“ Tuna haki ya afya njema ” ou “ Nous avons besoin de l’eau potable ” est le titre de ce nouveau spectacle de marionnettes à table de la compagnie théâtre de Marconte, en collaboration avec la compagnie Zoukouyanyan. Le spectacle dont la création n’a duré que 10 jours, a été restitué vendredi 9 décembre à la grande halle de l’Institut Français de Kinshasa.
« La communication d'une grammaire de la marionnette est un langage direct avec l'objet. Quand on donne vie à un objet, il ne reste pas le même, il devient une incarnation vraie. L'expression du jeu est un langage d'une communication à l'interprétation d'une grammaire de la marionnette. On sent les sentiments qui se construisent et communiquent avec l'objet », explique la compagnie théâtre de Marconte.
L’essentiel de l’histoire tourne autour de la sensibilisation pour l’accès à l’eau potable dans un pays comme la RDC où c’est un droit garanti dans la constitution mais dont l’application dans la vie quotidienne est teintée de lourdes inquiétudes. De quoi inspirer la metteure en scène du spectacle, Grâce Kiyombo.
« Il y a l’aspect des nourrissons qui ont droit à l’eau potable chez nous en RDC. Dans la plupart des maisons où la vie n’est pas assez stable, on donne de l’eau potable aux petits enfants et les autres se débrouillent. Nous voulons sensibiliser les parents qui pensent parfois que ce sont seulement les bébés qui sont exposés aux maladies. Leur dire que même les enfants de plus de 10 ans ont droit à l’eau potable », a indiqué Grâce Kiyombo après le spectacle.
A titre illustratif pour le problème d’eau potable en RDC, l’agence onusienne UNICEF a affirmé, le 5 décembre dernier, avoir besoin de plus de 850 millions de dollars américains pour répondre aux besoins aigus de plus de 8 millions d'enfants congolais, parmi lesquels 3,4 millions n’ont pas accès à l’eau potable.
Cette nouvelle création qui vient de marquer son entrée dans l'univers de l'art de la marionnette, s'inscrit dans le cadre du projet “Regard Croisé/Seaus”, entre la RDC et la Guyane Française. La metteure en scène Grâce Kiyombo a également joué en tant que comédienne, avec Henoch Kiyombo et S. Konde.
Emmanuel Kuzamba
La province du Bas Uélé compte environ 13 250 personnes vivant avec le VIH (PVV).
Le Programme national multisectoriel de la lutte contre le VIH/Sida (PNMLS) a présenté ces statistiques, samedi 17 décembre, à Buta.
C’était en marge de la journée mondiale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre de chaque mais qui a été décalée pour des raisons logistiques.
Selon le PNMLS, la majorité des malades viennent de l’intérieur et ne bénéficient pas de traitements antirétroviraux.
Conséquences : plusieurs cas de décès et de nouveaux cas de contamination enregistrés dans différentes entités.
Le ministre provincial de la Santé du Bas Uélé a indiqué que 68 % des femmes sont comptées parmi les PVV dans cette province.
« Ce nombre va croissant faute d’une bonne sensibilisation de lutte contre cette pandémie », s’est-il plaint.
Pour sa part, le ministre provincial de l’Éducation assumant l’intérim du gouverneur a appelé la population au respect des mesures de lutte contre le VIH/Sida.
Il a notamment cité l’abstinence, la bonne fidélité, l’usage correct de préservatif et le dépistage volontaire.
Une série d’activités sur la sensibilisation est programmée par la Coordination provinciale du PNMLS afin d’inculquer la population notamment des jeunes, une culture de la lutte contre le VIH-SIDA.
Ceci dans le souci de stopper ou de réduire cette pandémie dans le Bas Uélé.
radiookapi.net/CC
L'artiste musicien, Fabregas a largué, le vendredi 16 décembre 2022, un single rumba intitulé "Pays des merveilles", dans les toutes les plateformes de téléchargement de musique.
Dans une publication faite sur ses réseaux sociaux, le patron de l'orchestre Villanova a indiqué qu'il va sortir un nouveau générique le vendredi 23 décembre prochain. L'artiste a jugé bon que ses fanatiques communément appelés "Villageois" dégustent ces deux morceaux avant son concert du 31 décembre prochain au ciné atlantico de Luanda.
Ces deux titres vont aussi annoncer les couleurs de son prochain album dénommé "Gomme" qui sera dans le bac en 2023.
Depuis le début sa carrière solo, Fabregas compte 5 albums. Il s'agit de Amour amour sorti en 2012, Anapipo en 2014, Poison et Antidote en 2016, et Cible en 2019.
Outre ses albums solo, il a enregistré un opus intitulé "Cursus" avec son groupe musical, en 2017.
Gratis Makabi
Les conséquences des pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi n'ont pas épargné les installations de la société nationale d'électricité (SNEL SA). À la suite d'une mission d'inspection des autorités et les responsables de cette société, il a été constaté qu'un disjoncteur de moyenne tension de poste de Haute tension de la Funa a été touché.
D'après la Directrice du poste, les communes de Limete, Kasa Vubu, Kinshasa, Ngiri-Ngiri et Barumbu seront partiellement dans le noir jusqu'à la fin des travaux de réparation.
En rapport avec ce poste de la SNEL, le Premier ministre Sama Lukonde a annoncé un plan d'urgence en faveur de « quelques quartiers qui peuvent être récupérés mais les travaux doivent se poursuivre pour qu'on puisse récupérer les autres » et «finalement la sous station qui se trouve encore sous eaux et qui est en train d'être desinondée ».
C'est la catastrophe ce mardi à Kinshasa qui compte près d'une centaine de morts à la suite de graves dégâts causés par ces pluies diluviennes.
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a présenté ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées et demandé aux gouvernements national et provincial de leur venir en aide et d'accélérer les travaux de drainage des eaux de pluies pour éviter que ce type de catastrophe se reproduise.
Ivan Kasongo
14 décembre 2021 - 14 décembre 2022, cela fait exactement une année que la nouvelle est arrivée en RDC. La rumba congolaise a été déclarée patrimoine immatériel culturel de l’humanité par l’UNESCO. Soulageant ainsi artistes, mélomanes, opérateurs culturels, le comité mixte qui suivait de près le dossier et plus largement, le peuple congolais de la RDC et du Congo Brazzaville. La fête avait pris plusieurs jours.
Le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité a été déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). La décision a été annoncée lors de la réunion annuelle de différents chefs d’Etat au mois de décembre.
« Je pense que c’est le moment de donner encore plus de force parce que cette reconnaissance mondiale montre qu’il y a un avenir. Il faut donc se mettre encore plus ensemble pour que la rumba soit à la place qu’il faut, la place que voudraient ceux qui l’ont valablement défendue. Que chaque artiste congolais, partout dans le monde, puisse avoir cette intelligence de lever haut l’étendard de cette rumba », avait déclaré à ACTUALITE.CD, l’artiste chanteur Manda Chante.
Dans l’avant-projet de loi déterminant les principes fondamentaux concernant la culture et les arts, les artistes et opérateurs culturels ont proposé, en octobre dernier, la consécration de la journée du 14 décembre comme « Journée Nationale de la Culture et des Arts ».
Des promesses
Dans la foulée de cette inscription que beaucoup ont qualifié même de “Victoire”, plusieurs promesses ont été faites dans le sens de la promotion de la rumba. La ministre congolaise ayant la culture dans ses attributions, Catherine Kathungu Furaha, avait annoncé avoir prévu des conférences, des émissions, des expositions et même une possibilité de créer un musée pour la rumba.
Pour ce qui est du musée de la rumba, la villa de Papa Wemba a été rachetée au mois d’avril dernier pour la cause. La résidence de l'ancien patron de “Viva La Musica”, située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, a été obtenue pour environ 750 000 USD. Le gouvernement congolais qui s’est érigé en acheteur veut en faire un projet à plusieurs avantages sur le plan économique et touristique. Un studio d'enregistrement à l'honneur de ce grand artiste de la musique congolaise fait partie du plan.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui s’était félicité de la reconnaissance de la rumba congolaise par l’UNESCO, avait chargé le Premier ministre de conduire, avec le concours des membres du gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen terme, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier.
L’artiste chanteur congolais Antoine Christophe Agbepa Mumba alias Koffi Olomidé a présenté, le 12 mars, son programme de première année en tant qu’ambassadeur de la culture congolaise. Parmi les 7 points évoqués figure celui relatif à l’organisation d’un symposium sur le livre scolaire et parascolaire de l’histoire de la rumba. Le lieu choisi est la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), au département des sciences historiques. Il voudrait que soient réunis historiens, écrivains, pédagogues, musicologues, bédéistes, éditeurs et bien d’autres experts.
Rumba : fête, promotion, regrets !
L’inscription de la rumba congolaise dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité a été fêtée avec faste dans plusieurs coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que Rumba parade, ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours le 22, 23 et 24 décembre 2021.
En fin janvier 2022, Maitre Gims et son frère Dadju ont été reçus par le Président de la République, à la cité de l’OUA, à Kinshasa. Ils ont été faits à l’occasion, ambassadeurs de la rumba congolaise et ont reçu chacun un passeport diplomatique. Cela pour vendre à l’international, l’image de cette rumba désormais patrimoine immatériel de l’humanité.
Dans un autre chapitre, la rumba peut avoir des regrets d’avoir perdu quelques grandes figures faiseuses de ce style de musique. Deux semaines après sa reconnaissance par l’UNESCO, la rumba a perdu le chanteur Lulendo Matumona alias Defao, le 27 décembre 2021. En octobre 2022, l’artiste musicien Verckys Kimwangana a tiré sa révérence. Il était saxophoniste, compositeur, chef d'orchestre, producteur de disques et chef d'entreprise musicale, et l'un des pionniers de la rumba congolaise moderne. Plus récemment, le secteur a perdu également la chanteuse Tshala Muana.
Si la rumba peut se réjouir du fait qu’elle soit jouée et consommée au quotidien par les Congolais, dans des karaokés, concerts ou festivals, elle pourra l’être encore plus pour deux concerts tenus au cours de cette année. D’abord celui des artistes qui ont constitué le groupe à succès Wenge Musica 4X4, le 30 juin et celui de Fally Ipupa, le 29 octobre. Tous deux tenus au stade des martyrs, à Kinshasa.
Par ailleurs, la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu, a brandi plusieurs réformes, en avril dernier, relatives à la production des artistes musiciens en Europe et au problème des compatriotes dits “Combattants” qui ont infligé un embargo contre la tenue des concerts en France, en Belgique ou en Angleterre, notamment. La ministre répondait à une question orale avec débat, lui adressée par le sénateur Dénis Kambayi Tshimbumbu.
Emmanuel Kuzamba
Plus de 10.000 maisons ont été inondées après la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la ville de Kindu (Maniema), le 12 décembre dernier. Ces statistiques ont été fournies à la presse par Victor Pungu, coordonnateur provincial de la protection civile, le mardi.
Parmi les trois communes que compte ladite ville, dit-il, Alunguli est plus affectée par cette catastrophe avec un bilan provisoire de plus de 9.000 maisons dont les murs se sont écroulés et d'autres dont les toitures ont été emportées ou encore celles qui ont des chambres accouchées remplies des eaux de pluie.
« Nous avons réuni le statistiques partielles. C'est vraiment horrible ! Contrairement aux autres pluies qui s'abattent chez nous à Kindu, celle-ci est la plus dangereuse qui a causé vraiment les dégâts. Les chiffres partiels sont en notre disposition. Alunguli nous a présentés 9.227 maisons sinistrées, Kasuku 1.174 maisons et à Mikelenge 643 maisons », a-t-il dit.
Par ailleurs, plusieurs infrastructures publiques ont également été détruites et de nombreux autres biens de valeurs ont été emportés par les eaux dans ladite ville.
Les cas d'inondation sont fréquents en ville de Kindu. Les pluies qui s'abattent dans la région laissent derrière elles d'importants dégâts matériels.
Morisho Tambwe, à Kindu
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a réagi au sujet de la dernière pluie qui s'est abattue sur la capitale de République démocratique du Congo, occasionnant d'énormes dégâts humains et matériels.
Dans un communiqué officiel daté de ce mardi 13 décembre 2022, Gentiny Ngobila a, au nom de l'exécutif provincial de Kinshasa et en son nom propre, présenté ses sincères condoléances aux familles éplorées.
« Je tiens à les assurer de la prise en charge des funérailles par le gouvernement », a indiqué l'autorité urbaine.
Dans la foulée, Gentiny Ngobila a exprimé toute sa compassion aux personnes ayant subi d'une manière ou d'une autre, les conséquences néfastes de cette catastrophe.
Cependant, le gouverneur estime que ce énième drame doit pousser tous les Kinois à une prise de conscience collective sur l'impérieuse nécessité de respecter les règles urbanistiques en s'abstenant de construire sur les sites dits non aedificandi, de jeter les immondices dans les rivières et dans les caniveaux dont le rôle est de faciliter notamment l'évacuation des eaux de pluie et non de recevoir des ordures de quelque nature que ce soit.
« Les constructions anarchiques sur les ouvrages d'évacuation d'eau et sur les lits de rivière doivent absolument cesser », conclut Gentiny Ngobila.
Pour rappel, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, à l'issue d'une tournée d'inspection effectuée ce jour, fait savoir que le président Tshisekedi qui séjourne aux USA dans le cadre d'un Sommet des chefs d'État, est préoccupé par cette situation.
Il a, en outre, lancé les travaux de réfection de la Route Nationale N°1 qui a été coupée en deux au niveau du quartier Matadi-Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, par les eaux de pluie.
Jephté Kitsita
La ministre de la Culture et des Arts, Catherine Kathungu a qualifié, samedi 10 décembre dernier, la feue Tshala Muana d’un patrimoine humain intemporel.
Elle l’a dit quelques heures après le décès de cette musicienne congolaise de renommée internationale.
Catherine Kathungu estime que l’illustre disparue est parmi les artiste femmes de la RDC dont Abeti Massikini et Mbilia Bel d’avoir amené la voix féminine de la rumba au plus haut niveau africain :
« Tshala Muana a chanté sur la même scène que Miriam Makeba de l’Afrique du Sud, Angélique Kidio du Benin, Nayenka bel de la Cote d’Ivoire et tant d’autres voix au niveau national et international. Nous continuons à nous consoler par le fait que l’artiste ne meurt jamais et Tshala Muama est patrimoine humain intemporel ».
La ministre de la Culture a seulement regretté que la musicienne soit morte à 4 jours du premier anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine mondial immatériel et culturel de l’humanité.
« C’est un anniversaire auquel Tshala Muana devait représenter l’image de la femme qui a pérennisé le rythme traditionnel congolais sur une musique moderne », a regretté Catherine Kathungu.
radiookapi.net/CC