe pendant plus de 30 ans.  

« Nous lui disons simplement merci pour les bons et loyaux services rendus et surtout pour son apport combien grand au sein du groupe Wenge BCBG. Que des bonnes choses pour le parcours qu’il va entamer, que le tout puissant l’accompagne.  Malgré la douleur qu’il laisse en nous, bon vent à lui. Merci Jules Kibens !», a soutenu Jean-Claude Katanga, membre du collectif de fans ‘‘Vrais –Vrais de BCBG’’

« Contrairement aux autres départs souvent brillants que l’on observe dans le milieu artistique, Kibens ne sort pas par la petite porte. Il s’élève, fidèle à lui-même : digne, responsable et visionnaire. Un modèle rare dans notre univers culturel. La  curiosité reste de savoir s’il va  poursuivre une carrière  en solo ou pas ? », a-t-il ajouté.

Pour d’autres observateurs, Jules Kibens incarne cette rare catégorie d’intellectuels de la musique congolaise pour qui la valeur humaine précède la notoriété.

« Une démission, mais pas une ruptures  entre JB Mpiana et Kibens »

« Malgré sa démission, il demeure en bons termes avec JB Mpiana. Aucun clash, aucune rupture conflictuelle ! Seulement un choix personnel, mûrement réfléchi. Tout porte-à-croire que l’homme nourrit d’autres ambitions, que le temps révèlera, peut-être », a fait savoir Fabrice Masola, un proche du groupe.

Formé à l’Académie des Beaux-arts avant de poursuivre ses études à l’Institut national des arts, Jules Kibens avait commencé à collaborer avec JB Mpiana avant même d’intégrer officiellement Wenge BCBG en 1997 comme un simple chanteur et auteur compositeur, après la scission historique du clan Wenge.

Plus tard, il  va présenter d’autres qualités qui vont pousser son leader à le confier à la direction artistique du groupe. Kibens a joué un rôle important dans la conception, la réalisation, la composition rythmique et dans l’écriture des paroles de plusieurs œuvres dans l’orchestre. 

Sur le plan discographique, il n’a laissé que des chansons dans le répertoire de BCBG, à savoir : ‘‘Voiture’’ et ‘‘Mbetu eleli’’.

ACP/C.L./CC

 
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Ali Kalonga

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